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Philo
16 abonnés
69 critiques
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1,5
Publiée le 9 février 2020
Une mise en scène originale, mais c'est un scénario cousu de fil blanc au monde de Ouioui pour glorifier une sorte de saint laïque. Dommage que Tom Hanks sombre dans la guimauve...
Ce que nous montre ce divertissement, quelque peu atypique dans sa mise en forme. C'est notamment, quand il y a référence entre la maquette que l'on voit sur le plateau de la ville et de la petite ville ou habite Fred Roger, avec le récit, la réalité. C'est quelque peu déroutant, le spectateur se demande si l'on est dans un documentaire, une télé réalité, ou alors un film ? Pour bien comprendre l'histoire, il faut tout d'abord savoir que Fred Rogers était le présentateur d'une émission pour enfants, pendant plus de trente ans. Il était également connu pour sa bienveillance et sa grande humanité. Dans son émission, il parlait de tout même de sujets graves comme la mort, la maladie ou le divorce. Il savait trouver les mots pour parler à son jeune public et il savait faire parler quand il recevait des enfants. Une qualité que l'on retrouve dans ce film avec Lloyd Vogel, un journaliste qui est chargé de l'interviewer sauf que les rôles vont plus ou moins s'inverser. Malgré ce que l'on pourrait croire, "A Beautiful Day in the Neighborhood" n'est pas un film sur Fred Rogers. Il était discret et au service des autres et bien c'est exactement ce qui se passe ici. Et c'est là, tout l'importance du film. Le spectateur s'attend à découvrir qui est Fred Rogers. Il va aider son nouvel ami à aller mieux et régler ses problèmes. Le personnage de Lloyd Vogel est inspiré de Tom Junod, un journaliste qui a réellement connu l'animateur. Tout le film est construit autour de ces nombreux échanges, de cette amitié naissante et de l'impact que cela a sur chacun. À l'image de cet homme, le film réserve des moments bienveillants et plutôt attendrissants. Ce qu'il faut retenir de tout cela, c'est une amitié, une main tendue, une écoute, beaucoup de prières, mais par dessus tout, être soit même, rester soit même !
Un portrait lisse et sous sédatif d'un célèbre animateur de télé pour enfants qui a bercé l'Amérique de sa bienveillance pendant 30 ans, incarné par un Tom Hanks au diapason.
Très agréable L'Extraordinaire Mr Rogers. Une thérapie intelligente sur le rapport de l'adulte à l'enfance avec en toile de fond l'histoire de ce présentateur adoré de tous. Tom Hanks est magique, et le long métrage propose un biopic alternatif et une psychanalyse profonde.
J'ai vu un film bien délicat, bien touchant porté par une interprétation émouvante de Tom Hanks... C'est un biopic et une découverte d'un présentateur TV d'émission pour enfant, interviewé par un journaliste de presse écrite qui vit des épisodes familiaux très douloureux... on voit le chemin qu'il faut prendre pour rester et être gentil... C'est un film très émouvant...
Super émotionnel film de Tom Hanks...il représente super bien le caractère iconique pour les jeunes de Fred Rogers, le célèbre Mister Rogers..un peu le "Jacques Martin" américain..on pense aussi à "L'île aux Enfants" et Casimir... A travers une histoire sérieuse sur relations entre un père et son fils des protagonistes joue avec brio par Chris Cooper et Matthew Rhys..on voit l'interaction de Fred Rogers sur leur entourage et les gens qu'il aime...Scène dans le métro à Ny memorable...on fredonne les musiques et chansons de Mr Rogers à la fin du film même si on les connaît peu pour des non américains...À voir pour l'interprétation sans faute encore une fois de Tom Hanks..encore une...
VU EN AVANT-PREMIERE : Quelque pat entre DANS L'OMBRE DE MARY (2013) et MME DOUTFIRE (1993) : ''Un Ami Extraordinaire''nous livre une histoire au ton grave mais profond et empreint d'humanité servie par un Tom Hanks [qui] illumine l'écran. Une des ces rares merveilles visible uniquement tous les dix ans et qui nous réchauffe le coeur dès le premier visionnage. Outre le fait d'être un biopic sur une personne très estimée du publique, ce film est un film sur la bonté et les rapport père/fils mais aussi sur la famille et l'amour. Vrai ode à l'enfance, il est déjà sans doute l'un des plus beaux films de ce début d'années malgré quelques maladresses scénaristique.
Pas si extraordinaire, un film gentillet, souvent niais. Nous n'en apprenons pas tant sur Mr Rogers si ce n'est qu'il est gentil avec tout le monde et a trouvé le moyen d'évacuer sa colère spoiler: en jouant du piano . Sans plus, pour un Tom Hanks, je m'attendais à plus de vivacité, d'émotions
Certains trouveront ça sans doute (et peut-être à juste titre) gnan-gnan et poussif, moi j'avoue que ça m'a touché et ça m'a parlé. Et puis Tom Hanks, avec son capital sympathie, est parfait dans le rôle de Mr. Rogers.
Dès les premières images on se demande bien où va nous emmener cette petite fable, les maquettes animées pour nous emmener d'un univers à un autre peuvent vite être lassantes, mais, est-ce que cela peut vraiment être mauvais avec Tom Hanks ? Alors certes, on parle d'une personne qui a animé outre Atlantic une émission pour les enfants, comme notre Dorothée national, et ce biopic pourrait nous dévoiler un personnage plus complexe; mais en fait, le récit part ailleurs, et s'éloigne du personnage principal pour dévié vers d'autres problèmes de famille. L'approche est simple, le récit se veut lent pour mieux ancré ses personnages et créer de l'empathie au fur et à mesure du récit. L'ogre de New York, reporter de son état, vorace et féroce, face à un homme simple dénué de colère, dénué de ressentiment, qui va l'emporté dans ce duel. Petite histoire à la Capra, on sent le feeling good, on ressent la bienveillance, et Tom Hanks arrive à merveille et en toute simplicité à nous faire passer tout un tas d'émotions en quelques gestes, quelques regards. Plus qu'un biopic, une ode au bonheur.
Biographie d'un animateur de shows TV pour enfants ! On ne s'attend pas à Tom Hanks dans ce genre de rôle ! C'est du coup un film assez court car peu à raconter. On sent la technique d'écriture donc un peu souffreteux avec le journaliste qui l'interroge, lui même ayant oublié son enfance et en colère contre son père. C'est correct mais ne nous embarque pas. 3,1/5
Qu'il est difficile de rentrer ce film, et, comme beaucoup, je n'y suis pas arrivé. L'élément principal est que je n'avais, comme beaucoup, jamais entendu parler de ce Fred Rodgers et de son émission, pourtant culte aux Etats-Unis. Si cela avait été un biopic classique sur sa vie, aucun problème sans doute, mais ici, la réalisatrice a voulu - et avec raison finalement pour le public connaisseur - emprunter un angle plus original : celui d'un journaliste cynique, blasé et mal dans sa peau devant écrire sur Fred Rodgers, ce symbole de la bienveillance absolue. Bonne idée, mais qui laisse les non-connaisseurs totalement sur le bord de la route car il faut quand même avoir connu Fred Rodgers et son émission (même si on comprend tout de même tout au long du film en quoi elle consiste et ses fondements). Outre le fait que, à l'image de la vedette, le film est bien mou... Bref, public non-américain s'abstenir !
La télévision a toujours fait débat entre ce qui nous est montré et l’envers du décor. De plus, la réception est toujours à prendre avec minutie, car cet outil n’a pas forcément pour but d’interagir avec le spectateur. Pourtant, parmi ces émissions peu lucratives, au moins une d’entre-elles sort du lot, à savoir « Mister Rogers' Neighborhood ». En enchaînant promptement avec « Can You Ever Forgive Me ? », Marielle Heller s’applique à nous dévoiler la personnalité d’une icône américaine. L’émission pour enfant est détournée dans un interview qui convoque deux opposés, mais deux humains, face aux mêmes sentiments que la vie nous apporte ou nous retire. Ce film nous enseigne ainsi la gestion d’émotions fortes, celles qui peuvent à la fois créer des liens et les briser.
Et malgré toutes les apparences, l’œuvre prolonge le discours de l’émission d’origine, mettant alors en relief l’homme qui rend tout bonheur possible, mais pour ceux qui la redoutent et pour ceux qui l’ignorent. Fred Rogers (Tom Hanks) est d’une incroyable bonté, d’une écoute irrésistible et d’un soutien morale gargantuesque. Sa prestation, sa patience et son élocution nous rappellent ô combien nous ne cessons de vivre dans la panique, alors que lui, se pose et nous répond avec de bonnes volontés. Le portrait d’un personnage devient celui d’un homme, pourtant ordinaire, mais à l’esprit bien trop pure pour qu’on le croit réel. Cette sensation se ressent à chaque échange avec l’admirable bonhomme, qui n’est pas aussi méticuleux pour rien. Tout finit par se justifier et tout est mérité. C’est justement en confrontant cette entité avec le journaliste Lloyd Vogel (Matthew Rhys) que l’on va finir par explorer non pas l’âme de Rogers, mais celui du véritable patient.
Nous pouvons aisément nous identifier derrière cet homme, ce mari, ce père, cet humain rempli de faiblesses. Il arrive un moment où tout nous dépasse et sa situation profite à une tendre discussion. La première leçon, la voici. Elle s’adresse aux petits comme aux grands. Personne ne manque vraiment d’expériences pour avancer, mais juste des conseils bienveillants pour partir à point dans une vie parfois violente et qui nous effraie. Et pour cause, il faut également revoir ce que l’Amérique a à se reprocher, car il n’y a pas que des individus qui peinent à se relever. Comme un adulte, la nostalgie rattrape le présent, avec es maux ou des traumatismes qui ne demandent qu’à être partagés pour mieux les affronter. Mais cet exercice, reproduit une mise en scène de la télévision très reconnaissable, voire prévisible, marquant ainsi la limite entre l’icône et son sujet. L’essentiel viendra du public et de sa réception, qui ne peut se laisser convaincre aussi facilement. Il faut d’abord s’armer d’empathie et de recul pour enfin rentrer dans les détails.
En somme, « L'Extraordinaire Mr. Rogers » (A Beautiful Day in the Neighborhood) est un bon ami, celui qui veut du bien et qui y croit. Son rapport au monde résonne comme simpliste et n’apporte pas toujours les nuances souhaitées aux problématiques citées ou simplement suggérées. Le récit nous invite tout bonnement à ouvrir les yeux et de garder notre sensibilité à l’écoute, comme pour toute séance thérapeutique. On se permet alors de définir ce qu’est un honnête homme, médiateur et généreux dans ce qu’il peut proposer ou apporter. Les influences de Mr. Rogers se comprennent, sans forcément sombrer dans une lourdeur évidente. Il ne s’articule pas comme une solution mais comme un guide, s’enfermant dans une perspective qui peut en déplaire à certains, mais rien ne peut briser son identité ou ses bonnes paroles.