ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un bon film réalisé par Eastwood...il m'a rappelé les émotions ressenties devant "Gran Torino". , ses derniers films me laissant par contre de marbre. Inspiré d'une histoire vraie, ce film est absolument dingue quand on y pense, même si quelques passages (le 1er voyage, la fiesta dans la villa) arrive un peu comme un cheveu sur la soupe...une réalisation simple (c'est une qualité), et les derniers moments du film, tout en subtilité évitent de tomber dans un pathos, qui aurait été la facilité. Un très bon Eastwood (qui a encore pris un coup de vieux), qui confirme (si cela est bien utile?) par son jeu et sa réalisation qu'il est bien un monstre du cinéma
Un bon film Clint Eastwood, mais c'est loin d'être son meilleur, la faute à une histoire prévisible et qui manque de rebondissements, c'est aussi cela le risque lorsqu'on s'inspire de faits réels.
Malgré un Clint Eastwood magistral, on a tout de même un film dont le scénario tient sur un post-it et qui finit par trainer un peu en longueur. La promptitude de la fin est également un petit élément de déception.
Du très bon Eastwood, qui brouille les pistes dans un rôle qu'il a taillé pour lui-même. Celui d'un vieil homme charmeur et un peu bougon, dépassé par les événements qui s'enchaînent autour de lui mais qu'il va provoquer un peu inconsciemment. Difficile de ne pas s'attacher à ce personnage, malgré toutes ses failles et ses imperfections. "La mule" est en même temps une plongée dans l'univers fascinant des cartels mexicains, à la frontière avec les États-Unis. Et une leçon de vie quelque part, en même temps qu'une fable sociale sur la famille et les valeurs. A voir.
Eastwood l’acteur est fatigué et ne donne plus à son personnage autodérision et, plus embêtant, crédibilité. Le réalisateur est fatigué lui aussi ; si la mise la mise en scène reste solide, elle manque de nervosité et les scènes de rédemption finissent par être redondantes.
Le génie Eastwood est incontestablement toujours là, très loin d'être las ! Malgré son âge plus qu'honorable le talent du maestro opère comme par magie. Ce vieux roublard prouve à ses détracteurs, si toutefois il en était besoin, qu'il va peut être encore falloir composé un bout de temps avec lui. "La mule" que nous offre Clint sous les traits de Earl, horticulteur de son état, au delà d'une superbe réalisation sous forme de road-trip aux faux airs de thriller qui se définit en fait comme un drame peu ordinaire, invite le spectateur à la réflexion concernant des questions que le personnage du film lui même se posent, notamment sur la famille entre autre, comme le regret, le pardon, la récompense ou l'absence, ayant conscience de ne pas avoir fait ce qu'il aurait dû faire. La Mule est sa seconde collaboration avec le scénariste Nick Schenk qui, après Gran Torino sorti en 2008, s’inspire ici d’une histoire vraie, celle de Leo Sharp, vétéran de la Seconde Guerre mondiale qui, à 90 ans, est devenu transporteur de drogue pour le cartel de Sinaloa dans les années 2000, à la suite de problèmes financiers. A voir absolument !
La leçon du lys dans la vallée du Rio Grande. Avez vous remarqué que l’actrice qui joue la fille de Clint Eastwood (belle plante blonde entre deux âges) dans « la mule » est sa vraie fille dans la vie ? En fait, c’est donc plutôt un film testamentaire, allégorique de sa propre existence qu’il a traversée en belle homme charmeur profitant des femmes et de la vie ( fuyant le foyer des qu’une de ses femmes s’apercevait qu’il avait une autre vie, d’autres enfants (authentique !) … et oui ,il est comme ça notre homme Clint. Jouisseur mais pas méchant, juste un peu lâche et égoïste. Beau gars macho des années de guerre ayant un rapport viril aux femmes et au monde . Il passe ainsi le relais à Bradley Cooper : beau mâle moderne lui aussi, alter égo de son temps à qui il transmet les conséquences de la vraie vie qui passe trop vite (dans vieillesse il y a vie il y a violence)… Bref, sois viril mon fils ! mais sois aussi un humain doux et gentil . il n’y a pas plus aimable que Clint sur un plateau . il ne hurle pas « action ! » à ses acteurs mais chuchote lentement un « quand vous voulez »… Traversons alors la vie en chantonnant confortablement : en faisant une pause de temps en temps, médisant avec humour la vérité à nos contemporains puis donnons l’exemple en étant présent à l’instant (à l’autre) tout en demeurant généreux. Voici sa leçon -non pas simpliste- mais simple comme un objectif évident car inaccessible de toute vie humaine réussie selon lui. Plaidant sur le tard coupable d'être lui même. Fichue tête de mule.
Ce film ne casse pas la baraque mais fait le job. On passe un bon moment de cinéma: l'histoire est originale, c'est soigné dans la mise en scène et dans le choix des acteurs. Cependant on s'ennuie un peu. Le film n'est pas très violent bien qu'il traite de la drogue. On a bien sur le personnage de Tata, un vieux de 80 ans inoffensif qui donne le ton au film. Eastwood réalise un film honnête donc mais rien d’exceptionnel à mon sens.
Les personnages sont tout en clichés, les situations et les relations entre les personnages sont complètement improbables. Dès que le personnage de Clint Eastwood a affaire à des mexicains, il balance des "amigo" à tout va, c'est désolant. Tout au long du film, on a malgré tout envie de savoir la suite, mais à chaque nouveau cliché, on est coupé du film...
Avec Clint les années se suivent et heureusement ne se ressemblent pas, après son film de l'an passé sur l'histoire de l'attentat déjoué du Thalys tellement mauvais que l'on se demandait même s'il n'en n'avait pas délégué la réalisation le voici de retour avec non pas un chef d'oeuvre mais un film très agréable. Ou il nous parle d'une Amérique "moyenne" où les vieillards travaillent faute de retraites décentes, où il prend plaisir à jouer avec son image de vieux réactionnaire non sans humour et où il campe un personnage d'horticulteur balayé par internet qui ira jusqu'au bout d'une certaine morale pour offrir du bonheur autour de lui. Pas son meilleur mais néanmoins un film délicat dans lequel il n'hésite pas à nous montrer son corps décati.
Un peu déçu, non pas que le film soit mauvais mais on avait l'habitude d'un Clint qui arrivait à faire d'un sujet parfois commun un chef d’œuvre. Je me suis attaché au personnage Earl Stone mais l'histoire ne propose aucun rebondissement, pas vraiment de réflexion. Ce qui ressort sont des A/R pour effectuer les livraisons. Ma plus grande déception et le jeu du chat et de la souris qui aurait pu être bien plus développé avec Bradley Copper.
Né en 1930, Clint Eastwood est encore au plus haut de sa forme. Ses films sont toujours un événement en plus de sa signature à la réalisation, « La Mule » nous offre son retour devant la caméra, soit sept ans après « Une nouvelle chance ». Il incarne ici un vieillard fauché, traditionnellement raciste, seul et brouillé avec sa famille. Afin de sauver sa petite entreprise, il accepte de faire un boulot de chauffeur dans sa vieille bagnole. Il se rend vite compte qu’il est en fait une mule, un passeur de drogue. Mais sa condition de papy lui permet d’éloigner tout soupçon de la police et l’acheminement vers les jeunes trafiquants semble être un jeu d’enfant. D’ailleurs il ne se gêne pas pour blaguer avec les dealers et emprunter la route qu’il veut. Même l’agent de la police joué par Bradley Cooper ne parvient pas à découvrir le stratagème. « La Mule » est un road trip nostalgique teinté d’humour tout en dressant une réalité sociale de l’Amérique. A la fois grave et léger, Clint Eastwood se joue de son corps tout en dressant le bilan du passé. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Hyper kitche. La séquence où un homme qui ressemble à un mexicain se fait contrôler par les flics est amusante, notamment lorsqu'il cherche à boucler sa ceinture de sécurité qui bloque à cause de sa nervosité.