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Votre avis sur Utøya, 22 Juillet ?
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Yetcha
Un film qui dure le temps de la fusillade d'Utoya, acte terroriste norvégien qui a choqué le monde entier. On est totalement dans l'action avec cette caméra au poing qui suis l'héroïne du film. Au coeur de l'événement, on ne décroche pas un instant et on reste en apnée à plusieurs reprises. Touchant et dramatique.
Reconstituée par un plan séquence de 90 minutes, l’évocation de la tuerie d'Utoya comme si vous y étiez, d’intérêt inégal et discutable, mais anxiogène et éprouvant. 2,75
Ce film m'a beaucoup marquée... J'ai visionné le film avec un casque audio et j'ai été très surprise par la bande-son, d'un réalisme incroyable et particulièrement immersif (perso, cela m'a choquée), ce qui m'a permis de plonger littéralement au coeur de cette tragédie. J'ai une meilleure compréhension de l'horreur vécue par ces jeunes, complètement isolés sur une île, ciblés par un tueur cruel. On ressent toute la panique, l'incompréhension et la véritable terreur vécues par ces adolescents (tout est filmé de leur point de vue). Les acteurs sont excellents. Ce film est en VOST, ce qui n'est aucunement gênant, bien au contraire. Très éprouvant et percutant, on ne ressort pas indemne de ce visionnage et on ne peut s'empêcher de penser aux victimes et à leurs familles. Ce film leur rend hommage car il est axé uniquement sur elles, le nom du tueur n'étant même pas cité et, ça, c'est suffisamment rare pour être souligné. Je recommanderais ce film à 100 %, qui, pour moi, est le meilleur sur les attentats de 2011 en Norvège.
Horrible.
C'est un mot certes très cru, mais ce film prend nos tripes et joue avec pendant les soixante dix et quelques minutes que durent ce massacre. Le plan séquence intégral est non seulement une prouesse technique et organisationnelle ( et d'acting !) mais aussi une prouesse artistique car elle nous fait ressentir quelque chose que nul autre film pourrait nous faire ressentir. ( mise à part Elephant de Gus Van Sant)
On a l'impression d'être une bête à abattre, comme tout ces jeunes qui n'ont rien demandé.
La fin marque une rupture et ajoute un coté narratif à ce qui se déroule et ce n'est pas malvenu.
Bref, un fachos néo-nazis complètement fou qu'on ne voit qu'une seconde dans le film et de loin, et c'est tant mieux.
"Le jour qui a choqué le monde" a été on ne peut mieux retranscrit dans ce chef-d'oeuvre.
C'est un mot certes très cru, mais ce film prend nos tripes et joue avec pendant les soixante dix et quelques minutes que durent ce massacre. Le plan séquence intégral est non seulement une prouesse technique et organisationnelle ( et d'acting !) mais aussi une prouesse artistique car elle nous fait ressentir quelque chose que nul autre film pourrait nous faire ressentir. ( mise à part Elephant de Gus Van Sant)
On a l'impression d'être une bête à abattre, comme tout ces jeunes qui n'ont rien demandé.
La fin marque une rupture et ajoute un coté narratif à ce qui se déroule et ce n'est pas malvenu.
Bref, un fachos néo-nazis complètement fou qu'on ne voit qu'une seconde dans le film et de loin, et c'est tant mieux.
"Le jour qui a choqué le monde" a été on ne peut mieux retranscrit dans ce chef-d'oeuvre.
gabdias
Exercice extrêmement difficile car l’attentat de Oslo n’est pas si ancien dans les mémoires collectives, le partie pris d’E.Poppe peut être contestable, plus dans le documentaire vu de l’intérieur sur un long plan-séquence de 72 minutes avec une forte charge émotionnelle et une volonté de laisser la suggestion agir. C’est froid, cynique mais particulièrement efficace.
Utøya, 22 Juillet a l'air d'avoir été réalisé sans aucune dépense. Il n'y a pas de musique, il n'y a pas d'acteurs décents le film n'a pas de scénario il y a quelques coup de feux et il y a quelques personnes dans des tentes et un bateau c'est tout et il y a peut-être un peu de boue. Il n'y a rien dans cette histoire à part des gens qui courent et se cachent au son des coups de feu. Oui il vous donne une idée de ce que cela a pu être pour eux ce jour la mais nous apporte-t-il des nouvelles connaissances ou un divertissement ou un aperçu de cette journée non. Maintenant je suppose qu'il est temps que je trouve des documentaires sur le sujet sur Internet...
Film tristement agréable. Le téléspectateur a parfois l'impression "d'être" dans le film tant les sentiments (hors tueur) exprimés sont forts prenants et humains. Pas de triche pas de calculs mais beaucoup de sincérité. Le film a le mérite de ne tomber ni dans les clichés ni dans une écriture lisse!
Alors oui nous on connaît maintenant André Brevik ou quelque chose dans le genre hey je suis pas utoyien hein. Mais bref, commencer e film en se retrouvant de suite dans l angoisse de ces jeunes sur cette île, car évidement eux ne savent pas ni ce qu il se passe, ni combien de personnes armées sont là, bref totale angoisse, slip moite, envie intenable d appuyer sur fast forward pour savoir la suite. 'bref un vrai bon film sur une vraie horreur qui j avoue ne m avais pas plus marqué que tous ces horribles actes un peu partout dans le monde. J suis pas sans cœur hein hey ho j veux dire on devient habitué a5ces horreurs, C est atroce, et à force on oublie l empathie émotionnelle des victimes en ne pensant qu à nos émotions personnelles, et ce film remet bien nos émotions où il faut, dans la course pour la vie ou la mort, de ces pauvres jeunes.
🎬 RENGER 📼
Le 22 juillet 2011, la Norvège est frappée par deux attentats. Une bombe explose à Regjeringskvartalet, le quartier des ministères à Oslo, deux heures plus tard, un massacre est perpétré dans un camp d’été de jeunes travaillistes (où sont réunis environs 500 personnes) sur l’île d’Utøya, située à 40km d’Oslo. Le tireur, armé et déguisé en policier, tuera 77 personnes et en blessera 99.
Le film du cinéaste norvégien Erik Poppe retrace minute par minute (de manière purement fictive par respect pour les victimes, tout en se basant sur des témoignages et des rapports de police), le long calvaire vécu par les victimes, sur l’île d’Utøya, au fur et à mesure de l’avancée du terroriste, sur l’île.
La particularité du film est qu’il a été réalisé intégralement en un seul plan-séquence, à la manière de Sebastian Schipper, qui avait lui aussi réalisé de la même manière Victoria (2015). L’immersion est saisissante, par le biais du plan-séquence, on se retrouve au cœur du drame et de l’action. 72min durant lesquelles ces jeunes ont baigné dans l’horreur, la peur et l’incompréhension.
La mise en scène est limpide, sans fausse note et sans artifice. On imagine à que point il a dû être difficile de mettre en scène un pareil film, aussi bien sur le plan technique que sur le plan moral. Filmer l’attentat du point de vue des victimes n’était pas chose aisée et force est de constater que le réalisateur s’en sort avec brio. A noter enfin, que le réalisateur a pris la bonne décision de ne représenter le terroriste (Anders Behring Breivik, 32ans au moment des faits) qu’à travers une silhouette déshumanisée, comme pour mieux laisser de la distance entre lui et nous, afin de ne pas trop lui accorder d’importance, car après tout, le sujet ici ce sont les victimes, pas le bourreau.
Signalons enfin, l’existence d’un tout autre film traitant de la même catastrophe, sortie seulement sept mois après celui-ci. Un 22 juillet (2018) de Paul Greengrass, une production américano-norvégienne qui revient sur toute l’affaire (de l’acte terroriste en passant par le procès du meurtrier).
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
Le film du cinéaste norvégien Erik Poppe retrace minute par minute (de manière purement fictive par respect pour les victimes, tout en se basant sur des témoignages et des rapports de police), le long calvaire vécu par les victimes, sur l’île d’Utøya, au fur et à mesure de l’avancée du terroriste, sur l’île.
La particularité du film est qu’il a été réalisé intégralement en un seul plan-séquence, à la manière de Sebastian Schipper, qui avait lui aussi réalisé de la même manière Victoria (2015). L’immersion est saisissante, par le biais du plan-séquence, on se retrouve au cœur du drame et de l’action. 72min durant lesquelles ces jeunes ont baigné dans l’horreur, la peur et l’incompréhension.
La mise en scène est limpide, sans fausse note et sans artifice. On imagine à que point il a dû être difficile de mettre en scène un pareil film, aussi bien sur le plan technique que sur le plan moral. Filmer l’attentat du point de vue des victimes n’était pas chose aisée et force est de constater que le réalisateur s’en sort avec brio. A noter enfin, que le réalisateur a pris la bonne décision de ne représenter le terroriste (Anders Behring Breivik, 32ans au moment des faits) qu’à travers une silhouette déshumanisée, comme pour mieux laisser de la distance entre lui et nous, afin de ne pas trop lui accorder d’importance, car après tout, le sujet ici ce sont les victimes, pas le bourreau.
Signalons enfin, l’existence d’un tout autre film traitant de la même catastrophe, sortie seulement sept mois après celui-ci. Un 22 juillet (2018) de Paul Greengrass, une production américano-norvégienne qui revient sur toute l’affaire (de l’acte terroriste en passant par le procès du meurtrier).
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
JeremGar
Quelle claque ! "Utoya, 22 juillet", l'histoire a fait la Une des journaux. Lors d'un camp rassemblant de jeunes membres de la Ligue des jeunes travaillistes, un tireur va s'en prendre directement à eux et leur tirer dessus un à un. Lui, c'est Anders Behring Breivik, un militant d'extrême droite.
La réalisation d'Erik Poppe se veut minimaliste et intime : un plan-séquence qui se déroule en temps réel. On suit alors le moment de survie de la jeune Kaja, interprétée par Andrea Berntzen. Des plans centrés sur les visages comme si on y était.. de toute façon nous y sommes car la caméra est nos yeux. Le spectateur fait partie de ce drame.
Sans jamais voir le tueur, l'angoisse est d'autant plus grande. Asphyxié et la gorge noué, le spectateur doit aller jusqu'au bout de cette heure et demi.
Attention, émotions garanties !
La réalisation d'Erik Poppe se veut minimaliste et intime : un plan-séquence qui se déroule en temps réel. On suit alors le moment de survie de la jeune Kaja, interprétée par Andrea Berntzen. Des plans centrés sur les visages comme si on y était.. de toute façon nous y sommes car la caméra est nos yeux. Le spectateur fait partie de ce drame.
Sans jamais voir le tueur, l'angoisse est d'autant plus grande. Asphyxié et la gorge noué, le spectateur doit aller jusqu'au bout de cette heure et demi.
Attention, émotions garanties !
Immersion glacée et sans concession dans un épisode tragique du terrorisme moderne capable de frapper n'importe qui, n'importe où et à tout moment.
Le parti pris de rester en permanence du côté des jeunes pourchassés sert le respect qu'on doit aux victimes, aux survivants et à leurs proches.
Cela appuie aussi l'angoisse, le sentiment d'ignorance et d'impuissance face à cet ennemi incernable et le côté étouffant de ce huis-clos survival forestier qui résonne en vous longtemps après le visionnage.
Le film arrive à vous donner un tout petit début d'aperçu de la terreur que l'on peut ressentir lorsque tout bascule dans l'horreur autour de soi.
Le parti pris de rester en permanence du côté des jeunes pourchassés sert le respect qu'on doit aux victimes, aux survivants et à leurs proches.
Cela appuie aussi l'angoisse, le sentiment d'ignorance et d'impuissance face à cet ennemi incernable et le côté étouffant de ce huis-clos survival forestier qui résonne en vous longtemps après le visionnage.
Le film arrive à vous donner un tout petit début d'aperçu de la terreur que l'on peut ressentir lorsque tout bascule dans l'horreur autour de soi.
Film poignant, une reconstitution qui fait froid dans le dos!
Le calvaire que tout ces jeunes on vécus est filmé pour mettre le spectateur dans la peau des victimes.
On ne voit pas le terroriste qui tire sur tout ce qui bouge sur cette petite ile, on le devine, on le cherche au son des balles qui fusent.
On vit l'angoisse des victimes durant cette tuerie interminable.
Un très bon film qui illustre bien la barbarie de l'être humain quand il est guidé par des idées nauséabondes.
Le calvaire que tout ces jeunes on vécus est filmé pour mettre le spectateur dans la peau des victimes.
On ne voit pas le terroriste qui tire sur tout ce qui bouge sur cette petite ile, on le devine, on le cherche au son des balles qui fusent.
On vit l'angoisse des victimes durant cette tuerie interminable.
Un très bon film qui illustre bien la barbarie de l'être humain quand il est guidé par des idées nauséabondes.
La peur du voyeurisme est prégnante avant de débuter la vision du film, et peut ressurgir par moments. Pour le reste, c'est un film très bien conçu,qui est marquant, car il nous plonge dans un long plan séquence de 72 minutes (durée de l'attentat) dans la situations qu'ont vécu ces jeunes norvégiens lors de ce que l'on doit appeler un carnage. Les bruits de détonations vous feront sursauter de votre fauteuil à plus d'un titre, vous resterez collé au basque de cette jeune fille entre recherche d'un abri et besoin de changer d'endroit ([spoiler]avec au moins une scène bouleversante, lorsque l'héroine apporte assistance à une jeune fille aux porte de la mort /spoiler]. S'il reste cette réserve intellectuelle sur le manque de discours général, on est sensibilisé devant cette jeunesse insouciante, gracieuse, qui va plonger dans l'effroi absolu, et nous montre ce que la vie a de précieux
Très efficace dans son parti pris en temps réel, le film surprend et accroche! Puis, le concept fini par lasser à force de miser sur l'attente, le hors champ et la répétition. Ainsi, cette sensation anxiogène du début se transforme en lassitude et frustration à trop s'appuyer sur la réalité des faits et d'oublier d'être un film. Ce que viennent souligner de mauvais dialogues et des scènes mal écrites, signe du peu de talent fictionnel à l'oeuvre et de la stricte exploitation d'un terrible fait divers via un concept de temps réel finalement assez limité...
Le film d'utoya est un très bon film certes c'est lent comme si ça se passe pas grand chose mais ce qui intéressent dans ce film c'est ils qu'ils ont tourné en une scène sans coupure et réaliste. J'avais l'impression que c'est un élève qui lâche pas son caméra et qui film ce qui se passe un peu autour de lui.
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