Un petit bijou d'humour noir qui n'a pas pris une ride avec des répliques délirantes et des acteurs en grande forme. L'ambiance y est assez morbide et colle bien à l'univers de cette famille tarée avec des scenes cultes qu'on ne se lasse pas de revoir. Culte!
A peine un an après la sortie de La famille Addams, Barry Sonnenfeld remettait le couvert en 1993 en s'intéressant cette fois aux "valeurs" de cette famille. Alors que le premier film se contentait d'installer les personnages en insistant sur le mode de vie décalée de cette famille pas comme les autres, Les valeurs de la famille Addams reprend l'esprit de son prédécesseur tout en proposant une sympathique intrigue. L'arrivée de Puberté, troisième rejeton de la famille Addams puis de Debbie, gouvernante dont Fétide va s'enticher, va provoquer des remous au sein de la famille qui va devoir une fois de plus affronter le monde extérieur qu'il ne comprend décidément pas. Mis à l'écart par leur nouvelle tante dont les intérêts dépassent bien entendu l'amour, Mercredi et Pugsley vont passer l'été dans un camp de vacances qui ne leur ressemble pas. Pour mettre en scène ce scénario signé Paul Rudnick, Barry Sonnenfeld va miser sur une pléthore de seconds rôles qui graviteront autour de la famille Addams. Dans le rôle de Debbie, la mangeuse d'homme et croqueuse de diamants, on retrouve Joan Cusack, plus sexy et dangereuse que jamais au service d'un rôle qui ne manque pas d'humour. Si cousin machin, la chose ou Carl sont bien entendu toujours de la partie, on redécouvrira avec plaisir que les directeurs du camp sont joués avec malice et dérison par Christine Baranski (The good wife) et Peter MacNicol (Numbers, Ally McBeal) tandis que les plus avisés auront reconnu dans le petit Joel, David Krumoholtz, qui tient le rôle principal dans la série Numbers. Ce sont en fait des habitués des séries-tv qui gravitent autour de ce noyau dur d'acteurs puisqu'on peut également mentionner Mercedes McNab (Harmony dans Angel et Buffy contre les vampires) déjà apparu brièvement dans le premier volet, Tony Shalhoub (Monk) le temps d'un courte apparition ou l'inoubliable Peter Graves (Mission impossible). Au-delà du casting, il faut louer l'intelligence d'un scénario qui surpasse sans mal son prédécesseur, offrant quelques bons moments d'humour noir - comme la scène du gâteau lors de l'enterrement de vie de garçon de Fétide - et des effets spéciaux qui tiennent encore largement la route. Il suffit d'observer attentivement les scènes où La chose est mise en avant pour se rendre compte de la qualité de ceux-ci. On ne peut nier que certains éléments se répètent un peu comme la danse entre Gomez et Morticia dans laquelle Raul Julia s'en donne à coeur joie ou le fait que les enfants essaient systématiquement de s'entretuer et d'autant plus depuis l'arrivée de Puberté. Mais ce serait faire la fine bouche d'autant plus que Barry Sonnenfeld sort parfois de l'ambiance du film pour brosser un portrait, peu flatteur, des camps de vacances qui donnent une vision tronquée de l'histoire américaine et notamment du sort des indiens. Etait-ce une volonté de souligner une pratique courante ou juste une manière de rendre les directeurs du camp encore plus insupportables qu'ils ne le sont ? Quoi qu'il en soit, le fait que les seuls exclus du groupe soient majoritairement d'origine étrangère feraient plutôt pencher pour la première option. En 1998, Daryl Hannah et Tim Curry reprendront les rôles de Morticia et Gomez Addams le temps d'un téléfilm mais leur interprétation ne pourra éclipser celles des acteurs de ces deux films qui demeurent près de vingt ans après leurs sorties de formidables divertissement et de bonnes introductions à l'univers singulier de Barry Sonnenfeld (Men in Black, Pushing daisies). (Geoffrey pour www.louiselegy.com)
Cette famille si spéciale, si folle, si divertissante, plaira aux petits comme aux grands, à n'en point douter. Un classique, connu de tous - à défaut d'avoir été vu par tous...
Il était grand temps que je voie le célébre conte macabre:"La Famille Addams".Présentant des personnages macabres au possible,sous un angle toujours humoristique.On peut dire qu'il s'agit d'une comédie fantastique à usage familial.Là est sa limite.Les possibilités offertes par un tel terrain étaient immenses,mais Barry Sonnenfeld ne pousse pas assez loin dans le gothique horrifique.Au lieu de rire et d'avoir peur,on ne fait que rire...Cela dit,le défilé de la galerie vaut le détour.Gomez,le patriarche délicieusement funeste(Raul Julia),fou amoureux de sa livide femme Morticia(Anjelica Huston).Leur fille sadique Mercredi(Christina Ricci).Leur maître de maison,Frankenstein.Leur "animal" de compagnie,la Chose,main à tout faire.Vantant la fraternité et la différence,ils accueillent le retour de l'Oncle Fétide avec jubilation,Christopher Lloyd,dans un grand numéro loufoque et inquiétant est la principale attraction du film.On retiendra de nombreuses séquences par leur drôlerie décalée,mais il est difficile d'oublier la minceur du scénario,et l'exagération permanente propre à émerveiller les enfants ,et agaçer les plus grands.
Amusant, mais sans plus; bien fait mais jamais prenant, une bonne interprétation mais qui ne sauve pas le côté moyen de l ensemble. La famille Adams sur grand écran C est une comédie pas drôle mais pas désagréable à regarder pour autant, qui n arrive que trop rarement à exploiter le potentiel de ses personnages qui pourrait donner lieu à un déluge d humour bien noir. La mise à part lors de la scène du spectacle d école des enfants qui est la plus réussie car celle exploitant le mieux ce potentiel, les autres scènes sont trop sages à mon goût et manquent de liant entre elle, la faute à un scénario pas assez consistant. Alors oui il y a l ambiance qui pourrait faire penser à du Tim Burton mais il manque un peu de "passion" pour le morbide pour que cela fonctionne mieux. Pas mauvais, mais décevant.
Après avoir connu les honneurs du petit écran pendant deux saisons au milieu des années soixante, les personnages créés par Charles Addams firent leur première escapade au Cinéma en 1991. Sous la direction de Barry Sonnenfeld (qui conservera le style décriture du générique de début pour ses "Men In Black"), les aventures de la famille Addams se suivent facilement sans toutefois soulever un grand enthousiasme. La plupart des gags savèrent quelconques et lensemble nest ni navrant ni très marrant. Alors que les Addams sapprêtent à célébrer leur vingt-cinquième séance annuelle de spiritisme pour invoquer le frère disparu de Gomez, leur minable mandataire en découvre le sosie. Comme le manoir abrite un trésor dont le fameux frangin était lhéritier, Alford (Dan Hedaya) imagine alors une imposture. Voilà Gordon Craven (Christopher Lloyd) dans la peau du peu avenant oncle Fétide ! Personnage élégant et un peu naïf, Gomez accepte sans trop se poser de questions ce miraculeux retour. Il est bien le seul, même si le pseudo-Fétide trouve peu à peu ses marques dans ce foyer peu ordinaire Lintrigue est simplette (Gordon doit faire illusion le temps de faire main basse sur la fortune de ses hôtes) et les péripéties un brin trop sages (le divertissement reste familial). On retiendra principalement le caractère judicieux du casting pour composer la famille la plus morbide dAmérique. Si la majestueuse Anjelica Huston arbore un look dEnfer qui lui va à ravir, Raul Julia apparaît lui aussi très à laise dans son costard rayé. Quant aux enfants terribles, Christina Ricci (désormais une actrice confirmée qui me plaît beaucoup) et Jimmy Workman sen donnent à cur joie. Laissez-les faire du théâtre et vous vous croirez revenus à lépoque du Grand-Guignol ! On voit trop peu à mon goût le domestique qui a la tête du monstre de Frankenstein, il est en tout cas particulièrement réussi. Concernant les effets spéciaux de cette main baladeuse quon appelle "la Chose", ils fonctionnent.
"La Famille Addams" était, à la base, une série des années 60 assez originale et comportant un petit grain de folie. Au début des années 90, Barry Sonnenfeld, le futur réalisateur de "Men In Black", tente de remettre au goût du jour cette famille déjantée à travers un film amusant, inventif mais finalement trop gentillet, aussi bien dans l'humour que dans la noirceur. Car si le but principal est clairement de divertir ici, un peu d'épouvante n'aurait pas fait de mal à cette histoire et l'humour, pas si noir que ça (même si la scène de la pièce de théâtre est assez jubilatoire) n'est pas toujours propice à nous faire rire aux éclats. Un vent de folie souffle cependant sur le manoir des Addams où l'oncle Fétide (Christopher Lloyd, sans doute l'atout majeur du film), refait son apparition après 25 ans d'absence. L'émotion qui naît de cette subite arrivée laisse rapidement place à la suspicion... L'intrigue se traîne un peu puisqu'on tient presque 2h avec quelque chose qui n'en méritait pas tant. On s'amuse plus des innombrables curiosités dont regorgent le manoir des Addams, aussi excentrique que leurs propriétaires. Anjelica Huston et Raul Julia s'amusent, Lloyd fait le show et Christina Ricci fait l'une de ses toutes premières apparition sur grand écran. Délirant plus qu'amusant, "La Famille Addams" reste un divertissement très plaisant mettant en scène une famille pas comme les autres qui nous en fait voir de toutes les couleurs.
Je ne comprends pas. Ce film semble maîtrisé à tous les niveaux : scénario, distribution, décors, costumes, humour noir, rythme etc, et pourtant quelque chose me dérange mais je n'arrive pas à savoir quoi. Peut-être n'ai-je pas totalement adhéré à l'univers...
La famille Addams est un film assez original et qui vaut le coup d’œil. Malgré un humour assez macabre le film est intéressant. Le scénario est plutôt pas mal, la mise en scène est correcte, les acteurs sont convaincants on retrouve notamment à l’affiche du film Anjelica Huston, Raul Julia et Christopher Lloyd, il y a de bonne scènes et le film est divertissant. Bref pour moi ça vaut un 12 / 20.
Humour et gags quelque peu éculés forment le cocktail très mitigé que constitue ce film culte pour beaucoup. Certes on ne peut pas reprocher à Barry Sonnenfeld d'avoir insuffler à "La Famille Addams" un certain rythme et d'y avoir dépeint un univers complètement fou, avec des personnages tous plus délirants les uns que les autres. Mais peut-être que cet univers est trop délirant pour moi.