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ClockworkLemon
25 abonnés
222 critiques
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5,0
Publiée le 3 mai 2011
Mélodrame incontournable, chef d'œuvre du septième art, "A Time to Love and a Time to Die" a une puissance romantique et réaliste époustouflante. Non, contrairement aux habitudes de l'époque sur les films de guerre, Douglas Sirk ne magnifie pas l'épopée des soldats américains pendant la Seconde Guerre Mondiale, mais choisit sobrement de mettre en scène un pauvre soldat allemand de retour dans sa terre natale... Histoire d'un amour maudit par la cruauté de la guerre, mis en scène brillamment par Sirk, "A Time to Love and a Time to Die" est un classique digne de son nom. Une pièce maîtresse du renouveau cinématographique d'après-guerre.
Une merveille de film. Le film suit un jeune officier Allemand revenant en permission dans sa ville natale de Cologne détruite en grande partie, alors que l'armée Allemande bat en retraite devant les assauts russes. Douglas Sirk joue des contraire, fait émerger l'amour au milieu de la mort et du chaos dans une histoire quelque peu naïf mais jamais mièvre. Visiblement, le roman d'origine était un beau terreau pour faire émerger les meilleurs sentiment au milieu de la bassesse humaine, les abus de pouvoir au sein d'une population déboussolé. Les grand sentiments nous emportent à travers une fresque lyrique, doté d'un technicolor flamboyant et d'une musique émouvante, qui montre l'absurdité de la guerre et des générations sacrifiées
C'est le premier film que je découvre du cinéaste Douglas Sirk et mon impression sur ce film est pas mal mais qui met beaucoup de temps à démarrer !! Faire une oeuvre et rendre le personnage principal et quelques Allemands de façon humaine pendant la seconde guerre mondiale est audacieux car le film date de 1956 soit 11 ans aprés les évenements, c'est osé et courageux . Un soldat nommé Ernst a une permission de 3 semaines pour rentrer en Allemagne retrouver sa famille mais arrivée sur les lieux, la maison et les allentours sont en ruines et les parents disparus. Pendant 1 heure 15 minutes, je me demandais quel est le but de faire un long métrage long qui me parraissait ennuyeux, j'ai mème faillit arreter et passer à autre chose. Et puis, l'histoire d'amour avec une étrangère m'a d'un coup passionner et la réflexion sur pourquoi fait on une guerre dans une vie qui possède de belles choses m'a bien plu. John Gavin et Liselotte Pulver sont remarquables et la mise en scène est plutot soigné. Avis mitigé et partagé.
Séance de rattrapage avec le film qui est considéré comme la référence du mélodrame… flamboyant. Flamboyant oui, mais subtile, car jamais forcé et ni démonstratif ; équation difficile à réaliser dans un genre cinématographique nécessitant une certaine légèreté. Commençons par le thème du film témoin d’un grand courage de l’auteur. On est en 1958, et Douglas Sirk adapte un roman dans lequel le personnage principal est un soldat allemand de la seconde guerre mondiale sur le front russe qui revient à la vie civile le temps court d’une permission. Les procès des officiers nazis vont avoir lieu, la cicatrice est encore fraiche et montrer un officier allemand érigé en victime d’une idéologie absurde et criminelle tout autant que le peuple allemand et les soldats d’en face est une gageure… et le mélodrame est peut être un genre cinématographique qui le permet en 1958. Pour être le plus juste, sans faire un plaidoyer politique, Sirk détaille à travers plusieurs personnages les différents niveaux de responsabilité au sein du peuple allemand. Visionnaire, la scène où Graeber (le soldat allemand) rencontre un ex copain de classe devenu dignitaire nazi et lui pose la question de la responsabilité individuelle et peut être la nécessité de désobéir. Des questions qui seront posées lors des procès des nazis. Sirk aussi montre son attachement à la culture allemande riche, lui-même allemand, et sa désolation de voir cette culture mise à mal par le régime totalitaire. Malgré ce courage et cette intelligence affichés par Sirk, j’ai eu du mal à adhérer au grand écart entre discours politique et film commercial propret hollywoodien : cinémascope, technicolor, musique grandiloquente,… Et puis à vouloir diluer les responsabilités individuelles dans la responsabilité collective, il regarde les personnages les plus abjects avec un œil bienveillant. L’exemple le plus flagrant est le fils de laitier copain d’enfance de Graeber qui est montré comme un rustre sans malice à qui le régime à donner l’occasion de s’élever socialement… dangereux mais pas méchant. Le seul nazi que l’on nous montre est un irresponsable… c’est limite. Un film courageux… mais le mélodrame commercial consensuel, trop peu pour moi. Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Le genre de scénario mêlant la passion amoureuse et l'épopée guerrière qui sied au maître du mélo, Douglas Sirk. Les images sont magnifiques bien qu'elles aient besoin d'une bonne restauration, la mise en scène de Douglas Sirk est soignée, l'histoire classique est poignante et bien mené, ce qui pêche surtout ici, ce sont les 2 acteurs principaux, dont le jeu daté nous empêche de ressentir toute l'émotion que l'on devrait au regard du scénario et de la mise en scène.
Il fut un temps - j’étais très jeune et rempli de pseudo certitudes - où je n’aimais pas le cinéma de Douglas Sirk. Un jour pourtant, je me suis trouvé par hasard devant la diffusion de ce film à la télé et suis resté rivé sur ma chaise jusqu’à la fin, ne pouvant me détacher des méandres de cette somptueuse histoire d’amour en temps de guerre (la fin de la seconde guerre mondiale pour être plus précis). Les deux héros - interprétés avec une grande justesse par Liselotte Pulver et John Gavin - traversent ce moment crépusculaire de l’histoire mondiale en portant le poids de l’humanité et de ses tares. Plus tard, le grand John Huston tournera un film similaire, situé dans une autre grande époque de chaos (la guerre de cent ans) et au titre très voisin (Promenade avec l’amour et la mort). Mais Sirk montre là qu’il est lui aussi un grand parmi les grands. Chaque plan est pensé, exécuté de main de maître, sa direction d’acteurs est prodigieuse et la fin arrive de ce fait comme une fatalité inéluctable, désenchantée mais pas désespérée. Malgré tout, il faut continuer à croire en l’être humain, c’est le message permanent du cinéma de Douglas Sirk, dont l’œuvre est à découvrir pour ceux qui ne la connaissent pas encore.
Quel magnifique travail cinématographique autour de l'image spéculaire ! Tout au long du film, les reflets sont légion, comme si seul l'imaginaire pouvait ouvrir une brèche dans la barbarie. Dans cette période de désastre, une "permission" de vivre et d'aimer est accordée à un soldat. L'espoir de revoir sa famille se verra métaboliser en fonder une famille. La rencontre de l'être aimé ne fait que majorer l'horreur, la stupidité de la guerre et l'autorisation à exercer son sadisme pour les plus malades des combattants. Le recyclage des criminels et des pervers est particulièrement aisé en temps de guerre. Quel film héroïque sur la difficulté de rester droit, de conserver une éthique et des valeurs sans pour autant se sacrifier.
Qu'il y a-t-il après la guerre et la destruction d'un pays ? Les brèves fulgurance de l'amour. Liselotte Pulver y est merveilleuse. Grande star allemande de 1950, les Français n'en n'ont jamais entendu parlé. Sirk n'abandonne pas son beau style mélodramatique mais l'adapte aux ruines du pays. Deux éléments importants derrière le film : l'activité antimilitariste courageuse de Sirk (Sierck de son nom allemand) et son amitité avec Erich Maria Remarque (scénario) ; Sierck avait laissé son fils en Allemagne lors de son exil de 37: il mourut sur le front russe et Sierck ne le revit pas. Le film met en scène la rencontre du père et du fils. Pour moi le plus beau film sur la guerre.
La séquence finale est l'une des plus belles scènes cinématographiques jamais tournée. Le film regorge de scènes magnifiques et qui sont du pur cinéma. Un film qui vieillit bien. Quel plaisir de revoir sur grand écran ce somptueux cinémascope et ces acteurs merveilleux.
Un soldat rencontre une amie d'enfance lors d'une permission. Le scénario est mince mais le film a une belle envergure. Je privilégie quand même tous les moments du couple au détriment du régiment qui semble moins intéressant. Un bonheur fugace imaginé par le réalisateur en souvenir de son fils. Film romantique évidemment mais tendre et doux. Film sur l'amour aussi car en fond, il y a la recherche des parents très émouvante. Beau film
C'est un beau petit film romanesque, avec beaucoup de moyens techniques et beaucoup d'argent. Il n'égal pas la croix de fer ou à l'ouest rien de nouveau. Il y a tous les clichés liés au drame dans l'espace d'un quartier et du plus en feu et en flamme.
Épouvantablement ennuyeux. C'est la mise en scène d'un livre qui n'a a priori pas l'air très intéressant au vu de ce que ça donne à l'image. Ce n'est même pas vraiment long tant ça ne présente aucun intérêt. La musique du compositeur hongrois est cependant très bonne. De même, sont bons les plans et les acteurs, mais tout cela est au final ennuyeux au possible.
Un mélodrame en temps de guerre, à la fois émouvant et profondément pacifiste et humaniste, aux images sublimées par le Technicolor, mais au récit un peu mielleux.
Une des plus classiques et représentatives des œuvres de Douglas Sirk. Cette rapide histoire d'amour naissante pendant une permission d'un soldat allemand (on aurait préféré de l'allemand sous-titré pour plus de réalisme) est magnifique. Réalisation impeccable comme toujours avec ces éternels contrastes, des champs de ruine avec l'espoir d'une vie meilleure, de l'illusion d'une victoire avec le moral miné des soldats face à l'immondice de la guerre. Les répliques sont quant à elles toujours finement travaillées. Un gros morceau du cinéma à voir sans contestation.
Pas mal y voit en ce long-métrage une des plus grandes histoires déchirante d'amour du cinéma. Ça me fait doucement rire. De voir un soldat tourner en rond dans une Allemagne qui s'effondre sous une histoire peu intense en tout cas pas assez forte pour moi m'a laissé souvent dans les décombres.