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    OSS 117: Alerte rouge en Afrique noire
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    1 072 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    5 713 abonnés 6 078 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2021
    Dans l'ensemble le film est cohérent avec ceux de Hazanavicius tout en étant logique avec l'année 1981. On retrouve donc surtout la personnalité abjecte et imbécile de Hubert Bonisseur de La Bath qui est encore plus en décalage avec ces années 80 qui débutent, du socialisme français prêt à gagner la présidentielle à l'influence des l'U.R.S.S. en passant par la "françafrique" l'agent OSS 117 est malgré tout ça encore l'homme misogyne raciste et homophobe n'a pas évolué d'un iota depuis les années 50-60. Mais pourtant on s'étonne que Nicolas Bedos n'assume pas plus un humour qui semblait pourtant idéal pour lui. En effet, à chaque gag l'auteur fait suivre un passage qui paraît comme une justification et/ou une atténuation alors même que cela arase forcément l'effet zygomatique. Néanmoins, le plaisir de revoir OSS 117 est certain, et finalement Bedos réussit à mettre sa patte tout en restant fidèle à l'esprit amorcé par Hazanavicius. Un très bon moment.
    Site : Selenie
    Hugo F
    Hugo F

    10 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 août 2021
    Film de commande raté par un réalisateur qui n'a pas le talent qu'il croit avoir. Scenario creux, mal scénarisé et mal mis en scène. Le caméo de Bedos est inutile et pathétique, comme si la référence devait suggérer une quelque émotion positive ou un sourire, mais ce n'est que le comble d'un égo déplacé malvenu. Dujardin tient les quelques scènes qui retiendront la mémoire plus de 2 heures mais pas à la hauteur de ses performances passées. Niney s'amuse mais sans être au service du film. Un ennui profond et une déception pour un ex très bon client d'OSS 117.
    Bdfoucher
    Bdfoucher

    46 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    Il faut d’abord tuer un mythe : non OSS117 n’a pas été créé pour parodier James Bond… Jean Bruce invente le personnage en 1949 quand Ian Fleming fait naître James Bond en 1953. Au cinéma OSS 117 apparaît des 1957 (« OSS 117 n’est pas mort » ) quand James Bond n’arrive qu’en 1962 (« James Bond contre Dr No »). OSS 117 est donc bien de chez nous avec son côté franchouillard et ses répliques calembourdesques (« en tout cas, on peut dire que le Soviet éponge » … ) … et le film « OSS 117 : Alerte rouge en Afrique noire » , le 9 eme film du genre, n’est en rien parodique même si le générique est très proche (à ne pas rater). Pourtant … Hubert Bonisseur de la Bath, alias 0SS 117 ( Jean Dujardin dont c’est le troisième film du genre) commence à se faire un peu vieux. Il doit partager les risques de sa prochaine mission avec le très prometteur 00S 1001 (Pierre Niney) au Kenya où il s’agit de venir en aide au President du Kenya qui est menacé par des rebelles emmenés … par la femme du Président… On est en 1981, à la veille de l’élection présidentielle : toute une époque … L’expédition tourne bien évidemment à la grosse farce et 0SS 117 manque de tout faire rater avec ses gadgets d’un autre âge ( sa R12 Gordini ) quand son jeune coéquipier est pourvu des technologies les plus en pointe. La zizanie entre les deux espions ne tarde pas à s’installer quand .. le plus jeune se fait dévorer par un crocodile … (si! si!) . Bref on aime ou on aime pas le genre pochade avec beaucoup de moyens et quelques bonnes images et surtout des dialogues volontairement provocants sur les femmes et les Africains mis dans la bouche du héros par le réalisateur Nicolas Bedos en réaction à notre époque bien-pensante … Globalement c’est assez bien réussi et fidèle à l’esprit de OSS 117… il faut rappeler que le héros a pu déployer ses aventures dans 265 volumes (type « TNT à la Trinité » ou « Pruneaux à Lugano ») que l’œuvre de Jean Bruce (88 volumes ) a été poursuivie par son épouse Josette (143 volumes ) puis par ses enfants François et Martine (24 volumes), le tout traduit dans 17 langues et 21 pays pour 75 millions d’exemplaires vendus … je ne suis pas sûr que je les aurais tous lu … il y a en tout cas de la marge pour un prochain opus… courage !
    Poppyto
    Poppyto

    19 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 août 2021
    La salle n'a pas beaucoup ri, moi non plus d'ailleurs, on commence à regarder sa montre et on se rappelle que les deux opus précédents étaient poilants et qu'on est entrain de s'ennuyer. Distrayant mais pas si drôle, manque de punchline, tant pis...
    Cool-Gang
    Cool-Gang

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 août 2021
    Vu hier en avant première, ce n'est tout simplement pas drôle. Il y a eu 1 rire collectif dans la salle sur 2 heures de temps et 2h de ce film c'est long, très long, trop long. Le film est mal construit, on est plus dans l'enchainement de scenes que réellement un film. Le réalisateur a voulu changer la nature du héros... alors pourquoi ? Je me le demande encore, les dialogues sont fait pour choquer et n'apporte rien pour le film. Le coté franchouillard du héros et remplacé par de la méchanceté gratuite dans des répliques qui tombent à plat. Je suis dubitatif sur le casting. Pierre Niney est un grand acteur mais que vient il faire dans ce film? On ne retrouve plus OSS, le réalisateur a voulu le rendre ringard et au final c'est le film qui perd toute son essence.
    Bref énorme déception, ceux qui ont aimé le 1 et le 2 vont être surpris. Je comprends mieux pourquoi Michel Hazanavicious a refusé de le réaliser.
    Audax
    Audax

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 août 2021
    C'était profondément raté. On ne prend aucun plaisir à suivre le personnage D'OSS 117. Le film n'est jamais drôle, jamais surprenant. L'humour ne fonctionne pas : le second degré est si raté que ne reste que le premier. Hubert a perdu la naïveté qui le rendait agréable à suivre malgré son idiotie et sa baufferie. Il est juste raciste,misogyne, et profondément stupide. L'absurde à disparu. Les autres personnages étant aussi horrible que lui, on a plus de contraste entre sa bêtise et le reste du monde.
    Paul1010
    Paul1010

    9 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 août 2021
    Que c'est lourd, court, sans nuance et affligeant. La meilleure répartie du film est de Niney qui sort à Dujardin armé d'un pistolet, devant un lion menaçant : spoiler: "Mais vous n'avez plus de balle" et l'autre de lui répondre "Oui mais lui il ne le sait pas".
    C'est dire...
    scrat28
    scrat28

    72 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 juillet 2021
    Mon dieu que ça fait du bien, une salle pleine et un public réceptif qui s'est marré du début à la fin. Ca m'avait manqué.
    Pour ce qui est du film et en particulier de son humour: certaines critiques laissaient entrevoir un film aseptisé ou édulcoré, mais il n'en est rien. Le film a son lot de répliques qui deviendront cultes. L'humour est féroce, acéré, et ose aller très, très loin dans ses propos. Bedos avait totalement raison en déclarant il y a quelques mois que "réaliser un tel film en 2021, c'était un acte militant" face à la bien-pensance. Car si Bedos se moque des racistes, il se moque aussi éperdument du politiquement correct à la sauce "woke". Bref, l'humour est osé et fait mouche, les répliques et situations sont hilarantes, la salle riait à gorge déployée. Dujardin n'a rien perdu de sa superbe, il est comme un poisson dans l'eau, de même que le reste du casting.
    Pour ce qui est du film, Bedos a fait évoluer le style du film vers le cinéma des années 80, avec un générique très Bondien et quelques éléments droits sortis de l'ère Roger Moore. Cela donne au film une identité visuelle bien distincte et franchement adaptée.
    Chaudement recommandé, surtout pour les fans des 2 premiers épisodes - et pour tous les autres également.
    PLR
    PLR

    428 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2021
    Dans ce type de film parodiant James Bond (quoique l’OSS 117 de la série de romans noirs soit antérieur à ce dernier), on sait à l’avance à peu-près à quoi s’attendre. Encore plus quand c’est, pour la troisième fois, avec l’inénarrable Jean Dujardin dans le registre qui lui sied le plus même s’il sait faire autre chose aussi à l’occasion. La variante à attendre ne viendra donc plus essentiellement que du réalisateur, Nicolas Bedos, dont on reconnaîtra la patte familiale ironique et volontiers provocatrice, toujours sur le trait du politiquement correct. La période choisie (1981) pour cette intrigue Franco Africaine à la veille de l’élection d’un socialo-communiste, donne l’occasion de quelques touches à fleuret moucheté supplémentaires qui raviront les spectateurs qui se souviennent de cette période et rappelleront feu Bedos père (un hommage subliminal du fils ?). Parmi les effets comiques dans les dialogues : l’ethnie Berrichonne à laquelle appartient notre héros, en miroir aux nombreuses ethnies africaines et le kouign-amann (littéralement gâteau au beurre en breton pour ceux qui ne connaissent pas) érigé au plus haut rang des références de la gastronomie française. Ces indications donneront au spectateur hésitant une idée du ton caustique et cocasse qui rythme les dialogues et les situations.
    Adrien '
    Adrien '

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 août 2021
    Nicolas Bedos ferait mieux de se consacrer à ses tweets complotistes. Après sa carrière d'humoriste raté, il tente la réalisation de film. Hélas on ne s'invente pas réalisateur. Michel Hazanavicius nous manque !
    Stephane D
    Stephane D

    35 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 août 2021
    Film raté, ennuyeux comparé aux deux précédents. Les sketchs sont vulgaires pas drôles et répétitifs. Pierre Niney est très bien mais sous exploité. L'image est moche comparée aux précédents épisodes. Ratage total et navrant.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    93 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2021
    J'ai moins ri que devant les 2 précédents. L'histoire m'a semblé moins divertissante. Le duo d'acteurs fonctionne bien. Le rappel de l'ère James Bond Moore jusque dans la bande son est appréciable. Une sortie ciné plaisante.
    Audrey L
    Audrey L

    582 abonnés 2 479 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2023
    On était resté hilare du premier, et échaudé par le deuxième opus, mais on a quand même tenté le troisième volet des aventures d'Hubert, maintenant placé sous la direction du réalisateur Nicolas Bedos, et surtout dans une époque très tatillonne sur l'humour second degré. Et c'est bien ce dernier élément qui aura raison d'Hubert : le vieux lion est muselé. Quand le principe d'un film est de foncer dans l'humour tendancieux (raciste, misogyne, antisémite...), la plupart des spectateurs venus pour cela ne comprendront pas bien le choix de censurer son personnage ("Ne faites pas de blagues racistes", et le pauvre Hubert de sortir les rames pour éviter tout propos limite), même si, on l'avoue subjectivement, ces pincettes énormes prises par le personnage raciste nous ont assez plu (mais l'on comprend l'agacement des publics habitués à l'autre versant humoristique). Ce qui nous a moins enthousiasmé, en revanche, c'est l'absence totale de fin (mission accomplie ? Vraiment ?), le rôle malheureusement dispensable de Pierre Niney (que l'on n'hésite d'ailleurs pas spoiler: à évincer
    sur une pirouette scénaristique ridicule, quand on n'a plus besoin de ce personnage-kleenex... Dommage, car le binôme fonctionnait bien), la promesse un peu prématurée d'un 4 (avec Pierre Niney, si l'on a bien compris la scène post-générique), et le manque de peps de cet opus (les temps forts de la mission ne sont pas mirobolants). De même, certaines justifications de situations dénotent à l'écran, telle la scène d'étreintes entre Hubert et la femme du Président, qui s'empresse de préciser "que c'est elle qui choisit", qui se place sur lui, conduit ostensiblement le baiser... OSS 117 ne sait plus s'il doit être trash ou politiquement correct. On sent qu'à faire la girouette, la célèbre saga risque seulement d'attraper un torticolis (blaser les fans, et ne pas arriver à attirer les 1% restants). Même si voir Hubert en galère pour ne pas laisser sa nature s'exprimer nous a assez plu (pour une fois), OSS 117 manque d'un scénario solide, et le choix du film de marcher sur des œufs (d'autruche) pourra déplaire aux amateurs de blagues grasses.
    romain G.
    romain G.

    13 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 août 2021
    Je n'attendais rien de ce film après en avoir vu la bande annonce, j'y suis allé pour le pur plaisir de retourner enfin au cinéma et aller voir d'un film d'été léger. Ca n'en valait pas plus. Dès le générique, on sent de la lourdeur dans le style et l'écueil du nanard n'est pas loin. La dérision et le second degré (ou le troisième) sont un art difficile où il faut être juste. De ce point de vue, c'est plutôt loupé. Le film veut être une démonstration antiraciste et féministe et les sabots sont trop gros, au point qu'on a parfois une sensation de malaise. Ni le public des eighties, pourtant dragué à grands coup de nostalgie, ni les personnes d'origine africaine ne peuvent y trouver leur compte, les premières comme les secondes pouvant se sentir stimatisées. La plupart des effets sont convenus et déjà vu, et on a du mal à saisir où l'intrigue veut nous mener (les personnages de Pierre Niney et Fatou Ndiaye disparaissant de l'histoire sans véritable logique). Reste une belle complémentarité Niney/Dujardin, dont l'énergie sauve un peu le film du désastre. On en vient à regretter que le film n'appuie pas plus sur ce duo clown blanc/clown triste qui aurait pu être excellent dans la série des François Pignon. Une idée à creuser ?
    tolino54
    tolino54

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 août 2021
    Eh bien ça y'est, nous y sommes... alors que les deux précédents films semblaient se voir voguer fièrement contre les courants progressistes/bien-pensants actuels, ce dernier opus n'a pas su bomber le torse, et a abdiqué face aux courants féministes/anti-racistes/et j'en passe, qui l'ont au final vidé de toute substance caustique originelle.

    Alors que notre cher Hubert Bonisseur de La Bath se définissait comme le chantre de l'impertinence, du chauvinisme et de l'impolitiquement correct, son personnage ici n'est au final du début à la fin qu'une vieille coquille vidée de sa spontanéité, un personnage censuré qu'on aurait laissé parler sous contrôle judiciaire, afin de ne pas choquer telle ou telle communauté. Chacune de ses impertinences, en plus d'être déjà de base ni cultes ni au niveau des précédents opus disons-le, sont ici désamorcées en un quart de souffle par un interlocuteur vociférant un discours moralisateur au-delà du gavant et de l'infantilisant.
    Le personnage auparavant si plaisant d'OSS 117 est ici sans cesse ridiculisé pour ses marques de fabrique que sont le machisme et son chauvinisme, démembré pièce après pièce par des omniprésents discours féministes et anti-colonialistes n'ayant pour but que de déconstruire totalement la personnalité tant aimé de notre irrévérencieux français. Et y arrivant à terme.

    J'ajouterai à cela que niveau scènes cultes c'est le Sahara et que l'histoire m'a autant captivé que la messe du dimanche un lendemain de soirée.
    Vive l'impoli-tiquement correct.
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