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2,5
Publiée le 8 février 2020
Tom Hanks est excellent comme à son habitude, malheureusement personnellement j'ai eu beaucoup de mal à accrocher au personnage et au film en général. Il ne raconte pas grand chose au final, hormis une relation père/fils compliqué avec un Fred Rodgers en guise de thérapeute et c'est à peu près tout, ce qui fait que l'ennuie l'emporte peu à peu. Le tous est de plus très lent et peu intéressant, sans Tom Hanks le film perdrais encore en intérêt. Peut-être que les fans de Rodgers apprécieront, une déception pour ma part.
Un film émouvant qui a de bonnes idées, et une très bonne mise en scène, mais qui malheureusement ne dure pas assez longtemps, et qui est parfois ennuyant.
Quand je regarde un film je prends en compte aussi si j'ai envi de le revoir, et pour se film c'est non
VU EN AVANT-PREMIERE : Quelque pat entre DANS L'OMBRE DE MARY (2013) et MME DOUTFIRE (1993) : ''Un Ami Extraordinaire''nous livre une histoire au ton grave mais profond et empreint d'humanité servie par un Tom Hanks [qui] illumine l'écran. Une des ces rares merveilles visible uniquement tous les dix ans et qui nous réchauffe le coeur dès le premier visionnage. Outre le fait d'être un biopic sur une personne très estimée du publique, ce film est un film sur la bonté et les rapport père/fils mais aussi sur la famille et l'amour. Vrai ode à l'enfance, il est déjà sans doute l'un des plus beaux films de ce début d'années malgré quelques maladresses scénaristique.
Bon je suis moyennement convaincu par ce film, on peut s'ennuyer parfois et le personnage principal est agaçant pendant trop longtemps mais cela reste un film plutôt émouvant et la performance de Tom Hanks est extraordinaire. Bref un film sympathique sans plus, à voir rien que pour Tom Hanks
L’idée d’une médiation par la fiction était déjà présente dans la précédente réalisation de Marielle Heller, Les Faussaires de Manhattan, qui interrogeait la propension de faux documents à redonner de l’espoir à une femme perdue dans une ville trop grande pour elle. La réalisatrice reprend ce thème tout en le déployant : il ne s’agit plus d’un rapport individuel à la contrefaçon, mais d’une relation bivalente organisée autour du médium télévisuel. Ou comment l’image offre une échappatoire à la violence et à la méchanceté du monde pour les spectateurs qui la regardent ainsi que pour celui qui l’anime. Heller n’a de cesse de jouer avec la porosité des frontières entre fiction et réalité, et se saisit du journaliste Vogel comme d’un témoin plongé dans un monde qu’il ne connaissait pas et qui va peu à peu agir sur lui. Voir à ce titre la séquence d’hallucination presque cauchemardesque dans laquelle il devient la poupée d’une volonté supérieure. Le film a des valeurs, de belles valeurs (ça fait du bien) ; le film repose sur une transcendance et instaure Fred Rogers comme son représentant sur Terre. En effet, le programme de Rogers se propose d’accueillir en lui, par ses thématiques et ses invités, les maux dont souffrent au quotidien les Américains afin de leur donner un lieu d’expression, de purgation et de résolution. Il ne va pas sans le charisme de son présentateur à l’angélisme travaillé, fruit d’une longue et chaque jour répétée maîtrise de soi qui fait de lui non pas un saint – son épouse insiste sur ce point – mais un révolté devant la colère, un révolté sympathique dont la finalité est de convertir en joie de vivre les difficultés qui frappent à sa porte. Un très grand Tom Hanks se trouve derrière, et interprète Rogers avec une fidélité remarquable. Et si le film frôle constamment la complaisance lorsqu’il représente les pouvoirs quasi magiques de Rogers, il a l’intelligence de ne pas franchir la ligne de démarcation entre portrait réflexif et hagiographie : la partition est suivie à la note près par le pianiste soucieux de respecter le compositeur qu’il interprète, et soudain c’est l’avalanche de coups nerveux portés dans le grave, les notes deviennent des sons lourds et torturés. Même le sage a besoin d’extérioriser sa colère, cette colère qui fait de lui un être humain mais dont la maîtrise fait de lui un modèle. Ce faisant, le long métrage laisse apercevoir des zones d’ombre, des taches au tableau qu’il refuse néanmoins de dévoiler. En résulte un personnage mystérieux, opaque mais profondément humain dont l’intimité ne se révèle que par petits fragments parsemés qui, une fois reliés les uns aux autres, dessinent une existence on ne peut plus commune. C’est donc dans et par sa profession que Rogers s’accomplit, qu’il devient exemplaire. Un Ami extraordinaire n’est pas extraterrestre, seulement au-delà de l’ordinaire ; il s’affirme tel l’anti-Joker, la démonstration avec moult marionnettes, maquettes et petites voitures que la gentillesse, avant d’être une nature, constitue un choix de vie. Un choix de vie accessible à quiconque veut bien s’en donner les moyens.
Le film est originale et joyeux Et ce film nous montre encore une fois que Tom Hanks et un très bon acteur. même un excellent acteur depuis des générations
Le fait que cet animateur d’une émission télévisée pour enfants très populaire aux Etats-Unis est totalement inconnu pour nous européens n’est pas forcément un problème puisqu’on a déjà vu des biographies sur des personnes anonymes ou tout simplement peu connues qui nous ont enchanté. Et qu’au bout du compte, il peut y avoir mille et une façon d’aborder la vie d’un personnage célèbre, méconnu ou même inventé. Mais déjà quelque chose cloche dans l’angle choisi pour nous présenter ce monsieur : le fait de se servir de cette figure réelle pour tisser un récit sur le pardon où il n’est finalement que le personnage secondaire sonne quelque peu comme un aveu d’impuissance. Pourquoi ne pas traiter l’histoire de cet homme de front et se focaliser sur lui ? Certainement parce qu’il n’y avait certainement pas matière à en dire grand-chose… Et cela se retrouve dans « Un ami extraordinaire ». On se demande constamment quelle est l’utilité réelle de ce long-métrage qui nous serine une histoire de trauma basique et nous présente un homme au demeurant très sympathique mais dont la vie n’a rien de bien passionnant, en tout cas pas assez pour faire le sujet d’un film.
Alors oui on a le droit à une belle leçon de vie mais c’est déjà vu et réchauffé. Et, surtout, au cinéma on attend bien plus que cela désormais. Pire, Tom Hanks, qui pourrait sembler en faire trop de prime abord, singe en fait réellement l’attitude de ce Fred Rogers. Il est donc plutôt bon, comme s’est presque toujours le cas. En revanche, en choisissant un tel rôle, il nous refait le coup de « Forrest Gump » en moins bien. Cet animateur n’a rien de simplet mais sa bonté excessive et le rôle qu’il va jouer dans le film pour le personnage principal rappelle au bon souvenir du film culte de Robert Zemeckis. En version bas de gamme néanmoins et une version qui semble avoir dix ans de plus qu’un film pourtant vieux de presque trente ans. Car oui, « Un ami extraordinaire » paraît avoir été tourné il y a plus de vingt ans. Sur le fond donc comme un vieux conte de Noël (même si ce genre d’histoire pourrait être racontée à toute époque) mais aussi sur la forme, vieillotte et terne. Pourtant Marielle Heller fait des efforts et développe de bonnes idées en se servant des décors de l’émission de Rogers pour passer d’une séquence à l’autre. Mais rien n’y fait, c’est suranné et pas très agréable à regarder.
On assiste donc pendant près de deux heures à une litanie sur le partage, l’altruisme et le positivisme. Et c’est souvent lourd et édifiant au point qu’il faut vraiment être d’humeur tolérante pour supporter cela. Quelques séquences fonctionnent tout de même et titillent notre fibre émotionnelle comme ce passage dans le train où tout un wagon entonne la chanson du générique de l’émission de Rogers. Mais force est de constater que l’on s’ennuie ferme et que presque rien ne vient jamais nous sortir de notre torpeur. Pas vraiment de moments forts à se remémorer et on aura très vite oublié ce drame au demeurant oubliable en tous points. Et l’ensemble se révèle terriblement triste à regarder alors que le message du film est censé être lumineux. Le personnage du journaliste joué par Matthew Rhys n’a en plus aucun charisme et n’aide pas à l’identification. On sort de cette projection apathique et avec la désagréable impression d’avoir perdu son temps.
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Super émotionnel film de Tom Hanks...il représente super bien le caractère iconique pour les jeunes de Fred Rogers, le célèbre Mister Rogers..un peu le "Jacques Martin" américain..on pense aussi à "L'île aux Enfants" et Casimir... A travers une histoire sérieuse sur relations entre un père et son fils des protagonistes joue avec brio par Chris Cooper et Matthew Rhys..on voit l'interaction de Fred Rogers sur leur entourage et les gens qu'il aime...Scène dans le métro à Ny memorable...on fredonne les musiques et chansons de Mr Rogers à la fin du film même si on les connaît peu pour des non américains...À voir pour l'interprétation sans faute encore une fois de Tom Hanks..encore une...