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    Grass
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    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2018
    3 films de Hong Sang-soo sont sortis en 2018 et le prochain est déjà tourné. Et, pour paraphraser les vers du poète, ils ne sont jamais tout à fait le même ni tout à fait un autre. Grass (pourquoi ce titre ?) est en noir et blanc et sans actrice française. Il se passe la plupart du temps dans un café, voire dans des ruelles et est composé de conversations à deux ou à quatre personnages qui exercent des métiers artistiques. Tiens, on y boit plutôt moins que d'habitude mais on y fume davantage. C'est un autre film de Hong, plus court que la moyenne, une nouvelle variation sur la vie, l'amour, l'amitié et toutes ces choses. Rien de bien nouveau sous le soleil coréen et pourtant il y a un personnage qui nous intrigue, celle de la jeune femme (Kim Min-hee, adorable) qui semble transcrire sur son ordinateur tous les mots qu'échangent les clients du bar où elle se tient en permanence. A moins qu'ils ne soient que des personnages issus de son imagination. Comment savoir ? Nous sommes chez Hong Sang-soo, n'est-ce pas ? A part le fait d'avoir l'impression d'assister à l'utilisation d'un dispositif qui ne sera jamais clair, Grass ne laissera pas un souvenir impérissable dans la filmographie du cinéaste coréen à moins de faire partie de ceux qui sont subjugués à chaque livraison du réalisateur séoulite. Est-ce que c'est incongru de penser que Hong tourne vraiment trop ? Et est-ce si difficile de séparer le bon grain de l'ivresse, euh, pardon de l'ivraie ?
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2018
    A coté du cinéma du japonais Hirokazu Kore-eda dont les films ne font jamais moins de deux heures, le cinéma du coréen Hong Sang-so est vraiment du concentré…1h 06 pour son dernier film « Grass »…. Au bout d’une allée, entre pavillons et jardins, un café, ou plutôt pour nous, un salon de thé…On y sert thé ou café, mais le patron sait fermer les yeux quand les clients amènent de l’alcool. Et particulièrement du shoju…. Les gens s’assoient et parlent de leur vie. Ce sont toujours des couples de femmes et d’hommes mais qui ne vivent pas ensemble. Des amis qui se retrouvent, peut-être d’anciens amants, d’autres apprennent à se connaître. Beaucoup sont comédiens. Et pourtant tous portent en ce lieu leur solitude à découvert. Au fil des discussions, d’une table à une autre, d’un plan serré à un plan d’ensemble, leurs émotions se libèrent. Elles sont bruyantes, surprises au milieu des larmes ou d’un sourire, non dites, reflux émotionnels toujours liés à la perte, celle d’une amie, d’un amour, d’une vie paisible ou d’un devenir écrivain. L’ensemble est baigné par une musique de Schubert, Wagner, Offenbach, Pachelbel….Dans un coin, une jeune femme, la mystérieuse Areum (interprétée par Kim Minhe , son actrice fétiche)…elle est devant son ordinateur, observe les couples, semble mettre par écrit leurs pensées…ou romance sur ce qu’elle surprend…on ne saura pas grand-chose d’elle, sauf qu’elle a un frère qu’elle morigène sur sa récente liaison avec une jeune hôtesse de l’air…L’aime-t-il vraiment, est-il certain de ses sentiments…Tous ces récits sous couvert d’écriture de ses personnages, ne sont peut-être qu’un moyen d’écrire sa propre partition, elle qui semble encore se chercher, éthérée quant à son futur… comme souvent Hong Sang-so brode sur le thème de l’indécision amoureuse, la confusion des sentiments qui l’a fait souvent comparé à Rohmer…C’est surprenant et parfois même envoûtant… C’est bien entendu tourné en noir et blanc comme ses précédents films…Hong Sang-so est fidèle à son chef opérateur Kim Hyungkoo…mais dans un noir et blanc moins travaillé que dans Un Jour d’après…et comme souvent dans le cinéma de Hong Sang-so…on boit…quelques verres de shoju permettent peut-être d’y voir plus clair dans la confusion des sentiments !!! Et pourquoi Grass ? le plan de départ montre une kyrielle de pots de terre où émergent quelques pousses…à la fin du film, les jeunes pousses ont eu l’audace de pousser en plein automne…
    djams
    djams

    37 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    Histoire peu convaincante malgré un début très prometteur. On y découvre spoiler: des histoires malheureuses qui sont présentées par les protagonistes eux-mêmes à travers leur dialogue emprunt de beaucoup d'émotions !
    C'est sûrement son but : de toucher un public via l'exposition de leurs émotions mais cela ne suffit pas à intéresser. Il n'y a pas d'autre but que leur exposition. Cela n'est pas suffisant. Pour obtenir un film réussi, il faut un message global fort qui nous aide à nous poser les vrais questions dans nos vies et nous pousse à en trouver rapidement la réponse. Or, ici, il s'agit uniquement de montrer des émotions pour en souligner leur importance dans nos vies. Ce n'est pas un message pertinent pour moi !
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2018
    Ce film tourné en noir et blanc se déroule essentiellement dans un café, dans les ruelles de Séoul et dans un restaurant. Durant à peine plus d’une heure, il est accompagné par des morceaux de Schubert, de Wagner, d’Offenbach, de Pachelbel.

    Le spectateur assiste à des discussions entre deux, trois ou quatre personnes sur divers thèmes : le suicide, la vie d’artiste, la précarité, le mariage. Elles boivent de l’alcool, sont accros à leurs téléphones et fument. Une jeune femme (jouée par l’égérie de Hong Sang-Soo) assiste ou participe aux discussions et transcrit des remarques et des dialogues sur son ordinateur. Est-elle spectatrice ou auteure de ce qui se passe ?

    Si vous connaissez le cinéma de Hong Sang-Soo, vous verrez là une nouvelle variation sur ses thèmes habituels, racontée avec élégance et style, empreinte de nihilisme. Vous pouvez trouver cela insipide.

    Ceci dit, pour moi ce cinéma n’est pas désagréable, je vais souvent voir le dernier Hong Sang-Soo. La mise en scène d’addictions sans jugement moral mais sans apologie me plaît assez, en cette époque assez hygiéniste.

    A regarder comme on irait passer un moment dans un salon de thé.
    Mon blog : larroseurarrose.com
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2018
    Il suffit d’avoir vu « Le Jour d’Après » pour reconnaître les plans en noir et blanc de Hong Sang-Soo qui passent d’une personne à l’autre en travelling autour d’une table. On retrouve d’ailleurs une nouvelle fois la comédienne Min-Hee Kim et le comédien Hae-hyo Kwon. Tout du long de « Grass », nous assistons à des conversations banales mais pas intéressantes pour autant. Il est question de suicide, de mariage, l’alcool, d’hébergement et souvent de sentiments entre une femme et un homme. Tout près de ces échanges, une femme avec son ordinateur portable semble retranscrire ces moments de vie, ou en imaginer les pensées. « Grass » est un œuvre délicate et volontairement inachevée sur les rapports humains.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 095 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2019
    Troisième film que je vois du prolifique réalisateur sud-coréen Hong Sang-soo et je me rends encore une fois compte que ne pas avoir prêté attention à lui pendant toutes ces années était une grossière erreur. En réalité son cinéma est absolument fascinant.

    J'adore la sobriété du dispositif (et moi plus c'est sobre, plus j'aime), on écoute des gens parler dans un café, c'est un quasi huis-clos, la mise en scène se fait quasiment exclusivement en plan séquences fixes la plupart du temps et Hong Sang-soo se permet parfois un petit recadrage afin d'isoler un des personnages qui discute avant de faire pivoter sa caméra pour cadrer l'autre personnage. Cette manière particulière de faire des champs contre-champ permet de faire durer les échanges, vu qu'il n'y a pas de coupure on sent le temps qui s'écoule, on a le temps de voir les regards. Et autant j'adore lorsque l'on a des échanges montés du tac au tac parce que ça permet de transmettre une vitalité folle, ici, la lenteur permet de donner de l'humanité aux personnages et beaucoup de délicatesse.

    Habituellement je ne recherche pas nécessairement la délicatesse dans un film, je lui préfère la tendresse, mais là, difficile de ne pas être séduit par les regards, les légers sourires, les micro expressions des acteurs qui en disent long sur ce qu'ils pensent et ressentent.

    Mais ce que j'aime par-dessus tout c'est ce microcosme qu'il arrive à nous dépeindre, il y a peu de personnages, ils interagissent tous plus ou moins ensemble, même de façon assez minimale, ce café possède son ambiance avec sa musique classique qui rend divinement et même lorsque l'on sort de ce café on a un décor très humain qui correspond bien avec la manière de filmer à hauteur d'homme de Hong Sang-soo.
    Disons que l'on ne se retrouve pas dans une grande allée passante, mais au contraire, dans une ruelle, avec beaucoup de charme, agréable...

    Et donc malgré certaines choses assez tragiques qui peuvent être dites, on est bien, c'est confortable comme café, on est comme l'héroïne, dans un coin, à regarder avec beaucoup de plaisir ce qui se dit, ce qui se passe en imaginant leurs histoires, leurs pensées...

    Tout ça naît de tout le savoir faire de HSS pour diriger ses acteurs et les filmer simplement, mais avec assez de précision pour réussir à ce que l'émotion fonctionne.

    Bref, je suis conquis et j'en verrai d'autres volontiers !
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2018
    Le dispositif habituel de HSS est ici plus épuré encore qu’à l’accoutumée, avec une succession de plans fixes sur des couples marivaudant dans un café. On s’en lasse vite, il faut l’avouer, mais on peut trouver du charme à cette mise en abîme en mode mineur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 janvier 2019
    Une femme est assise dans un café et écrit sur son ordinateur. Autour d'elle des couples discutent de sujets graves : la mort, le suicide, la précarité...

    Hong Sangsoo est un cinéaste prolifique. Il a tourné pas moins de quatre films en 2017 qui sont sortis en ordre dispersé sur nos écrans : "Le Jour d'après", "La Caméra de Claire", "Seule sur la plage" et enfin "Grass".

    Avec une telle productivité, pas étonnant que son cinéma bégaie. Paraphrasant Verlaine, Hong Sangsoo tourne et retourne ni tout à fait le même ni tout à fait un autre film.

    Chacun de ses films met en scène d'interminables discussions de café filmées en plans larges - avec un usage du zoom qui donnent parfois la nausée. Chacun donne le premier rôle à la belle Kim Min-hee, la muse du réalisateur à l'écran et sa compagne à la ville. Chacun se déroule dans le milieu de l'art ou du cinéma. Chacun s'organise autour d'histoires d'amour malheureuses ou de vies brisées.

    "Grass" n'échappe pas à cette répétition. Seule innovation : l'usage de la musique classique (Schubert, Wagner, Offenbach, Pachelbel...) qui résonne dans le café où les personnages prennent place au point d'en couvrir le bruit des conversations.

    Les fans de Hong Sangsoo adoreront. Ils s'interrogeront sur l'héroïne : retranscrit-elle les scènes dont elle est le témoin silencieux ? ou les invente-t-elle ? Ils salueront son évolution : elle sort peu à peu de son isolement pour accepter de partager la table de ses voisins.
    Quant aux autres, ils trouveront bien longues les soixante-six minutes du film et, prenant des résolutions de nouvelle année qu'ils ne tiendront pas, éviteront de s'infliger la même purge en 2019.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 juin 2020
    Film en noir et blanc un peu plombant parfois. Le concept est assez étonnant et ça m'a fait penser un peu à La petite pièce hexagonale. Un lieu assez secret ou les gens y vont pour quelque de profond dans leur vie. La barmaid m"a plue, elle se pose des questions sur elle et les gens. Un film court avec de belles musiques mais bon ceci dit heureusement qu'il ne dure pas 2h. Je ne vois pas ou il aurait pu aller.
    Interstellar Panther
    Interstellar Panther

    4 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 juillet 2019
    D'un ennui à pâlir, montage médiocre, scénario sans intérêt... Grass est une déception à quiconque s'attend à voir un "film".
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 décembre 2018
    Je devais allé voir Leto, la séance était complète alors je me suis rabattu sur ce film.J'allais sortir de la salle au bout de 20 minutes, mais je me suis endormis avant. Du coup je suis resté jusque la fin, et... bah rien. Heureusement que ça ne dure pas longtemps, car les saynètes sans intérêt de ce genre, c'est dingue qu'à l'heure actuelle on donne encore de l'argent à des réals pour en faire. Les dialogues sont inintéressants, les mouvements de caméra plan large-zoom-droite-gauche-droite-gauche-droite-gauche-re-plan large pendant 15 minutes on a vite compris, la musique saoule... mis à part la partie avec le frère et sa copine qui montre un peu ce qu'est la société coréenne (conservatrice), et encore c'est pas foufou non plus. Nan mais franchement, aucun intérêt. J'ai mis une étoile quand même pour la photographie.
    Arnaud M
    Arnaud M

    3 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    http://arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?article2269

    Pendant une heure, un peu plus, c’est le jeu des cadres : l’écran, la vie. Entre les deux, ce qui se dépose et se déploie, ce qui se rêve, se désire. Nous, on est dans le troisième cadre, de ce côté-ci de la vie qui la regarde. Est-ce qu’on n’est pas inventé aussi par le film ? Je ne sais pas.
    JoeCare
    JoeCare

    13 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2019
    Film très étrange où l'on suit la vie d'un restaurant où le quotidien des gens se croisent.
    À ne pas mettre entre toutes les mains, il faut aimer prendre le temps, et les tranches de vies.
    Les meilleurs films de tous les temps
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