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    Matthias & Maxime
    Note moyenne
    3,4
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    173 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Matthias et Maxime est déjà le huitième film de X. Dolan, aujourd'hui seulement âgé de 30 ans. Ce long-métrage est, selon moi, l'un de ses plus aboutis. En effet, on y retrouve une troupe d'acteurs qui donnent le meilleur d'eux-mêmes, un scénario bien ficelé et de bonnes idées de mise en scène... Encore une fois, des scènes qui marquent, une ambiance, de bonnes répliques. Peut-être que le film aurait gagné à être un peu plus "ramassé" mais l'ensemble est réussi. Le réalisateur cherche avant tout l'émotion et ainsi nous montre l'évolution des liens entre les deux personnages principaux. La scène finale est particulièrement réussie et, bien sûr, on y trouve de nouveau une très bonne B.O.! Bravo à X. Dolan pour son talent!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un film magnifique où on retrouve les codes du cinéma chères à Dolan. Beaucoup d'émotions et des scènes très touchantes.
    Comme toujours la BO est excellente.
    Ce n'est certes pas son meilleur film mais il mérite d'être vu !
    jonathan b.
    jonathan b.

    25 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 octobre 2019
    Beau. Dramatique. Drôle. Un vrai moment de cinéma. Merci Dolan.
    Cette façon de diriger, de composer, de photographier, c'est absolument merveilleux.

    Une bo musicale encore très forte !
    bouddha5962
    bouddha5962

    62 abonnés 738 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2019
    Bon film au scénario compliqué et parfois long.
    Les acteurs sont fabuleux et touchants.
    Encore un bon Dolan.
    frederic T.
    frederic T.

    17 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 octobre 2019
    Xavier Dolan ressasse ses thèmes de prédilection : chronique de la quête de soi, teen movie existentiel, rapports mère-enfants, ... et leurs questionnements intimes, humains, sexuels. Les fans seront probablement touchés par la forme comme par le fond de ce nouvel opus. Pour les autres, moins sensibles à son cinéma parfois inutilement clinquant et agité, « Matthias et Maxime » risque de lasser plus que d‘émouvoir.
    Paulino
    Paulino

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    J'ai passer un bon moment devant le nouveau film de Xavier dolan après mommy. Ce film m'as fait beaucoup de bien. J'ai beaucoup adoré. Très bien réaliser
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    61 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Naufrage sur la côte Est du Canada. Après avoir explosé à 20 ans, Xavier Dolan est-il en train de couler à moins de 30 ?
    Son dernier Opus est une vraie déception. Malgré une idée de scénario relativement percutante et intéressante, le film sombre rapidement dans une œuvre brouillonne, dispersée et interminablement bavarde. Et surtout Dolan commence à radoter. C'est bien jeune pour un tel symptôme. Une nouvelle fois, nous subissons un gros couplet sur la relation mère/fils, copié/collé de ses films précédents. Un gros gâchis de pellicule.
    Audace26
    Audace26

    7 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Alors bien sûr le propos est apre, et le Québécois difficile a saisir, pour autant on retrouve ici la patte talentueuse de Nolan pour fixer l'ambivalence des sentiments... Un film très rythmé et très réussi
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    ... film sans’ fond. Nous ne voyons pas ou dolan veut nous emmener.
    Fin ridicule.
    Donne envie de vomir oups j’ai spoil
    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Retour aux sources pour Xavier Dolan qui revient sur un cinéma plus intime comme à ses débuts. Une histoire autour d'une bande d'amis qui prouve que tous les chemins ne sont pas lisses et sans virages.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 août 2021
    Maxime essaie de joindre son frère mais tombe sur le répondeur. Il marche sur un parking, la caméra le filme en gros plan. Un chien passe dans le flou derrière lui, la caméra prend la peine de suivre son mouvement, un mouvement de passage de part et d’autre du cadre. De la droite vers la gauche. Ce chien, nous le retrouvons plus loin, lors d’une fête : il traverse la rue, du trottoir de gauche à celui de droite. Direction différente parce que personnage différent : dans le premier cas, Maxime ; dans le second, Matthias.

    Un détail comme celui-ci permet d’entrer dans le nouveau long-métrage de Xavier Dolan en soulignant d’emblée l’intérêt qu’il porte aux symboles et la virtuosité dramatique qu’il en tire. Deux êtres similaires mais séparés par l’orientation que prennent leurs mouvements. Maxime se projette dans un ailleurs où il pourrait renaître et, peut-on penser, faire le deuil de son amour impossible : c’est l’Australie, terre à l’autre bout du monde. Et il ne reviendra pas pour Noël. Matthias, quant à lui, gravit les échelons de la bureaucratie : son monde est régi par l’ordre, par ces murs qui structurent l’espace et l’enferment dans une collection de postures. Comme Maxime d’ailleurs. Là se tient le nerf dramatique du film : dans la capacité qu’a Dolan de saisir l’asphyxie réciproque de deux amis figés malgré eux dans des rôles en désaccord avec leur nature intérieure. Une nature sauvage, bestiale, animale parce que sexuelle, à l’image du chien solitaire. Tous deux jouent le jeu de l’hétérosexualité, tous les deux jouent le jeu de l’amitié. Il suffit d’un baiser, il suffit d’une fiction, et la bulle éclate.

    Matthias & Maxime repose sur l’indicible adieu à celui qu’on est et à celui qu’on aime, dans cette vertigineuse interdépendance qui unit les deux hommes : un dessin de classe primaire prophétisait déjà, alors qu’ils n’avaient que sept ans, le trajet en voiture qu’ils effectuent au début du film. Trajet qui confronte Maxime au modèle de la famille idéale, composée du mari, de l’épouse et des deux enfants. Le découpage en chapitres chronologiques situent l’action par rapport à l’issue qui nous est révélée d’emblée, par rapport à ce départ pour l’étranger ; l’œuvre se fait aussitôt tragédie et suit les personnages se débattre ou s’ébattre avec une profonde mélancolie, jusqu’à enfin remédier au fatum par l’acceptation de soi.

    Pour y parvenir, il aura fallu démasquer l’hypocrisie ambiante qu’incarne McAfee, dont le nom d’antivirus trahit avec ironie la corruption des êtres contraints. Rythmée par une fameuse chanson des Pet Shop Boys, son entrée en scène le peint sous les traits d’un jeune arrogant dont l’hétérosexualité repose sur deux choses : d’une part, une insatisfaction sexuelle qui le transforme en chasseur de femmes-objets – voir la scène dans la boîte de striptease avec Britney Spears en toile de fond – et qui témoigne, peut-être, d’un échec de la vie de famille traditionnel telles ces mères sans maris qui se réunissent ; d’autre part la volonté de rechercher le contact physique, de parler fort, de toucher Matthias comme pour conjurer la tentation du même aussitôt rejeté. McAfee affecte Matthias parce qu’il incarne la projection vénéneuse de l’homme qu’il risquerait de devenir, un mari forcé de retirer son alliance pour suivre de son regard libidineux des showgirls en représentation. Matthias est au carrefour de son existence. Tout comme Maxime, d’ailleurs. Ils sont ce chien traversant le trottoir, allant d’une rive à l’autre tel le nageur qui se purge au moyen d’un effort harassant. Ils sont perdus. Courent dans les rues à la recherche de l’autre, cherchent à se fuir eux-mêmes, en vain.

    Le déni de soi, voilà ce qui menace nos deux amis. Et Dolan le file par le biais d’un réseau métaphorique des plus denses : la mère de Maxime ne reconnaît pas qu’elle radote, la mère de Matthias reproche à son amie d’écrire trop petit ; nous la voyons ajuster ses lunettes, persuadée d’être la dupe de ses bonnes copines. Toutes deux sont les victimes de leur nature : névrose pour la première, vieillesse pour l’autre. Les garçons ont grandi d’un coup, on n’a rien vu venir.

    Parce qu’ils sont spectateurs de cette sclérose identitaire, nos héros composent avec leur sauvagerie fondamentale, cette animalité qui s’exprime par des corps-à-corps et des coups. Un rapport conflictuel unit l’ensemble des personnages, tantôt amicaux – la camaraderie des soirées, les querelles entre frère et sœur – tantôt violents – Maxime et sa mère. Nuire à autrui semble constituer la seule marque (paradoxale) qu’ils peuvent donner de leur amour. Matthias & Maxime s’intéresse donc à l’incommunicabilité du sentiment amoureux défini comme un dialogue de sauvagerie. Comment dire adieu à celui qu’on hait parce qu’on l’aime de plusieurs amours entremêlées et qu’il est pénible de détricoter ? Un adieu par l’absence, par le silence et les larmes solitaires, toujours plus loquace que de longs discours. Ce faisant, Xavier Dolan met en scène un temps de transition qu’il est rare de voir sur grand écran, ce temps sans âge où les adultes doivent se séparer et se ranger, endeuillés d’une amitié encore vive ; toutefois, la sauvagerie qu’il y donne manifeste le refus de renoncer au bonheur.

    Le film est, en fin de compte, un cri de révolte sourd qui n’arrête pas de résonner en l’autre : « on trouvera une façon de communiquer, on sera reliés différemment » assure Matthias. Pour y parvenir : revenir à l’état sauvage. Détoner en soirée. Briser un miroir de son poing. Hurler sur sa mère. Cette sauvagerie primale raccorde Matthias & Maxime à Tom à la Ferme : il n’y a que par le conflit et la lutte que les identités se construisent, il n’y a que par les blessures (apparentes ou divulguées) que la lumière perce les corps et irradie les cœurs. Pour disparaître, la tache de naissance a besoin d’être recouverte par le sang d’une blessure au front, elle doit être humiliée lors de la soirée d’adieu. Pour recoller les morceaux et laver son for intérieur des incertitudes, il aura fallu deux saisons. Pour renaître, l’automne puis l’hiver. Le cinéma de Xavier Dolan, quant à lui, resplendit sous le soleil du génie : des étincelles encore et toujours, jusqu’à embras(s)er l’écran de projection. Une définition du sublime telle que seul Dolan sait en proposer, une réflexion puissante sur la difficulté d’être homosexuel et de s’affirmer comme tel.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 octobre 2019
    Exceptionnel. Un choc émotionnel, à la fois bouleversant et joyeux. Un film très inspirant qui révèle le génie de Xavier Dolan ainsi que ses réflexions existentielles.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 25 octobre 2019
    Eh bien désolée , c'est une première, ce film de Xavier Dolan est décevant : omniprésence de la cigarette dans tous les plans, trop de gros plans, trop de cris, je n'ai pas compris la majorité des dialogues, trop, trop, trop de... l'idée générale à été noyée par tout ces "trops" .😕
    François G
    François G

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Une magnifique exploration de l'amour et de ses tourments auquel on ne peut résister. Le réalisateur retrouve les scénarios simples voire banals de ses débuts mais l'on reste sur sa faim dans le traitement global du film. Le film repose sur le talent de mise en scène de la force et de la beauté des sentiments, exercice dans lequel Dolan excelle. Toutefois il semble ne pas arriver à la hauteur de ce qu'il produit habituellement et le film a quelque chose de pâle surtout au regard de ses œuvres antérieures dans lesquelles il est déjà allé si loin. La prestation d'Anne Dorval est magistrale, ce n'est pas son rôle le plus important mais c'est sûrement une de ses meilleures partitions. Au fond le film pêche par son auteur lui-même qui ne fournit pas le meilleure dans l'interprétation de son rôle qui est central.
    Manset
    Manset

    6 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 octobre 2019
    Indubitablement le plus mauvais film de Xavier Dolan qui aurait dut se contenter de tenir sa promesse de faire des trucs de jeune, jouer à des jeux vidéos etc les deux heures du film en paraissent quatre.

    Dolan qui fut qualifié par certains à l'enthousiasme juvénile de génie du cinéma québécois n est plus que l ombre de lui même.
    Avec ce dernier opus il signe sa mort cinématographique à trente ans.
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