Mon compte
    La Cordillère des songes
    Note moyenne
    3,6
    188 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Cordillère des songes ?

    19 critiques spectateurs

    5
    2 critiques
    4
    6 critiques
    3
    6 critiques
    2
    3 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    un documentaire assez attachant et nostalgique ...le réalisateur conclut en désirant que le Chili retrouve son enfance et sa joie. J'aurais voulu lui répondre que cette désillusion était planétaire, la joie a disparu à droite et à gauche, ici ou là…..Pour en revenir au film, il est lui spécifique du Chili, de son histoire après le coup d'état du 11 septembre 1973, et de sa position géographique avec ce mur infranchissable qu'est la Cordillère, et qui occupe 80% du pays...c'est dire l'impact psychologique sur la population, voire sur l'histoire.;. Le début du film est poétique, le développement est politique, et la conclusion nostalgique...C'est presque comme une confession intime que nous fait le réalisateur, et cet état des lieux du chili révèle presque une nécessité morale…..Le film manque peut être un peu d'émotion et de musique, de perspective aussi, à vous de voir donc….
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2019
    Avec "La cordillère des songes", le réalisateur chilien Patricio Guzmán termine sa trilogie commencée en 2010, dans le nord du Chili, avec "La nostalgie de la lumière", et continuée dans le sud, en 2015, avec "Le bouton de nacre". "La cordillère des songes" faisait partie de la sélection officielle du dernier Festival de Cannes où il a été projeté en séance spéciale et il a obtenu l'œil d'or du meilleur film documentaire, ex æquo avec "Pour Sama". Avec ce qui se passe aujourd'hui au Chili, "La cordillère des songes" est d'une brulante actualité. En effet, que ce soit dans les commentaires proposés par le réalisateur ou dans les conversations avec l'écrivain Jorge Baradit et avec le documentariste Pablo Salas, le film insiste sur le fait que si les enlèvements et les tortures ne sont plus d'actualité au Chili, le système économique néolibéral, en provenance directe de l'école de Chicago et institué du temps de la dictature de Pinochet, sévit toujours dans ce pays, creusant toujours plus les inégalités. Des inégalités qui font que, depuis un peu plus d'une semaine, les chiliens sont dans la rue et on en est, à nouveau dans ce pays, à compter les morts dus à la répression. Un film d'une brulante actualité en ce qui concerne le Chili, mais pas que : un peu partout dans le monde, ces mêmes politiques libérales creusent les inégalités, un peu partout dans le monde les peuples s'en aperçoivent. Que vont-ils faire ? Le film doit beaucoup à Pablo Salas, un documentariste charismatique resté au Chili malgré la dictature et qui, depuis 37 ans, filme inlassablement les manifestations que le pays a connues, passant du Bétamax au VHS puis au numérique, accumulant des milliers d'heures de l'histoire de son pays, avec des hommes et des femmes qui résistent courageusement face aux canons à eau, aux coups de matraques sur la tête et aux coups de pied dans le ventre. Toutefois, "La cordillère des songes" n'est pas que cela. C'est aussi un film très poétique avec de magnifiques images, prises depuis un drone ou depuis un hélicoptère, de ce mur gigantesque qu'est cette chaine de montagne qui culmine à plus de 6000 mètres, la cordillère des Andes, qui, en parallèle avec l'Océan Pacifique, fait du Chili une sorte d'île très allongée, avec tout ce que cela implique sur la mentalité de ses habitants. Dans sa jeunesse, Patricio Guzmán ne ne s'intéressait pas à la Cordillère des Andes : elle n'était pas assez révolutionnaire pour lui ! Aujourd'hui, à force de la survoler lorsqu'il se rend dans son pays d'origine depuis la France où il réside, il se demande ce qu'elle a à raconter sur l'histoire de son pays. Pour ce faire, le réalisateur nous met en relation avec un peintre, deux sculpteurs utilisant les pierres issues de la montagne, une chanteuse, Javiera Parra, petite fille de Violeta Parra, la compositrice de "Gracias a la vida", un vulcanologue et donc, Jorge Baradit et Pablo Salas. Le résultat est un film à la fois puissant par ce qu'il dit et magnifique par ce qu'il montre. Un espoir pour Patricio Guzmán : que son pays retrouve un jour sa gaieté, sa joie de vivre.
    Michèle G
    Michèle G

    42 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    En ces temps où le fascisme et les dictatures de tout poil semblent vouloir renaître de leurs cendres, ce magnifique nouveau film de Patricio Guzman, nous rappelle, entre autres, que ces cendres ne furent jamais complètement éteintes et que le travail de mémoire est une chaîne humaine, un rempart, qui malgré sa fragilité est d'une nécessité absolue. La cordillère est toujours là. Une force, un témoin, une mémoire dont la partition à plusieurs temps est d'une déconcertante intemporalité.
    Hervé L
    Hervé L

    72 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Après le coup d'état de Pinochet le réalisateur qui a fui le Chili presente les images d'un autre qui est resté pour montrer la répression
    . Au final le modèle capitaliste à gagné et la Cordillère est restée immobile et vide
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    C'est intéressant mais infiniment moins que l'admirable Nostalgie de la lumière ou que Santiago Italia de Moretti. On reste là un peu sur sa faim entre l'évocation du passé, le rapprochement avec le présent et au final le peu de Cordilère des Andes.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    La Cordillère des songes de Patricio Guzmán, dernier volet d’une trilogie initiée par Nostalgie de la lumière et poursuivie avec Le Bouton de nacre, prend aujourd’hui un caractère de brûlante actualité au moment où les chiliens sont dans la rue à plus d’un million et où on en est, à nouveau dans ce pays, à compter les morts dus à la répression, 18 et plus de 2000 arrestations…mouvement social inédit, au départ l’augmentation du ticket de métro, mais plus largement, manifestation contre un système néolibéral, hérité de la dictature Pinochet et qui reproduit les inégalités à tous les niveaux de la société…alors que vu de loin, tous les voyants économiques du Chili, réputé l’un des plus stables d’Amérique du Sud, pouvaient sembler au vert : croissance ininterrompue depuis trente ans, taux de pauvreté de 8 % – contre 35 % en Argentine – faible inflation…De son exil parisien le cinéaste Patricio Guzman cherche au travers des éléments naturels, les traces de l’histoire tragique de son pays… Les premiers plans, somptueux embrassent la cordillère des Andes comme un objet de fascination et de mystère qu’une voix-off (celle de Guzman) ne cesse d’interroger…. comment ces Andes, qui à la fois délimitent et protègent le Chili du reste du monde, témoignent-elles des troubles traversés par le pays depuis le coup d’état de septembre 1973…le cinéaste interroge des sculpteurs, Francisco Gazitua et Vicente Gajardo qui se confrontent dans leur art à ces blocs de matière immuable qu’ils extraient de ce massif granitique…c’est la partie poétique du film…et la voix off présente les failles de la montagne comme autant de cicatrices liées à l’Histoire ; des pavés extraits de la roche comme témoins des assassinats politiques du régime de Pinochet ; le putsch associé à un phénomène géologique (une éruption volcanique)….puis le film abandonne ce cheminement pour investir le champ des images de la lutte politique en s’appuyant sur le personnage de Pablo Salas, caméraman chevronné qui documente frénétiquement depuis près de quarante ans la répression du pouvoir chilien, dépositaire de centaines de vidéos qui témoigneraient de la constante répression qui aurait ensanglanté le Chili depuis une quarantaine d’années…….si l’on reconnaît les images de la terrible répression qui a suivi le coup d’état, les images de répression enregistrées par Salas dans les années 1980 (des manifestants chargés par des canons à eau) mériteraient plus d’explications…et de contextualisation…Ce sont un peu les limites d’un film un peu trop didactique et unilatéralement engagé…aucune allusion aux transitions démocratiques que le pays a heureusement connues depuis le chute de Pinochet…Le film a reçu l’Œil d’or du meilleur documentaire au denier festival de Cannes , ex-aequo avec Pour Sama …j’ai préféré ce dernier…
    Matthieu L
    Matthieu L

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    Une approche très personnelle et originale pour parler du Chili d'hier et d'aujourd'hui. Des images à couper le souffle... Des témoignages très fort et inédits. Un travail de mémoire indispensable qui met en perspective les événements tragiques récents.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    magnifique docu sur le Chili qui dégage bcp d'émotion, d'une part par la beauté des images et aussi par la narration du réalisateur et la force des images sur la dictature.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Exilé en France depuis 1973 et le coup d’Etat qui a renversé Allende et porté au pouvoir Pinochet, le Chilien Patricio Guzmán ne cesse de film en film de documenter l’histoire de son pays. La Cordillère des songes est le troisième volet d’un triptyque géographique. Après Nostalgie de la lumière en 2010 consacré au désert d’Atacama, après Le Bouton de nacre en 2015 sur la relation compliquée du Chili à l’océan, La Cordillère des songes évoque les montagnes chiliennes, qui couvrent 80 % du territoire. Elles protègent le mince cordon littoral autant qu’elles le coupent du reste du continent sud-américain.

    Il est délicat de dire du mal de Patricio Guzmán. Son œuvre immense peut se lire comme une encyclopédie engagée du Chili. Inlassablement, il fait le procès du "volpe" de 1973, des années Pinochet, du tournant ultralibéral et inégalitaire qu’ont pris l’économie et la société chilienne, au risque d’amalgamer dans une critique fourre-tout des arguments d’ordres bien différents.
    Les manifestations monstres contre la vie chère et les inégalités que connaît le Chili depuis une dizaine de jours donnent à son dernier documentaire une actualité brûlante.

    Pour autant, l’unanime détestation qu’inspire le général Pinochet ne doit pas obliger le critique cinématographique à encenser tous les documentaires qui en instruisent le procès, aussi nécessaire soit-il.

    "La Cordillère des songes" repose sur un postulat fragile. Comme dans "Nostalgie de la lumière" et "Le Bouton de nacre", Patricio Guzmán entend dresser un parallèle entre la géographie et l’histoire. Il cherche dans la terre du Chili la trace de son passé. Mais ici, le procédé fait long feu. On voit quelques – splendides – plans de cordillères enneigées – qu’on croirait tout droit sortis de "National Geographic" – et on passe sans transition à la mémoire mal cicatrisée de la dictature en interrogeant quelques témoins et en sollicitant leurs archives. Quel lien entre les deux ? Aucun.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Œil d’Or du Meilleur Documentaire lors du Festival de Cannes 2019, « La Cordillère des Songes » vient conclure une trilogie l’histoire et la géographie du Chili. Après être allé au nord de la Cordillère pour « Nostalgie de la lumière » et au sud pour « Le bouton de nacre », Patricio Guzmán a voulu filmer cette immense colonne vertébrale pour en dévoiler ses mystères. Au travers de photographies, de peintures, de vidéos, de cartes postales ou même de boîtes d’allumettes, le cinéaste revient sur l’époque de la dictature de Pinochet en 1973 à 1990 en traitant de l’exploitation minière de la Cordillère des Andes. Les Andes représentent en effet 80% du Chili. Ce grand mur est considéré comme une protection pour les uns et une séparation du monde pour les autres. Peintres, sculpteurs et écrivains se succèdent pour décrire la chaîne de montagne. Certains semblent parler avec fierté de l’extraction de la roche pour en faire des objets moches. Le réalisateur lui, préfère utiliser travelings, vues aériennes et musiques apaisantes pour exprimer son vœu le plus cher, que le Chili retrouve son enfance et sa joie.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Jean-Jacques FERNANDEZ
    Jean-Jacques FERNANDEZ

    28 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2020
    Un documentaire narratif avec de belles images de la Cordillera qu'on aimerait un peu plus intrusives, aux quelles se mélangent des témoignages de Chiliens restés au pays durant le dictat de Pinochet.Une association intéressante imprégnée de la douceur narrative du réalisateur . Mais que ce soit pour la découverte des Andes ou celle de l'Histoire contemporaine du Chili, on en demande un peu plus. Peut-être faut il combler ce manque en visionnant les deux premiers opus de ce triptyque de Patricio Guzman.
    A voir.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 octobre 2020
    Patricio Guzmán, cinéaste chilien exilé en France, réalise des documentaires magnifiques, rempli d’images d’une beauté saisissante. Son précédent ‘Bouton de nacre’ traitait de l’eau, qui modèle le paysage naturel du Chili et l’inconscient collectif de la nation. Celui-ci évoque la Cordillère des Andes, qui isole le pays du reste du continent et le réduit à peu de choses près à une longue façade maritime. Pourtant, cette approche géographique et géologique n’est à nouveau qu’un prétexte, encore plus évident que celui du documentaire précédent, pour ce qui travaille réellement le réalisateur : la césure définitive dans l’histoire chilienne que constitue le Coup d’état du 11 septembre 1973. Si Pinochet est aujourd’hui mort et enterré et si la dictature a depuis longtemps cédé la place à la démocratie, ses réalisations, notamment le fait que le pays ait servi de terrain d’expérimentation aux théories néo-libérales de l’école de Chicago, perdurent toujours à l’heure actuelle: quoiqu’il soit le pays le plus développé d’Amérique latine et que la pauvreté y ait nettement reculé, la société chilienne demeure profondément inégalitaire et une grande partie des ressources naturelles et des terres ont été privatisées, tandis que la mentalité des citoyens s’est adaptée à ce nouveau système concurrentiel et impitoyable, raison pour laquelle le cinéaste a le sentiment de ne plus reconnaître le pays qu’il a quitté voici presqu’un demi-siècle. Souvent lent, guidé par une voix off un rien professorale, ‘La Cordillère des songes’ ne vaut pas pour ce qu’on y apprend, ni pour ses paysages naturels, finalement peu nombreux. Il s’agit avant tout de l’exposé de la pensée d’un homme, qui a l’écho crépusculaire d’un testament politique. On écoute Guzmán tirer ce qui semble être une conclusion de plusieurs décennies d’une lutte culturelle menée depuis l’étranger, et ce qu’on y entend, à demi-mots, c’est l’aveu d’un échec et la reconnaissance d’une défaite : Il ne s’agit plus aujourd’hui de lutter, la partie est perdue, mais de rendre compte, de conserver la trace de ce pour quoi on a lutté.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    On y apprend pas grand chose, interviews sans grand intérêt, voix off naïve, cordillère des Andes peu filmée au total, ennuyeux
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 décembre 2019
    Un magnifique et bouleversant documentaire sur un pays coincé entre l'océan et la Cordillère des Andes. Un film intime et poétique sur le Chili d'hier et d’aujourd’hui . Sur l'exil , la nostalgie d'un temps révolu. Les témoins racontent les événements des années noires et la façon dont chacun a traversé cette époque. La vérité historique est démasquée grâce à des images volées ou non au prix de gros risques. Ces vidéos constituent une bibliothèque impressionnante qui pourront un jour soigner l'amnésie générale de tout un peuple, qu'il s'agisse des coupables ou des victimes. Une grande majorité préfère encore nier, oublier, effacer ce qui pourtant a profondément modifié la société Chilienne au plan économique, culturel et social, mais les temps changent peut-être....
    pierolaluna
    pierolaluna

    11 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mai 2020
    Grosse déception. Pauvre, naïf, sans fil conducteur. Quelques belles images de la Cordillière, mais trop peu pour sauver le film d'un vieux nostalgique qui a perdu la main.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top