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    Voyage vers la Lune
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    3,3
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    65 critiques spectateurs

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    Theo Ramond
    Theo Ramond

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 novembre 2020
    Sans hésitation le pire film d'animation que j'ai pu voir, les personnages sont odieux et inutile, les passages musicaux beaucoup trop nombreux et désastreux. Bref, impossible de finir le film, et c'est bien la première fois que je décroche devant un film d'animation
    Nuage2509
    Nuage2509

    2 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2020
    les images sont superbes, très belles animations. mais beaucoup trop de chansons, et elles sont assez mauvaises... ça empêche de se mettre vraiment dans l'histoire
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Terrible et agaçant
    De l’absurde a outrance et des chansons incessantes avec des paroles sans intérêt... mélangeant n’importe quelle style du rap à la pop en passant par le traditionnel chinois ...
    Un gâchis qui aurait pu être épique sans les délires candy crush lunaires.
    Cinememories
    Cinememories

    465 abonnés 1 448 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2021
    Si Netflix pouvait avoir du répondant côté animation, notamment avec un « Klaus » sensiblement convaincant, ce ne sera pas le cas avec cette dernière trouvaille, car oui, il sera difficile de croire en son potentiel novateur. La présence de vétérans du département de l’animation chez Disney-Pixar, Glen Keane et John Kahrs, à la réalisation ne concède pas non plus la meilleure des garantit, malgré une formule gagnante du côté de chez « Raiponce ». Tout ce que l’on en tirera d’eux sera dans leur corps de métier, malgré le terrain de jeu qu’offre la scénariste Audrey Wells, à qui on dédie le voyage lunaire. Sans prétendre à personnaliser l’œuvre, celle-ci troque toute sa sève, s’il lui en reste encore, contre un mélange brouillon et bruyant d’un conte merveilleux. Celui-ci ne réclame que tendresse et lyrisme, chose que l’on confond trop souvent avec un faux rythme d’aventure ou des personnages hyperactifs et délaissés dans leur propre imaginaire d’enfant.

    Tout commence par une légende, celle de Chang’E, fondée sur le deuil de la déesse de la lune. Bien que cela dérive courtoisement vers une romance édulcorée, il n’en est rien, car cette dernière portera la même croix douloureuse que la petite Fei Fei (Cathy Ang), pour qui le mythe définit toute une enfance bercée par sa mère. Il en résulte une quête initiatique, où les sentiments du fan de science l’emmèneront loin de sa famille, ou presque, et au plus proche de ses ambitions. La lune constitue bien la convoitise de tous les aventuriers spatiaux dans un premier temps, mais ce cap est rapidement dépassé pour laisser place au délire enchanté des réalisateurs. Tout va extrêmement vite et la course se ressent, malgré quelques inspirations chantées, qui ne décolleront jamais assez pour s’absoudre de la gravité. Un éventuel demi-frère débarque avec furtivité, avant d’être surclassé par nos petits animaux de compagnie, trop mignons et trop fonctionnelle pour justifier la solidité de leur présence, si ce n’est pour les perdre dans une nébuleuse colorée et aléatoire. Chin (Robert G. Chiu) a pourtant quelques atouts dans sa manche afin de catalyser le parcours mélancolique de Fei Fei, mais il s’avérera aussi éphémère que le chagrin que l’on tente d’étudier.

    Ce qui, en contrepartie, devrait satisfaire les plus jeunes ne doit pas être amputé d’une thématique plus mature que jamais et qui doit être accessible à ce public en âge de mieux appréhender cette peine. Sur la fin d’une année 2020 peu séduisante, y compris aujourd’hui, ce film ne trouve pas le meilleur des échos, bien qu’il assume son statut d’aventure au sens propre. Mais ce qui doit être de passage doit pouvoir trouver la force de nous ramener vers un délicieux mooncake, dont la saveur restera derrière notre petite vitrine. Et il en va de tout ce qui aura été générer dans un récit, où tout est convenu et attendu. Il faudra espérer s’accrocher d’ici les dernières minutes aux côtés de la déesse Chang’E (Phillipa Soo), pour enfin capter une once d’émotions, celles qui réconfortent, celles où il est d’usage d’aller s’y réfugier pour enfin réémerger dans la réalité. Les chansons traditionnelles, en passant par la techno hip-hop, sont pour la plupart anecdotiques, voire oubliables, et nous renvoie sur les bases d’un « Magicien d’Oz », truquées jusqu’à la moelle.

    Outre l’animation de bonne facture, mais souvent limitée, « Over The Moon » (Voyage vers la lune) s’accommode davantage sur ses références directes, au lieu de prétendre à l’épanouissement de la magie qu’il cherche à apprivoiser, en vain. Et bien que la déchirure émotionnelle chez Fei Fei manque de justesse, elle gagne tout de même quelques points, dès lors que l’on accepte de ralentir, le temps de ressentir et de contempler ce qu’il reste à préserver. Le message est évidemment loin d’être subtil est c’est sans doute nécessaire dans certaines mesures, où de nombreux détours pourraient affaiblir le propos. Dommage que le film s’arrête à la caricature de ce qui l’envie tant et qu’il n’atteindra sans doute pas, s’il continue de façonner ses désirs sur la base d’un cahier des charges aussi lisible et en manque de nuances.
    Johan b
    Johan b

    38 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    Netflix a encore frappé, dessin animé surprenant , fait pour toute la famille , moins beau que Klaus, mais un animé qui vaut le coup.
    Pascal G.
    Pascal G.

    1 abonné 57 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 avril 2022
    L'histoire et la morale tiennent en deux lignes. Les graphisme , ça peut aller , quoi que ..... passé la moitié du film , ils ne sont pas foulé d'avantage.
    Bref , c'est complètement décousu , ça chante beaucoup et mal.
    A ÉVITER ! c'est rare un dessin anime aussi mauvais .
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    872 abonnés 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2020
    Après 3 ans d'attente (et après l'Oscar pour Dear Basketball), on sent tout de suite la patte de l'immense Glen Keane (animateur culte pou la Belle et la Bête, Tarzan, Pocahontas, la Planète au Trésor ou encore Raiponce) tant dans la narration que la caractérisation des personnages.

    Ensuivant la jeune Fei Fei, adolescente intelligente et déterminée à honorer la mémoire de sa défunte mère en prouvant l'existence de la Déesse de la Lune, on est tout de suite en terrain connu.

    C'est simple, tous les ingrédients des classiques Disney sont présents (sentiment similaire à Klaus d'ailleurs) : introduction émotionnelle, famille dysfonctionnelle, héroïne rêveuse et aventureuse, acolytes animaliers, chansons à intervalles réguliers, escapade dans un lieu fantastique et même malédiction à contrecarrer (après tout on parle bien du créateur de la Bête).


    Over the Moon est donc un film plaisant, quoique légèrement attendu dans ses retournements de situation et son intrigue globale.


    Débutant en Chine, via une bonne animation 3D (sans toutefois atteindre les ténors du genre), très vite l'ensemble du film se déroulera sur la Lune (et sa Cité Lunaria affublée d'un Château qui fera évidemment penser à la firme aux grandes oreilles) et à ce moment la direction artistique épurée pourra parfois paraitre un brin simpliste (via des habitants sous forme d'amas gélatineux ou de simili Angy Birds).


    Un sentiment déceptif (dommage de ne justement pas avoir + jouer avec le folklore chinois pour cette partie) qui pèse pas bien lourd vu la sincérité du film,qui choce toutes les cases de ce qu'on attend, sans toutefois les transcender.

    Reste que la mise en scène et la portée émotionnelle est réussie, Over the Moon étant avant tout un vrai film sur l'acceptation du deuil et ce que représente une famille.


    A noter une bonne BO par Steven Price (Gravity) et un très bon doublage d'acteurs sino-américains (dont Philipa Soo de Hamilton, qui prète sa sublime voix pour Chang'e).


    Bref, une chouette pioche que ce Over the Moon pour tout fan du réalisateur et d'animation !


    3.5/5
    Audrey L
    Audrey L

    605 abonnés 2 517 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2021
    Oh no no no, she's a rocket(wo)man, burning down his fuse up here alone... Seule, Fei Fei pense qu'elle l'est, après le décès de sa mère, et le jour où on lui présente une potentielle belle-mère, elle continue de s'enfoncer dans l'isolement en préférant s'envoler vers la Lune pour rapporter la preuve que la déesse légendaire que sa mère adorait existe (se raccrochant au passé pour fuir le présent). Le Voyage vers la Lune est un joli conte sur le deuil, sur le remariage des parents difficilement accepté par les enfants (pour qui tourner la page est synonyme de trahison) qui s'allie à une légende chinoise pour former une aventure palpitante sur la Lune. Fei Fei est un personnage attachant, dont on comprend son point de vue (sans la blâmer) sur la nouvelle mère (gentille, adieu clichés) qui arrive dans sa famille, et lorsqu'elle découvre ce petit hérisson vert fluo qui parle (beaucoup), le duo est assez drôle. Netflix a acheté un bon petit programme à mettre sans modération devant les yeux des plus jeunes, avec sa naïveté enfantine qui en fait aussi son charme (le voyage pour aller sur la Lune est évidemment hautement improbable, mais avec un regard d'enfant on s'en émerveille) et ses couleurs flashy du monde lunaire très esthétisé qui captent l'attention et nous empêchent de décrocher. D'après les informations communiquées sur le film, le design de la Lune aurait été inspiré par la pochette de l'album The Dark Side of the Moon des Pink Floyd (s'ils le disent, pourquoi pas). On aurait cependant aimé qu'il y ait plus de soin apporté au design lunaire, les couleurs sont peut-être le point fort de l'esthétique, les décors et personnages manquent d'ombre, de relief, de finitions, ce qui donne parfois une impression visuelle de dessin animé du matin (pas une grande production). De même que les chansons sont cohérentes au début du film (pour exprimer le malêtre de la jeune fille) mais nous soulent un peu quand il s'agit d'écouter des tubes fades de la diva (la déesse qui se la raconte en chanson ultra-pop-électro avec des couleurs brûlant les rétines, on s'en passerait bien). Les doublages sont bons (en VO anglais du moins) car il s'agit de comédiens américains d'origine chinoises et coréennes qui s'expriment avec un léger accent qui colle parfaitement à ces personnages chinois (pas de caricature, un accent respecté, on valide ce choix de casting haut la main). Le final nous a touché en plein cœur, avec de si beaux messages sur l'acceptation du deuil et l'envie d'aider l'autre à tourner la page (l'évolution du personnage spoiler: de la déesse
    in extremis est la résolution parfaite pour inclure plus d'émotions que prévu). Si le visuel nous a parfois semblé un peu pauvre, le fond très riche rattrape l'ensemble et le final altruiste nous fait décoller le cœur, sans besoin de fusée. Elton John approves.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    264 abonnés 3 008 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    Alors là c'est le drame du siècle ! Comment un dessin animé qui commençait aussi bien, avec autant d'émotion, de chansons incroyables... peut se transformer en la pire blague de l'histoire... je reste sans voix ! Je n'avais plus ressenti des telles émotions devant un dessin animé depuis des lustres tant le début qui traite de la mort, du deuil, de la fidélité... m'a chamboulé mais alors quand la gamine pose le pied sur la Lune c'est fini ! La reine est une joke, elle est déjantée, superficielle... et les décors, les musiques, les dialogues... tout sombre dans le grand n'importe quoi et ça m'a mis en colère comme jamais !! C'est un scandale... et je pèse mes mots !! je vais pleurer pour vrai tant tout s'est écroulé ! Traumatisme à oublier au plus vite...
    Clément L.
    Clément L.

    9 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2020
    Voici un animé qui se laisse agréablement regarder même si la direction artistique se perd parfois dans l'immensité de l'espace, entre le classicisme efficace de DIsney (le réalisateur a participé à des trésors de l'animation comme Aladdin, Raiponce....), des personnages principaux attachants, d'autres inutiles ou inconsistants, et des musiques par trop variées et manquant souvent d'envergure. Après une première partie très prometteuse nous mettant en orbite, le tout patine dès l'apesanteur atteinte...
    Dommage que le voyage prévu ne soit pas double, car la participation des studios chinois est clairement la bienvenue, nous faisant voyager dans sa culture et apportant une note poétique indéniable, mais l'objectif lune rend le tout brouillon.
    Au final, une belle réalisation, mais surtout un animé émouvant avec sa thématique forte (l’acception du deuil).
    Housecoat
    Housecoat

    112 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2020
    Après toute une vie à animer les mouvements des plus grands héros de l'animation moderne sans pouvoir mettre en scène ses propres histoires, c'est avec Netflix que la légende vivante Glen Keane peut enfin mettre en pratique ses décennies d'expérience dans la direction d'un long-métrage. Outre la satisfaction de voir son nom à la tête du générique, Voyage vers la Lune possède presque tout ce que l'on pouvait attendre d'un film signé du papa d'Ariel et d'Aladdin. Toutes les promesses de départ qui semblaient être les plus niaises au premier abord se révèlent être les mieux traitées. L'introduction est racontée avec tellement de sincérité que l'ambition farfelue de l'héroïne paraît réellement compréhensible. De très belles chansons entrecoupées en parties s'adaptant à la gravité de la situation et des petites idées d'écritures retranscrivent avec minutie la peine de cette jeune fille qui va se lancer dans un projet en apparence irréalisable afin de maintenir l'intégrité du cercle familial. Mais comme la partie terrestre moins attendue fait preuve d'un certain talent, celle sur la Lune attendue au tournant se montre la plus décevante. Se résumant à des allers-retours délaissant péniblement (et ce n'est pas peu dire au vu des comics-reliefs) les atouts qui le démarquaient auparavant, le film se lisse de plus en plus vers une simplification trop facile de ses enjeux et de ses résolutions (l'acceptation du changement résumée à des astuces pour survivre), n'amenant qu'à une conclusion rushée qui amène une leçon de morale prévisible et simpliste (pourquoi ne pas avoir complexifié la souveraine ou explorer le point de vu du petit frère ?) et se retient trop souvent d'appuyer le drame de ses scènes fortes. Plus à voir comme le premier pas d'un artiste (tant au niveau des ambitions que dans la patte graphique) capable de repousser les limites exécutives par ses talents spécifiques (toute proportions gardées, Netflix ne donnera jamais assez de moyens pour égaler les grands) que pour la libération tant attendue d'un potentiel délaissé. Néanmoins un premier pas mérité, en espérant que cela ne soit pas le dernier.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    333 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2020
    J’ai trouvé ce film d’animation pas mal. J’aime bien l’aspect culture Chinoise où on va parler de Chang'e. C’est une bonne idée d’aller chercher dans la mythologie chinoise, qui à l’heure actuelle n’est pas souvent exploitée dans le cinéma d’animation occidentale. Les coutumes sont bien amenées et pourront attirer la curiosité des plus jeunes, mais pas seulement. Le personnage principal de Fei Fei est bien construit. Cette adolescente, ayant perdu sa mère, est attachante. Elle est vive d’esprit et va nous réserver de belles surprises. L’enjeu la concernant tourne autour du deuil de sa mère. J’ai adoré la première partie qui va se baser sur cela. Ce n’est pas évident pour elle de tourner la page, et ça devient d’autant plus dur quand elle voit son entourage aller de l’avant. C’est d’ailleurs cela qui va entrainer sa quête pour trouver la déesse de la Lune. Jusque-là, j’étais plutôt bien dedans mais j’ai lâché prise dans cette nouvelle aventure. J’ai eu l’impression qu’elle était trop en décalage par rapport au reste. On nous lance sur une cible familiale pour finir dans quelques choses de beaucoup plus banales. De plus, j’ai trouvé que la culture Chinoise était moins bien exploitée. Elle est utilisée mais au lieu d’avoir un résultat atypique, le contenu devient standard, et ça ne sert que pour la forme. L’émotion naissance disparaissait. Niveau musical, je n’ai pas été convaincu. Les chansons ne sont pas folles, et il y a des passages pas terribles comme la tentative de hip-hop par Chang’E.
    Yves 4.
    Yves 4.

    97 abonnés 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2021
    film d'animation très bien rythmé , coloré , musical et dynamique , voyage sur la lune fantastique , à voir en famille petits et grands
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈
    𝓂𝒶𝓉 𓆈 𝒽𝒾𝓈

    136 abonnés 1 143 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2020
    Très sympathique ! Une belle histoire, de superbes couleurs. Les musiques sont pas trop pénibles (ma crainte au début). C'est mignion, drôle parfois. J'aurais bien vu ce dessin animé en film avec de superbes effets spéciaux ! Je pense que j' aurais encore plus apprécié. L'émotion est présente, en tout cas moi je l'ai ressenti. Bon film d'animation !
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2021
    Après ‘Abominable’, voici le deuxième fruit de la collaboration entre Dreamworks et Pearl studio, livré clé sur porte pour courtiser le marché chinois. Sur le fond, même si la petite héroïne est débrouillarde et empowerée comme il se doit, la guimauve larmoyante qui consume ‘Voyage vers la lune’ du début à la fin est assez pénible même si pas foncièrement pire que ce qu’auraient pu refourguer des studios Disney peu inspirés voici, disons, 25 ans, avant qu’ils ne subissent les coups de boutoir de la méthode Pixar dans l’art de raconter des histoires. Visuellement, il faut lui accorder qu’il réussit son grand écart entre une Chine traditionnelle dont on attend la construction tôt ou tard à Disneyland (sans oublier les chansons façon Mulan qui vont avec) et son pendant le plus moderne : la ville lunaire et ses habitants meûgnons tout plein piquent les yeux et la pop tonitruante qu’on y entend est là pour confirmer que ‘Les Trolls’ ont durablement contaminé la production Dreamworks. Si on excepte ce qui reste fondamentalement une question de goût et d'adhésion à une culture spécifique, ‘Voyage vers la lune’ est visuellement très joli...aussi joli que complètement banal dans l’histoire qu’il raconte, en fait : en dehors de quelques discrètes oeillades au programme spatial chinois, on évolue dans le registre du folklore et des légendes de l’Empire du milieu. Le constat n’est pas totalement négatif car en soi, ‘Voyage vers la lune’ est conçu avec un sens de l’efficacité typique des grands studios rodés à cet exercice mais justement, jamais son exotisme potentiel ne parvient à faire oublier son conformisme absolu, que ce soit dans son humour facile ou dans ses séquences tire-larmes tout aussi téléphonées...et, alors que je suis extrêmement bon-public avec les dessin-animés, celui-ci m’a copieusement emmerdé.
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