Derniers Avis : OSS 117: Alerte rouge en Afrique noire - Page 13

Pas inoubliable même si Dujardin a toujours la mega-classe. Tout nous ramène dans les années 70/80, que ce soient les mimiques, les répliques, les effets, les musiques des grands classiques de l'espionnage, à commencer par les James Bond (époque Sean Connery). Sur cet aspect là, c'est réussi. Par contre, le coté misogyne, raciste et vieille france d'OSS117 est bien moins assumé, voire "critiqué et jugé" ce qui perd clairement de son intérêt. Moins bon que le 1er volet, mais quelques répliques et bonnes séquences (la scène avec le serpent est culte)

Après avoir lu quelques critiques j'avais un peu peur du résultat, et au final je trouve ce film plutôt réussi, c'est un régal de retrouver OSS 117, c'est fidèle à l'ambiance des deux premiers films, c'est-à-dire cet humour basé sur les propos racistes/homophobes/sexistes/politiques du personnage principal. En effet, je peux tout à fait comprendre que certains propos peuvent vraiment choquer si l'on ne remet pas dans le contexte, ou si l'on n'est pas dans cet humour-là...

Il aura fallu attendre plus d'une décennie pour revoir sur grand écran l'agent secret français le plus débile avec cet OSS 117 Alerte Rouge En Afrique Noire qui aurait bien fait de s'abstenir de voir le jour. En effet à travers cette nouvelle histoire mettant en valeur le continent africain à sa façon, on retrouve tous les ingrédients des précédents volets, seulement le résultat est particulièrement fade. Pourtant l'introduction est prometteuse tout comme le générique d'ouverture mais très vite le soufflet retombe au fil des minutes. C'est poussif, ce scénario pourtant toujours écrit par Jean-François Halin n'a rien à raconter au point que la mission passe au second plan au profit d'une suite de scènes ressemblant à une succession de sketchs sans liens les uns avec les autres. Les passages longs et pénibles se succèdent à base de dialogues creux au détriment de l'action très peu présente. Il ne se passe pas grand-chose pendant ces près de deux heures proposés ou tout est plat. Aucun moment n'est mémorable si ce n'est pour sa ringardise. C'est fainéant, le tout manque clairement de travail et d'investissement. Même le casting ne prend pas. Jean Dujardin incarne à nouveau son rôle iconique d'OSS 117, dont il joue de l'aspect vieillissant. Pour l'accompagner on voit apparaitre un Pierre Niney très discutable dans sa prestation. spoiler: Son personnage est d'ailleurs sacrifié sans remords, raisonnant comme un aveu d'échec
. Il n'a aucune saveur et ne trouve pas sa place comme tous les autres rôles secondaires absolument sans intérêts. L'antagoniste est lui totalement inutile et pathétique. Les relations entre eux ne fonctionnent pas. Les répliques elles, contiennent quelques fulgurances mais sont dans l'ensemble assez insipides. Le ton n'a pas changé on retrouve le côté misogyne, homophobe et raciste dans l'humour qui ne prend quasiment jamais. C'est rébarbatif à l'image de son propos sur la colonisation assené de manière peu subtil comme tout le reste. A la réalisation c'est Nicolas Bedos qui prend la relève mais l'élève est loin de dépasser le maître Michel Hazanavicius. En effet cette dernière est sans idées, ne jouant plus avec les codes de l'espionnage, la créativité manque cruellement. Heureusement elle est sauvée pas une photographie plutôt propre notamment grâce à de jolis décors naturels même si cette terre avait certainement encore mieux à offrir dans ses environnements. La b.o. pour sa part reste agréable malgré une baisse de qualité par rapport à ses ainées. La révélation finale quant à elle est résolue de façon bâclée et vite expédiée ce qui est cohérent avec le reste du récit. Vous l'aurez compris, OSS 117 Alerte Rouge En Afrique Noire est l'épisode de trop. Ce troisième opus n'apporte rien et ne mérite pas qu'on s'attarde dessus, autant regarder les deux premiers beaucoup plus qualitatifs.

Ce film est une immense déception, avant son visionnage je croyais que Nicolas Bedos pouvait relever le défi de succéder à Hazanavicius. Il n'en est rien, chaque blague tombe à plat on fini même par avoir un sentiment de gêne. Non content d'enchaîner les sketchs lourds le film se paye le culot d'être prétentieux, avec sa moraline à deux sous, oui spectateur vous n'échapperez pas à la courageuse (lol) dénonciation de la colonisation.

Film sans intérêt je me suis douté qu'avec un réalisateur sans humour le film allait être nul mais je pensais qu'avec les 2 grands acteurs ça pouvait passer.

Le film devrait s’appeler SOS on essaye d’être drôle au dépourvu du politiquement correct. C’est mou, c’est lent, les blagues qui font sourire sans plus. Un film qui se fera oublier pour sa prouesse scénariste.

Quel plaisir de retrouver OSS 117 pour une nouvelle mission. Même si j'adore Pierre Niney, son rôle d'espion n'est pas inoubliable alors que souhaite plus de Jean Dujardin dans son rôle iconique d'OSS117.
Dommage que les gens critiquent car cela freine de possibles autres adaptations. Et même si ce n'est pas le meilleur de la franchise, ce film nous fait passer un bon moment !

Il ne faut pas dire que Nicolas Bedos a réalisé un oss 117, non Nicolas Bedos fait la morale à oss 117 serait plus juste.
Il faut surtout arrêter de donner du crédit à ce mauvais écrivain, mauvais réalisateur, et certainement mauvais en bien d'autres choses. On respire toute sa prétention à travers ce film, qui lui même transpire l'envie d'imiter Hazanavicius mais sans son talent ça marche moins bien. Ce film n'a aucune identité, on croirait regarder une parodie d oss117 réalisée par des réalisateurs de téléfilms allemands. Le montage est horrible, et que dire de ces coups de feu magnifiquement truqués dans la scène d entrée. Bref à force de s''y croire, Mr Bedos se pense peut être talentueux mais en temps que téléspectateur on s'ennuie grave.

Ça fait plaisir de revoir Hubert, mais ce n'est plus le même effet. Les blagues ne sont plus aussi osées et du coup c'est moins drôle. Ça tâtonne mais c'est tout. Je le sentais bien que de nos jours on ne peux plus rien dire. Ça reste sympa à regarder et on rigole surtout de par le rire contagieux de Jean Dujardin.

Les deux premiers film étaient une parodie voir un hommage des film d'espionnage des années 60, là, c'est une parodie des 2 premiers films. Outrancier pour dénoncer les comportements machistes, homophobes, racistes… ça en devient ridicule. C'est même malsain par moment voir gênant.

Une parodie d'une parodie? Nicolas Bedos s'est malheureusement planté, j'ai ne n'ai pas ri une fois dans le film . Je ne comprends pas pourquoi les producteurs ont accepté un tel scénario, l'échec était couru d'avance et OSS est définitivement enterré avec ce volet ....

Comme dans la série « Au service de la France » dont on pourra entrevoir ici deux protagonistes au passage, la franchise OSS s’ancre dans une France encore raciste, machiste et homophobe. Les allemands y sont toujours considérés comme inamicaux, les russes comme des fournisseurs d’armes aux fins de conversion au communisme et les africains encore comme des « êtres à civiliser » ! Mais cette fois-ci, dans cette France giscardienne, OSS 117 devra faire équipe avec un espion beaucoup plus jeune que lui et beaucoup plus ouvert d’esprit, le sémillant OSS 1001 ! Si le casting est excellent (le duo Dujardin/Niney fonctionne à merveille) et que le générique d’introduction ressemble à s’y méprendre à ceux de James Bond, on regrettera toutefois que Nicolas Bedos, le réalisateur de ce troisième épisode, fasse preuve de fainéantise en ne brossant pas assez le portrait de ses personnages secondaires et en faisant montre d’une intrigue un peu trop légère à notre goût...

Pour cette troisième aventure de l’agent secret OSS 117 – le bien nommé Hubert Bonisseur de La Bath à l’état civil – Nicolas Bedos a pris la relève de Michel Hazanavicius à la réalisation, alors que le scénariste et dialoguiste Jean-François Halin, déjà à l’œuvre sur les deux premiers opus, est resté dans le bateau. Alerte rouge nous embarque cette fois sur le continent africain, où l’inénarrable agent secret est chargé du maintien au pouvoir d’un dictateur ami de la France, en matant une rébellion armée destinée à écarter le tyran du pouvoir. Complètement à côté de la plaque, mais retombant souvent sur ses pattes, OSS 117 est toujours incarné par un génial Jean Dujardin qui porte le film sur ses épaules, même s’il est ici contraint de faire équipe avec la relève incarnée par Pierre Niney. Plus brouillon et moins ramassé que les deux précédents, Alerte rouge en Afrique noire remplit néanmoins son contrat avec les honneurs : bourré du second degré propre à la franchise, qui permet de nombreuses saillies verbales politiquement incorrectes, il reste un spectacle inclassable et divertissant, qui nous fait souvent rire et qui nous fait passer un très bon moment.

Pas mal... je dois bien avouer une bonne forme de déception sachant que j'avais vraiment apprécier les deux premiers au délà du possible ! Mais, même si le scénario de celuici n'arrive" pas a la cheville des 2 autres et que Pierre Niney n'est pas tout à fait au niveau de Dujardin, ça reste plaisant !

Je ne partais sans aucun préjugé je ne hurlais pas avec les loups qu'on retrouve partout dans les critiques de suites de saga. La bande-annonce ne m'avait pas spécialement emballée, pas déçue plus que ça non plus, l'important était de retrouver OSS. Force est de constater que l'esprit OSS des 1 et 2 n'est pas là. On ne retrouve pas ce ridicule sans temps mort, ni même le grain de l'image volontairement vieillot qui faisait croire à des films des années 70. Les séquences sont beaucoup trop tirées en longueur et vu l'ensemble, même pas avec l'idée d'aboutir sur un gag, mais pour faire une histoire. Politique l'histoire. Moralisatrice. Qui plus sous couvert de ne pas l'être, le comble. Quant aux gags, j'ai ri quelques fois, ça se compte sur les doigts de la main. Bref, j'ai rapidement senti que je n'y trouverais pas mon compte. J'attendais la fin pour me dire que vraiment je peux juger de l'entièreté du film, par fidélité au personnage, là où je ne voyais pas passer le temps aux 2 précédents. Mon commentaire est à l'image du film : chiant.