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Votre avis sur La Mule ?
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Inspiré de la vie de Leo Sharp (Earl Stone dans le film), vétéran de la Seconde Guerre mondiale, " La Mule " nous plonge de bien bonne manière dans ce passionnant drame où ce dernier était devenu dans les années 80, le transporteur de drogue le plus âgé et le plus prolifique du Cartel de Sinaloa. " La meilleure mule de l’histoire du cartel de Sinaloa " comme ils l'appelaient, était celui auquel on s’attendait le moins : un vieux monsieur de 90 ans qui voyageait pour son travail. Nettement plus inspiré que son " 15h17 pour Paris " , Clint Eastwood signe un road movie mélancolique, bien construit et réalise un nouvel exploit physique devant et derrière la caméra. Le rythme du long-métrage est détendu, ce qui permet de développer tranquillement les personnages et le déroulement du récit. Le casting est excellent dont un Bradley Cooper maître de son personnage, qui traque sans relâche cette mule que tout le monde veux attraper et un monsieur Eastwood, qui pour la première fois à l'écran se met à la place d'une victime. En plus de jouer un personnage magnifiquement interpréter, le cinéaste joue sur des thématiques très intéressantes tel que : le vieillissement, l'usure dû au temps, le pardon, la rédemption, son scepticisme vis à vis de la religion et la famille. Un drame d'une qualité flamboyante à l'ambiance crépusculaire dans lequel Clint Eastwood redécore son blason après le catastrophique , " Le 15h17 pour Paris ", et nous offre un palpitant parcours initiatique en guise de testament. Sombre et percutant, ce film nous montre que le talent de ce vieux fossile d'une époque révolue demeure intact et qu'il n'a pas encore dit son dernier mot.
Clint Eastwood une valeur sur. Histoire super, personnages attachant, dialogues aux tops. J'espère que se ne sera pas le dernier film ... Il est vieux quand même.
Du bon Clint comme on l’aime avec ce côté rebelle et provocateur. C’est l’esprit et l’intrépidité du vieux qui remplace les muscles et les armes du jeune acteur. Ou comment le monde ne change pas sans que nous ne changions.
Clint Eastwood est de retour devant et derrière la caméra pour la première fois depuis « Gran Torino » avec un nouveau drame familial cette fois axé sur un sujet qu’on ne présente plus : les cartels de drogues. En surfant sur la vague des « Narcos », « Sicario » et autres films et séries du genre, Eastwood nous en fait découvrir une partie plus inconnue liée aux mules qui font passer la drogue d’un point A à un point B. Toujours sans se hâter, le film nous emmène petit à petit là où il veut et les rapports entre les différents personnages deviennent plus limpides. Tout cela donne lieu à un sacré cas de conscience pour notre Steve Earl en fin de film : choisir entre la famille ou le travail, sachant que peu importe sa décision, il perdra gros. Les enjeux sont donc plutôt intrigants et on se prête au jeu, sans rien d’exceptionnel non plus.
POURQUOI LE TEMPS ET L'ARGENT SONT-ILS SI INTIMEMENT LIES?
Clint Eastwood, ce vieux monsieur qui nous offre un film de sagesse portée à son paroxysme.
Les kilos de cocaïne qu'il transporte sont la métaphore de ce poids que nous portons sur nos épaules de notre naissance à notre mort et qui devient de plus en plus lourd à mesure que nous vieillissons.
Ce poids c'est "soi-même", ce soi qui réclame toujours plus de notre attention au détriment de l'attention que nous devons donner à nos proches.
Qu'il s'agisse d'une passion, qu'il s'agisse de notre travail, qu'il s'agisse de nos préoccupations personnelles, nous somme coupables de ne pas consacrer assez de notre temps et de notre argent à nos proches, de ne pas leur prouver suffisamment, par nos actions, qu'on les aime. Seul le temps permet cela, lorsqu'il n'est pas détourné par l'appât du gain ou toute autre forme de distraction.
Le temps est un bien non renouvelable.
Clint Eastwood, ce vieux monsieur qui nous offre un film de sagesse portée à son paroxysme.
Les kilos de cocaïne qu'il transporte sont la métaphore de ce poids que nous portons sur nos épaules de notre naissance à notre mort et qui devient de plus en plus lourd à mesure que nous vieillissons.
Ce poids c'est "soi-même", ce soi qui réclame toujours plus de notre attention au détriment de l'attention que nous devons donner à nos proches.
Qu'il s'agisse d'une passion, qu'il s'agisse de notre travail, qu'il s'agisse de nos préoccupations personnelles, nous somme coupables de ne pas consacrer assez de notre temps et de notre argent à nos proches, de ne pas leur prouver suffisamment, par nos actions, qu'on les aime. Seul le temps permet cela, lorsqu'il n'est pas détourné par l'appât du gain ou toute autre forme de distraction.
Le temps est un bien non renouvelable.
Du grand Clint Eastwood !!! Tournée comme à son habitude sur un rythme très lent mais l’histoire est très prenante et l’on se laisse transporter jusqu’à la fin du film sans problème. L’interprétation de Clint Eastwood au milieu de ces trafiquants et tiraillé par ses problèmes familiaux est tout simplement époustouflant. J’aime de ce genre de film et vous le recommande fortement
Inconditionnelle de Clint, je me suis régalée dans ce road movie policier, j'ai adoré ses réparties, pleines d'humour, le grand âge allié à la jeunesse, le tout dans uj même personneage. Celà reste un bon mélo bien américain, mais j'ai passé un très bon moment,. J'espère qu'il en réalisera encore d'autres!
Clint Eastwood restera sans doute comme un réalisateur majeur des USA. Dans ce film, il campe avec justesse un papy à la fois désabusé et transgressif. Impossible d'en dire plus ce film ne se raconte pas, il faut le voir.
Increvable. Bon, c'est vrai qu'on le voit moins comme acteur ces derniers temps. La dernière fois, c'était pour Une nouvelle chance de son ami Robert Lorenz. Mais à quatre-vingt dix ans, arriver à tourner deux films en 2018 dont un où il est acteur en prime, chapeau. La Mule brasse des thèmes qu'il affectionne : le vieillissement, l'usure dû au temps, le pardon, la rédemption, son scepticisme vis à vis de la religion, la famille. Earl Stone n'est qu'un sosie de Frankie Dunn. Brouillé avec sa famille. Seul. Profondément seul. Une passion dans laquelle ils se sont réfugiés. La boxe pour Frankie. Les fleurs pour Earl. Et arrive à un moment où on se penche sur le passé. Où on s'inquiète sur la trace qu'on va laisser. Le parallèle est évident avec Clint Eastwood, véritable monument du cinéma à la carrière interminable. Lui, on sait ce qu'il laissera vu sa filmographie. Pour Earl, c'est moins évident. D'où la nécessité pour lui de profiter des siens pendant le peu de temps qu'il lui reste. De mettre en ordre ses affaires. Tout en gardant son espièglerie. Ses livraisons de drogue, au fond, ce n'est qu'une aventure de plus. Il s'est coupé de sa famille pendant des années. Il dit qu'il en a vu d'autres. Qu'il a connu la guerre. Alors que pourrait-il lui arriver de pire ? Tout ça, c'est une blague. Ça lui permet de continuer à prendre du bon temps. A picoler avec des vétérans comme lui. A draguer des filles. Voir du pays. Manger un bon sandwich. On en oublierait presque la cargaison et les hommes dangereux pour qui il bosse. Et le décalage entre lui et un monde qui n'a pas cessé de se transformer, de se moderniser, de s'enrichir pour les plus puissants en laissant les plus modestes et même la classe moyenne sur le bord de la route. C'est un horticulteur que la vente en ligne a ruiné. Et avec lui combien d'autres l'ont rejoint sur la paille ? Combien de retraités se sont remis à travailler parce que leur pension est insuffisante pour vivre ? C'est montré avec humour et malice la plupart du temps. Mais on peut trouver ça aussi triste de le voir naviguer dans une époque qui n'est plus celle connue autrefois et dans laquelle il est en décalage, tenant des propos d'un autre temps. Pas par méchanceté. Mais parce que c'était comme ça qu'on s'exprimait dans leur jeunesse. Qu'importe. Earl comme Clint resteront actifs jusqu'à la fin et je souhaite que ce dernier continue à faire son métier et à nous livrer des films dont la qualité ne se dément pas. L'heure de la retraite n'a pas encore sonné. Largué, lui ? Sûrement pas.
Yetcha
Une histoire vraie et plutôt incroyable, une réalisation propre mais c'est bel et bien fini pour Clint. Soit il livre des films plombés de patriotisme exacerbé, et écrasé pour la religion, ou bien des films sans âme et tout simplement creux. Le second cas est celui qui nous intéresse. La réalisation est propre, la photo, les acteurs... Mais on se fiche totalement du fond et le film se déroule sans qu'on ait le moindre appétit pour connaître la suite. Encore un raté pour Clint qui, malgré ses grandes et nombreuses années devrait aujourd'hui arrêter le ciné, surtout en tans que réalisateur.
Un "Clint Eastwood" est toujours un événement cinématographique. L'homme est un acteur et réalisateur très talentueux, il est une légende vivante du cinéma. Ses derniers films, Gran Torino ou encore American sniper sont encore des chefs d'oeuvre. Étonnamment, j'ai été beaucoup moins conquis par "La mule" pourtant à la réalisation impeccable. Quel choc de revoir ce grand Monsieur que j'admire tant vieilli à ce point, cela nous rapproche de la réalité de la vie, on ne peut rien contre le temps, c'est triste. Non, l'histoire n'accroche pas vraiment, et rangement, on s’ennuie presque. Les aller-retour de cette mule annonce une certaine lassitude, des scènes sont coupées comme pour raccourcir maladroitement cette histoire un tantinet longuette. Quelques incohérences sur les actions des personnages surprennent et touche encore la belle morale américaine. Histoire un peu plate malgré des acteurs sans reproches, je suis déçu, encore bien plus par la voix française caractérisée de l'acteur qui a changée !
Tellement déçu ! ... je n'en reviens pas de l'inintérêt et de l'inconsistance de ce film. Car comment cette "mule" - qui connaît la valeur de l'argent - peut-elle se lancer aussi innocemment dans cette activité de convoyage de drogue sans jamais se poser de question sur la "nature" du service qu'il rend contre autant de liasses ? ... et que dire de ces couplets balourds sur le temps qui passe, de cette récurrence dans les dialogues sur l'importance de la famille ? ..usant, soporifique. Je me demande si la fascination qu'exerce encore Clint ne s'est pas outrageusement révélée sans aucune objectivité à travers toutes ces critiques dithyrambiques. Quant à la dimension métaphorique ! ... si d'aucuns croient en percevoir une, pourquoi pas. Mais tout est si appuyé dans les intentions, que je ne vois pas où elle pourrait se cacher. Clint a bien trop vieilli et a perdu sa subtilité (et Andy Garcia est devenu bien bouffi).
Clint Eastwood a certes pris un coup de vieux mais il arrive, par sa présence, à porter un film avec un scénario écrit sur une feuille de papier cigarette et totalement prévisible. A voir, essentiellement pour le charisme de ce monument du cinéma mais aussi pour deux-trois scènes qui se distinguent dans une intrigue répétitive..
Encore une fois, Eastwood nous livre un film tout en maîtrise, avec une esthétique implacable desservie par une bande son remarquable. L'histoire tirée d'un fait réel permet au spectateur de se plonger assez facilement dans l'intrigue.
Décidemment je n'ai jamais été déçue par un film de Clint Eastwood, quel excellent acteur et réalisateur. Malgré son âge son talent reste intacte. Merci à lui.
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