Très bon début de film, dans la droite ligne des deux précédents opus, mais on glisse rapidement dans la propagande idéologique qui tente de faire le procès de la France du passé. Dans le même temps, les farces et gags passent au second plan. Dommage, on lieu de s'évader, on est tristement ramené à notre époque et à notre réalité quotidienne. Du gâchis.
Tellement moins bien que les précédents OSS 117, ne reste que Dujardin qui provoque quelques sourires ca et là. Il est clair que Bedos a préféré faire passer un message politique dans l'air du temps que de faire un bon film.
Alerte rouge, oui... Quelques sourires et de l'ennui, j'ai préféré partir avant la fin, pourtant j'aime beaucoup Nicolas Bedos et son univers mais là j'ai regretté la réalisation de Michel Hazanavicius.
J'avais adoré "Monsieur et Madame Adelman", apprécié "la Belle Époque", je me suis ennuyée devant le dernier film de Nicolas Bedos. Probablement parce que finalement, N.Bedos réussissait à briller lorsqu'il se livrait réellement et parlait de sentiments, mais que lorsqu'il se détache de ce qu'il connaît et éprouve sincèrement, il ne peut que tenter d'imiter ce qu'il ne connaît pas profondément ( : les sentiments, donc -et ce n'est pas péjoratif au contraire : j'aimerais tellement qu'il revienne à sa sincérité du début pour nous offrir tout le spectre émotionnel qui lui est propre et qui va forcément à l'encontre de ce qu'on attend d'un film de cette franchise. Bedos est un vrai sentimental, et l'on sent bien que son dernier film est parfois très malhonnête).
Son OSS est visuellement très beau, mais le scénario n'est pas génial et le montage est raté. Tout manque cruellement de rythme, on s'ennuie, on sourit malgré tout trois ou quatre fois, mais si ce n'était pour son duo d'acteurs (qui parviennent mal à combler le vide pourtant), ce serait un très mauvais film.
Dommage. Espérons que cet artiste revienne vers ce qui le touche et qui nous touche aussi du coup.
Une réalisation positionnée dans les années 80 et un de la Bath 'Has been' ou anachronique. Le décor est posé. Pour le scénario rien d original, on trouvera son plaisir dans les petites séquences de dialogues sentis, on y retrouve le oss mysogine raciste etc. Un binôme intéressant avec Niney. Néanmoins cet opus n apporte rien de mieux... ni d original au regard des précédents.
Nicolas Bedos à dépouiller tout ce qui faisait la saveur du personnage d'OSS 117. Toute la subtilité de Michel Hazanavicius dans l'écriture et la mise en scène du personnage à disparu au profit d'un film politiquement correctes qui se prend bien trop aux sérieux. Ce côté héros malgré lui et légèrement benêt s'estomp dès la scène d'ouverture, les dialogues sont peu drôles et les quiproquos qui étaient si nombreux surtout dans le 2ieme volets sont aux abonnés absents. A la place on a une mise en scène certes plutôt soigné, mais d'une platitude qui ne convient absolument pas à l'univers du personnage, Bedos à simplement parodié les films d'espionnage classiques sans comprendre le caractère même d'OSS. C'est donc très décevant car même en comédie il n'es guère drôle à vouloir sans cesse jouer les moralisateurs de la bien-pensante.
heureusement que jean dujardin sauve un meu les meubles car c'est franchement long , histoire bidon ,.. il ne sera jamais culte, après fallais s'y attendre avec nicolas bedos le triste sir.
Le super cabotin beauf est de retour. Et DUJARDIN est parfait dans ce rôle... Sa bêtise est réhaussée par l'intelligence du jeune soi-disant apprenti NINEY. Les gags réussis sont assez nombreux : interrogatoire détourné, léopard domestique, indépendance des africains, du mal à "hisser les couleurs", flûte de Pan pour maîtriser le serpent, menaces en allemands devant les animaux sauvages, il aime jouer au COBOL et aux indiens. Le message subliminal de BEDOS sur les années Giscard est subtilement délivré sous la forme de succession d'images de clichés. Si on comprend le nème degré, le film est très réussi...
Très déçu. On sent clairement une espèce de lissage de la bienpensance ..... Surtout pas de propos choquants ..... Un Pierre niney ... tellement lisse ..... Un scénario en mode minimum syndical ...... Par pitié éloignez les bedos du cinema !
Je ne comprends pas tous ces avis négatifs ! C'est une très belle suite, il faut se replacer en 1980 ! Franchement les acteurs sont tous fantastiques, et bravo Monsieur Nicola BEDOS pour cette suite ! J'oserais dire"n'écoutez pas tous ces mauvais critiques qui ne savent pas faire grand chose d'autre" Merci.
Peut-être plus corrosif dans ses références politiques que dans ses remarques sociétales, Nicolas Bedos conserve son sel si singulier dans des dialogues très efficaces qui participent du rythme dynamique de l'intrigue, fluide, dont les codes empruntent tant à James Bond qu'aux genres emblématiques du duo inassorti et de l'espionnage classieux. Soutenue par un duo au diapason et une bande-son punchy cette comédie atteint son objectif de divertissement quitte à ne pas exploiter le sous-texte.
Après les deux chef d'oeuvre d'Hazanavicius, tout le monde savait que la tâche de Bedos était compliquée. Au final il s'en sort avec les honneur sans dénaturer la série. une bonne comédie ou on rigole souvent, un peu en dessous des deux premiers opus mais on passe un bon moment