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White Fingers
17 abonnés
1 237 critiques
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4,5
Publiée le 20 janvier 2024
Le point commun entre Éric Antoine et Tomisaburo Wakayama est qu'ils fréquentent tous les deux le même salon de coiffure. La grosse différence est que l'un est exubérant, limite pénible, tandis que l'autre est froid et taciturne. « Baby Cart 2 - L'enfant massacre » est la suite de « Baby Cart 2 - Le sabre de la vengeance. Plus de de longs préliminaires, l'histoire nous plonge directement dans un itinéraire violent et sanguinaire, où le héros, accompagné de son jeune enfant, à tout-và, sectionne des membres, tranche des gorges et coupe des têtes en deux. Le réalisateur, Kenji Misumi, s'inspirant peut-être en partie du western spaghetti, livre un chanbara puissant et spectaculaire, où les paysages sont aussi arides que les émotions du héros. Ce film travaillé au scalpel ne comporte aucun gras et son esthétique est incroyable. Un fil « culte » grâce à son mélange réussi de violence stylisée et de moments de tendresse, ainsi qu'à ses performances d'acteurs convaincantes, notamment celle du jeune Daigoro, dont la contribution est plus importante que dans le premier volet. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Tourné la même année que le premier opus de ''Baby Cart'', cette suite continue donc sur sa lancée avec Kenji Misumi toujours aux commandes de ces aventures du bourreau déchu parcourant le Japon avec son landau, son enfant et son sabre. Puisque le personnage et le contexte n'ont plus vraiment besoin d'être présentés, le film se lâche complètement et accumule les morceaux de bravoure. Notre ex-bourreau se retrouve confronté à de nombreux ennemis le forçant à redoubler d'attention et d'inventivité. Il en est de même pour la mise en scène, toujours soucieuse de nous offrir un film bardé de scènes qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas. Personnages hauts en couleur, ennemis terrifiants, combats de plus en plus ardus, membres coupés avec toujours plus d'inventivité et à chaque fois, une chorégraphie, un environnement et une façon de vaincre qui sont différents de tout ce que l'on a pu voir précédemment. C'est aussi étonnant que c'en est réjouissant, Misumi maniant aussi bien le gore que l'humour ou la tendresse, s'attardant volontiers sur la relation liant Itto à son fils. Si le scénario tient relativement sur un post-it, la saga ''Baby Cart'' continue de construire sa mythologie avec ce film diablement audacieux, truffé de personnages inoubliables et de scènes d'action sanglantes.
Ce deuxième épisode de la Saga « Baby Cart » est ton bonnement monstrueux. Les bases de la série ayant été posé avec le premier film, cet épisode rentre directement dans son sujet. Au menu : beaucoup d’action et des giclées de sang ! Si dans le premier film le personnage d’Ogami Itto en imposait par sa classe, cette fois-ci c’est carrément tous les protagonistes qui en jettent ! Du clan des femmes-ninjas au trio de tueurs du shogun en passant par le fils d’Ogami Itto, tout les personnages sont parfait ! Notons aussi l’excellence de la réalisation et la succession effrénée des scènes cultes (le combat dans le désert, le puis, l’affrontement avec les femmes-ninjas…). En somme, un des films les plus cultes de la Série B japonaise !
N’ayant plus besoin de justifier la quête vengeresse du personnage d’Ogami Itto, le second opus plonge dès son ouverture dans un enfer de violence qui ne fera dès lors que monter crescendo. Plus gore et plus mystique dans son approche de ce Japon féodal régi par les codes du Bushido, on en découvre les aspects les plus sinistres, comme l’acceptation du sacrifice, mais aussi des individus qui n’y sont pas affiliés comme ces femmes ninjas particulièrement impressionnantes. Le parcours de l’ancien bourreau du shogun donne cette fois une place également plus importante à son jeune fils, donnant au film une force émotionnelle et un humour qui manquaient au premier épisode. Meilleur car plus bien plus prenant que celui-ci, Baby Cart 2 ne pourra que vous poussez à vous plonger dans la suite de cette saga culte.
2ème volet de la saga Baby Cart, cet Enfant Massacre est aussi du bon chambara à l'ancienne! La trame scénaristique n'est pas très originale et ne s'écarte pas trop de celle du 1er volet. (D'ailleurs ce 2nd opus sera réalisé dans la foulée du 1er par la même équipe, sans attendre les retours du public et de la critique). Quoi de neuf donc? Le rapport père/fils beaucoup plus développé que dans le Sabre de la Vengeance : Le personnage du petit Daïgoro est bien plus présent et actif, notamment lors de la scène où notre héros, alité, doit compter sur son fils pour le nourrir. Notons l'excellente prestation d'Akihiro Tomikawa, qui reprendra le rôle de Daïgoro dans toute la saga, et qui parvient à insuffler de la vie et de la crédibilité à son rôle, alors qu'il est âgé de 3 ans tout au plus! Enfin les scènes de combat au sabres sont plus nombreuses, plus vives, plus originales et surtout beaucoup plus sanglantes que celles du 1er opus. (Mention spéciale aux femmes ninjas et surtout aux 3 frères samouraïs qui inspireront John Carpenter pour Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin...). Bref, du pur divertissement d'exploitation made in Japan, qui souffre toujours des mêmes petits défauts que son prédécesseur, mais qui se laisse facilement regarder, entre plaisir et jubilation...
"Baby Cart vol. 2 : L'enfant massacre" est un très bon film avec beaucoup plus de violence que pour le premier, il est d'après beaucoup considéré comme le meilleur de la saga, moi personnellement entre les deux que j'ai pu voir ( le 1er et celui ci ) je préfère amplement le précédent, ( reste à voir pour les pochains volumes ) il y avait moins de combats mais je sais pas, il y avait un charme qui faisait que ...enfin bon, ce film reste du grand film de sabre, même si j'ai été assez déçu surtout par rapport au faite que pour moi le temps avait l'air plus long, enfin bon, il reste un très très très grand film à voir pour tout grand fans de films de sabres qui se respecte.
Deuxième film de la série Baby Cart, tourné dans la foulée du premier. Celui-ci à donc les mêmes qualités (scénario et interpétation) et les mêmes défauts que le précédent (mauvaise prestation technique, effets spéciaux ridicules et gratuits, mauvais cadrages, absence de bruitage, lumières artificielles). Pourtant les fans le considère souvent comme le meilleur.
Second volet et seconde boucherie... Le loup à l'enfant continu son périple, et dès le début ça dégouline fort, bien plus que dans le premier volet. La complexité du personnage prend encore plus de consistance, l'histoire aussi d'ailleurs. Début percutant au milieu d'une forêt, puis vient ensuite des nanas que je vous conseillerez pas d'avoir à la maison, elles vous couperez vos bijoux de famille, faut compter aussi sur un passage d'érotisme toujours si bien filmer, vient ensuite le passage en mer, ou "Le loup à l'enfant" dans un bateau en feu, s'échappe et plonge dans l'eau avec ce moment ou j'en pouvais plus de rire, il prend la poussette avec son fils dedans et lui dit : "sois courageux et il le balance par dessus bord" bref... Pour en finir au duel monstre final avec trois gars soi-disant quasi invincible dans un désert chaud et aride. Voilà Baby Cart 2 est une fois de plus non pas un désert d'ennui mais un "dessert" à s'en mettre plein les tripes.
Mon Baby cart préféré avec outre des duels au sabre et autre armes bien sanglant (le sang gicle vraiment à foison dans ce film) L'Enfant massacre nous offre des lieux variés forêt, bateau en feu et un époustouflant final dans le désert. Un film très court mais très intense.
Tourné dans la foulée du premier opus, " L'enfant massacré " est un concentré d'action, completer par des séquences gores vraiment jouissif. Kenji Misumi fait preuve d'un talent indéniable en terme de mise en scène - notamment sur les scènes de combats qui sont d'une efficacité redoutable. En tête d'affiche, nous retrouvons évidemment le génial Tomisaburo Wakayama qui excelle dans le rôle d'Itto Ogami et qui s'imposera comme l'un des meilleurs acteurs du genre. Ce deuxième opus est donc un divertissement haut de gamme et qui est même légèrement supérieur au premier, qui pourtant était déjà une belle réussite. Une excellente surprise donc et qui donne évidemment envie de découvrir les autres opus de la saga.
Les bases du personnage et de sa "quète" étant posées dans le premier épisode, ici on rentre directement dans l'action. Les ennemis sont plus nombreux et clairement plus marquant, entre une femme fatale à la tête d'une armée de ninja femelle qui donneront du fil à retordre à notre héros, ou bien trois frère samouraïs reconnaissable à leur armes dévastatrices et atypiques. L'histoire est fluide, les enjeux sont clairement définis et la mise en scène est plus inspirée que jamais, surtout au niveau des affrontements toujours aussi chiadés et regorgeant d'idée.
Second volet d'une des saga phares du Chambara qui à mon humble avis dépasse le premier et reste mon épisode favori . Ogami Ito va cette fois-ci affronter des clans de ninjas tout entiers ainsi que 3 frères redoutables ( qui influencerons sans doute Carpenter pour son "Jack Burton") dans un pure délire où les katana seront souvent sortis toujours sous la caméra de Misumi avec des plans encore plus magnifique. Un must tout simplement !!
Dans la pure lignée du premier, Misumi nous étonne d'avantage dans cet épisode en accordant plus d'imporatnce à l'enfant et en poussant une très belle esthétique à son extrême. La réalisation toujours aussi soignée manie une lenteur parfaite à des scènes d'action arrivant brusquement et bien souvent. Enfin, Wakayama toujours aussi à l'aise et si sérieux dans ce rôle à la fois si charismatique et très respectueux.