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    La Cordillère des songes
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    Michèle G
    Michèle G

    42 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    En ces temps où le fascisme et les dictatures de tout poil semblent vouloir renaître de leurs cendres, ce magnifique nouveau film de Patricio Guzman, nous rappelle, entre autres, que ces cendres ne furent jamais complètement éteintes et que le travail de mémoire est une chaîne humaine, un rempart, qui malgré sa fragilité est d'une nécessité absolue. La cordillère est toujours là. Une force, un témoin, une mémoire dont la partition à plusieurs temps est d'une déconcertante intemporalité.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    un documentaire assez attachant et nostalgique ...le réalisateur conclut en désirant que le Chili retrouve son enfance et sa joie. J'aurais voulu lui répondre que cette désillusion était planétaire, la joie a disparu à droite et à gauche, ici ou là…..Pour en revenir au film, il est lui spécifique du Chili, de son histoire après le coup d'état du 11 septembre 1973, et de sa position géographique avec ce mur infranchissable qu'est la Cordillère, et qui occupe 80% du pays...c'est dire l'impact psychologique sur la population, voire sur l'histoire.;. Le début du film est poétique, le développement est politique, et la conclusion nostalgique...C'est presque comme une confession intime que nous fait le réalisateur, et cet état des lieux du chili révèle presque une nécessité morale…..Le film manque peut être un peu d'émotion et de musique, de perspective aussi, à vous de voir donc….
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2019
    Avec "La cordillère des songes", le réalisateur chilien Patricio Guzmán termine sa trilogie commencée en 2010, dans le nord du Chili, avec "La nostalgie de la lumière", et continuée dans le sud, en 2015, avec "Le bouton de nacre". "La cordillère des songes" faisait partie de la sélection officielle du dernier Festival de Cannes où il a été projeté en séance spéciale et il a obtenu l'œil d'or du meilleur film documentaire, ex æquo avec "Pour Sama". Avec ce qui se passe aujourd'hui au Chili, "La cordillère des songes" est d'une brulante actualité. En effet, que ce soit dans les commentaires proposés par le réalisateur ou dans les conversations avec l'écrivain Jorge Baradit et avec le documentariste Pablo Salas, le film insiste sur le fait que si les enlèvements et les tortures ne sont plus d'actualité au Chili, le système économique néolibéral, en provenance directe de l'école de Chicago et institué du temps de la dictature de Pinochet, sévit toujours dans ce pays, creusant toujours plus les inégalités. Des inégalités qui font que, depuis un peu plus d'une semaine, les chiliens sont dans la rue et on en est, à nouveau dans ce pays, à compter les morts dus à la répression. Un film d'une brulante actualité en ce qui concerne le Chili, mais pas que : un peu partout dans le monde, ces mêmes politiques libérales creusent les inégalités, un peu partout dans le monde les peuples s'en aperçoivent. Que vont-ils faire ? Le film doit beaucoup à Pablo Salas, un documentariste charismatique resté au Chili malgré la dictature et qui, depuis 37 ans, filme inlassablement les manifestations que le pays a connues, passant du Bétamax au VHS puis au numérique, accumulant des milliers d'heures de l'histoire de son pays, avec des hommes et des femmes qui résistent courageusement face aux canons à eau, aux coups de matraques sur la tête et aux coups de pied dans le ventre. Toutefois, "La cordillère des songes" n'est pas que cela. C'est aussi un film très poétique avec de magnifiques images, prises depuis un drone ou depuis un hélicoptère, de ce mur gigantesque qu'est cette chaine de montagne qui culmine à plus de 6000 mètres, la cordillère des Andes, qui, en parallèle avec l'Océan Pacifique, fait du Chili une sorte d'île très allongée, avec tout ce que cela implique sur la mentalité de ses habitants. Dans sa jeunesse, Patricio Guzmán ne ne s'intéressait pas à la Cordillère des Andes : elle n'était pas assez révolutionnaire pour lui ! Aujourd'hui, à force de la survoler lorsqu'il se rend dans son pays d'origine depuis la France où il réside, il se demande ce qu'elle a à raconter sur l'histoire de son pays. Pour ce faire, le réalisateur nous met en relation avec un peintre, deux sculpteurs utilisant les pierres issues de la montagne, une chanteuse, Javiera Parra, petite fille de Violeta Parra, la compositrice de "Gracias a la vida", un vulcanologue et donc, Jorge Baradit et Pablo Salas. Le résultat est un film à la fois puissant par ce qu'il dit et magnifique par ce qu'il montre. Un espoir pour Patricio Guzmán : que son pays retrouve un jour sa gaieté, sa joie de vivre.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Œil d’Or du Meilleur Documentaire lors du Festival de Cannes 2019, « La Cordillère des Songes » vient conclure une trilogie l’histoire et la géographie du Chili. Après être allé au nord de la Cordillère pour « Nostalgie de la lumière » et au sud pour « Le bouton de nacre », Patricio Guzmán a voulu filmer cette immense colonne vertébrale pour en dévoiler ses mystères. Au travers de photographies, de peintures, de vidéos, de cartes postales ou même de boîtes d’allumettes, le cinéaste revient sur l’époque de la dictature de Pinochet en 1973 à 1990 en traitant de l’exploitation minière de la Cordillère des Andes. Les Andes représentent en effet 80% du Chili. Ce grand mur est considéré comme une protection pour les uns et une séparation du monde pour les autres. Peintres, sculpteurs et écrivains se succèdent pour décrire la chaîne de montagne. Certains semblent parler avec fierté de l’extraction de la roche pour en faire des objets moches. Le réalisateur lui, préfère utiliser travelings, vues aériennes et musiques apaisantes pour exprimer son vœu le plus cher, que le Chili retrouve son enfance et sa joie.
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