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MaCultureGeek
Je continue ma rétrospective sur les films de science-fiction des années 50-60-70, qui promet d'être longue et chargée! Après être tombé sur le très décevant "Earth vs The Flying Saucers", et m'avoir maté le génial "Choc des Mondes", je continue sur ma lancée et vous rédige en ce moment même ( logique! ) la critique du très bon "Les Survivants de l'infini". Celui là, franchement, je l'attendais avec impatience, ne serait que pour son titre! "Les Survivants de l'infini", ça claque! Je dirai même plus, ça claque ( comprendra qui pourra )! Non, sérieux, c'est vraiment la classe. Et vu l'affiche du film, je m'attendais à des sommets de SF, à quelque chose d'épique et de spectacaulaire, à un débalage d'effets-spéciaux. Et c'est ce que j'ai eu. A la fin. Car oui, au cas où vous ne l'auriez pas vu, ce métrage commence comme un film d'espionnage paranoïaque, à la manière d'un "Body Snatchers", et se veut constamment être passionnant. Et je pèse mes mots! Pour une fois, je ne regarde pas le temps passé en espérant qu'il s'écoule vite, plutôt dans le sens inverse. J'ai même regretté de l'avoir terminé, tellement il était bien ( oui, je parle n'importe nawakement, et oui, ce mot n'existe pas ). Ce film est un régal! C'est tellement bien écrit, et avec tant de soin et d'originalité que je n'ai pu qu'applodir quand il s'est terminé. Je ne sais pas ce qui est le plus passionnant... Après une première partie où l'on se demandera clairement ce qui se passe, le reste ne pourra que nous surprendre, et justement, il faudra rester et profiter de la suite du métrage ( qui commence réellement au bout de vingt minutes ). Sans exagérer, après ce sera une heure pile de pur bonheur! Alors forcément qu'il est kitsch, mais sa technique et son sens du spectacle ne peuvent que forcer le respect. Bon, par contre, faîtes attention au titre : il ne sera vrai qu'une fois passées les 45 minutes, alors que les personnage décolleront vraiment de la Terre pour partir sur la planète Alien. Et c'est alors qu'il y aura ce déballage d'effets-spéciaux dont je vous ai parlé plus bas. Et le mieux avec eux, c'est qu'ils sont vraiment crédibles. Il vous suffira de voir toutes les explosions sur la planète alien, et les incrustations en mode lasers rouges sur l'image pour comprendre leurs qualité. C'est littéralement impressionnant. Et il est sorti un an avant "Flying Saucers"!!! C'est décidé, il n'a rien d'excusable. Je me demande encore pourquoi je lui ai mis une note si élevée. Pour revenir au titre, il est traduit de manière épouvantable, et ne sert qu'à flouer le spectateur sur un produit qu'il ne serait peut-être pas allé voir. Ne me faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit, c'est un sacré film. Seulement, la stratégie des distributeurs français était alors très mauvaise, et pourraient ne pas vous faire apprécier un grand classique du cinéma de science-fiction. Par contre, niveau VF, c'est excellent. Pour une fois qu'une version française est de très bonne facture, on ne va pas s'en priver! Les acteurs sont quand à eux excellents ( sans exception aucune ), et même si les prothèses des extraterrestres pourront vous paraître ridicules, les effets spéciaux de ces "Survivants de l'infini" vous consoleront sans problème. Comme d'habitude dans ce genre de films à cette époque, la bande-sonore est excellente, et contrairement à "Flying Saucers" ( oui, encore et toujours lui! ), il n'y a pas que cela qui est réussi ( j'ai été moins méchant dans ma critique, mais je n'avais pas encore une certaine expérience du genre ). Elle offre donc une atmosphère à ce film, et l'accompagne tout du long, lui fournissant un sacré point fort. Elle est tonitruante et impressionnante, aussi vrai que l'histoire est très originale et passionnante. La mise en scène est plutôt classique, mais comme le réalisateur fait son taff de manière suffisante, on ne peut pas lui en vouloir. Voilà donc un métrage passionnante, spectaculaire, très surprenant pour son époque. Un grand film, c'est clair. Un classique, tout simplement. Un divertissement de malade, c'est indéniable.
Un mutant particulièrement mutin (Eddie Parker) se prend d'affection pour la belle Faith Domergue dans le final, sur la planète Mètaluna mourante de ce grand classique de la S.F des annèes 50! Rèalisè brillamment par Joseph Newman, "The Island Earth" est l'un des films les plus importants du space opèra non seulement par la qualitè du scènario mais aussi pour le maquillage terrifiant des hideux mutants qui ravageaient la planète Mètaluna! Rien que le costume de la crèature au cerveau palpitant et aux membres d'insecte devait coûter à l'èpoque la bagatelle de 25 000 dollars, une fortune! De l'exotisme extraterrestre garanti, filmè avec la technique Technicolor trichrome...
Deux problèmes principaux font de ce film un film décevant : premièrement, il met beaucoup de temps à démarrer vraiment, toute la première moitié en fait ; secondement, le tout, même la seconde moitié, manque franchement d'action, de suspens... bref, c'est chiant, on s'ennuie.
Redzing
Succès timide à sa sortie, "This Island Earth" est parvenu à acquérir au fil du temps une réputation de petit classique de la SF des 50's. Le film ou ses imageries ont été ainsi fréquemment cités dans la pop culture lors des décennies suivantes. Il faut avouer que le scénario est un gros cran au-dessus de la plupart des séries B de SF de l'époque. Là où ces films se contentaient de jongler grossièrement avec quelques concepts "modernes" (exploration spatiale, ordinateurs, énergie nucléaire...) pour aboutir à une intrigue qui tient plus ou moins la route, "This Island Earth" propose une histoire recherchée.
Deux actes intrigants flirtant avec l'espionnage, puis un dernier acte qui nous fait complètement vaciller dans la science fiction, tendance space opera avant l'heure ! Le tout tenant assez bien la route scientifiquement, si l'on excepte une poignée de dialogues farfelus. Mais surtout de l'ambition, avec des effets spéciaux tout à fait corrects, et carrément la création d'un monde extra-terrestre. Donc le fameux "mutant" que l'on retrouve très souvent dans les imageries associées au film. Après, il faut avouer que le film a un aspect très exploratoire, les deux protagonistes ayant finalement assez peu d'influence dans le déroulement de l'intrigue. Ce qui crée parfois un décalage. Notamment Rex Reason, un peu ridicule avec son air sûr de lui et sa voix de baryton, qu'en réalité il ne contrôle pas grand chose. Jeff Morrow est davantage touchant en extra-terrestre humaniste. Ou la musique, qui fait son petit effet mais en rajoute parfois des couches. Bref, un film de SF qui malgré ces défauts a encore beaucoup de charme.
Deux actes intrigants flirtant avec l'espionnage, puis un dernier acte qui nous fait complètement vaciller dans la science fiction, tendance space opera avant l'heure ! Le tout tenant assez bien la route scientifiquement, si l'on excepte une poignée de dialogues farfelus. Mais surtout de l'ambition, avec des effets spéciaux tout à fait corrects, et carrément la création d'un monde extra-terrestre. Donc le fameux "mutant" que l'on retrouve très souvent dans les imageries associées au film. Après, il faut avouer que le film a un aspect très exploratoire, les deux protagonistes ayant finalement assez peu d'influence dans le déroulement de l'intrigue. Ce qui crée parfois un décalage. Notamment Rex Reason, un peu ridicule avec son air sûr de lui et sa voix de baryton, qu'en réalité il ne contrôle pas grand chose. Jeff Morrow est davantage touchant en extra-terrestre humaniste. Ou la musique, qui fait son petit effet mais en rajoute parfois des couches. Bref, un film de SF qui malgré ces défauts a encore beaucoup de charme.
"Les Survivants de l'infini" (This Island Earth), un classique de la SF américaine des énnées 50. Réalisé par Joseph M. Newman, sorti en 1955, le film est une adaptation du roman du même nom de Raymond F. Jones.
Un film qui regroupe toutes les caractéristiques du genre, une place importante faite à la science, des extraterrestres et des effets spéciaux typiques de l'époque. Une réalisation propre et soignée. Une très belle qualité d'image grâce à la Technicolor.
De la bonne S.F américaine des années 50.
Un film qui regroupe toutes les caractéristiques du genre, une place importante faite à la science, des extraterrestres et des effets spéciaux typiques de l'époque. Une réalisation propre et soignée. Une très belle qualité d'image grâce à la Technicolor.
De la bonne S.F américaine des années 50.
Deux savants sont enlevés par des extraterrestres qui veulent sauver leur propre monde, menacé de destruction par une guerre nucléaire... Une chose est clair, c'est que je ne peux considérer ce film de science-fiction comme étant un des plus réussis de cette époque. Ce qui pose problème ici c'est, d'une part, la mise en scène de Joseph M. Newman qui à tout de même bien mal vieilli et qui propose finalement peu de séquences marquantes et, d'autre part, son casting que l'on sent pas tellement à l'aise - mention spécial à Faith Domergue qui est si peu impliquer que l'ont se demande se qu'elle peut bien faire dans ce film. Mais bon tout n'est pas mauvais non plus, car l'histoire est quand même bien fun à suivre, les effets spéciaux sont plutôt réussi pour l'époque, et en plus la photographie est bien agréable à visionner. L'ensemble se regarde donc facilement jusqu'à la fin, même si je m'attendais au départ à une oeuvre bien plus captivante.
Grand classique du cinema de science-fiction des années 50, ce film fait aujourd'hui plus sourire qu'autre chose et montre assez bien le mépris des studios de l'époque envers un genre pourtant très populaire, mais pas très prestigieux à leurs yeux. Le film bénéficia d'une production et d'une promotion de premier ordre à sa sortie. Ainsi Universal mit les moyens à la disposition du film, mais choisit une équipe de second ordre sans talent. L'image de ces énormes plateaux en studio avec trois éléments de décors pour les remplir résume bien le paradoxe de cette production. Les décors sont ridicules, la lumière horrible, les acteurs mauvais, les dialogues atroces et le réalisateur est nul.
Universal qui a batit son succès avec une série de film d'horreur dans les années 30 ("Dracula", "Frankenstein"), imposa la présence d'un monstre dans le film alors que le scénario n'en comportait pas. Celui-ci couta une fortune pour une présence presque infime au final, mais fit sensation pour la campagne publicitaire du film. Tim Burton en reprit les traits pour ses extra-terrestes dans "Mars attacks".
Ceci montre bien que malgré ses nombreux défauts, le film marqua tout une génération de cinéastes comme Georges Lucas ou Steven Spielberg, qui sauront retenir de ce film le peu qu'il reste à sauver. Robert Zemeckis s'inspira d'ailleurs beaucoup du début du film pour "Contact".
Universal qui a batit son succès avec une série de film d'horreur dans les années 30 ("Dracula", "Frankenstein"), imposa la présence d'un monstre dans le film alors que le scénario n'en comportait pas. Celui-ci couta une fortune pour une présence presque infime au final, mais fit sensation pour la campagne publicitaire du film. Tim Burton en reprit les traits pour ses extra-terrestes dans "Mars attacks".
Ceci montre bien que malgré ses nombreux défauts, le film marqua tout une génération de cinéastes comme Georges Lucas ou Steven Spielberg, qui sauront retenir de ce film le peu qu'il reste à sauver. Robert Zemeckis s'inspira d'ailleurs beaucoup du début du film pour "Contact".
J'ai vu Les Survivants de l'infini dans mes jeunes années et rien ne m'avait vraiment frappé. Il y a effectivement de belles peintures matte de Metaluna. Mais après ça nous avons des extraterrestres à l'air stupide même selon les normes des années 50. Mais vous avez une intrigue qui ne mène nulle part. Nous sommes venus sur Terre pour puiser secrètement dans vos ressources intellectuelles alors on va laisser un de nos gars vous faire tous sauter. Puis on vous ramènera sur notre planète pour que vous puissiez la regarder exploser. Puis on vous ramènera dans notre dernier vaisseau juste avant qu'il n'explose. Voila le genre de dialogues dans cette histoire. Il y a beaucoup d'explosions en cours de route. Il commence de manière assez intrigante mais se ralentit au fur et à mesure qu'il est lancé à des niveaux que nous ne verrons que des décennies plus tard dans la franchise Star Trek...
Réalisé en 1955, "Les Survivants de l'infini" nous emmène sur la planète Métaluna, envahie par les Zagons, créatures au cerveau massif et aux pinces redoutables. Avant le voyage sur Métaluna, le film prendra tout de même le temps d'installer son histoire. Histoire que le spectateur comprenne bien tous les enjeux du film, on se farcira d'ailleurs une introduction laborieuse et bavarde, présentant les personnages (des scientifiques kidnappés par l'extra-terrestre Exeter afin qu'ils travaillent sur l'uranium censé sauver sa planète) afin que personne ne s'y perde. Passé ce début longuet et franchement peu passionnant (notamment parce que les acteurs sont loin d'être au top de leur charisme), le film redressera la barre dans sa seconde partie, nous menant tout droit sur une Métaluna proche de la destruction. C'est là que "Les Survivants de l'infini" dévoilera toute sa beauté et tout son talent. Loin de la monotonie de la Terre et de ses scientifiques sans saveur, Métaluna est d'une splendeur visuelle épatante. Créée de toute pièces par Russell A. Gausman et Julia Heron (tous deux lauréats d'un Oscar pour les décors de "Spartacus"), la planète d'Exeter a des couleurs bleutées magnifiques (sublimées par le Technicolor) et, sous le coup d'une redoutable invasion (les Zagons sont franchement réussis), livre des images de chaos assez incroyables. Hélas, les décors que filme Joseph M. Newman avec talent ne suffiront pas à nous tenir en haleine, miné par sa première partie laborieuse. Reste un récit assez ambitieux qui s'attelle à nous montrer une civilisation extra-terrestre ayant besoin de l'aide de l'être humain pour survivre. Un propos différent de celui trouvé habituellement dans le cinéma américain des années 50 et qui prouve une ouverture d'esprit de la part de certaines réalisations de séries B, souvent inventives malgré leurs maladresses, en témoigne ces "Survivants de l'infini" à la construction bancale mais au dernier acte franchement superbe.
Ti Nou
Réalisé dans une société entrant dans l’ère nucléaire, le film est ancré dans les obsessions de l’époque où la science est vecteur de progrès mais aussi de destruction. Malheureusement le scénario est assez simpliste, trop bref pour explorer pleinement ses thématiques, et les personnages principaux sont caricaturaux et passifs (les situations n’évoluant jamais suite à une action de leur part).
Artriste
Film de science-fiction, réalisé par Joseph M. Newman, Les Survivants De L'Infini est un long-métrage possédant de belles qualités formelles mais un fond un peu en deçà. L'histoire nous fait suivre le Dr Car Meacham, un scientifique réputé, qui reçoit un étrange condensateur en remplacement de celui qu'il a commandé. Plus tard, il reçoit un catalogue de composants électroniques et les plans afin de construire un interociteur, un outil complexe de communication. Avec son assistant Joe Wilson, il décide de construire la machine. Une fois fini, un homme étrange prénommé Exeter apparaît alors sur l'écran et lui dit qu'il a réussi le test. Il est alors convié à rencontrer son interlocuteur. Après une hésitation, le scientifique le rejoint par avion et se retrouve avec d'autres scientifiques renommés, dont Ruth Adams, une ancienne conquête. Ils vont alors devoir aider Exeter et son équipe venus de la planète Métaluna sur Terre pour rechercher de l'uranium et des têtes pensantes afin de pouvoir défendre leur planète dans leur guerre contre les Zagons. Et pour cela, il compte bien les amener dans son monde. Ce scénario, adapté du roman du même nom de Raymond F. Jones, souffle le chaud et le froid pendant toute sa durée d'un peu moins d'une heure et demie. Malgré cette durée relative, l'intrigue prend du temps à se mettre en place. Et elle en prend même beaucoup car il faut attendre un long moment pour qu'enfin le récit décolle réellement. En effet, plus les minutes défilent et plus le métrage gagne en intérêt et en ambiance. Mais avant cela, il faut passer par une grosse partie très verbeuse à défaut d'action ou d'avancée significative. Ces échanges auraient puent être intéressants, surtout vu les thématiques traitées comme le manque de ressources énergétiques et la guerre. Seulement, le premier sujet accapare toute l'attention au détriment du second et tout cela est beaucoup trop axé sur le travail de recherche. Résultat, le propos ne propose aucune réflexion. De plus, l'ensemble est porté par des personnages peu attachants car pas assez développés. Ils sont tout de même correctement interprétés par une distribution comportant entre autre Jeff Morrow, Faith Domergue, Rex Reason, Lance Fuller, Russell Johnson, Douglas Spencer ou encore Robert Nichols. Tous ces rôles entretiennent des relations manquant cruellement d'émotions. La faute entre autre à des dialogues techniques déclamés de façon solennelle et sans sentiments. Si l'histoire n'est pas des plus captivante, le film se rattrape sur son atmosphère esthétique. L'ensemble est bien réalisé par le cinéaste américain. Surtout, sa mise en scène évolue dans de nombreux décors variés remarquables et les effets spéciaux sont extrêmement qualitatifs. Ce visuel aux couleurs vives et franches est accompagné par une b.o. aux compositions agréables, aux notes graves dans le ton de l'action et des images. Les effets sonores sont eux moins appréciables. En effet, certaines séquences usent de sons stridents absolument horribles pour les oreilles. Cette mission s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à cette aventure spatiale. En conclusion, Les Survivants De L'Infini est un film en demi-teinte, même s'il mérite d'être découvert tant il est précurseur dans son genre cinématographique.
). Ce film fit grand bruit à l'époque. Il faut dire qu'il a des atouts, un beau technicolor, un scénario intelligent et bien construit, de beaux décors (surtout dans la deuxième partie) Mais c'est grâce à l'apparition du mutant que le film fut un succès, mutant qui arrive comme un cheveu sur la soupe et qui n'apporte pas grand-chose à l'histoire. Le film possède aussi ses défauts, beaucoup de blabla et une overdose de termes abscons, et puis côté distribution, c'est assez moyen. Quant au fait que le film soir devenu kitch, ça ne gêne pas, ça ajoute même au charme ! Les amateurs de détails people seront ravis d'apprendre que Faith Domergue, qui ne brille pas trop dans ce film, fut la maîtresse d'Howard Hugues.
Pas grand chose à retenir de ces "Survivants de l'infini". Il faut dire que le film a sacrément mal vieilli et exaspère à la fois par ces nombreux clichés mais aussi par son caractère naïf et niais. Même pour l'époque, il y avait mieux dans le genre.
Roub E.
Comme beaucoup de film de Sf des années 50 ces « survivants de l’infini » a pris un sacré coup de vieux. Mais ici cela lui donne un charme kitsch qui le rend plaisant et amusant (surtout dans sa dernière partie). Entre les extra-terrestres humanoïdes au cerveau sur dimensionné, les « insectes » géants à pinces de crabes, les soucoupes volantes, les décors peints et j’en passe; on trouve tout un tas de choses désuètes mais faites avec suffisamment de sincérité pour divertir et amuser. La première partie est elle plus laborieuse, on bombarde un nombre fou de théories et d’expériences scientifiques fumeuses et ridicules pour tenter d’impressionner le spectateur crédule (le MCU n’a décidément rien inventé). Donc si vous cherchez de la bonne science fiction mieux vaut passer votre chemin; en revanche le cinéphile curieux de découvrir une des influences du genre y trouvera son compte.
Un film qui a beaucoup vieillit par ses effets spéciaux complètement désuets. Reste un scénario de SF intéressant et des références symboliques du genre (vaisseau spatial, héros scientifique, autre monde...) mais c'est loin d'être le meilleur du genre.
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