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    Le Temps d'aimer et le temps de mourir
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    58 critiques spectateurs

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    Jrk N
    Jrk N

    41 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 janvier 2018
    Qu'il y a-t-il après la guerre et la destruction d'un pays ? Les brèves fulgurance de l'amour. Liselotte Pulver y est merveilleuse. Grande star allemande de 1950, les Français n'en n'ont jamais entendu parlé. Sirk n'abandonne pas son beau style mélodramatique mais l'adapte aux ruines du pays. Deux éléments importants derrière le film : l'activité antimilitariste courageuse de Sirk (Sierck de son nom allemand) et son amitité avec Erich Maria Remarque (scénario) ; Sierck avait laissé son fils en Allemagne lors de son exil de 37: il mourut sur le front russe et Sierck ne le revit pas. Le film met en scène la rencontre du père et du fils. Pour moi le plus beau film sur la guerre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 décembre 2017
    Un film d’une grande beauté. Les images sont sublimes, les décors majestueux, la lumière parfaitement adaptée aux différents lieux. L’ouverture montrant l’avancé d’un bataillon dans un champ dévasté par cinq années de guerre est saisissante. La puissance de l’œuvre repose sur sa trame de fond et la charge émotive qu’elle contient. Des êtres chers disparus, des dignités perdues, la peur des dénonciations, des alertes, des bombes qui sifflent et qui explosent chez le voisin d’en face et puis l’épuisement d’une guerre qui ne finit plus. Tous les personnages semblent au seuil de la folie peu importe leur posture. Un ancien professeur d’une grande humanité planqué dans les décombres, un chef de district dépravé et aveuglé par la richesse que lui a procuré la guerre, des officiers endoctrinés et disjonctés, un clochard illuminé et Elizabeth une jolie fille à bout de nerfs de toute cette violence et de savoir son père médecin dans un camp de concentration. Elle trouve le réconfort dans les bras d’Ernst, un soldat en permission pour trois semaines. Une histoire d’amour éphémère vécue entre deux bombes et des murs qui s’écroulent. En tournant l’arme contre son supérieur pour libérer trois civils russes qu’on le forçait à tuer, Ernst, parle au nom de tous les siens : « Suffit les atrocités ! » En le faisant abattre par un des paysans qu’il venait lui-même de libérer alors qu'il apprenait à l'instant qu'il serait papa, l’auteur nous dit que la haine l’emporte sur l’amour lorsqu’on la cultive et la propage aussi longuement.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2017
    Séance de rattrapage avec le film qui est considéré comme la référence du mélodrame… flamboyant. Flamboyant oui, mais subtile, car jamais forcé et ni démonstratif ; équation difficile à réaliser dans un genre cinématographique nécessitant une certaine légèreté. Commençons par le thème du film témoin d’un grand courage de l’auteur. On est en 1958, et Douglas Sirk adapte un roman dans lequel le personnage principal est un soldat allemand de la seconde guerre mondiale sur le front russe qui revient à la vie civile le temps court d’une permission. Les procès des officiers nazis vont avoir lieu, la cicatrice est encore fraiche et montrer un officier allemand érigé en victime d’une idéologie absurde et criminelle tout autant que le peuple allemand et les soldats d’en face est une gageure… et le mélodrame est peut être un genre cinématographique qui le permet en 1958. Pour être le plus juste, sans faire un plaidoyer politique, Sirk détaille à travers plusieurs personnages les différents niveaux de responsabilité au sein du peuple allemand. Visionnaire, la scène où Graeber (le soldat allemand) rencontre un ex copain de classe devenu dignitaire nazi et lui pose la question de la responsabilité individuelle et peut être la nécessité de désobéir. Des questions qui seront posées lors des procès des nazis. Sirk aussi montre son attachement à la culture allemande riche, lui-même allemand, et sa désolation de voir cette culture mise à mal par le régime totalitaire.
    Malgré ce courage et cette intelligence affichés par Sirk, j’ai eu du mal à adhérer au grand écart entre discours politique et film commercial propret hollywoodien : cinémascope, technicolor, musique grandiloquente,… Et puis à vouloir diluer les responsabilités individuelles dans la responsabilité collective, il regarde les personnages les plus abjects avec un œil bienveillant. L’exemple le plus flagrant est le fils de laitier copain d’enfance de Graeber qui est montré comme un rustre sans malice à qui le régime à donner l’occasion de s’élever socialement… dangereux mais pas méchant. Le seul nazi que l’on nous montre est un irresponsable… c’est limite.
    Un film courageux… mais le mélodrame commercial consensuel, trop peu pour moi.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    Art_Cinéma
    Art_Cinéma

    9 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2016
    Une histoire d'amour poignante dans une Allemagne en ruine, le réalisme suffocant du front germano-russe, entre espoir et désolation, "A time to love or a time to die" s'impose comme un film incontournable.
    NeoLain
    NeoLain

    5 058 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2016
    Pas mal y voit en ce long-métrage une des plus grandes histoires déchirante d'amour du cinéma. Ça me fait doucement rire. De voir un soldat tourner en rond dans une Allemagne qui s'effondre sous une histoire peu intense en tout cas pas assez forte pour moi m'a laissé souvent dans les décombres.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2016
    Quel magnifique travail cinématographique autour de l'image spéculaire ! Tout au long du film, les reflets sont légion, comme si seul l'imaginaire pouvait ouvrir une brèche dans la barbarie. Dans cette période de désastre, une "permission" de vivre et d'aimer est accordée à un soldat. L'espoir de revoir sa famille se verra métaboliser en fonder une famille. La rencontre de l'être aimé ne fait que majorer l'horreur, la stupidité de la guerre et l'autorisation à exercer son sadisme pour les plus malades des combattants. Le recyclage des criminels et des pervers est particulièrement aisé en temps de guerre. Quel film héroïque sur la difficulté de rester droit, de conserver une éthique et des valeurs sans pour autant se sacrifier.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2015
    Cette adaptation d'un roman d'Erich Maria Remarque – chose rare, l'écrivain lui-même incarne un personnage dans le film – est parfaitement réussie. Acteurs, mise en scène, scénario et décors sont en effet particulièrement soignés. L'histoire nous plonge au cœur de la Seconde Guerre Mondiale, du côté allemand (autre rareté), même si le film est tourné en Anglais. En se concentrant sur des soldats du Reich embourbés dans un conflit qu'ils savent perdu, Douglas Sirk met en lumière l'absurdité de la guerre et l'immense gâchis humain qui en découle. Cependant ici, la majeure partie de l'intrigue ne se déroule pas au combat, mais en dehors, lors d'une permission accordée au personnage principal, qui lui permet de rentrer quelques jours dans sa ville natale. Il n'y trouvera aucune forme d'apaisement, réalisant que la violence y est tout autant présente que sur le front. Violence physique d'abord : spoiler: la ville, constamment bombardée, est en grande partie détruite. Sa maison familiale a été rasée et ses parents sont portés disparus.
    Violence psychologique ensuite : c'est en réalité le principal propos du long-métrage. Au milieu des ruines et des décombres, une seule instance fonctionne mieux que jamais : la Gestapo. Le système de surveillance des Allemands par les Allemands semble ainsi être le dernier pilier encore debout. Système qui permet aux chefs les plus zélés d'exprimer pleinement leur haine, et aux frustrations passées de ressurgir avec force. Superbement rendue, cette atmosphère de délation générale supplante d'un certaine façon l'histoire d'amour du film – par ailleurs très belle. Terrible et passionnant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2015
    Un soldat rencontre une amie d'enfance lors d'une permission. Le scénario est mince mais le film a une belle envergure. Je privilégie quand même tous les moments du couple au détriment du régiment qui semble moins intéressant. Un bonheur fugace imaginé par le réalisateur en souvenir de son fils. Film romantique évidemment mais tendre et doux. Film sur l'amour aussi car en fond, il y a la recherche des parents très émouvante. Beau film
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2015
    S'il est d'abord difficile de rentrer dans le film et d'accepter que tous les allemands parlent en anglais, on finit par adhérer pleinement à cette histoire tragique et émouvante. C'est la grande réussite du film que d'avoir su concilier l'histoire d'amour (donc la partie mélodramatique) à un univers réaliste qui est celui de l'Allemagne en ruine et de ses familles décimées. Douglas Sirk crée donc de l'émotion en filmant un baiser ou une retrouvaille entre deux explosions ou deux scènes de pure tension, soit l'horreur de la guerre qui contraste avec une romance typiquement hollywoodienne. Le charme et la cruauté, l'espoir et l'absurdité, et encore tant d'autres oxymores réunies pour finalement décrire l'intrusion de la fiction dans la réalité. Mais ici, il ne s'agit pas d'annoncer un discours optimiste qui dirait que le cinéma permet d'échapper aux massacres guerriers, mais de faire en sorte que réel et fantasme ne fassent plus qu'un. Un film vibrant et intelligent aux très brèves longueurs.
    Lary S.
    Lary S.

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2015
    Le jeu et l'image rendent aujourd'hui difficile l'accès à l'émotion, mais le thème et le texte (pour une grande part) nous retiennent encore. Au-delà de l'histoire particulière, c'est de la guerre comme monstruosité et de la vie comme espérance dont il s'agit ; un thème intemporel sur lequel ce film peut encore susciter la réflexion.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    72 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 février 2015
    Un film exceptionnel à l'ampleur dramatique immense. Douglas Sirk réalise une fresque époustouflante, un mélodrame bouleversant servi par une histoire géniale signée Remarque (l'auteur de A l'Ouest Rien de Nouveau). La patte de l'auteur est là et on retrouve le lyrisme et la grandeur de l'artiste. Le film est servi par une mise en scène d'une grande simplicité mais toujours en place et en rythme pour distiller l'émotion. On est totalement emporté par cette superbe histoire d'amour et par l'atmosphère désespérée d'une Allemagne au bord du gouffre. On y croit en permanence et on est dévasté par tant de désespérance et par ce bonheur qui point au milieu de tout cela. Les deux acteurs sont époustouflants de vérité, si juste dans leur passion et leurs doutes. Bref, un film sublime, un mélo mémorable à voir absolument.
    steely_dan_76
    steely_dan_76

    15 abonnés 341 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 février 2015
    Réalisation complètement maîtrisée pour un film pétri d'humanité.
    Du grand cinéma !!!!
    Les deux acteurs principaux, peu connus, sont exceptionnels.
    brianpatrick
    brianpatrick

    86 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2014
    C'est un beau petit film romanesque, avec beaucoup de moyens techniques et beaucoup d'argent. Il n'égal pas la croix de fer ou à l'ouest rien de nouveau. Il y a tous les clichés liés au drame dans l'espace d'un quartier et du plus en feu et en flamme.
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2016
    Le genre de scénario mêlant la passion amoureuse et l'épopée guerrière qui sied au maître du mélo, Douglas Sirk. Les images sont magnifiques bien qu'elles aient besoin d'une bonne restauration, la mise en scène de Douglas Sirk est soignée, l'histoire classique est poignante et bien mené, ce qui pêche surtout ici, ce sont les 2 acteurs principaux, dont le jeu daté nous empêche de ressentir toute l'émotion que l'on devrait au regard du scénario et de la mise en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 janvier 2014
    Brillant film sur la seconde guerre mondiale dont l'action se situe exclusivement du coté allemand, jetant ainsi un peu de lumière sur une facette méconnue du conflit, celle d'un pays au bord de la rupture, sur les fronts et au sein d'une société en lambeaux. Réalisation de grande ampleur, finesse d'analyse, richesse des situations : A time to Love and a time to Die fait partie de ces œuvres de haute volée qui brassent et marient plusieurs thèmes avec une grande homogénéité. La fraîcheur de Liselotte Pulver et le jeu nuancé de John Gavin y sont pour beaucoup, leur charisme respectif permettant de créer une romance des plus touchantes, qui tranche terriblement avec les décors apocalyptiques et autres drames humains, fugaces moments de bonheur dans un océan d'horreur. Il s'agit tout simplement d'une des plus belles histoires d'amour que le 7e art ait offerte. Un excellent film, sans concessions ni fausse note.
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