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Cinéphiles 44
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4,0
Publiée le 21 septembre 2021
“OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire” est déjà le onzième film mettant en scène le personnage d’OSS 117 et le troisième volet de la saga parodique porté par Jean Dujardin. Aux commandes de ces deux premiers épisodes, Michel Hazanavicius laisse place à Nicolas Bedos pour la réalisation. L’intrigue se déroule en 1980 sur fond de passation de Giscard à Mitterand. Préparez votre troisième, voire quatrième degré, OSS 117 revient encore plus raciste, sexiste, narcissique et égocentrique. Pourtant la nouvelle génération semble prendre le pas sur lui. Pierre Niney incarne OSS 1001 et est clairement plus à la page pour assurer la nouvelle mission en Afrique. Le duo fonctionne d’ailleurs très bien et offre de nombreuses séquences osées et accentuées par le conflit de générations. Si les points forts ne sont pas dans le scénario, il faut avouer que les répliques assumées font toujours mouche et vous n’aurez pas honte de rigoler face à tant d’idioties. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
J'avais un peu peur en voyant la bande annonce, ça s'est malheureusement confirmé devant le film. Bedos est passé totalement à côté de ce qui faisait l'humour des deux films précédents. L'exercice n'était certes pas facile, mais là on a juste un hors-sujet.
Sommes nous toujours decu lorsque l'on a beaucoup d'attente vis à vis de qqch ? Ici la réponse est oui. Les gags sont moins percutants, beaucoup d'excuses pour ne pas passer pour trop racistes les clichés qui sont débités... La où OSS 117 était magnifique auparavant, c'est qu'il assumait, avec une bonhommie des campagnes françaises, ce racisme ordinaire sans en avoir conscience. La, il le sait et c'est peut être bien pire. Néanmoins, le jeux d'acteur est toujours égal à lui même, des valeurs sûres à de défauts de valeurs morales certaines.
Bravo à toute l'équipe. L'image, le son, le scénario les dialogues et les acteurs. Tout fonctionne. envie de le revoir une seconde fois comme toute bonne comédie car on passe un excellent moment le sourire figé aux lèvres.
Navrant, tout l'esprit de la série a disparu. Les blagues sont lourdes répétitives et toutes identiques entres elles. Le génie des premiers c'était de toujours laisser le doute entre un OSS psychopathe ou debile. Ici que la débilité.
un oss117 moins drôle que les précédents mais qui garde son styles, qui continue de prendre son temps pour raconter et pour décrire. un bon moment au cinéma
Trop lourd. Pas du tout dans le même humour que les deux précédents. La changement de réalisateur y fait beaucoup. Surtout quand on connaît l'élégance et la délicatesse de BEDOS.... Dommage car l'acteur Jean Dujardin est tout aussi élégant mais les textes le rende "détestable"
Une purge, l’esprit n’est pas la, les musique ne sont pas la, l’humour.. meh
Je n’en attendais pas grand chose et pourtant je ne suis pas difficile, mais ce troisième opus n’est clairement pas de la même famille que les deux premiers qui sont vraiment légendaire à côté.
OSS 117 a beau changer de réalisateur (on passe de Michel Hazanavicius à Nicolas Bedos) et d’époque (nous sommes maintenant en 1981), le personnage reste toujours aussi stupide. Après les Arabes et les Juifs, ce sont les noirs africains qu’il va rencontrer en conservant les mêmes préjugés racistes, homophobes et sexistes qui le caractérise. Jean Dujardin semble toujours prendre autant de plaisir à incarner cet individu tellement patriotique et imbu de sa personne qu’il en devient grotesque. Face à lui, Pierre Niney ne possède pas le même charisme mais cela est en partie dû à un personnage pas particulièrement intéressant. Pour ce qui est de la réalisation, Nicolas Bedos choisit, dans la droite ligne de son prédécesseur, d’adapter sa mise en scène à l’époque où se déroule l’histoire : nous nous retrouvons donc avec une photographie en 35 mm et un découpage plus moderne (on oublie au passage un peu les rétroprojections). Une fois encore, Bedos et Jean-François Halin (qui rédige toujours le scénario et cosigne les dialogues avec le réalisateur) alignent les références à James Bond (il est impossible de ne pas y penser face au générique de début ou de ne pas songer à Meurs un autre jour avec la séquence pré-générique) et à d’autres œuvres de l’époque (on retrouve même des références à Rambo III tourné quelques années après l’action dans ce même début) et raille la politique de l’État français en tirant à boulets rouges sur la politique de la Françafrique et le mépris de la démocratie par l’Hexagone lorsqu’il est question du continent africain ou que cela ne sert pas ses intérêts financiers. Le résultat est une fois encore assez amusant même si on peut regretter une fin laissant perplexe car paraissant incomplète et bâclée. Ainsi, malgré des changements liés à l’époque du récit et à la présence d’un nouveau réalisateur (Bedos étant peut-être un peu moins subtil et plus frontal qu’Hazanavicius), OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire reste dans la lignée des deux précédents volets à savoir une parodie plaisante où les grands éclats de rire ne sont pas obligatoirement très nombreux mais où l’humour constant rend le tout très plaisant.
Nicolas Bedos n'a clairement pas le talent rythmique et la créativité des dialogues d'Hazanavicius, en tout cas pour OSS 117. Film lourdingue, lent, paresseux, qui manque cruellement d'humour et d'intérêt. Il va clairement souffrir de la comparaison avec ses prédécesseurs.
Apres 2 épisodes et 10ans, forcement la surprise n'est plus là... En respectant totalement l'humour d'OSS et en ajoutant quelques trouvailles: Bedos s'en tire avec les honneurs... On regrettera néanmoins l'absence de "nouvelles tètes" inconnu dans cet opus ainsi qu'une durée qui traine un peu en longueur. Dommage également que le réalisateur n'est pas plus respecté les "codes" de réalisation des années 80... Au final le plaisir de retrouver Dujardin dans ce rôle l'emporte et on en veut encore!