Derniers Avis : OSS 117: Alerte rouge en Afrique noire - Page 29

Ce troisième volet était une opération délicate avec à la baguette un Nicolas Bedos qui sortait d’une Belle-Epoque plutôt réussie.

J’y ai, pour ma part, passé un agréablement, même si ce troisième volet reprend malheureusement les défauts du second : intrigue quelque peu trop absente et manque de rythme.

Les références aux années 80 sont savoureuses avec une France post-colonialiste et post-gaullliste en perte de vitesse tout comme son héros.

Le film démarre magistralement avec une beau clin d’œil à la série « au service de la France ». Oss sur le déclin devra mener l’enquête en Afrique aux courses de l’agent oss 1001 joué par un Pierre Niney à l’aise et très drôle.

La trame est légère mais permet tout de même aux protagonistes de s’éclater avec un duo d’acteurs qui fonctionne très bien. Les dialogues sont drôles, savoureux. Les situations comiques un peu moins nombreuses mais le tout fonctionne dans cette parodie d’agent secret.

Pas mal de petites lenteurs cependant qui rendent le film parfois un peu monocorde mais globalement l’ensemble tient la route.
On égale pas le premier opus mais celui-ci m’a plus séduit que Rio ne répond plus.

Plus immorale et violente, la suite réinvente sans virer son héritage dans la décadence. Injustement rabaissée.

Nul, un navet, aucunement l'esprit ou l'univers d'OSS 117. Les personnages de la série Au service de la France pouvait annoncer de belles séquences. Mais non, pas drôle, ennuyeux, j'espère que Nicolas Bedos va psser la main pour une éventuelle suite... Par contre, le binôme Jean Dujardin & Pierre Niney est excellent. à revoir.

Même si ce troisième opus est issu de l'imagination du même scénariste que les deux premiers (Jean-François Halin), il ne sonne pas exactement de la même façon.

Il faut dire que l'humour d'Halin est à manier comme de la nitroglycérine : il s'agit finalement de rire de blagues racistes, sexistes et homophobes proférées à répétition, en ayant en permanence à l'esprit qu'il s'agit de second, ou troisième degré. Hazanavicius, qui maintenait dans les deux premiers épisodes une certaine distance avec son héros, parvenait parfaitement à nous faire saisir ce besoin de lecture à plusieurs niveaux.

Nicolas Bedos propose un film plus empathique vis à vis de son héros (qui parvient même, après avoir souffert dans sa virilité, à se débarrasser de ses complexes et de ses concurrents). Il propose aussi du grand spectacle et un souffle d'aventure (avec des moyens qui ne me semblent pas toujours au top).

Le résultat final est donc plus ambigu, moins convaincant et homogène. On se demande parfois exactement ce qu'on regarde : héros sur le retour sympatoche bien qu'un peu ringard, comédie exotique ou critique féroce de la Françafrique ?

Rarement vraiment drôle (hormis le formidable passage de l'adresse au lion en allemand), toujours agréable à regarder, ce nouvel OSS 117 est un divertissement honnête qui doit être vu si on a apprécié les précédents opus.

L'humour est très mal dosé comparé aux précédent. Hubert a toujours été misogyne,raciste et arrogant mais les horreurs qu'il pouvait dire passaient mieux dans les 2 premiers. Je ne saurais dire pourquoi, peut être les dialogues sont juste moins bien écris mais j'ai souvent pas trouvé çà drôle du tout.

Nicolas Bedos a du sang sur les mains. Des petits pics d'humour réussis mais l'essence d'OSS n'est plus la même. Décevant à souhait. La fin ?????

Une chose est claire et nette, c'est qu'OSS 117 s'adresse toujours aux "beaufs". La misogynie, le racisme, la grossièreté et le sexisme sont toujours de mise dans cette saga cinématographique et peut être même bien plus prégnante dans cet opus que dans les deux précédents films. Les facilités scénaristiques sont légions. Le scénario est téléphoné et totalement prévisible. Les vannes et autres sketchs n'ont fait jamais réussi à faire rire la salle (qui était à moitié pleine, donc près de 100 personnes), tout juste fait sourire quelques uns. La qualité du jeu d'acteur est passable avec quand même beaucoup de forcing à certains passages. Les quelques images de synthèse employés sont juste minables si bien qu'elle ne parviennent même pas à se hisser à la hauteur d'un téléfilm. En clair, à moins d'adorer une certaine image de la France ou de détester celle-ci au point de vouloir en rire, ce film n'est pas clairement fait pour le plus grand nombre ...

Nul! Répétitif, aucun recul. Ce n'est même pas marrant et pourtant j'ai adoré les 2 1ers. Passez votre chemin.

Le premier drame écrit par Bedos malgré lui, la première expérience de malaise grandeur nature pour le spectateur qui subit l’humour gras et mal dosé très loin de l’ambiance plus fine des premiers volets. Aucune histoire et une fin absolument ahurissante de stupidité et d’incohérence, véritable insulte au spectateur qui souffrait déjà de la vacuité de l’œuvre !

Sur le plan technique c'est très bon, images magnifique, BO façon James Bond, grosse production.
Scénario plus consistant et moins déjanté que les deux premiers mais dans l'ensemble ça passe bien. Ce film ne mérite pas les torrents de critiques qu'il a subi.

Bien moins bons que les 2 précédents opus, cet OSS se laisse néanmoins gentiment regarder. Quelques bonnes répliques, de l'autodérision , une histoire assez faible, on ne retrouve hélas pas l'univers de Michel Azanavicius. Passable mais cet épisode doit être le dernier au risque de ternir la franchise...

Il y a quelque chose qui cloche à mélanger la ringardise originelle d'OSS et des inspirations à la James Bond. Et cela n'est pas marrant du tout, presque ennuyeux.

Comme cela fait plaisir de retrouver Hubert Bonnisseur de La Bath, notre espion français préféré. Même si les deux précédents opus datent d’il y a plus de dix ans, ce personnage intemporel n’a évidemment pas pris une ride sous les traits du toujours fringant Jean Dujardin. Il n’a ici rien perdu de sa verve et de son charme à la fois ridicules et légendaires. Et cela en dépit du temps passé depuis les deux autres volets et du changement de réalisateur, Michel Hazanavicius laissant sa place à Nicolas Bedos. Après avoir fait ses preuves avec deux excellentes comédies dramatiques (« Monsieur et Madame Adelman » et « La belle époque »), voilà que ce dernier s’approprie avec brio les nouvelles aventures de cet agent à l’humour si particulier. D’ailleurs, hormis le générique très réussi en hommage à tous les James Bond, cet opus s’éloigne un peu du pastiche de l’espionnage pour se focaliser sur l’humour plus référencé et second degré, ce qui est d’ailleurs plutôt réussi.



Et que cela fait du bien à une époque où l’on ne peut plus rien dire, ni rire de rien, de voir un personnage qui se permet presque tout. L’humour est toujours irrévérencieux au possible et surtout politiquement très incorrect et souvent amoral pour l’époque et que cela est jubilatoire car devenu si rare. Le film se situe en Afrique noire en pleine période post-colonialiste et c’est donc la porte ouverte à tout un tas de vannes joyeusement racistes, homophobes ou sexistes qu’un autre contexte ne permettrait plus aujourd’hui. Mais le propos reste clair : on est là pour rigoler, il n’y a rien à prendre au premier degré et ce personnage est une totale caricature assumée. On peut donc éclater de rire sans avoir peur d’une levée de boucliers bien-pensante. C’est osé mais cela reste toujours pétri de bonnes intentions et jamais synonyme de méchanceté gratuite. On rit autant des dialogues délicieusement ciselés, fins et bourrés de références tous azimuts que d’un comique de situation dû aux réactions incongrues d’un OSS 117 quelque peu dépassé. Des bons mots et des répliques qui claquent (les échanges avec le président africain en sont l’exemple parfait) et des séquences visuelles complètement loufoques et décalées comme cette fusillade absurde dans la savane forment le programme réussi de cette « Alerte rouge en Afrique noire ». On se régale et on rit de bon cœur, d’un humour devenu bien trop timide sur les écrans.



Et la bonne idée ici est d’ajouter Pierre Niney en nouvel agent bien plus au fait des nouvelles technologies et surtout bien plus intelligent et doué. Le décalage entre les deux personnages apporte un vent de fraîcheur à la saga et débouche sur une sacrée surprise en cours de route qui vaut son pesant de cacahuètes. Une séquence amenée à devenir culte. Pierre Niney, qui laisse dubitatif au début, se révèle au final un parfait contrepoids à Jean Dujardin toujours aussi parfait dans ce rôle. Sa tête d’idiot et ses réactions sont toujours aussi drôles. On ne s’en lasse pas. La tension homosexuelle entre les deux est également une des bonnes idées de ce troisième volet. Quant aux clins d’œil à #metoo ou ceux caractérisés par la méfiance envers Mitterrand et son supposé communisme, ils sont savoureux. On regrette que le dernier quart du film tire à la ligne et que ça tourne un peu en rond jusqu’à un final un tantinet décevant et expédié. Resserrer le montage sur la fin et proposer un final plus abouti aurait fait de ce nouvel opus une totale réussite. Ici on passe donc juste un bon moment et on ne dirait pas non à un quatrième vu que celui-ci, même si un peu différent, n’en demeure pas moins aussi réussi que les deux précédents volets.



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Film décevant. Quelques bons passages bien sûr mais globalement le film manque cruellement de rythme, enlisé dans la reconstitution, de belles images,... Là où les précédents opus étaient impertinents et vifs, celui-ci est lourdaud et ambigu

Pas à la hauteur des 2 volets précédents mais un bon moment quand même à condition de n'avoir aucune attente