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Un visiteur
0,5
Publiée le 22 octobre 2019
Assurément le plus mauvais film de Xavier Dolan qui aurait dut tenir sa promesse de faire des trucs de jeune jouer aux jeux vidéos etc. Le film dure deux heures mais en paraît quatre. Celui qui fut surnommé pompeusement le jeune génie du cinéma québécois n est plus désormais qu un cinéaste stérile n ayant plus rien à raconter. Dolan signe là sa mort cinématographique lui qui fut un jeune cinéaste prometteur du cinéma québécois. Ainsi va la vie à bord du redoutable !!
Très touchée par ce film, les personnages sont justes, le cadrage et les images très belles, et la relation complexe entre Matthias et Maxime magnifiquement filmée.
J'ai très rarement été aussi bouleversée au cinéma que par Matthias et Maxime. Intime, beau visuellement comme toujours, et surtout qui ne nous laisse pas indemne à la sortie.
Un film brillant, sans doute un des meilleurs Dolan. Dolan excelle dans la création du sentiment, ce sentiment qui nous pousse dans nos retranchements. A voir absolument.
Un excellent film sur des thématiques d'actualité, qui sont traitées avec finesse : l'évolution de l'amitié à travers les années, la découverte de l'homosexualité, le regard des autres, l'addiction à la drogue. Pourtant, rien n'est lourd et l'on rit beaucoup grâce à des dialogues enlevés et efficaces. Les acteurs sont parfaits dans leur rôle et on adhère complètement au groupe composé par ces garçons, auxquels on peut aisément s'identifier. Un sentiment de nostalgie plane tout du long, rappelant une certaine génération grâce à des références culturelles qui font sourire plus d'une fois. Un excellent moment, une belle découverte !
J'ai ri, j'ai pleuré. J'ai du mal à comprendre les critiques mitigées. Éblouie par cette capacité de Dolan à montrer le noir, la résilience, l'espoir, le désir sans se prendre au sérieux, sans pathos. Magnifique.
Xavier Dolan dans ce qu'il fait de mieux. La lumière, les jeux d'acteurs et la musique porte le film vers de fortes émotions. Les personnages jouant les rôles des mères sont une nouvelles fois exceptionnels. Xavier Dolan est un génie !
Un baiser échangé entre deux amis d'enfance pour les besoins d'un film amateur et tout se bouscule dans leur tête. Une chronique intimiste sensible et touchante sur la quête de soi, qui manque un peu de magie.
De tous les long-métrages de Xavier Dolan, "Matthias & Maxime" est le moins mémorable, le moins surprenant. Après sa tentative américaine manquée, le jeune prodige revient à ses origines pour clore son ère de la jeunesse avec une oeuvre plus mature et personnelle. Le pitch est simple : une histoire d'amitié entre deux jeunes hommes au sein d'une bande qui se voit chamboulée par un tournage amateur où ils doivent s'embrasser. Avec sincérité, Dolan traverse cette histoire d'amour contrariée où les sensibilités se cachent dans un flot constant de scènes de groupe agitées. En soit, Dolan réussit à nous surprendre car on reconnait là l'essence de son cinéma mais sous une autre forme, de façon beaucoup plus implicite et contrôlée. En effet, le film se distingue pour son importance des non-dits, des apparences, des occasions manquées, du silence qu'il faut rompre pour laisser libre cours à ses émotions. Personnellement, son cinéma m'a tellement habitué à des montagnes russes émotionnelles que j'en suis sorti déçu, voire frustré, comme s'il se contentait de longs plans de "vide" pour raconter l'anecdote de la vie. Le scénario ne révèle que quelques temps forts, notamment grâce à des personnages secondaires hilarants, et nous lâche avec une fin qui n'en est pas une et qui laisse tout en suspens. L'univers musical, pourtant très distinctif dans sa filmographie, est ici anecdotique et banal (il m'a personnellement perdu quand j'ai entendu Amir et son youhouhou...) tandis que la distinction physique du personnage de Max ne semble servir qu'à dramatiser une scène de conflit et d'insultes un peu inutile. Mais malgré toutes ces déceptions, Dolan affirme sa patte dans son sens du collectif et de la mise en scène. Les acteurs sont superbes, tout comme l'image et la complexité des personnages. Je ne dirai pas que je me suis ennuyé mais je n'ai été scotché que par une scène, incroyablement douce et passionnée. Dommage que ce huitième film soit aussi étiré dans le vide et peu novateur. Pas sûr que le public aurait été si indulgent si "Matthias & Maxime" avait été la première oeuvre d'un inconnu. Mais comme il a fait ses preuves, on accepte ce film comme faisant partie d'un tout.
S’il se laisse suivre sans déplaisir aucun, ce film de et avec le cinéaste québécois Xavier Dolan sorti en 2019 vaut surtout pour le nom de son réalisateur. Il raconte l’histoire de deux amis, a priori engagés dans des relations hétérosexuelles, qui vont plonger dans un profond trouble après l’échange d’un baiser pour les besoins du court-métrage d’une amie. Hélas le scénario peine à s’incarner et Matthias et Maxime donne l’étrange sensation de nous immerger dans un cercle d’amis de trentenaires ayant des problèmes de personnes de 18 ou 20 ans. Quelques séquences très émouvantes pour un ensemble qui ne convainc pas pleinement.
Un bon film mais un Dolan moyen. Rien de vraiment neuf dans cette oeuvre, on retrouve l'ensemble des thématiques qui sont chères au réalisateur sans que pour autant elles aient les impacts qu'elles ont pu avoir dans ses précédents films. Sujet maîtrisé mais sans réel révolution, à voir néanmoins !
Ce film nous démontre encore une fois la sensibilité du réalisateur. Mais il en dévoile aussi parfois les défauts, notamment pour le spectateur lambda qui se trouve un peu largué parmi tous les personnages qui n'arrêtent pas de parler. Du coup on a du mal à comprendre ce que le cinéaste veut nous transmettre et ce durant la première demi-heure du film. Il est donc recommandé de ne pas quitter la salle car après on est tenu en haleine tout au long de cette quête d'identité sexuelle des deux personnages principaux. A noter aussi la bande son remarquable.
Les derniers films de Dolan sont souvent descendus avec le même excès que les précédents ont été encensés. Celui-ci est un film moyen, comme beaucoup de ses films. Je comprends qu’il ait pu cristalliser un certain agacement, puisque tous les ingrédients du cinéma de Dolan sont réunis (relation dysfonctionnelle avec la mère, mise en scène maniérée, overdose de joual, etc.), révélant les limites d’un réalisateur qui tourne en rond depuis quelque temps déjà. Cela dit, même si je trouve tous ces effets de zoom pénibles, même si l’ancrage social des personnages manque cruellement de subtilité, même si j’ai un problème avec le traitement de la jeunesse dans le film (tous ces personnages ont l’air de jeunes-vieux et la caricature de la petite sœur ado est d’une cruauté un brin réac), même si les répliques sont parfois sur-écrites et même si le scénario n’est pas exceptionnel (le baiser de cinéma comme élément déclencheur paraît un peu forcé, la lettre de recommandation comme révélateur de la tension ne fonctionne pas mieux), je trouve quand même que le film se présente avec une relative modestie et que cette évolution du style de Dolan est plutôt une bonne nouvelle. En plus, les acteurs sont très bons et même si les deux héros sont globalement entourés de simples silhouettes ou de caricatures, leur duo et l’ambiguïté de leur relation fonctionne étonnamment bien, à partir de pas grand-chose, et notamment (fait rare chez Dolan, qui lui vient peut-être de sa rencontre avec l’oeuvre de Lagarce), à partir de non-dits, qui font naître l’émotion sans l’imposer.
Avec une jolie réflexion sur l’amitié et l’amour, Xavier Dolan brosse un portrait effervescent de sa génération à travers cette balade entre potes. « Matthias & Maxime » est la chronique d’une quête existentielle, un teen movie introspectif, sensible et touchant. Le récit ne nous emmène pas vers des sommets d’émotion mais le réalisateur nous demande subtilement de choisir, en suivant les propres choix de ses personnages, entre le désir et ses turpitudes et l’acceptation du trouble défendu. J’ai bien aimé cette maîtrise cinématographique sous des airs brouillons, les acteurs, la bande musicale malgré la longueur du propos.