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Acidus
716 abonnés
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1,5
Publiée le 7 juillet 2014
Pas grand chose à retenir de ces "Survivants de l'infini". Il faut dire que le film a sacrément mal vieilli et exaspère à la fois par ces nombreux clichés mais aussi par son caractère naïf et niais. Même pour l'époque, il y avait mieux dans le genre.
De la SciFi époque Roger Corman ! Oui, cela a beaucoup vieilli (1955) et est parfois drôle mais le tout n'est pas nécessairement destiné à l'hospice même pour nos Emos fans et nerds de tout poil (d'autre part l'ensemble est pas loin de Cocoon) et reconnaissons que Tim Burton fait lui-aussi souvent dans le kitsch également.. En clair on aime ou aime pas, mais il ne faudra pas nier ensuite l'influence gigantesque que ces films ainsi que leurs scripts ont eus ensuite, notamment pour les blockbusters du genre d'ID4 ou La Guerre des Mondes.
Un film qui a beaucoup vieillit par ses effets spéciaux complètement désuets. Reste un scénario de SF intéressant et des références symboliques du genre (vaisseau spatial, héros scientifique, autre monde...) mais c'est loin d'être le meilleur du genre.
Pas captivant du tout ces "Survivants de l'infini", des acteurs aussi peu charismatiques que possible à l'image de l'acteur principal dont le seul avantage est d'avoir une voix virile pour bien montrer que c'est lui le héros, ce dernier justement est assez inconsistant tout comme le personnage féminin qui a beau être présentée comme scientifique mais qui n'en est pas moins juste là pour meubler. En fait, seul le personnage d'Exeter présente un certain intérêt du fait de son ambiguïté. On peut ajouter une photographie très colorée, des effets spéciaux qui ont le charme de l'époque, une personnage ayant le mérite d'avoir un physique qui a dû inspirer Tim Burton pour les méchants et stupides martiens de son génial pastiche "Mars Attacks" ainsi qu'une certaine profondeur pacifiste dans le propos pour ce qui est des qualités. Mais aucune scène marquante a l'horizon et une mise en scène qui est très mal rythmée. Difficile donc de ne pas décrocher souvent, la SF des années 50 a donné beaucoup beaucoup mieux (heureusement d'ailleurs!!!).
Deux savants sont enlevés par des extraterrestres qui veulent sauver leur propre monde, menacé de destruction par une guerre nucléaire... Une chose est clair, c'est que je ne peux considérer ce film de science-fiction comme étant un des plus réussis de cette époque. Ce qui pose problème ici c'est, d'une part, la mise en scène de Joseph M. Newman qui à tout de même bien mal vieilli et qui propose finalement peu de séquences marquantes et, d'autre part, son casting que l'on sent pas tellement à l'aise - mention spécial à Faith Domergue qui est si peu impliquer que l'ont se demande se qu'elle peut bien faire dans ce film. Mais bon tout n'est pas mauvais non plus, car l'histoire est quand même bien fun à suivre, les effets spéciaux sont plutôt réussi pour l'époque, et en plus la photographie est bien agréable à visionner. L'ensemble se regarde donc facilement jusqu'à la fin, même si je m'attendais au départ à une oeuvre bien plus captivante.
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4,0
Publiée le 21 octobre 2010
Un mutant particulièrement mutin (Eddie Parker) se prend d'affection pour la belle Faith Domergue dans le final, sur la planète Mètaluna mourante de ce grand classique de la S.F des annèes 50! Rèalisè brillamment par Joseph Newman, "The Island Earth" est l'un des films les plus importants du space opèra non seulement par la qualitè du scènario mais aussi pour le maquillage terrifiant des hideux mutants qui ravageaient la planète Mètaluna! Rien que le costume de la crèature au cerveau palpitant et aux membres d'insecte devait coûter à l'èpoque la bagatelle de 25 000 dollars, une fortune! De l'exotisme extraterrestre garanti, filmè avec la technique Technicolor trichrome...
Le problème avec « Les survivants de l’infini » c’est qu’il a beaucoup trop vieillit surtout au niveau de son rythme. Le spectateur ne se sent pas transporté dans cette ambiance futuriste des années 50. L’histoire en elle même est plutôt bonne et la fin pour l’époque est exceptionnelle. Le mutant est lui aussi très bon. Mais dans l’ensemble c’est une déception puisque je garde en tête un excellent « Jour où la Terre s’arrêta » (au niveau des films de science fiction des années 50).
s/f très "roots" et donc à l'intrigue (se déroulant dans une petite ville de californie) pleine d'atavismes et de particularités évidemment significatives, mais émergeant assez peu: vraiment pour accros.
Je ne donne que 2 etoiles, non pas pour le coté hyper kitsh des decors et effets speciaux qui font le charme de ce film, mais pour la niaiserie du jeu d'acteurs. Probablement que ce type de personnages devait faire un ravage chez les jeunes americains des 50's mais aujourd'hui ca donne un sacré coup de vieux au film, dommage.
Un classique de la science-fiction qui fleurissait dans les 50's-60's. Il faut admettre que le film a un peu vieilli et l'intrigue met un moment à démarrer. Un bon divertissement quand même si on reste dans le contexte de l'époque....
Tout à fait d'accord avec ce qui a été dit plus bas . La SF était prolifique à l'époque mais très peu de films sortirent du lot .Celui ci figure toutefois comme un classique du genre quoique un ton en dessous du "jour ou la Terre s'arreta" , ou encore la "Guerre des mondes". A l'inverse de ceux ci , qui n'en avaient pas réellement besoin, je serais curieux de voir un "remake" des "Survivants de l'infini" .
Succès timide à sa sortie, "This Island Earth" est parvenu à acquérir au fil du temps une réputation de petit classique de la SF des 50's. Le film ou ses imageries ont été ainsi fréquemment cités dans la pop culture lors des décennies suivantes. Il faut avouer que le scénario est un gros cran au-dessus de la plupart des séries B de SF de l'époque. Là où ces films se contentaient de jongler grossièrement avec quelques concepts "modernes" (exploration spatiale, ordinateurs, énergie nucléaire...) pour aboutir à une intrigue qui tient plus ou moins la route, "This Island Earth" propose une histoire recherchée. Deux actes intrigants flirtant avec l'espionnage, puis un dernier acte qui nous fait complètement vaciller dans la science fiction, tendance space opera avant l'heure ! Le tout tenant assez bien la route scientifiquement, si l'on excepte une poignée de dialogues farfelus. Mais surtout de l'ambition, avec des effets spéciaux tout à fait corrects, et carrément la création d'un monde extra-terrestre. Donc le fameux "mutant" que l'on retrouve très souvent dans les imageries associées au film. Après, il faut avouer que le film a un aspect très exploratoire, les deux protagonistes ayant finalement assez peu d'influence dans le déroulement de l'intrigue. Ce qui crée parfois un décalage. Notamment Rex Reason, un peu ridicule avec son air sûr de lui et sa voix de baryton, qu'en réalité il ne contrôle pas grand chose. Jeff Morrow est davantage touchant en extra-terrestre humaniste. Ou la musique, qui fait son petit effet mais en rajoute parfois des couches. Bref, un film de SF qui malgré ces défauts a encore beaucoup de charme.
Le film est méconnu en France mais fait référence chez les Anglo-saxons naturellement. A rapprocher dans l'esprit de "Planète interdite", avec un scénario inférieur toutefois. Surtout le film est magnifique car à 100% dans un jus années 50 question effets spéciaux et vision futuriste, avec en plus l'utilisation magique du procédé Technicolor. Il est une des plus grosses productions de SF de l'époque. Il nous faut ce DVD en Zone 2 le plus rapidement possible, la planète Metaluna ne peut attendre.
Grand classique du cinema de science-fiction des années 50, ce film fait aujourd'hui plus sourire qu'autre chose et montre assez bien le mépris des studios de l'époque envers un genre pourtant très populaire, mais pas très prestigieux à leurs yeux. Le film bénéficia d'une production et d'une promotion de premier ordre à sa sortie. Ainsi Universal mit les moyens à la disposition du film, mais choisit une équipe de second ordre sans talent. L'image de ces énormes plateaux en studio avec trois éléments de décors pour les remplir résume bien le paradoxe de cette production. Les décors sont ridicules, la lumière horrible, les acteurs mauvais, les dialogues atroces et le réalisateur est nul. Universal qui a batit son succès avec une série de film d'horreur dans les années 30 ("Dracula", "Frankenstein"), imposa la présence d'un monstre dans le film alors que le scénario n'en comportait pas. Celui-ci couta une fortune pour une présence presque infime au final, mais fit sensation pour la campagne publicitaire du film. Tim Burton en reprit les traits pour ses extra-terrestes dans "Mars attacks". Ceci montre bien que malgré ses nombreux défauts, le film marqua tout une génération de cinéastes comme Georges Lucas ou Steven Spielberg, qui sauront retenir de ce film le peu qu'il reste à sauver. Robert Zemeckis s'inspira d'ailleurs beaucoup du début du film pour "Contact".
Un bon film de science fiction des années 50, au-dessus du lot de la production de l'époque. Effets spéciaux plutôt réussis même s'ils paraîtront très kitshs pour les spectateurs habitués au films actuels. Mutant mi-homme, mi-insecte, extraterrestres au large front, classiques "flying saucers", et discours moralisateur. Toute une époque révolue