Avis : Klaus - Page 3

"Klaus" propose une nouvelle variation sur la légende du père noël. Alors qu'on aborde ce dessin-animé avec scepticisme (il y a t-il encore quelque chose à raconter sur un tel sujet ?), nos doutes vont rapidement s'effacer devant le talent déployé sous nos yeux. "Klaus" mélange astucieusement humour et poésie dans un récit d'une grande richesse. Le design est magnifique, les décors et les effets de lumières sont particulièrement remarquables, loin des standards numériques du moment. Le film n'en oublie pas non plus l'émotion, le temps d'une fin bouleversante.

Quelle belle production Netflix ! Sans évoquer l'histoire, qui ne brille pas d'originalité, la qualité de la réalisation est tout bonnement stupéfiante.
Les émotions transpirent, on se laisse emporter, petits et grands. L'essentiel est bien là.

Il était une fois, en 2019, un cinéma d'animation saturé de formes arrondies, de textures parfaites et d'images lisses, un cinéma qui manquait d'âme et de rugosité, bousculé par un film sorti de nul part, sans prétention, sur l'origine du Père Noël.

Ce long-métrage d'animation s'appelait "Klaus" et était rempli de formes anguleuses, de belles couleurs et qui rappelait l'animation traditionnelle avec les moyens technologiques de la fin des années 2010 pour créer une lumière réaliste par exemple.

Un long-métrage techniquement irréprochable, visuellement sublime et aux personnages tout sauf lisses.

On y rencontrait un postier pourri-gâté par son père directeur des postes (dans ce monde, les postiers sont organisés comme les militaires) qui allait parcourir son chemin d'initiation, un Klaus torturé, une professeure dont les idéaux semblaient s'être heurtés à la réalité du terrain ou encore un marin cynique et un brin taquin.

Tous les personnages, même secondaires, avaient une épaisseur et quelque chose à apporter au récit, si ce n'est pour faire avancer l'histoire au moins pour apporter une leçon aux enfants.

Ceux-ci évoluaient dans une histoire originale et remplie de trouvailles amusantes pour justifier tous les symboles rattachés au Père Noël.

"Klaus" était, en somme, un très beau cadeau de fin d'année et rentrait instantanément dans la liste des films de Noël que l'on aurait plaisir à revoir chaque année. Un film dont l'esprit mélange ceux de Dreamworks, des Disney traditionnels et de l'univers de Tim Burton ne pouvait en aller autrement.

Malgré un design un peu particulier, ce dessin animé est vraiment d'excellente facture. L'histoire est intéressante surtout en fin d'année, la réalisation et de qualité et différents personnages sont très attachants dans le style opposé. Une très bonne surprise de la part de Netflix pour un dessin animé.

Klaus est une pure réussite visuelle et narrative.

Un film sensible et bienveillant qui réconcilie son public aux films de Noël.

Un récit fluide et sensible qui fait passer instantanément des rires aux larmes.

Si l’histoire paraît évidente, difficile de bouder son plaisir devant un tel exploit visuel (l’animation 2D prouve qu’elle en a encore sous le capot) et une écriture aussi maline qui sait admirablement prendre des chemins détournés. Jamais désincarné, toujours accrocheur et charmant, La Légende de Klaus n’est ni plus ni moins qu’un formidable film de Noël pour petits et grands.

Klaus c'est la légende de Noël revue avec originalité, humour, rythme et une animation fabuleuse. Netflix offre un magnifique conte de Noël et c'est une belle surprise.

En cette période de Noël et des fêtes de fin d'année, rien de tel que de se mater un bon film d'animation sur le thème de Noël, et "Klaus", qui est le premier film d'animation sorti sur Netflix fin 2019, fait bien parti de cette catégorie, et pour être le premier film d'animation de Netflix, "Klaus" est une belle prouesse technique et une réussite. Réalisé par Sergio Pablos, bien connu pour avoir été l'animateur et le concepteur de plusieurs films d'animation Disney ("Hercules", "Tarzan", "La Planète au Trésor"...) mais aussi pour être le créateur des personnages de la trilogie "Moi, Moche et Méchant", "Klaus" est donc le premier film d'animation qu'il réalise, et franchement...bravo au bonhomme ! Car oui, pour être son premier long-métrage d'animation, c'est gagné, car "Klaus" est une véritable pépite. Le film est censé représenter les origines du mythe de Noël en Europe, alors de ce côté-là, je suis un peu largué car je ne connais pas du tout l'histoire d'origine Européenne de Noël, donc encore une fois, je me fie sur l'adaptation. Et déjà, en terme de scénario, j'ai trouvé l'histoire vraiment très bonne, mais si d'un côté, le fait d'envoyer un gars postier dans le nord, ça rappelle bien évidemment "Bienvenue Chez les Ch'tis", mais je vous rassure, "Klaus" développe ce propos-là avec nettement plus d'ampleur, d'enjeux et de profondeur. C'est un film d'animation ambitieux, subtil, généreux, drôle, émouvant, mais qui arrive tout aussi bien à se montrer sombre et dramatique. On s'attache en tout cas fortement bien aux personnages qui ici sont bien écrits et développés et leur alchimie fonctionne impeccablement bien (mention spéciale aux deux personnages principaux Jesper et Klaus). Le film ne se gêne pas non plus à nous captiver avec des scènes d'action et des retournements de situation hyper intéressants et bien maîtrisés dans la continuité de l'histoire, et oui effectivement, plus le film avance et plus ça ne cesse de nous étonner et de nous captiver. Un mot en tout cas sur l'animation qui est juste magnifique. C'est en 2D, et certes, c'est vrai qu'avec tous les films d'animation en 3D qu'on s'est tapé ces dernières années, on est plus trop habitué à ça, mais quand même, qu'est-ce que ça fait du bien de retrouver ce genre-là !, car l'animation est belle, fluide et éblouissante, et franchement, avec des graphismes aussi réussis, ça ne peut qu'à la fois être plaisant et nostalgique. Par contre, même si le film est réussi en tout point, j'ai peur qu'il soit assez vite oublié car il ça ne contient pas vraiment de scènes ultra marquantes, et ça serait assez dommage, sachant qu'il a été nommé meilleur film d'animation au BAFTA 2020 et qu'il a reçu une nomination pour Oscar du meilleur film d'animation, j'espère en tout cas que les gens (dont moi) n'oublieront pas "Klaus" car vraiment, même si il fait pas parti pour moi des meilleurs films d'animation que j'ai vu dans ma vie, ça mérite au moins de rester dans les annales. La musique est aussi très bonne et vient bien apporter au concept du film, avec en plus la chanson "Invisible" interprétée par la chanteuse Suédoise Zara Larsson qui elle aussi est à son comble. Au niveau du doublage, je n'ai pas vu le film dans sa version originale, mais avec la présence de Jason Schwartzman (Jesper), J.K Simmons (Klaus), Rashida Jones (Alva), Joan Cusack (Mrs. Krum), Will Sasso et Norm MacDonald, je pense que ça vaut le coup de le voir en VO. Mais le doublage Français est aussi qualitatif, notamment Alex Lutz qui prête sa voix à Jesper, le personnage principal, et qui est juste parfait dans ce rôle. Il s'applique bien, sait se montrer drôle quand il faut et touchant dans le contexte dramatique. François Berléand pour la voix de Klaus correspond aussi bien à son personnage, avec un ton fort et impressionnant qui peut virer aussi à un caractère plus doux et touchant. On retrouve aussi Ludivine Sagnier pour la voix d'Alva, l'institutrice devenue poissonnière, et qui elle aussi s'en sort très bien, bien encrée dans son personnage. Karin Viard pour la voix de Mrs. Krum se débrouille bien aussi, son ton est assez crédible pour son personnage, sans oublier Christian Gonon pour la voix du père de Jesper qui lui s'investit tout aussi bien. En conclusion, si vous n'avez jamais vu "Klaus", foncez vite sur Netflix pour mater ce petit bijou, car croyez-moi, ça vaut le coup, surtout en cette période de fêtes.

Chose que l'on ne pourra pas nier, les films de Noël sont tombés en désuétude. Thématique annuelle trop précise et trop brève faisant pourtant partie intégrante d'une fête universellement reconnue. Les films ne peuvent consacrer suffisamment d'efforts et d'argent pour des histoires déjà rabotées par des milliers de téléfilms et dont l'existence ne seraient rappelées que pour les fêtes. Klaus n'échappe pas à la règle mais à raison. En faisant de la naissance fictionnelle de Noël son point de départ, Sergio Pablos peut se servir d'une base solide pour rappeler la nécessité de la bonté dans un environnement à la vie rythmée uniquement par le conflit. L'idée d'avoir fait du personnage principal un facteur egoïste apprenant à devenir une meilleure personne est une excellente idée pour rappeler l'importance de l'échange entre individus. Sa magouille qui le conduit à involontairement créer la célèbre fête amène non-seulement des gags toujours justifiés, mais de plus, la rationalisation des légendes autour du Père Noël montrées comme étant factices met en évidence l'impact bénéfique bien réelle qu'elles apportent sur la population (l'animation sublime et inventive fait honneur à tous les moments chaleureux et à l'innocence qui se dégage de l'histoire). L'acte désintéressé est comprise par chacun des protagonistes qui améliore chacun la vie du village à son échelle (à tel point que le conflit déjà absurde des deux clans doit lui-même aboutir à une alliance, rappelant tout l'ineptie de vouloir nuire à quelque chose de fondamentalement bon). On pourra reprocher au film ses chansons anachroniques et le ton employé dans la guéguerre des villageois, mais Klaus exécute son contenu avec tellement de cœur et de naïveté que l'on ressort du visionnage avec une triple satisfaction. D'avoir un film qui a l'ambition de rendre hommage à Noël, de voir une animation aussi travaillée pour un film de Noël et d'avoir renoué avec les valeurs de Noël.

Niveau animation, le film est plutôt à l'aise avec des disigns plutôt étranges notamment pour Klause. Le film nous mets dans l'ambiance et la magie de Noël. En regardant le film, on est de bonne humeur. A la fin, nous avons une très belle morale concernant les préjugés et les actions désintéressés. Même le choix des musiques est bien fait.

La simplicité apparente du dessin cache un travail minutieux sur les couleurs et la lumière afin de souligner l'évolution de cette atmosphère scandinave qui s'égaye peu à peu grâce à l'ambition d'abord égoïste du héros qui va suivre le cheminement émotionnel attendu grâce à l'amour et à un faux bougon vrai gentil. Eh oui la trame de fond manque d'originalité, d'autant que certains éléments restent sans réponse (pourquoi les enfants acceptent-ils de passer d'une régularité de cadeaux à la spécificité natale qui existe déjà ailleurs!?), ce qui est d'autant plus dommage que l'idée de départ attrayante promettait un régal de détails étiologiques finalement laissés de côté. Le rythme se fait assez lent même si certaines scènes en appellent à notre sensibilité universelle face à la "magie de Noel" et à la morale utopiste de l'acte désintéressé qui en entraîne toujours un autre - une chaîne vertueuse de bienveillance...si seulement! Un gentillet conte enfantin de décembre!

Netflix a fait sensation en s'essayant au film de Noël avec "Klaus" qui est arrivé sur la pointe des pieds et a jailli tapi dans l'ombre pour émerveiller la critique de toute part, au point de voir son nom dans la liste des nommés aux Oscars. Bien qu'il ne fût pas le lauréat, la plate-forme de Streaming a frappé un grand coup.

Les films d'animation raffolent de ce thème et chaque années la hotte se garnit de nouveaux contenus avec plus ou moins de réussite. Certains de par leur approche originale arrivent encore à nous surprendre et nous émouvoir pour faire scintiller de milles feux la magie de Noël. Le chef d'oeuvre de Burton "l'étrange noël de Monsieur jack" avait su insuffler un vent nouveau en calquant Noël sur la fête d'Halloween. Les Cinq Légendes avait fait plus fort encore en corrélant cinq mythes de l'enfance (dont celle évidemment de la naissance du petit jésus ) dans une ribambelle de couleurs et de féerie visuelle. Bien qu'il ne fût pas l'unanimité "Le Pole express" m'avait à l'époque ébloui avec son design surfant sur la technologique moderne 3D.

Sergio Pablos le réalisateur de "Klaus" qui a travaillé chez Disney sur des classiques de l'animation durant les années 90 est revenu à ses premiers amours afin d'exploiter au maximum l'évolution de la 2D moderne de façon artisanale tout en se heurtant à ses limites. Le tout en peaufinant l'éclairage et la texture volumétrique via le numérique pour lui donner une touche singulière.

Si le résultat a subjugué les laudateurs, il n'en est pas de même pour moi. Sans trouver les décors du film moche, je n'ai pas éprouvé autant d'enchantement qu'en regardant les trois films cités précédemment. Le paysage grisâtre et nébuleux de cette île gelée ou va s'aguerrir le protagoniste de l'histoire est certes volontairement terne et sinistre au premier abord pour se fondre dans l'ambiance mortuaire voulue par le réalisateur, mais lorsque l'incandescence de Noël arrive, le contraste qui aurait du être éloquent et envoûtant ne m'a pas emporté. Il m'a pas fait autant vibrer de ce que je suis endroit d'attendre d'un très bon film de noël.
Et lorsque la transition s'est opéré durant le film avec le sourire retrouvé des enfants, j'ai cru moi aussi être embarqué avec entrain dans cette frénésie, mais le soufflet est retombé assez rapidement.

L'histoire du film reprends une fable réelle ou non, je n'en sais rien, en tout cas si elle l'est elle diffère grandement avec la vraie légende de la création du mythe du père noël et de la fête dont il est le héros. La trame, sans être révolutionnaire, se veut très efficace et plaira sans nul doute aux marmots à l'approche des fêtes de fin d'année et leur donnera l'envie d'être très sage.

La bande son n'est pas non plus le point fort du film. La Chanson désignée pour le représenter a le mérite de rester parfaitement dans le thème, sympathique elle sera malgré tout aussi vite oubliée.

Pour finir sur une belle note, j'ai aimé la morale de ce conte, simple mais qu'il est bon de se le faire rappeler "une action désintéressé en appelle toujours une autre''

Ni le fond ni la forme de cette animation ne m'ont conquise. Quelques bonnes idées toutefois, et les scènes de paysages sont jolies certes, mais dans l'ensemble aucune émotion ne se dégage, c'est plutôt plat et fade. En ce qui me concerne ce n'est pas une animation que je recommanderais.

Premier long-métrage d'animation produit par l'un des principaux promoteurs du binge-watching, Netflix, ce conte à l'inspiration scandinave et au graphisme rappelant les heures glorieuses de la 2D a gagné sa place dans la liste des classiques de Noël.
Dans une période où Netflix cherche à développer ses créations et à concurrencer les poids lourds de l'animation tels que Disney, Pixar et DreamWorks, Klaus marque un tournant dans sa stratégie commerciale et dans ses choix de productions. Pour concrétiser son projet, le mastodonte américain a employé les services du cinéaste espagnol Sergio Pablos, qui vient de fonder son propre studio à Madrid et qui est un grand habitué de l'animation, puisqu'il a notamment travaillé comme animateur chez Disney durant sa "renaissance" dans les années 1990 (Le Bossu de Notre-Dame, Hercule et Tarzan). D'ailleurs, le réalisateur n'a pas hésité à manifester son plaisir de travailler avec Netflix, qui lui a offert une plus grande liberté que dans les studios d'animation traditionnels. Néanmoins, la réalisation de Klaus a demandé un délai et des moyens qui rappellent ces concurrents outre-Atlantique : trois ans de travail et une équipe de 300 personnes majoritairement espagnole.
Finalement, le résultat est très convaincant et rencontre rapidement le succès sur la plateforme. Le choix du style graphique en 2D pourrait paraître obsolète mais il ne peut qu'être favorablement reçu par les nostalgiques des films Disney des années 1990, une génération déjà très présente sur Netflix. De plus, la 2D offre un rendu visuel qui replace la lumière au centre de la réalisation et retranscrit à merveille la beauté des décors et la poésie de l'histoire. Une histoire originale d'ailleurs, qui propose sa propre version des origines du légendaire père-Noël, auquel l'hommage est rendu jusque dans le titre ("Klaus" étant une façon de désigner le père-Noël en Espagne et aux Etats-Unis).
Sur le plan scénaristique, Klaus mélange habilement les émotions, naviguant entre l'humour et la tristesse avec une précision et une pertinence constantes. En effet, il ne s'agit pas là d'un conte de Noël purement merveilleux et sans tâche, mais d'une histoire parfois ponctuée de dilemmes et d'instants tragiques. Rassurez-vous cependant, l'humour a toute sa place dans cette pépite de fin d'année, enrichi de gags et de situations amusantes. Et je ne parle pas de la petite bouille adorable et craquante de Margu, qui a comblé le coeur de nombreux spectateurs.

Le cinéaste désirait revenir à un art plus traditionnel. Le résultat est juste magnifique, une esthétique singulière, éloignée des canons disneyiens avec un vrai cachet. Mais la vraie réussite du film réside dans son scénario en revisitant le mythe du Père Noël. Il offre un récit à la fois inédit et semé de détails qui nous renvoie au mythe. Le bémol vient surtout de cette guerre intra-communautaire, non pas en elle-même mais il est peu compréhensible que les "méchants" soient si bornés pour si peu (on est méchant parce qu'on est méchant ?!). L'autre réussite du film est que les gags ne reposent pas que sur un sidekick ou d'un running gag. En prime ce n'est jamais mièvre et la fin est aussi poétique qu'inattendu (un twist !).
Site : Selenie