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Ti Nou
511 abonnés
3 509 critiques
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4,0
Publiée le 21 février 2019
Sobre et touchant. Clint Eastwood donne, via ce fait divers, une vision assez nuancée et complexe du rêve américain. Impossible de ne pas avoir d’empathie pour son personnage pris dans l’engrenage et l’illusion d’une réussite facile.
Clint, en vieux réac malicieux, devient passeur de drogue pour le cartel. Ce choc des cultures est source de nombreuses situations cocasses, notamment lorsque les gros durs se retrouvent démunis devant l'aplomb du vieillard ou encore lorsque celui-ci se lance dans ses leçons de vie, mais le film est également un drame familial simple, intimiste et fort.
Le grand acteur et réalisateur Clint Eastwood est vieux et ça se voit. Il prend son temps pour nous exposer calmement l'intrigue de ce film qui, loin d'être un film d'action, repose plutôt sur l'étude de caractères contemporains, Le personnage de Clint Eastwood, horticulteur au crépuscule de sa vie a raté pas mal de chose. Il n'a pas vu venir l'essor d'internet qui a ruiné son commerce ni les dégâts qu'il a causés dans sa famille en s'investissant totalement dans son travail et sa passion des orchidées. L'occasion lui étant donnée de se procurer beaucoup d'argent en servant de mule à un cartel mexicain, il va se lancer à fond dans cette activité, mettant à profit ses qualités de détachement, de sang-froid et de courage. Il comble en quelques mois ses amis, sa petite commune et enfin sa famille de "subventions" qui vont, comme dans les contes de fées, améliorer la vie de son petit monde. La DEA, menée par un Bradley Cooper en majesté, finira sans doute par stopper ce petit manège, mais qu'importe. L'horticulteur s'est rabiboché avec sa vieille femme et surtout a reconquis l'estime de soi qui l'avait abandonné. Traversant de beaux paysages du Middle-West ou du Mexique, à un rythme pépère, Earl (Clint) nous balade dans une nostalgie de l'Amérique qui disparait, et c'est peut-être ça qui fait le prix de cette réalisation, sachant que la perfection technique (images, bande-son) est acquise depuis les premiers pas de Clint Eastwood dans la réalisation.
De et avec Clint Eastwood, un très bon film qui raconte comment se faire de l'argent facile jusqu'à en dépasser les limites et en payer le prix fort. Tout est bien géré dans ce film : le rythme, l'histoire, le jeu d'acteur. J'ai vraiment apprécié humainement ce que dégage ce vieux bonhomme qui reconnait ses erreurs et place la famille au premier rang : sans elle, on est rien. Un beau message de conclusion. Un film presque parfait à voir.
A Presque 90 ans, le Grand Clint Eatswood nous revient avec un road movie de très bonne facture tirée d'une histoire vraie. Le réalisateur acteur joue le rôle d'un vieux papy qui devient passeur de drogues pour un cartel mexicain. Superbe idée, personne ne va suspecter ce bon papy, discutant sans problème avec les policiers qu'il peut croiser. L'intérêt principal de "La mule" n'est pas dans le road movie ou le thriller, mais plutôt dans le suivi de l'évolution du personnage et son entourage proche. Il va évoluer au fur à mesure de l'histoire à l'aube de sa vie. Clint Eastwood, ces dernières années, est toujours meilleur dans les drames traitant de la nature humaine avec bienveillance et lucidité comme avec "Gran Torino" et "Créance de Sang".
Le film joue avec nos émotions, nous pousse à réfléchir de ce qu'on ferait à sa place. Un superbe drame à voir ! Merci Clint
A noter que la fille de Clint dans le film est sa propre film.
Film très solide. Mise en scène maîtrisée et efficace. Casting globale de qualité avec en priorité Clint Eastwood qui est toujours bien présent. Mention spéciale aussi aux membres de sa famille et en particulier à son ex femme. Le scénario est de qualité et il est à noter aussi quelques petites touches d’humour ici est là qui permet du coup d’ajouter une touche d’originalité à un film qui est de qualité.
Est ce que le cinéma serait tout à fait le cinéma sans Clint Eastwood. Ce dernier nous montre encore son immense talent de comédien réalisateur. Il a trouvé un scénario pas banal du tout. Il interprète avec brio et humour ce rôle de papy hors la loi. De beaux paysages, de l'émotion, de l'humour Clint Eastwood a encore du répondant face à ces jeunots aux gros muscles et armés jusqu'aux dents. Quel film!!!!!
Né en 1930, Clint Eastwood est encore au plus haut de sa forme. Ses films sont toujours un événement en plus de sa signature à la réalisation, « La Mule » nous offre son retour devant la caméra, soit sept ans après « Une nouvelle chance ». Il incarne ici un vieillard fauché, traditionnellement raciste, seul et brouillé avec sa famille. Afin de sauver sa petite entreprise, il accepte de faire un boulot de chauffeur dans sa vieille bagnole. Il se rend vite compte qu’il est en fait une mule, un passeur de drogue. Mais sa condition de papy lui permet d’éloigner tout soupçon de la police et l’acheminement vers les jeunes trafiquants semble être un jeu d’enfant. D’ailleurs il ne se gêne pas pour blaguer avec les dealers et emprunter la route qu’il veut. Même l’agent de la police joué par Bradley Cooper ne parvient pas à découvrir le stratagème. « La Mule » est un road trip nostalgique teinté d’humour tout en dressant une réalité sociale de l’Amérique. A la fois grave et léger, Clint Eastwood se joue de son corps tout en dressant le bilan du passé. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Clint EASTWOOD réalise un bon film sur l'histoire d'un homme en quête de rédemption. Et que dire de son interprétation remarquable. L'acteur-réalisateur assure les deux casquettes avec maestria. Sur un scénario simple mais efficace, "La Mule" met en lumière les dures réalités sociales de l'Amérique d'aujourd'hui. Le rythme est parfois lent et certaines scènes un peu répétitives, mais le dénouement final promet de belles séquences d'émotion.
On en attendait beaucoup de "La Mule" qui marquait le retour de Clint Eastwood devant et derrière la caméra. Ce n'était plus arrivé depuis 2008 et l'inoubliable "Gran Torino". Malheureusement "La Mule" ne restera pas aussi longtemps gravée dans les mémoires. C'est bien dommage car il y avait tous les éléments pour en faire un film tout aussi réussi. Déjà l'inoxydable Eastwood, qui fait tout de même ses 89 ans, est convaincant dans le rôle de cet ancien horticulteur recruté par les cartels de drogue. Le cinéaste semble presque vouloir mettre en lumière ses failles à travers ce film où il n'hésite pas à se montrer plus extraverti qu'à l'accoutumé. Pour le reste du casting, les têtes d'affiches telles que Bradley Cooper ou Laurence Fishburne passent totalement au second plan. D'ailleurs, toutes les séquences autour de la traque policière ne sont pas très intéressantes. Si l'intrigue autour du « papy dealer » réjouit pour son originalité, "La Mule" est surtout touchant dans les scènes où le vieil homme tente de trouver le chemin du pardon auprès de sa famille.
Mr Clint Eastwood est un grand acteur. C'est aussi un grand réalisateur. Malheureusement il nous prouve avec cette oeuvre, pour rester poli, que parfois il faut savoir s'arrêter! Il ne se passe rien pendant toute la durée du film. Et le contexte familial rajoute une colère ou une envie de pleurer de rage devant un tel navet. J'ai beau chercher si il y a une morale à cette histoire, je n'en vois pas. Je me demande ce que les spectateurs et les critiques qui encensent le film avaient bu ou fumé avant de le voir. 1h56 d'ennui, fuyez!!!!!
A 88 ans passés, Clint Eastwood démontre qu’il en a encore sous sa botte. Et pas qu’un peu. Revenant devant la caméra après une absence de 6 ans, il nous gratifie d’un rôle touchant à l’opposé de celui qu’il interprétait avec une verve identique dans « Gran Torino » : Earl Stone (officiellement Léo Sharp) est un vieux monsieur qui a raté sa vie familiale mais qui va malgré lui exceller un tant que mule pour un cartel mexicain. Un beau film sobre et sans artifice démonstratif que l’on peut sans exagérer qualifier d’assez personnel, une sorte de dissertation sur la rédemption, les préemptions de la vie et le temps qui file.
La Mule est bien la preuve qu'à plus de 80 piges, Clint Eastwood a encore quelques tours dans son sac. On retrouve le réalisateur devant la caméra comme dans Gran Torino, qui semblait être son chant du cygne. Le drame, relativement simple (un octogénaire, ayant complètement perdu contact avec sa famille se retrouve sans un sou et recours au transport de drogue pour s'en sortir), est finalement assez séduisant. Tout en restant un drame – et la représentation des cartels de drogue et la violence et l'inhumanité qui les animent est bien là –, le film ne se prive pas de touches humoristiques bien amenées, notamment via le personnage principal extrêmement sympathique et plein de bonhomie, pas du tout intimidé par les méthodes des cartels de drogue et n'en faisant qu'à sa tête. À l'image de son excellent Gran Torino, l'acteur – réalisateur incarne un rôle magistral, marqué par une mort approchante et les regrets de ne pas avoir été un père plus présent. L'interprète de l'inspecteur Harry y est impressionnant et l'humanité de son personnage tout comme ses failles sont très palpables (impossible de ne pas éprouver d'empathie pour ce personnage). À ses côtés, ou plutôt en face de lui, Bradley Cooper (déjà en tête d'affiche d'American Sniper, un autre film d'Eastwood) est lui aussi impeccable en traqueur de mule. De très bons seconds rôles (Andy Garcia, Laurence Fishburne, Michael Peña). Clint Eastwood au sommet de sa forme.
Crépusculaire et attachant, le dernier long métrage du grand Clint Eastwood semble être une mise en abîme plutôt réussie de lui-même et de sa carrière. Cependant, au delà de son efficacité et des ses qualités évidentes (l'histoire ; le jeu d'acteur), le film reste oubliable et ne marque pas les esprits en raison d'un rythme un peu lent et d'un dénouement plutôt décevant. Mais on reste satisfait à la fin de ce que l'on vient de regarder tout de même.