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lumpy75
7 critiques
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1,5
Publiée le 15 décembre 2021
Quel dommage ! En regardant le film, je me suis dit que Nicolas Bedos détestait le personnage et voulait mettre simplement fin à la franchise… Si ce n’est pas le cas, mais en tout cas il a réussi.
Il n’y a même plus de comique de situation, etc. Tout ce qui fonctionnait a été remplacé par de la vulgarité, des pseudo-problèmes contemporains transposés aux années 80… La mayonnaise ne prend pas !
Cet OSS est intelligemment pensé et se couvre d'un humour assez subtile et appréciable qui fait sans nul doute la force de frappe principale de ce film.
Cette comédie enjouée de Nicolas Bedos nous offre une aventure truffée de gags croustillants. Son scénario burlesque nous propose un périple en Afrique haut en couleur réservant bien des surprises. Il nous propose de l'action, des effets visuels biens venus, des dialogues sulfureux, d'excellentes scènes comme celles où Hubert charme un serpent au silencieux. L'idée de positionner l'histoire dans les années 80 se révèle habile pour dénoncer cette époque de guerre froide et d'une France encore colonialiste. Sur un fond d'Aventure et d'espionnage rocambolesque, la réalisation nous offre un casting prestigieux avec les oppositions d'un duo Jean Dujardin / Pierre Niney qui fait mouche. Il fonctionne merveilleusement avec un hilarant OSS 1001 "Up to Date" aux tendances efféminées et un 007 expérimenté mais un peu has-been.
Inutile d'inutilement redonder quant au naufrage intégral abondamment relaté par d'autres. Je tenais simplement à mettre l'accent sur la scène de cul entre Dujardin et N'Diaye. Aucun plan sur les seins de cette dernière, une véritable honte !! Triste époque, et c'est un euphémisme !
L'exercice était difficile, et force est de constater que la suite est moins réussie que les précédents OSS. Mais cet opus est tout de même très agréable à regarder. 117 a pris un coup de vieux, et il a perdu de sa superbe. Le personnage de Pierre Niney le ringardise... mais pas seulement. A vrai dire, ce jeune agent est trop normal dans cet univers burlesque. Il fait tache ! Compte tenu de ce qui lui arrive et du fait qu'il survit, je pense qu'on va probablement le revoir en "méchant" dans un prochain épisode (s'il y en a un).
On savait que Nicolas Bedos n'était pas bon en épidémiologie, de "film" nous approns qu'il n'est pas non plus un bon réalisateur. Le seul intérêt et de voir un comédien, JP Niney, se demander pendant 2 heures "c'est quoi mon rôle?" "Il vient faire quoi dans ce film?".
On s'attendait à un fiasco, c'en est qu'à moitié un. On reste heureux de retrouver Jean Dujardin dans le personnage d'OSS 117 une fois de plus, parce qu'on ne l'attendait plus, et son nouvel acolyte, Pierre Niney agace au début avant de nous plaire plus franchement. Le seul problème, c'est que l'intrigue est trop convenue (les deux précédents épisodes étaient plus recherchés même si l'histoire importait peu effectivement) et que Jean-François Halin n'a pas su trouver la bonne manière d'aborder le racisme anti-noirs comme il avait su se montrer plus habile avec le racisme anti-arabes et l'antisémitisme auparavant. Les sorties d'OSS 117 sont ici complètement téléphonées et le scénariste tente vainement de les compenser en le tournant au ridicule via notamment les autres personnages. Mais les ficelles sont trop grosses, la franchise se montrant alors aussi usée que son personnage. Le tout reste divertissant, mais souvent navrant et Nicolas Bedos n'a rien pu faire pour sauver cela.
Quelle nullité. Bedos parvient à rendre plat, nul, sans humour et sans intérêt un personnage et une série de films qui étaient pourtant drôles, pinçants, acerbes, riches en clichés assumés et savoureux, mais aussi en scènes mythiques telles la chanson à la cytare ou les poules ! Réalisateur sans talents, qui n'asssume pas le personnage, et qui en fait un entre deux, où plus aucune trace d'humour n'est présente, au nom de la bienséance, de la bien-pensance et du vivre ensemble... Surtout ne froisser personne, ne se moquer ouvertement de personne.... Pitoyable. Voilà où nous en sommes aujourd'hui, un pays où tout ce qui faisait rire la France entière est devenu inadmissible. Merci Bedos d'avoir créé une soupe aussi insipide, qui mets bien en balaie cette époque où on ne peut plus rire de rien
Je n'arrive ni à retrouver l'ambiance OSS 117, ni à rire (j'ai rit 3 fois... c'est déjà ça), ni à comprendre ou Nicolas Bedos veut nous emmener. Voyant les 1ères critiques au sujet de ce film, je me suis dit "allez, soit ouvert, il a peut être envie d'en faire autre chose, quelque chose de nouveau, de différent ?" Et bien le pire c'est qu'il a essayé de copier ce qui a été fait (même style cinématographique qu'OSS 117: Rio ne répond plus dans une transitions lorsque OSS 117 arrive en Afrique en avion + même humour + même Bande Originale qu'OSS 117 Le Caire Nid d'Espion choisie en fermeture de film)... La seule originalité du film finalement, c'est la relation avec OSS 1001 qui elle aussi m'a parue complètement gâchée. Comment 117 et 1001 se retrouvent est juste nul (en voulant faire du gros tellement gros que c'est drôle, j'ignore pourquoi avec NB ça ne ressort pas comme cela).. Et la façon dont ils "se quittent"... c'est méga violent ! Je ne comprends pas. Pour moi c'est complètement raté. Superficiel, incohérent, il y a même des erreurs techniques sur certaines scènes. Le montage est malaisant (on voit des scènes à des moments incompréhensibles, ce qui rend l'histoire décousue).
Je vais faire le deuil d'OSS 117 qui a disparu au moment ou Michel Hazanavicius a décidé d'arrêter de mener le scénario, les caméras et les acteurs.
Merci à Jean Dujardin pour ce jeu magnifique et aussi à Pierre Ninet, également très bon, qui ne sauvent malheureusement pas le film
Quelque peu méfiant vu les nombreuses critiques négatives et déçues pour ce retour d'OSS 117, je suis allé à la séance en n'attendant rien du film. Et c'est peut-être là le secret pour ne pas trop s'ennuyer, ne rien attendre du film pour ne pas être déçu !
Partant de là, ce long-métrage se laisse regarder. L'écriture des dialogues et des scènes est moyenne, les blagues ne font pas toujours mouches (alors que dans les précédents... Non, on a dit qu'on ne comparait pas aux autres films !), le scénario est parfois tiré par les cheveux, parfois au contraire très prévisible, et quelques simplicités d'écriture sortent un peu le spectateur de l'histoire...
Ce que je regrette par contre, c'est l'insistance de la réalisation sur certaines blagues racistes/sexistes/etc... Ces blagues, c'est ce qui faisait l'ADN d'OSS 117 : Le personnage était "beauf". Mais là, la réalisation insiste tellement que le film en devient beauf aussi. Heureusement, ça n'est pas systématique, c'est surtout présent au début, où l'on a l'impression que le réalisateur a voulu beaucoup trop en faire...
Pour le reste, le film se passe dans les années 80, mais la prise en compte de cette période temporelle, et du décalage d'OSS 117 avec cette période, n'est pas assez aboutie, c'est sans doute ce qui manque le plus au scénario.
On n'est donc clairement pas au niveau des opus précédent d'Hazanavicius, il vaut mieux donc ne pas comparer et se contenter de prendre le film pour ce qu'il est : Un divertissement acceptable, tant qu'on n'y recherche pas une digne suite aux épisodes précédentes. On ne passe pas un mauvais moment : Le film est correctement rythmé, si on apprécie les blagues "potaches", on pourra sourire voire rire un peu, et on ne voit pas forcément les deux heures passer. On regrettera le côté trop beauf (enfin, si l'on compare à d'autres comédies françaises actuelles, ça passe au final...).
Je viens de voir alerte rouge et suis vraiment trop déçu. la durée du film déjà qui est trop longue par rapport au contenue l'absence de rythme l'absence de gags 1001 ne sert à rien Dujardin hors de forme fallait 20 minutes de moins et ce n'est pas un james bond générique débile vraiment déçu