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    The Velvet Underground
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    6 critiques spectateurs

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    Audrey L
    Audrey L

    632 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2021
    On ne connaissait pas le groupe The Velvet Underground, et l'on venait très confiants (il s'agit quand même d'une œuvre de Todd Haynes, le réalisateur de l'excellent Dark Waters) pour découvrir un univers nouveau. Après le film, on ne connaît toujours pas le groupe. On ne va pas vous mentir : on s'est copieusement ennuyé dans ce documentaire uniquement basé sur des petits interviews en face caméra sur le côté de l'écran avec de l'autre des images qui n'ont rien à voir avec le sujet (la forme est épouvantable). Ce montage est déjà très laid en soit, mais il déconcentre (le temps que l'on se demande pourquoi on regarde une foule de gens en noir et blanc tandis qu'on parle des relations au sein du groupe, on culpabilise d'avoir peut-être loupé des informations importantes). Autre défaut majeur du film, il part du principe qu'on maîtrise déjà bien le groupe et son histoire : on ne met que les noms des intervenants, sans préciser qui ils sont (batteur, guitariste, manager ? Ce que l'on en sait, nous...), on ne dit rien des rencontres entre les joueurs ou sur la discographie (ce qui pourtant nous intéressait, en fait... Ne serait-ce que pour contextualiser les interviews). Ici seules les petites anecdotes intéressent le documentaire ("J'étais en froid avec untel", "Untel fumait beaucoup", etc... Formidable, surtout partant du postulat qu'en tant que parfait néophyte, on ne sait pas du tout de qui on parle). Non seulement on n'a rien appris (compris), mais on a trouvé le temps long avec ces images peu esthétiques ou hors-sujets.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2022
    Selon un adage bien connu le Velvet Underground vendit peu de disques mais chaque acheteur du premier album décida de monter un groupe dans la foulée. Faire un documentaire sur ces 4 jeunes gens mythiques est une gageure car très peu d'images sur eux ont été tournées, aucun live par exemple si ce n'est quelques prestations à la Factory. Et Todd Haynes utilise les archives de Warhol ou Mekas dans des split-screen malicieux pour réaliser un film arty, hommage spectaculaire et hypnotique à l'underground New-yorkais. Le groupe propose une musique avant-gardiste, totalement en avance sur son temps, aux textes sombres et torturés, à l'opposé du mouvement hippie qui s'impose dans les charts. Et quand Lou Reed décide de virer John Cale celui-ci emporte avec lui le son maléfique qui fit du Velvet un groupe si précieux et unique.
    Larbin D
    Larbin D

    13 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 juillet 2021
    Je ne comprend pas ce documentaire, j'en ai vu des documentaires, tantôt bons tantôt ennuyants mais pas aussi nuls que celui-ci. Le soucis c'est qu'étant complètement néophyte du groupe, le réalisateur se permet de ne pas introduire ni les personnages, ni le contexte, ni l'époque. Je me suis senti complètement largué dans un film mettant de côté complètement les néophytes. Et si c'est un documentaire à destination des experts, je ne comprend pas non plus, car ce sont déjà des experts, peu d'intérêt donc. La réalisation tente des jolies choses car on sent qu'il ne possédait que très peu d'images d'archives du groupe, et pour le coup certaines idées de réalisation sont plutôt bonnes. Mais ça ne sauve pas une narration complètement dans les choux.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    C’est après une brève rencontre, mais agréable, sur la croisette que Todd Haynes nous a présenté son « Musée des Merveilles ». Et à la suite d’une petite mise au point du côté des industries DuPont (Dark Waters), il nous revient avec une somme d’hommages, réservés au fameux groupe « The Velvet Underground ». Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’il tutoie la scène rock, notamment en appréhendant la scission de l’âme de Bob Dylan dans « I’m not there » et en mixant dans l’antre même de David Bowie avec « Velvet Goldmine ». Le réalisateur est tombé en amour pour ce style de musique, mais surtout pour la culture de ces artistes en colère, dont les pulsions autodestructrices auront toutefois contribué à éveiller les sens pour les générations à venir.

    Quand bien même de nombreux auteurs-compositeurs explorait de plus en plus loin la noirceur de leur désir, il y aura une couche de filtre en moins du côté de chez Lou Reed, Sterling Morrison, John Cale et Moe Tucker. Mais le message du documentaire ne passe pas essentiellement par les paroles, mais par l’expérience qu’elle soit psychédélique, mentale spirituelle et éthique. Ce dernier point justifie la présence de Haynes et son choix de montage, sans voix-off, seulement au gré des images d’archives et de collages précis. L’intention serait de sublimer l’héritage de chansons qui auront mis du temps avant d’être reconnu pour leur saveur révolutionnaire. La Factory d’Andy Warhol y est pour quelque chose et cela souligne le début des conflits entre membres et entre les différents corps de métier, supervisant la portée poétique du groupe.

    Le format nous ramène donc à cette lente ascension, dans l’agonie, l’anxiété et la pertinence d’un désaccord dans le son et l’esprit. Le portrait de « The Velvet Underground » n’est pas une affaire de détour, d’où la narration linéaire, afin d’accentuer la fatalité qui hante encore l’industrie pop d’aujourd’hui. Mais il fallait y être, dans cette époque où le discernement du mouvement punk rock, voire de la pop elle-même (en pensant aux Beatles), inspirait puis implosait sur la scène du chaos. Et de ce désordre, qui voudrait tout dire et protester contre tout, il en résulte un audacieux cri de guerre, de héros bousculés, séparés et universels. Que l’on connaisse ce groupe de près ou de loin, c'est d’abord par leurs valeurs qu’ils ont et continueront d’alimenter la plus petite flamme créative, noyée au milieu d’un océan de conventions obsolètes.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2022
    Je pensais que Todd Haynes avait été envisagé pour réaliser ce documentaire parce qu’il était aussi new-yorkais que pouvait l’être le Velvet underground mais en définitive, non, ce n’est même pas le cas : il faut plutôt chercher l’explication dans son intérêt pour les figures aux marges de leur époque (ce qui explique sans doute l’importance accordée à Maureen Tucker, la batteuse “oubliée” du groupe) et à la paternité du brillant ‘Velvet goldmine’ de 1998, fiction terminale sur le Glam des années 70, dont Lou Reed fut, dans une certaine mesure, un des représentants. On connaît l’adage (aux origines incertaines) supposé résumer ce que fut le Velvet, ou du moins comment il fut considéré a posteriori : “Il n’y a peut-être que 1000 personnes qui ont acheté le premier album du Velvet underground à sa sortie mais elles ont toutes fondé un groupe par après.” Licence poétique autorisée par la légende car le documentaire dévoile un groupe qui n’avait absolument pas prévu de devenir mythique et pour qui la Factory ne fut en fin de compte qu’un intermède utile mais déplaisant : le Velvet reposait sur le conflit permanent entre deux personnalités autoritaires et antagonistes, qui donna naissance à une musique sans cesse tiraillée entre son horizon mental de bas-fonds et de laissés-pour-compte et son élitisme d’avant-garde, ses aspirations pop et son obligation d’expérimentation. A l’image de la position défendue par la plupart des anthologies du rock, le documentaire se concentre avant tout sur la genèse du titan : le monstre, le monolithe sacré, l'incontournable “album à la banane”, entré à raison dans le légende : si vous l’avez posé sur une platine un jour, il est probable que vous vous en rappeliez encore aujourd’hui les circonstances exactes tant il constitue un des plus gros chocs qu’un aspirant amateur de rock peut éprouver au cours de sa vie. ‘White light/White heat’ n’est abordé que pour rappeler qu’il constitua le point de rencontre entre que le Velvet était en studio et ce qu’il était sur scène, et tout ce qui suit n’est qu’une note en bas d’écran. L’apport de Todd Haynes se mesure au constat que, tout en accordant un large temps de parole aux divers intervenants, il s’efforce de faire ressentir le climat culturel bouillonnant de cette époque : par des extraits de concert forcément mais aussi par un montage frénétique d’images d’archives présentant anonymes et instants new-yorkais saisis sur le vif, de news d’époque et de publicités, agrémentés de fréquents pas-de-côté, à l’image de la longue digression sur la fascination de John Cale pour la musique expérimentale et sérielle).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2021
    Ce documentaire s'adressera en priorité aux amateurs du Velvet Underground et de la scène artistique New Yorkaise des années 60, avec Warhol comme porte étendard. Ce n'est probablement pas une bonne porte d'entrée pour faire découvrir le groupe aux néophytes.
    L'ensemble est bien documenté et monté de manière très intéressante. Haynes réussit même a retranscrire un peu de l’atmosphère de la Factory.
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