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MarieV
2 abonnés
16 critiques
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3,0
Publiée le 5 novembre 2019
Xavier Dolan nous raconte toujours un peu les mêmes histoires. Un jeune gay qui entretient une relation conflictuelle avec sa mère (jamais de père). Il nous parle de ses amis, de son amour. C'est assez frais et plaisant.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 4 août 2020
Il a des problèmes familiaux dysfonctionnels surtout avec sa mère. Il a des sentiments refoulés pour un ami d'enfance (Max). Il a des relations brisées et une culpabilité sont les contextes clichés de Matthias & Maxime que l'on peut souvent voir dans tous les films précédents du réalisateur Xavier Dolan tels que Tom à la ferme ou J'ai tué ma mère. Un scénario prévisible et silencieux et une histoire ou l'ennui vous guette a chaque instant...
C'était quoi encore ce film ..? J'ai perdu 2heures et 10,30 euros. C'étaient quoi ces dialogues ? C'était quoi cette histoire ? Franchement y'avait trop de bla bla J'ai rien compris et encore moins aux quelques spectatrices qui n'ont pas arrêtées de rigoler aux répliques . Je sais pas , eu l'impression du coup de me retrouver dans une séance pour initiés réservée aux happy few perméable à l'esprit Dolan. J'ai eu envie de partir dès le 1er 1/4 d'heure face au flot de paroles incompréhensibles des dialogues des protagonistes , qui ne s'est pas arrêté tout le long du film , sans pour autant tisser d'histoire ou de trame . Franchement j'ai détesté , a part peut être le jeu de Xavier Dolan mais gâché à mon sens , trop perché . J'y ai rien compris !!!
Xavier Dolan poursuit son chemin et ses variations filmiques autour des mêmes thèmes : l'homosexualité refoulée, les relations mère-fils toxiques, le sens de l'amitié. Quand on connaît son univers, le film est peu surprenant et on retrouve tout ce qui fait un film de Dolan : réalisation nerveuse, dialogues chargés, scènes d'engueulades, scènes musicales. Si les enjeux sont rapidement installés, le film tarde à prendre son rythme de croisière. Le réalisateur québécois se répète et donne l'impression de tourner en rond. A mes yeux, ce qui sauve le film est un sens du dialogue aiguisé, un humour bien distillé, de bonnes répliques et une BO toujours aussi impeccable.
Le cas Dolan est quand même assez difficile à cerner depuis plusieurs années. Son cinéma, c'est devenu un film intéressant, un film décevant. Après un "Juste la fin du monde" plutôt ennuyeux et regrettable nous avions eu un "Ma vie avec John F Donovan" plutôt intéressant même si pas exempt de défauts. Avec Matthias et Maxime, assez logiquement, Dolan propose un film encore une fois décevant sur plusieurs aspects.
Le sujet a pourtant des aspects intéressants : une chronique du refoulement sur fond de critique de la normativité sociale ou comment une vidéo fait émerger chez Matthias une bisexualité refoulée. Là où Maxime, incarné par un Xavier Dolan nuancé, fait face à une famille clairement dysfonctionnelle, Matthias questionne son rapport au modèle familial hétérosexuel. Tous les thèmes dolaniens sont là : la relation conflictuelle avec la mère, l'ambiguïté sexuelle, la libération difficile de la parole.
Mais voilà. J'éprouve énormément de regrets pour le Dolan artistiquement inspiré qui nous avait pondu des films comme Mommy ou Laurence Anyways. Matthias et Maxime est un film à la réalisation très académique qui manque clairement de personnalité. Les acteurs restent bien dirigés, les dialogues plutôt bien écrits, mais le film est parasité par de trop nombreuses longueurs. Il faut aussi relever l'artificialité émotionnelle de certaines scènes semblant dire au spectateur par la musique : "là c'est triste". Le travail sur les décors, sur les costumes, d'habitude extrêmement soigné est ici réduit à un simple enrobage de l'environnement.
Si la tournante cinématographique autour de ce réalisateur continue son chemin, son prochain film devrait être plus intéressant. Qui qu'il en soit, comme dirait un professeur d'école, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers ou les qualificatifs de génie, de prodige du cinéma risquent de devenir de l'histoire ancienne pour Xavier Dolan.
Un début un peu longuet qui n'apporte pas grand chose à cette histoire... Mais de quelle histoire parle-ton? Parce que d'histoire, il n'y en a pas à proprement parler. Ça parle d’amitié entre mecs, (de la peur) d'amour entre mecs... Peut-on se découvrir gay à 30 ans? Qui oserait le nier en connaissance de cause? C'est peut-être là la force du sujet de ce film. Pas le meilleur Dolan; c'est trop long et inutilement torturé. On aime à jouer la souffrance chez Dolan: la mère alcoolique et indigne, un fils égaré, mal dans sa peau... On est bien chez Dolan! Malheureusement trop de scènes ne sont là que pour enfoncer le clou, peut-être pour illustrer le propos? Le film qu'on aimerait aimer plus!
D un point de vue cinematographique c'est quasi parfait, avec une nouveauté pour Dolan : après avoir user et abuser des ralentis, il se lance dans les scenes en accéléré. Mis à part cela, rien de neuf. Je trouve que le cineaste a beaucoup de mal à sortir de sa post adolescence et de ses amours imaginaires.
X.Dolan n a peut-être plus rien à dire par le cinema. C est toujours la même chose. Ce n est plus surprenant, ce n est plus drôle, ce n'est plus émouvant, ce n est meme plus dramatique, et les ficelles du metier sont de plus en plus grosses. C'est dire que ça risque de devenir pathétique.
Monsieur Dolan, essayez de penser votre prochain film, et non plus de le réfléchir. Prenez le temps, détachez vous de vos névroses, ne soyez plus omnibulé par Cannes et par le chalenge d'un film par an. Bref, otez le short de jogging de vos 18 ans et passez un pantalon de randonneur ; la route est encore longue.
Ras le bol des films de ce garçon névrosé et immature ! J'avais détesté les précédents, mais je m'étais dit qu'à 30 ans Xavier Dolan avait dû mûrir et j'étais curieux de voir cette évolution. Mais c'est pire ! Ses personnages tous plus hystériques les uns que les autres n'ont rien d'autre à faire dans la vie que se regarder le nombril et passer leur temps à s'inventer des conflits pour se donner le sentiment d'exister. Même les mamies sont folles à lier. Tout est tellement surjoué que le film en devient artificiel. Le vide de l'intrigue est rempli de bruit et de fureur. A l'hystérie générale s'ajoutent des tremblements de caméra et des coups de zoom avant arrière avant arrière à vous donner la nausée. Il faut en plus s'accrocher aux sous-titres pour comprendre le moindre mot car tout le monde parle en même temps à toute vitesse avec un accent à couper au couteau et des mots inconnus ou carrément anglais. J'en suis sorti exaspéré. Si le passage n'avait pas été bloqué par une personne handicapée, j'aurais quitté la salle bien avant la fin pour échapper à l'ennui. Reste la belle histoire secrète entre Mathieu et Maxime, malheureusement noyée dans le fatras hystérique qu'elle alimente d'ailleurs de sa propre tension. Mais ça commence mal : par un artifice gros comme une maison, ils sont obligés de s'embrasser sur la bouche. Passons ! Mais même cet amour est énervant car ils ne savent pas ce qu'ils veulent : j'y vais, j'y vais pas, j'ai envie, mais finalement non. Il me semble que l'amour véritable balaie toutes les hésitations et tous les doutes. Mais il n'y aurait pas de film, ce qui ne serait peut-être pas plus mal. Je ne peux que conseiller à Xavier Dolan une bonne psychanalyse afin de lui éviter à l'avenir de nous prendre pour les déversoirs de ses névroses.
Alors bien sûr le propos est apre, et le Québécois difficile a saisir, pour autant on retrouve ici la patte talentueuse de Nolan pour fixer l'ambivalence des sentiments... Un film très rythmé et très réussi
Loin des de ses deux derniers films , John F. Donovan et Juste la fin du Monde, bien trop commerciaux et sans intérêts dans le cinéma de genre, Matthias et Maxime revient à l'essence même du chef d'oeuvre Dolan . Une sublime histoire d'amitié dont l'amour aura le fin mot de l'histoire. Des personnages forts, une Anne Dorval toujours aussi poignante, un Xavier Dolan puissant et un Gabriel d'Almeida remarquablement séduisant. Une vraie réussite !
Malgré une histoire tournée sur la sensibilité, et les émotions cachés. Le ton monotone, et la fin nous laissant sur notre faim, réduit la note générale. L'accent québécois lui permet tout de même un gain d'une demi-étoile.
Un film dénué de prétention, un Dolan sans filtre et plus positif que jamais dans son écriture! Retour au sources qui fait du bien à ses fans. On ressens la sincérité qu'il a mis dans l'écriture et la réalisation est une version achevée, plus mûre de ses premiers films. Pour les fans, ce film est un incontournable et pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est une très belle entrée en matière pour comprendre quelle est l'univers du réalisateur!
Matthias et Maxime est déjà le huitième film de X. Dolan, aujourd'hui seulement âgé de 30 ans. Ce long-métrage est, selon moi, l'un de ses plus aboutis. En effet, on y retrouve une troupe d'acteurs qui donnent le meilleur d'eux-mêmes, un scénario bien ficelé et de bonnes idées de mise en scène... Encore une fois, des scènes qui marquent, une ambiance, de bonnes répliques. Peut-être que le film aurait gagné à être un peu plus "ramassé" mais l'ensemble est réussi. Le réalisateur cherche avant tout l'émotion et ainsi nous montre l'évolution des liens entre les deux personnages principaux. La scène finale est particulièrement réussie et, bien sûr, on y trouve de nouveau une très bonne B.O.! Bravo à X. Dolan pour son talent!