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    Miller's Crossing
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    3,9
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    210 critiques spectateurs

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    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2013
    Bon film noir, on l'on reconnaît la patte des frères Coen, avec la remarquable interprétation de Gabriel Byrne (et de Turturro biensur). Avec la touche d'humour qu'on leur connaît, mais le scénario est un poil compliqué, donc il faut bien suivre. Un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Un bon film de gangsters à la sauce Coen : humour noir, casting d'exception et musique sublime.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    87 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2013
    Un chef-d'œuvre des frères Coen, beau et contemplatif, ce à quoi ils nous habituent rarement. Musique et interprétation parfaites, scénario alambiqué et travaillé, tout est fait pour donner lieu à un grand film, et c'est bien le cas. En faisant cohabiter le rire, les larmes et la douleur (ce Miller's Crossing qui finit par donner des frissons au spectateur à la seule évocation de son nom, alors que le lieu n'est présenté que peu de fois), les Coen s'assurent de toucher au maximum, et le résultat est bien plus marquant que le futur "O'Brother", retraçant la même époque mais à travers le rire uniquement, et malgré un plus grand faste dans la reconstitution.
    oneosh89000
    oneosh89000

    39 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2011
    Déçu, je m'attendais à beaucoup mieux à vrai dire de cette production des frères Coen. Déjà, et c'est un des trucs qui me chiffonnent le plus dans un film, je me suis perdu dans les noms, qui est qui, ça va très vite, mis à part les personnages principaux je me suis rapidement paumé dans la distribution des rôles. Du coup, il faut s'accrocher et ne pas tourner de l’œil une seule seconde, suivre un récit ma foi très bien tourné et bercé par un rythme rapide. Les acteurs et l'interprétation sont solides, rien à dire, Albert Finney en gros bonnet du crime régnant sur la ville est tout à fait convaincant. Le scénario des deux frères est donc très bon, mais personnellement pas assez pour qu'il m'ait pleinement persuadé qu'il représentait un grand film de gangsters. Une production acceptable de Joel Coen, simplement pour ma part.
    this is my movies
    this is my movies

    706 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    Nouveau bijou signé des frères Coen avec ce film se déroulant durant la prohibition, dans une grande ville américaine. Le bras droit du boss de la ville, un manipulateur hors pair, alcoolique et peu porté sur l'action (il se fait régulièrement frappé sans pouvoir répondre) se retrouve au milieu d'une situation peu enviable. Il va essayer de s'en sortir au mieux. On retrouve l'esprit des frères Coen (le rire surgit n'importe quand, même dans les moments graves, la mise en scène est remarquable, les acteurs formidablement dirigés et le héros est non conventionnel). Le scénario est dense, la mise en scène complexe (obligeant des visions répétées), l'interprétation de très haut niveau et le rythme assez alerte. Des scènes violente certes mais ce n'est jamais gratuit et l'on est vraiment embarqué par cette histoire de manipulations et un final étonnant (et assez inatendu). Un vrai grand film. D'autres critiques sur
    Fabien S.
    Fabien S.

    554 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juillet 2016
    Un excellent film sur la mafia irlandaise. Certaines scènes m'ont fait penser au Parrain de Francis Ford Coppola. Un polar jubilatoire. Il y a aussi des gangsters italiens. Les Frères Coen savent nous offrir du bon cinéma. Un chef d'oeuvre.
    buddy-holly
    buddy-holly

    120 abonnés 737 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2011
    Un film de gangsters extraordinaire fait à la tradition de ceux des années 50 des frères Coen.L'histoire est traditionnelle mais à la fois d'un réalisme moderne et d'une noirceur innimitable,la mise en scène est jubilatoire et magistrale,Gabriel Byrne est génial en homme de main qui cache son jeu et finalement loser,Albert Finney est parfait en caid de la mafia et John Turturro est incroyable et mériterait l'oscar du meilleur second role masculin pour sa performance en parti dans la scène de l'exécution en forêt,la composition de Carter Burwell est exceptionnelle,les dialogues et l'humour sont incroyablements Coenien,la photographie est sublime,les décors sont géniaux et certaines scènes sont fortes,droles ou émouvantes.Chapeau les Coen ! Un petit chef-d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juin 2011
    Très gros film des Frères Coen, un classique à voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mai 2010
    Ah ben voilà, quand ils veulent ils peuvent ! Un scénario subtil, des acteurs au sommet, une photo léchée et très belle, une mise en scène efficace, pour une fois rien n'est bâclé. Un des sommets du film noir de ces trente dernières années : le meilleur film des frères coen avec No country for old man, sans hésiter. Mais zut, pourquoi s'obstinent-ils à faire autant de comédies ratées et si peu de bons polar/thriller ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    Sans en avoir jamais tout à fait l’air, Miller’s Crossing est une histoire cruelle qui traite de fidélité et de trahison. De trahison surtout, et de la relativité de l’amitié lorsque l’homme brûle de réussir, de devenir « quelqu’un ». Dans ce film sur les rivalités sanglantes de gangs rivaux d’une ville américaine, l’homme apparaît sous ses facettes les plus sombres : absence de scrupules, corruption, compromissions, trahisons, traquenards se succèdent sans cesse, de tous bords. Parlant sans arrêt de fidélité, d’éthique, d’honneur, les protagonistes n’ont de cesse de faire le contraire de ce qu’ils annoncent, de s’engager dans de tortueuses manœuvres dans leur seul intérêt.
    Alors, le héros très bien interprété par un Gabriel Byrne superbement ambigu, énigmatique, apparemment paumé mais secrètement fin comploteur est-il lui aussi totalement pourri ? Non car il tombe dans le seul piège susceptible d’empêtrer dans ses rets une personne aussi retorse : l’amour bien sûr, qu’il recherchait et redoutait à la fois, seule touche d’humanité dans cet univers noir.
    L’ambiance d’époque est superbement reconstituée, la mise en scène est maîtrisée, l’ambiance lourde de sous-entendus, de menaces ; gros plans, contre-jours, subtils raccords de scènes font ressortir la psychologie glauque des personnages, tous très bien joués et conduits. Les frères Cohen débutaient et frappaient fort avec ce film talentueux, oppressant parfois mais aussi curieusement entaché de cet humour noir, sarcastique et inattendu qui est fortement attaché à ces réalisateurs brillants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 février 2015
    Un bon crû des frères Cohen. Un hommage au film noir et aux films de gangsters qui revisite totalement ces deux genres pour livrer une oeuvre à la fois sombre et drôle. Les acteurs sont tous exceptionnels: Gabriel Byrne est parfait dans son rôle de bandit cérébral et impassible, Jon Polito et John Turturro livrent de véritables performances. Le scénario avance très vite et peut parfois perdre le spectateur mais sa construction force l'admiration. Les dialogues sont très bien écrits et offrent une réplique culte à la minute. La photographie est soignée également et la mise en scène très efficace. Toute l'oeuvre des Cohen est déjà dans ce troisième film, de la loufoquerie de Fargo à la noirceur existentielle de Serious man, en passant par l'atmosphère oppressante de No country for old men.
    kermalec
    kermalec

    8 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2015
    Les frères Coen réalisent ici un film absolument sublime : certains plans sont d'une beauté telle qu'ils resteront inoubliables. Le scénario est complexe mais toujours clair, les symboles de la mafia et de ce milieu de gangster sont totalement maîtrisés et magistralement mis en exergue par une photographie inouïe (notamment les chapeaux, mais aussi les armes, les trench coat...), les acteurs sont époustouflants avec une mention spéciale pour Gabriel Byrne et John Turturro. Même l'affiche est grandiose.
    Un pur délice.
    SATSANGA
    SATSANGA

    8 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2013
    Un bon film de gangsters des frères Coen mais malheureusement, c'est tout ! Avec eux, le scénario est comme d'habitude très bien écrit (quoique un peu complexe), le jeu des acteurs est toujours aussi subtil et l'humour noir décalé qui les caractérise est au rendez-vous mais la réalisation manque de punch et de rythme et on finit par trouver le temps long . Dommage quand on connait le talent de ces deux-là et qu'on sait qu'ils peuvent faire bien mieux . Agréable à regarder mais rien d'exceptionnel .
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 189 abonnés 4 177 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2024
    « Miller’s Crossing » sorti sur les écrans en 1990 est le troisième long métrage des frères Coen. Avec « The Big Lebowski », « Fargo », « Barton Fink », « The barber » et « Sang pour sang », il trône au sommet d’une filmographie désormais bien fournie (20 films en 37 ans). Comme ils en ont pris l’habitude, dès « Blood simple », les deux frères utilisent la technique invasive du Bernard-l’Hermite qui consiste à se doter de la coquille d’un autre crustacé pour protéger son ventre mou, non s’en avoir au préalable dévoré son occupant. Dévorant eux-mêmes livres et films depuis leur enfance, Ethan et Joel n’ont que l’embarras du choix pour trouver leurs « victimes ». Très amoureux de la littérature « hard-boiled » incarnée par Dashiell Hammett et Raymond Chandler ainsi que des films de la Warner des années 1930 qui en ont été tirés, ils décident après le succès d’« Arizona Junior » (1987) de nicher l’intrigue de leur prochain film au sein d’une grande ville sans nom, en pleine prohibition.
    « La clé de verre » et « La moisson rouge » de Dashiell Hammett ainsi que « Yojimbo » (1961) d’Ari Kurosawa nourrissent l’intrigue et la découpe des personnages. C’est bien sûr à travers leur esthétique novatrice et les arabesques qui nimbent cette guerre des gangs irlando-italienne impitoyable que les Coen impriment leur marque de fabrique. Une complexité de l’intrigue dont ils auront bien du mal à venir à bout, demandant à une production compréhensive de les libérer trois semaines pour aller se ressourcer, non pas à « Miller’s Crossing » ce coin de campagne où les gangsters du film vont effectuer les basses besognes, mais à New York. Ils profitent de cet intermède salvateur pour écrire d’un jet le scénario de « Barton Fink ».
    Il fallait en effet que les nœuds dramatiques de "Miller's Crossing" soient suffisamment serrés pour que le spectateur ne sache plus très bien à la fin si Tom Reagan, le personnage ambigu interprété par Gabriel Byrne, n’est qu’un opportuniste agissant au gré des événements et surtout de ses intérêts ou un génial manipulateur qui orchestre toute une série de trahisons pour sortir son chef de la nasse dans laquelle son retour d’âge l’a enfermé. Hésitant à éliminer un petit truand peu fiable (John Turturro) qu’il protège car il est le frère de la jeune femme qui lui a fait tourner la tête et chavirer le cœur (Marcia Gay Harden), Leo O’Bannion (Albert Finney) entre en guerre avec Johnny Caspar (Jon Polito) son rival italien dont il a de plus en plus de mal à contenir les ambitions territoriales. La solitude du pouvoir, l’angoisse qu’elle génère, les convoitises qu’elle suscite, la violence qu’elle déclenche, les trahisons qu’elle exige, tels sont les thèmes évoqués par Ethan et Joel Coen qui livrent avec « Miller’s Crossing » un exercice de style brillant souvent vertigineux, même s’il finit par enfermer un peu trop les personnages dans des comportements virant aux stéréotypes.
    Quelques scènes sont époustouflantes comme celle qu’Ethan Coen nomme le « Thompson Jitterburg », simple accolade entre le nom de la célèbre mitraillette-camembert et celui qui désigne un danseur de swing. Une scène dantesque où Albert Finney, allongé calmement sur son lit, devinant grâce à la fumée de cigare qui passe à travers les lattes du plancher de sa chambre que deux tueurs viennent l’exécuter, écrase tranquillement son propre cigare pour aussitôt se jeter lestement sous son lit et descendre un premier tueur avant de cribler le second d’une rafale sans fin qui donne l’impression que sa cible est en train d’effectuer un pas de danse saccadé.
    Les acteurs sont tous parfaitement choisis même si certains forcent un peu le trait comme John Turturro ou Jon Polito. On saluera particulièrement la performance d’un Albert Finney épaissi qui remplaçant Trey Wilson, ex-Nathan Arizona dans « Arizona Junior » mort d’une hémorragie cérébrale peu avant le tournage, apporte toute son humanité à ce caïd vieillissant qui refuse d’abdiquer sur ses principes et de surcroît affaibli par un amour qu’il devine impossible. Gabriel Byrne quant à lui distille tout au long du film un charme trouble qui permet à son personnage de quitter l’écran en emportant son mystère avec lui. Mais tout ceci ne serait pas aussi jouissif sans la partition sublime de Carter Burwell, mélange subtile entre jazz et folklore irlandais lancinant et bien sûr sans la photographie de Barry Sonnenfeld qui avant de devenir réalisateur travaille une dernière fois avec les Coen. Beaucoup affirment que « Miller’s Crossing » est le film le plus achevé des deux frères. Difficile de leur donner tort.
    Hotinhere
    Hotinhere

    560 abonnés 4 972 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2021
    Un polar noir brillant et décalé à l'époque de la prohibition, au scénario déjanté et à l'humour savoureux, et porté par un casting sublime.
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