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Jorik V
1 279 abonnés
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2,5
Publiée le 2 juin 2019
Lorsque l’on se penche sur l’équipe que Jason Blum a réuni autour de sa nouvelle production petit budget et gros profits on se dit qu’il veut faire passer la qualité de ses films à une catégorie nettement supérieure. Jugez plutôt, l’oscarisée Octavia Spencer en tête d’affiche accompagnée de Juliette Lewis, Luke Evans et de l’également oscarisée Allison Janney. Et à la réalisation Tate Taylor, cinéaste qui nous a offert le très beau « La Couleur des sentiments » et l’efficace « La fille du train ». Et bien il faut tout de suite dire que dans « Ma », jamais on ne tire profit de tout ce beau monde. La réalisation est vraiment quelconque voire plutôt laide et semble davantage correspondre à un banal film Netflix qu’à une œuvre de cinéma. Quant à la distribution, les acteurs font le strict minimum ou sont tristement sous-employés, à l’image d’Allison Janney à qui l’on donne un vulgaire troisième rôle et trois répliques. Et au vu de son sort dans le long-métrage, on se demande s’il n’y a pas eu des coupures sèches au montage… Seule Octavia Spencer s’en sort correctement en évitant de faire sombrer son rôle de psychopathe dans le ridicule.
Question frissons c’est également très light ! Jamais le réalisateur ne parvient vraiment à faire monter la tension qu’un tel sujet laisser présager. La manière dont le script amène les choses étranges dans le comportement de Ma n’est pas des plus fines et on a toujours une bonne longueur d’avance sur les actes et réactions des personnages. D’ailleurs, ils ont beau être des adolescents, le nombre d’invraisemblances ou d’incongruités dans leurs choix est assez conséquent pour rendre « Ma » peu crédible. A commencer par le fait que ceux-ci ne trouvent rien de bizarre à ce qu’une adulte leur laisse son sous-sol pour se défoncer… ! Dès lors, difficile de croire vraiment à toute cette histoire. Mais attention tout n’est pas non plus à jeter dans ce film et les productions Blum nous ont déjà proposé bien pire comme « Action ou vérité » pour n’en citer qu’un récent.
Certaines choses comme les flashbacks nous faisant découvrir petit à petit le traumatisme de la tortionnaire sont plutôt bien amenés et justifie à peu près correctement sa soif de vengeance. Même si on entre un peu dans la psychologie de bazar. Et le dernier quart d’heure plutôt vicieux et gore en donne au spectateur pour son argent quand bien même il verse dans le grand-guignol. Il y a également un côté malsain, une atmosphère bizarre, dans cette petite bourgade de l’Ohio qui est bien rendu. « Ma » est plutôt rythmé et, même s’il manque de second degré (ou de rigueur en général), il s’avère tout à fait regardable en divertissement du samedi soir. En revanche, des films comme « Get Out » ou « Sinister » qui figurent dans le haut du panier des production Jason Blum, ne sont clairement pas dépassés ni même égalés et ça au vu de l’équipe mise en place et du sujet c’est bien dommage.
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J’ai passé un bon moment. Ce n’est pas un film d’horreur mais plus un thriller. Après on ne s’ennuie pas le film est plutôt cool. Octavia Spencer est énorme dedans en psycho. La fin pour moi est trop facile c’est un peu bâclé. ( ouais on aime quand ça se termine mal )
Où est l'horreur ? où est le thriller ? je n'ai rien vu de tout ça , scénario et fin prévisibles et l'actrice principale Octavia pas credible dans le rôle de psychopathe
Pas mal du tout l'héroïne principal "Ma" alias Octavia Spencer est absolument grandiose dans ce film elle est parfaite je l'adore bon film à regarder je le recommande surtout pour le jeu de l'actrice cité précédemment
Nouvelle production de Blumhouse, le studio qui monte avec des films comme get out ou happybirthdead ou us, je pense dans les années à venir cela sera la référence des films épouvante, thriller ou barré. Ma est un film vendu par certain média comme un film d'épouvante, alors qu'il est plus un thriller, on se demande, qu'elles sont les vrai motivations de "MA", mais on les découvrent trop vite à mon gout et le film part alors dans une seule direction, mais le film est plaisant grace a de bons acteurs OCTAVIA SPENCER est bluffante dans son rôle de femme dérangée, et la bande son entrainante
Le niveau en dessous de 0 du cinéma pompe sur la plupart des œuvres cultes des années 70/80! Une purge que ce nouveau film de la maison Blumhouse... Le film dure 99 minutes et au bout de 75 minutes il ne sait... Toujours rien passé ! 99 minutes de... RIEN ! On nous refait "UNE JOURNÉE DE FOU" (film méconnu mais bien au dessus de cette daube interminable !)
Ça se laisse regarder mais c’est loin d’être le thriller de l’année. Et encore moins un film d’horreur. L’intrigue est beaucoup trop plate et on devine assez vite les intentions de MA
J ai adorer ce film avec Ma qui recherche de se venger de ses ancien amis ont s attache vite aux personnages a voire mais pas à avoir en tant que amis lol
Comment réussir le tour de force de transformer ce qui avait tout sur le papier d'un simple thriller horrifique pour teenagers ? En pouvant compter d'abord sur une actrice exceptionnelle, Octavia Spencer, remarquable second rôle de La forme de l'eau, usant ici de multiples registres pour instiller une peur sourde. Par sa bienveillance malsaine, sa rigueur dans la façon de faire la fête, ses brusques changements d'expressions, elle contribue à longtemps entretenir le mystère quant à ses motivations. Signalons en particulier la séquence hallucinante d'enchaînement de messages vidéos où elle alterne différentes intonations/postures à la manière de James McAvoy dans Split.
En plus de son atout principal, le film s'appuie sur un scénario habile réservant les révélations au compte-goutte. Ainsi embarque-t-on dans une première piste purement récréative pour expliquer le comportement de Ma, avant de comprendre le but ultime caché derrière son rôle de tenancière d'une boite de nuit clandestine. La mise en scène n'est pas en reste, usant de plans malins pour suggérer la surprise ou la peur, nous faisant ressentir le malaise ambiant comme si nous étions partie prenante de ce conte intimiste. Un dernier quart d'heure à la limite du trash choque d'autant plus après une succession de jump scares optant pour la sobriété. Tout se tient néanmoins, l'ambiance colle au propos, un peu comme dans des films d'horreur familiaux des années 1980/1990 tels Gremlins.
Demeurent quelques défauts, à commencer par le jeu faiblard des acteurs secondaires, sans doute trop nombreux alors qu'une petite poignée s'avèrent utiles à l'histoire. On peut regretter la lourdeur et la prévisibilité de la relation mère/fille entre Maggie (Diana Silvers pâlotte) et Erica (une Juliette Lewis sous-utilisée) ou la sous-intrigue concernant Genie, la fille de Ma. Un moyen peu fin de rajouter un aspect détestable à la « méchante » du film. Quitte à donner dans le plaisir cinéphilique coupable, voici un candidat qui tient son rang.
Ça débute comme un nième film d’adolescents sur lequel est greffé un sujet conventionnel, la vengeance, celle de Sue Ann, dite Ma (Octavia Spencer),spoiler: humiliée alors qu’elle était lycéenne dans une petite ville du Mississipi (tournage à Natchez) où elle travaille encore comme assistante vétérinaire (ce qui lui permet d’avoir accès à des médicaments anesthésiants) . Malheureusement, le film ou plus exactement le scénario cherche sa voie : on est loin du « Comte de Monte-Cristo », vengeance longuement murie et habilement construite, ni même d'un film façon « giallo » italien spoiler: car Ma ne bascule dans la folie meurtrière qu’à la fin du film . On assiste à une œuvre hybride car le scénario n’est pas assez travaillé et semble écrit au fil de l’eau, se contentant du rôle à contre-emploi d’Octavia Spencer ; les autres personnages sont falots et suscitent peu d’intérêt : des lycéens recherchant l’ivresse et qui font appel à des adultes complaisants pour leur acheter des boissons alcoolisées qui leur sont interdites (spoiler: c’est par ce biais qu’ils se laissent approcher et prendre dans les filets de Ma ), des parents faibles, divorcés ou veufs, à l’emploi souvent précaire.