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Aurélia Joy
5 abonnés
17 critiques
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0,5
Publiée le 24 février 2021
David Copperfield incarné au cinéma par un acteur indien??? Le monde tourne mal, c'est clair. Attention, étant une femme noire, je suis pour la diversité au cinéma mais il faut rester un minimum fidèl aux personnages d'origine. C'est comme si Chris Evans jouait Bruce Lee, c'est juste stupide. Hors mis, les multiples erreurs de casting, l'intrigue est banale et frise souvent le ridicule. En bref, un navet de plus
Le cinéaste écossais Armando Iannucci n'a peur de rien et surtout pas du ridicule. Après s'être moqué de l'URSS dans La mort de Staline, le voici qui s'attaque à un monument de la littérature mondiale, le David Copperfield de Dickens. Une vision très personnelle, qui s'inspire de l' intrigue du roman et recrée tant bien que mal le Londres victorien et qui, pour le reste, s'en remet à la fantaisie la plus débridée, en commençant par mélanger les couleurs de peau des différents protagonistes, de manière assez aléatoire, juste pour choquer les puristes, on ne sait pas trop, à vrai dire. Cela pourrait être amusant, mais le film en rajoute tellement dans le grotesque qu'il se disqualifie lui-même. A trop charger sa barque, le même défaut était évident dans son long-métrage précédent, Iannucci ne parvient jamais à susciter la moindre émotion, comme dans un livre d'images que l'on feuillette rapidement sans s'arrêter, sentiment facilité par le rythme trépidant du film. On est forcément obligé de penser à Terry Gilliam mais hélas il n',y a pas une once de poésie dans L'histoire personnelle de David Copperfield, aussi bourratif et étouffe-chrétien qu'un pudding pas frais. Soumis à l'hystérie ambiante, Dev Patel, Hugh Laurie et Tilda Swinton font admirer leur propension à surjouer, avec un certain talent, d'ailleurs. Un film à oublier, en regardant de nouveau le David Copperfield de George Cukor (1935), plus sage et fidèle au génie de Dickens, ou encore mieux, en relisant ce chef d’œuvre impérissable.
Film très rafraîchissant, on se laisse emmener par l’histoire, et on voit un monde sous un autre œil qui ne peut que nous ravir en tant que spectateur.
Ce n'est pas un biopic sur l'illusionniste mais bien une adaptation d'une œuvre phare de Charles Dickens. Contrairement à certains, j'étais prêt à faire l'impasse sur le choix de Dev Patel pour interpréter le héros d'un roman de l'ère victorienne ce qui est évidemment dans l'air du temps mais pas vraiment dans celui de l'époque. Seulement il s'agit quand même d'une œuvre semi-autobiographique donc ça passe moins bien d'avoir des acteurs de couleur dans les rôles de David Copperfield ou Agnes Wickfield, surtout quand on a l'audace de s'appeler "L'histoire personnelle de David Copperfield". Pour en revenir au film, c'est assez rafraichissant, c'est un film bondissant et Dev Patel n'y est pas pour rien. Les reconstitutions des décors, des costumes, on est pris dedans. Hugh Laurie ou Peter Capaldi en rôles secondaires sont très bien. Pour autant, en 2h j'ai l'impression que le film n'a réussi qu'à effleurer la substance du roman, entre les trahisons spoiler: de Steerforth et Heep , les deux histoires d'amour avec deux personnes radicalement opposées, la personnalité de la fratrie Murdstone. C'est un film qui n'a ni pris le temps de bien introduire chaque personnage, et il y en a tellement que du coup on se désintéresse de l'histoire, ni pris le temps de centrer son intrigue sur les éléments importants, à tel point que le film perd vraiment en intérêt et en identité. Je vous défie de résumer non pas le livre mais le film et d'indiquer quels en sont les points importants. Une fois qu'on a fait ce travail, on se rend compte qu'ils ont mis 1h30 à installer l'univers avant de réaliser qu'il ne leur restait qu'une demi-heure pour raconter le reste et du coup on a une œuvre qui raconte à la fois tout et rien, explore des sujets très intéressants sans les boucler et c'est dommage.
Mauvais, très mauvais. On n’y comprends rien, l’histoire ne nous a pas du tout captivé. En prime, cette lubie de faire jouer des rôles, sans respecter le cadre historique est très déconcertante et à tendance à décrédibiliser encore plus l’histoire. Quand vous voyez un notaire d’origine asiatique et sa fille d’origine africaine. Une maman d’origine africaine et son fils blanc comme un cachet d’aspirine et le tout se passe au 19e en Angleterre, vous n’y croyez pas du tout.
Le jeune David Copperfield (Dev Patel) raconte sa vie pleine de rebondissements dans l'Angleterre victorienne. S'il naît entouré de l'amour de sa nourrice Peggotty, le remariage de sa mère avec un homme dur et violent le chasse de l'Eden familial. Encore enfant, il doit partir pour Londres travailler dans une usine d'embouteillage. Mr Micawber (Peter Capaldi) et son épouse l'hébergent avant d'être jetés en prison pour dettes. Copperfield se réfugie alors dans le Kent chez sa tante (Tilda Swinton) qui cohabite avec son excentrique cousin Mr Dick (Hugh Laurie). À la fin de ses études, David trouve à s'employer dans l'étude de Mr Wickfield (Benedict Wong) dont il tombe amoureux de la fille Dora. mais c'est sans compter sur la perfidie de Uriah Heep (Ben Whishaw), un ancien employé au pensionnat fréquenté par David qui, à force d'obséquiosité, a réussi à devenir l'homme de confiance de Wickfield.
Le roman de mille pages, en petits caractères, de Charles Dickens est foisonnant. Il se prête volontiers à la forme feuilletonnesque et a fait l'objet de bien des séries télévisées en six, dix ou treize épisodes tant son contenu est riche. Il a bien sûr déjà été adapté au cinéma en 1935 pour la MGM par George Cukor, en 1969 pour la 20th Century Fox par Delbert Mann.
Réalisateur reconnu venu de la télévision (on lui doit les séries à succès "The Thick of It" et "Veep"), déjà auteur de deux films remarqués et remarquables ("In the Loop" et "La Mort de Staline") le Britannique Armando Iannucci signe du meilleur roman de Dickens une adaptation étourdissante.
Originalité du casting : il est - comme dans la série Netflix "La Chronique des Bridgerton" dont on parle beaucoup ces temps-ci - "colorblind" : David Copperfield est joué par un acteur d'origine indienne, Mr Wickfield par un Asiatique, sa fille Agnes par une actrice noire, etc. Les gardiens du Temple crieront au sacrilège ; les militants de l'hybridation applaudiront. Quant aux agnostiques, ma foi, après un instant d'interrogation, ils auront oublié cette nouvelle bataille d'Hernani.
En deux heures rondement menées, "L’Histoire personnelle de David Copperfield" raconte à sauts et à gambades la vie rebondissante de son si sympathique héros. La galerie de personnages qu'il croise et que mon résumé trop long a essayé de présenter constitue, comme toujours dans les romans de Dickens (ou de ceux de Hugo à la même époque), une panoplie d'individus représentative de tous les traits de l'espèce humaine : la tendresse maternelle pour Peggotty, la cruauté pour Murdstone, l'optimisme pour Micawber, la folie pour Dick, la dipsomanie pour Wickfield, la servilité pour Heep, etc.
Mais le trait principal de ce "David Copperfield", ce qui fait à la fois son unité et son prix, est sa formidable ironie. On rit beaucoup à ce film ; on y sourit plus encore. Non qu'il contienne des scènes comiques mais que tout y soit drôle dans cette histoire dont on comprend progressivement le sens : comme "La Recherche", "David Copperfield" nous raconte la naissance d'un écrivain.
Etant enfant, j’ai été une fan absolue de l’oeuvre de Dickens et plus particulièrement de David Copperfield. D’un autre côté je suis fan de Dev Patel, j’adore cet acteur, mais le retrouver dans le rôle de David Coppercild ne passe pas, c’est comme, si un blanc jouait Nelson Mandela ou l’oncle TOM, j’attends un Louis XVI ou un Napoléon Noir... ridicule ! On nous à casse les pieds avec le white bashing, ce que je peux comprendre, voir des blancs jouer des personnages noirs, ou des indiens et d’un ridicule sans nom, ça m’a toujours énervée ! Il y a un contexte historique qu’il faut respecter et cette nouvelle mode qui veut que l’on prenne des acteurs de couleur pour jouer des rôle de personnages blancs ne passe pas. Rien à dire a sur la façon de jouer de Dev Patel, il est excellent, comme toujours, j’ai été heureuse de retrouver l’excellent Hugh Laurie, le casting est bon, mais le scénario ne vaut rien, cette adaptation est catastrophique , ennuyeuse, ridicule. On est bien loin du roman, c’est une sorte de bouffonnerie anesthésiante, je n’ai pas reconnu l’histoire que j’ai lue et relue enfant. Ce qui me désole c’est que les gens qui n’ont jamais lu ce roman vont prendre ce film pour référence quand on,parlera de David Copperfield, le pauvre Charles Dickens doit se retourner dans sa tombe de voir son œuvre ainsi dénaturée...
" The Personal History of David Copperfield" diffusé sur Amazon Prime Vidéo récompensé à de nombreuses reprises est une tragicomédie plaisante . En effet le film doit beaucoup à ses comédiens ( Dev Platel, Hugh Laurie, Tilda Swinton....) qui relate l'histoire de David Copperfield de son enfance pauvre et malheureuse à son succès dans une aventure pleine de loufoquerie et énergie même si l'ensemble pâtit de baisse de régime et fait fourre tout.
en temps normal j'aurais sans doute critiqué la diversité ethnique de ce film car en 1830 il n'y avait pas d'étranger autre qu'européen sur le sol anglais mais là c'est une adaptation du livre de Dickens aucune mention historique n'y est affiché donc je ne vois pas le problèmes. ce film est vraiment génial du début à la fin avec un bon rythme et le casting plutôt adéquat pour ce film
Belle réalisation, mais un four-tout toute politiquement correct dessert le film et fait perdre et sens dramatique et simplement l’intérêt pour le film.
Un merveilleux conte, un récit plein d'enthousiasme et de naïveté.
Ce retour en enfance est une réelle bouffée d'oxygène parfaitement exécutée. Fidèle à son style littéraire de générique en générique, ce film nous transporte dans un monde sans fausse note, tant au niveau du décor, des costumes, du jeu d'acteur... Une armonie parfaite.
Seul bémol qui m'a fait baisser la note est ce fameux "color blind", une tendance forcée qui trouve autant sa place dans ce contexte historique que des dialogues qui seraient lancés en "wesh". Cette incohérence est vraiment navrante.
Bref, un film que je recommande à la condition d'être prêt pour un tel voyage...
Encore une fois une note un peu gonflée pour compenser les mauvaises. Car le film est vraiment génial, sans temps mort, des images magnifiques et de bons jeux d'acteurs. Que demander de plus pour se faire plaisir !