After the Wedding est une oeuvre touchante et interprétée avec brio par les acteurs et actrices à l'affiche. Le scénario est sobre, humain et bouleversant. Je recommande vivement ce film.
La directrice d'un orphelinat indien au bord de la faillite découvre que son institution est en lice pour recevoir un don important d'une riche femme d'affaires américaine. Elle doit donc se rendre à New York, où elle se retrouve confrontée à un passé qu'elle avait tout fait pour oublier.
J'ai vu un film... Et finalement, j'aurais mieux de ne pas .. Non pas qu'il soit mauvais, mais il n'avait aucun intérêt. Cette comédie dramatico-romantique m'a laissé le marbre, malgré un casting qui a été l'élément déclencheur... Je me suis ennuyé... On peut passer à côté sans être perturbé... On peut le voir, et il ne se passera rien... Dommage.
Très peu connu Bart Freundlich a pourtant tourné plusieurs films, dont la plupart ne valent que par son interprète principale, à savoir une certaine Julianne Moore, star et surtout conjointe du cinéaste depuis 1996. Pour ce nouveau projet, Bart Freundlich transpose l'excellent film éponyme (2006) de Susanne Bier. Le seul intérêt de ce film pour lui est de pouvoir travailler grâce à l'aura de sa conjointe, et le notre est de pouvoir admirer le talent du duo Williams-Moore pour le spectateur. La vraie différence avec Susanne Bier est le manque total de subtilité de Freundlich qui tombe dans le pathos et use de grosses cordes pour offrir un mélo tire-larme cousu de fil blanc. Le parallèle pauvreté/richesse n'existe pas, le rapport à la maladie est à peine effleurée, le relation maternelle est survolée, et seul la crise émotionnelle semble intéresser le réalisateur qui signe une mise en scène sans relief ni intensité. Note : Selenie
Le long-métrage de Bart Freundlich est le remake éponyme d’un film danois hautement plébiscité à l‘international. La danoise Susanne Bier, la réalisatrice de l’un des meilleurs films Netflix à ce jour (« Birdbox »), avait même conquis l’Académie des Oscars puisque le film avait été nominé dans la catégorie du meilleur film étranger. Visiblement, pour savourer un minimum cette nouvelle version, il vaut mieux ne pas avoir vu l’original dont la qualité serait supérieure, comme souvent. A noter que Freundlich a effectué un changement de taille en changeant le genre des deux rôles principaux qui deviennent donc deux femmes. Cela ne bouscule pas les thématiques abordées par ailleurs foisonnantes (ce que l’on laisse avant de mourir, le décalage entre l’opulence de certains occidentaux et la misère des pays du tiers-monde, la maternité et la paternité contrariée, …) mais donne une sensibilité différente et logiquement plus féminine -donc dans l’air du temps - à cette nouvelle version. Le cinéaste américain donne l’un des rôles titres à sa femme et ce qui pourrait passer pour du favoritisme est occulté par la performance incandescente et encore une fois royale de Julianne Moore qui survole une distribution pourtant solide. Entre femme de poigne chic et hautaine et mère aimante dont la vie s’écroule, elle s’empare du rôle avec la majesté et la classe qu’on lui connait, sans fard et avec passion. Michelle Williams est peut-être légèrement moins à l’aise mais elle ne démérite pas quand Billy Crudup se pare d’un rôle jumeau à celui de « Bernadette a disparu », avec moins de panache néanmoins, de manière plus effacée mais toujours juste.
Dans l’ensemble, « After the wedding » est plutôt plaisant à regarder, notamment grâce à ses interprètes. On peut lui reprocher cependant un démarrage un peu mou et soporifique où l’on se demande ou tout cela va nous amener. Une fois la première demi-heure passée, tout se fait plus clair à nos yeux et des enjeux dramatiques, voire tragiques, prennent place avec force. Deux révélations que l’on pourrait qualifier de rebondissements viennent lancer une tragédie grecque à quatre visages qui tient bien le fil de tout le récit jusqu’à la fin et poses des questionnements moraux forts. Le fossé à tous niveaux entre les bidonvilles d’Inde où évolue l’héroïne et le manoir du couple formé par Moore et Crudup n’est pas toujours subtil dans sa démonstration mais s’avère pertinent. Le plus gros défaut de cet « After the wedding » est sans conteste son côté complètement austère émotionnellement. Sur la forme, cela donne de beaux plans (le travelling inaugural est impeccable) avec une impression de film sur papier glacé mais sur le fond, on reste toujours à distance niveau émotion(s). Vu la tristesse du sujet et de certaines séquences, on se surprend de ne pas être plus touché. L’émotion n’affleure que très rarement en dépit des efforts de la distribution. On reste comme étrangers à la peine, la douleur et les questionnements de ces personnages. Dommage et difficile à expliquer car le long-métrage évite les clichées mais semble aussi trop vouloir éviter de sombrer dans le pathos au point d’en devenir glacial.
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J'avais ce film dans ma catégorie "je veux le voir" sans vraiment me souvenir pourquoi. J'ai été agréablement surprise car ce film est un vrai petit bijou avec une intrigue à multiple coups de théâtre. Les talentueux acteurs nous mènent vers des moments d'émotions où les relations familiales sont mises en avant.
C'est un très beau film new-yorkais. Un film à la fois romantique et dramatique. Très bien réalisé et très bien interprèté. Un très beau film, tout simplement.
Archi mauvais ! Honnêtement largement en dessous de n'importe quel téléfilm de l'après midi.. Dans un 1er temps on se demande où nous mène le scénario et ensuite s'enchaînent des révélations toutes plus mélo dramatiques les unes que les autres.Tout y passe dans le genre bonne conscience américaine. Comment le trio d'acteurs a pu tourner ça ??? Mystère.
Belle surprise, diffusé en avant première en France sur Canal+, le casting sert à merveille cette histoire qui n'est pas ce qu'elle semble être. Un film qui parle de la filiation, de l'amour, de ce que c'est d'être parent. Julianne Moore et Michelle Williams sont vraiment majestueuses dans cette petite production.
Un remake qui propose au départ une originalité intéressante en changeant le sexe des protagonistes cependant on ne retrouve pas l'intensité et le suspense du premier. Le personnage interprété par Julianne Moore prend aussi plus de place que dans le film original sans doute par la qualité de son interprétation et le manque de présence de Michelle Williams par rapport à mads mikkelsen qui jouait son rôle. Mi-figue, mi-raisin.
Ce film mais pas aussi mélo que certains veulent le dire. Il est beaucoup plus subtil qu'il n'y paraît. La musique est très belle, et les 2 comédiennes pleines d'intensité toute en finesse. Moi j'adore Michelle Williams qui exprime tant de choses avec une game d'expressions toutes plus justes les unes que les autres. Elle fait passer tant de choses ! Mélange d'emotions incroyables lorsqu'elle découvre son ex, puis sa fille, vivant avec lui contrairement à ce qu'elle et lui avaient prevu. Bouleversée, stupefaite, puis en colère, en etat de choc, fascinée par la vision de son bébé devenu adulte, en queques regards elle exprime toutes ces emotions qui se bousculent. À la fin quand elle demande au petit garçon si il veut venir vivre à New York avec elle, la réaction du petit est extrêmement bien observée. En effet malgré son attachement à elle, il ne mesure pas comme elle les conséquences de ses choix. C'est un enfant, il est attaché à son mode de vie, et à ses copains, pendant que elle est bouleversée de lui apprendre qu'elle quitte l'Inde, lui, jette des petits regards de côté, attiré par l'envie de jouer avec ses copains, l'envie de vivre le moment présent est la plus forte. Elle le comprend, visiblement déçue et triste, elle sait ce qu'elle perd. C'est plus dur pour elle que pour lui. Lui ne mesure pas les choses de la même manière. Je trouve cette scène très bien observée ainsi que beaucoup d'autres si on prend le temps de percevoir ces subtilités. Les enfants sont vraiment comme ça. À la fin, lors de la dispersion des cendres, on la voit arranger le col de l'un des jumeaux, comme le ferait une mère, elle est déjà investie de son nouveau rôle. Cette femme qui, à 18 ans se croyait incapable d'être mère, est devenue par la suite une sorte de mère universelle. Ce film est beau et profond.