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    Donbass
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    elriad
    elriad

    432 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2019
    Même si le trait de la caricature est parfois très épais, il n'en reste pas moins dans ce pamphlet contre l'occupation russe de l'Ukraine filmé comme un documentaire, ( dans une suite de scènes pas toujours équilibrées) , une dénonciation anxiogène et cruelle d'une "nouvelle Russie" qui n'a toujours pas digéré la fin de l'empire URSS. Un film pas toujours égal mais qui reste passionnant.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2018
    Déjà à travers son documentaire Maïdan tourné sur le vif entre novembre 2013 et fin mars 2014, Sergeï Loznitsa portait à l’écran les évènements sis sur la place-titre qui secouaient alors l’Ukraine. Ces manifestations, revendications et résistances sur la place de l’Indépendance de Kiev ont une suite : la guerre du Donbass. Dans cette région orientale de l’Ukraine, un conflit oppose des Ukrainiens pro-européens à des séparatistes pro-russes. Le réalisateur donne à voir ce conflit par un prisme fictionnel dont l’âpreté tient au documentaire, voire au reportage de guerre.
    En 2017, Sharunas Bartas s’était emparé du conflit du Donbass dans Frost (Angle de conflit, angle de visée). L’itinéraire fictionnel tracé alors partait de Vilnius (Lituanie) pour venir mourir au plus près de la ligne de front de la guerre du Donbass. Egalement fictionnel, le chemin emprunté par Sergeï Loznitsa s’apparente aussi à un itinéraire mais celui-ci est circonscrit à la région-titre et forme une boucle tant géographique que narrative.
    Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Antoun S.
    Antoun S.

    6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 octobre 2018
    ce realisateur as fait un film digne de la propagande nazi!! caricatural a souhait representant les russophone du donbass comme des betes et des sous hommes ce realisateur ukrainien vivant en allemagne tien pourquoi pas kiev??? prefere ne pas voir l,ignominie du regime pro fasciste de porochenko soutenue par les hordes de banderistes nostalgique de l,horrible occupation nazie de l,ukraine qui ont reussie le tour de force de faire fuir 10 millions d,ukrainiens du pays en majorite en russie!! mais bien entendue comme ce regime est vassal de l,occident!! ces nationalistes ukrainiens sont tous de grands democrates est ce realisateur etant dans la doxa de berlin et washington! il obtient un prix a canne!! c,est un parfait scandale!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 octobre 2018
    Ne connaissant rien de la situation de Donbass, c'est juste une critique du masque et la plume qui m'a fait aller voir le film. J'en ressort très choqué, et assez abasourdi par toutes ces scénettes plus surréalistes les unes que les autres. Mensonge, manipulation, violence sauvage, spoliation, crimes…Filmer la guerre est très difficile sans parti-pris, et là on comprend tout de suite que les russes ne sont pas en odeur de sainteté. On ne comprend évidemment rien à la situation politique, mais peut-être qu'elle est ubuesque et cauchemardesque et si c'est cela que veut nous montrer les réalisateur c'est parfaitement réussi. Dans tous les cas, le film est bluffant de réalisme, dans les moindres détails jusqu'au plan final et c'est ce qui le rend crédible.
    Koalahama
    Koalahama

    7 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Plongée au cœur de l'incompréhension et de l'autodestruction, la guerre civile, la pire. On regrettera le manque d'objectivité, mais l'horreur aux portes de l'Europe est toujours là.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Ce film represente une authentique oeuvre de propagande occidentale. L Ukraine est un assemblage de régions édité par l ex URSS. Le Donbass et la Crimée n ont jamais fait partie de l Ukraine historique. Ils ont été accolé au nom de l homogénéité des peuples frères en période USSR. Les habitants du Donbass sont historiquement Russes et ils souhaitent le rester. Ils ont vécu la révolution orange fomentée par les USA comme toujours comme une agression.
    Renseignez vous a des sources autres que les mensonges occidentaux. Ce film est donc une incroyable oeuvre de propagande digne de la période nazie, même principe, mêmes causes.
    Christoblog
    Christoblog

    826 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    La filmographie de Sergei Loznitsa est pour l'instant pratiquement irréprochable, et en même temps pas facile d'accès.

    Après son remarquable Une femme douce, véritable trip visionnaire sous anxiolytique, Loznitsa nous embarque cette fois-ci dans un voyage dans le Donbass occupé par l'armée russe qui emprunte à la fois à Kafka et au cique Zavatta.

    Après plusieurs séquences un peu fades, le film devient brutalement très déstabilisant à travers une série de vignettes plus dérangeantes les unes que les autres : peloton de garde perdu dans la neige, abris souterrains surpeuplés, tableau du racket organisé par l'armée d'occupation, mariage célébré par une députée de la Nouvelle Russie. Dans son escalade grotesque et glaçante, le film est à ce moment-là assez désagréable à regarder et pleinement édifiant.

    Du point de vue de la mise en scène, c'est magistral (Prix de la mise en scène à Un certain regard à Cannes 2018), et on est scotché par la dernière scène, contrepoint sinistre de la première. Du grand art, pas forcément facile à regarder.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    A l'est de l'Ukraine, dans la région du Donbass, une guerre hybride se déroule, mêlant conflit armé ouvert et crimes perpétrés par des gangs séparatistes. Si le film de Sergeï Loznitsa parait aussi chaotique c'est que la situation y est bel et bien ainsi. Donbass fait se succéder une douzaine de tableaux, dans un désordre apparent, au milieu de la population civile, dans les rangs des militaires, au sein du gouvernement de la région ou encore auprès des médias. On ne sait pas toujours précisément dans quels rangs on se trouve : chez les légitimistes ukrainiens ou avec les partisans russes. Comme dans son film précédent, Une femme douce, le cinéaste joue sur plusieurs registres, de la violence convulsive à l'humour noir, soulignant, parfois à grands traits, le grotesque et l'absurde des événements et des comportements humains. La cohérence narrative n'est pas ce que recherche Loznitsa au risque d'éparpiller notre attention. De cela, on peut s'accommoder ou bien trouver que la manière du réalisateur est bien trop exubérante et finalement confuse.
    Viacheslav Z.
    Viacheslav Z.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Je suis né et grandi à Donbass. C'était une région ouvrière quelconque. Avant 2014, quand la Russie a commencé la guerre contre l'Ukraine. A Donbass il n'y avait jamais de mouvement séparatiste. Ce n’est pas comme la Corse ou Pays Basque ou les idées indépendantistes circulent depuis longtemps. A Donbass personne n'a jamais parlé de séparation. Avant que la Russie soit venue et crée les républiques marionnettes.
    A travers mes amis et ma famille j'ai entendu pleins des histoires comme celles montrées dans le film. La voiture de mon ami a été volée de même façon comme c'est montré dans le film. Le réalisateur a réuni les scènes basées sur les histoires qui ont vraiment eu lieu. Pour que les autres puissent comprendre mieux cette guerre qui continue depuis déjà 4 ans...
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2018
    Sergei Loznitsa est un réalisateur un peu difficile à cerner : biélorusse et ukrainien, vivant en Allemagne, réalisant des documentaires et des films de fiction. Je l'avais découvert il y a 8 ans avec un film que j'avais trouvé excellent : "My joy". Impression confirmée avec le long métrage de fiction suivant, "Dans la brume", en 2012. Puis, 5 ans se sont écoulés avant son 3ème long métrage de fiction, "Une femme douce", moins enthousiasmant que les 2 premiers, mais faisant quand même partie, à mon avis, des meilleurs films de 2017. Et voici "Donbass", présenté à un Certain Regard de Cannes 2018 où il a obtenu le Prix de la mise en scène de cette sélection. Le titre du film permet de situer sans ambiguïté la région du monde dans laquelle se déroule l'action : La république populaire de Donetsk, État sécessionniste de l'Ukraine autoproclamé à Donetsk le 7 avril 2014. Une région où il est très difficile de se faire une opinion sur ce qui se passe. Par exemple, dès cette sécession, les rebelles russophones demandent le rattachement de cette république populaire autoproclamée à la Russie, mais cette dernière ne donne pas suite à cette demande !
    "Donbass" s'apparente à un film à sketchs, avec 13 histoires différentes se déroulant dans le Donbass en 2014 et 2015. Un film qui déborde de richesses, un peu trop, même ! On y parle de corruption organisée, de lâcheté de la foule, de lynchage, d'appartements insalubres sans électricité, de reportages télévisés "bidonnés" avec de faux témoins, de journalistes allemands traités de fascistes, de bureaucrate réquisitionnant une voiture au nom du patriotisme, etc. Pour nous, complètement à l'ouest de l'Europe, le message de Loznitsa n'est pas forcément très clair si ce n'est qu'on sent qu'il ne porte pas trop Poutine dans son cœur. On peut souhaiter que ses prochains films soient plus universels dans leur approche, mais il n'empêche que, avec ses beaux plans séquence assez longs, avec la grande énergie qu'il dégage, avec son mélange détonnant de drame et de bouffonnerie, "Donbass" est, cinématographiquement parlant, une œuvre très accomplie.
    Christian C.
    Christian C.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2018
    Un film passionnant sur ce conflit "de basse intensité" qui fait pourtant des milliers de morts. Il y a des "méchants" un peu partout, des deux côtés, et les "bons" sont les victimes. Des scènes très fortes, inoubliables- l'illustre, sur un mode tragi-comique. Encore un film sur l'absurdité de la guerre, fait comme un reportage et comme un film (dans le film). Des indications éclairantes sur les formes de l'implication des Russes dans ce conflit. Film passionnant, au total, qui a bien mérité son prix à Cannes (section "Un certain regard"). Sur le sujet, on peut lire aussi le livre "Anthracite" de Cédric Gras : https://diacritiques.blogspot.com/2016/10/ostalgie-au-donbass.html
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 359 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Déjà présent l’année dernière pour « Une Femme Douce », Sergei Loznitsa fait office d’ouverture de la compétition Un Certain Regard 2018. Le réalisateur nous donne sa vision du conflit armé qui fait crise en Ukraine depuis 2014 et il a bien l’intention de nous choquer. Nous sommes à Donbass et le cinéaste pose sa caméra sur des séquences sans nécessairement de liens et pour nous faire croire au documentaire. C’est ainsi qu’un député se voit renverser un saut d’excréments sur la tête où que des civils vivent dans des conditions immondes dans l’humidité sans eau et électricité. Sergei Loznitsa va témoigner de l’absurdité de la guerre en montrant par exemple une soldat qui impose son pouvoir pour faire peur aux hommes ou encore ce couloir de soldats qui frappent le martyr pour lui laver de ses pêchers. Cette outrance devient risible lorsque la vice-présidente de Saint-Théodose vient présenter son association à un ministre pour lui demander d’obtenir une récompense chrétienne et cette armée qui profite de son influence pour réquisitionner des voitures. On rit jaune lorsque de faux témoins viennent s’afficher devant la télévision pour décrire des bombardements après s’être maquillés. Mais le cinéaste part trop loin en nous infligeant la scène du volontaire du bataillon punitif. Les russes sont cruels et Sergei l’exprime haut et fort. Pourtant, au travers de toutes ces séquences indigestes, nous n’avons rien appris et le néant devient une exhibition gratuite. « Donbass » est bien filmé et scandalise, mais laisse sans voix.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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