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    L'Autre continent
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    3,5
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    59 critiques spectateurs

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    pitch22
    pitch22

    166 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2019
    L'AUTRE CONTINENT est un drame d'une vérité puissante, d'une finesse et d'une douceur remarquables, parcouru d'images merveilleuses et de quelques effets spéciaux magiques... Les deux acteurs principaux sont incroyablement crédibles et la réalisation élégante (d'où 2 étoiles). Pour le reste, il s'agit d'un type de "LOVE STORY" relativement classique, triste et parfois mièvre, qui s'enfonce progressivement dans le dolorisme et dans l'absurde, en nous jouant l'histoire du «il s'en sortira, il s'en sortira pas»... spoiler: sans en sortir: on nous sert donc une chute déprimante
    . Le film démarre très bien et puis, dès lors la crise survenue, on patauge dans une suite de tableaux de désolation froide agrémentée de rares éclats d'humour. Avec Maria, le personnage de Déborah François, on nous sert la carte de la femme pure, parcourue de doutes mais à la foi inaltérée, incorruptible. On n'est pas loin de l'image du sacrifice et d'un piéta, dans une version modernisée, ouverte et laïque. J'ai regretté cette espèce de thématique religieuse recouverte d'un esprit gauchisant internationaliste (multiples références d'ancrage), qui reste complaisante avec l'idéologie de la rédemption. L'exercice de style a son intérêt, soutenu par une réalisation habile mais on patine dans une direction négative, entre rires et larmes, sans issue.
    lancelo25
    lancelo25

    31 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2019
    Un film beau et subtil qui pose des vraies questions existentielles : peut-on abandonner l’être que l’on aime lorsque la maladie l’a transformé ? On s’attache à ce couple beau, vrai et touchant.
    Les images, la lumière, le jeu des acteurs dévoilent la sensibilité de son auteur, un univers que ne renierait pas Mia Hansen-Love.
    cinono1
    cinono1

    304 abonnés 2 056 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2019
    Le film a une vrai sensibilité dans sa photo, son image, et est aussi pourvu d'une vrai ambition puisque son histoire est presque une anti rom-com. On se trouve don dans un film à la sensibilité poétique. On y parle de la force de l'amour mais aussi de ses limites... pourtant, ca ne suffit pas à convaincre pleinement, la faute, je pense au duo d'acteurs dont l'alchimie ne fonctionne pas complètement. Deborah Francois notamment, peine à faire croire à son personnage.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2019
    Ce n’est pas vraiment le genre de film que je serais allé voir spontanément…Il a fallu qu’une présentatrice du JT, le présente comme son coup de cœur de la semaine pour m’inciter à le voir… Cela commence comme une comédie romantique délicieusement exotique…. Maria quitte la France pour Taïwan. Sa mère l’emmène à l’aéroport et elle en profite pour embrasser ses ribambelles d’amants. En fait, Maria s’enfuit à Taïwan afin d’écrire un roman, là où la plupart des gens ordinaires y courent pour faire des affaires, mais, nécessité alimentaire oblige, elle vivra en tant que guide en néerlandais…Elle y rencontre Olivier polyglotte sensible et brillant…ne parle-t-il pas 14 langues…Maria (savoureuse Déborah François) est aussi impatiente qu’il est timide. C’est donc elle qui fait le premier pas et les suivants. Toujours et encore elle qui permet la naissance d’une histoire d’amour puissante et profonde…cette première partie est de loin la plus réussie… Le ton est léger, délicat, presque poétique. On nage en plein exotisme, les deux amants s’interpellent en de multiples langues, ce travail sur les langues a constitué un véritable défi…les deux comédiens ayant du apprendre phonétiquement le mandarin…il constitue l’originalité du film… Mais hélas, l’idylle est de courte durée, car le jeune homme apprend qu’il est très malade...On lui diagnostique une leucémie et il doit rentrer en France pour bénéficier des soins les plus adaptés…..C’est là que le film trouve ses limites, dans son incapacité à changer de braquet et continuer à évoluer dans cet univers poétique, sensoriel aux confins du fantastique dans lequel nous baignions au début du film… pour verser dans un récit quasi biologique des ravages de la maladie et du handicap cérébral dans la vie d’un couple…Il ne parvient pas à échapper au piège lacrymal, sans que le jeu des comédiens, n’incarne réellement les ravages que peuvent engendrer une pathologie hématologique et une lésion cérébrale…Au final, le film de Romain Cogitore, malgré quelques fulgurances esthétiques, manque de profondeur et de cohérence, à vouloir traiter trop de thèmes à la fois...
    Dafunk
    Dafunk

    369 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Vu aujourd'hui, suite à la presse qui donne envie et un très bon bouche à oreilles. Et je ne regrette pas! Excellent film, image graphique magnifique (Cogitore est également photographe), musique parfaite. Emotion juste, pas d'effets tire-larmes, le film commence comme un mélo classique, une histoire d'amour qui donne envie d'aimer, mais le réalisateur nous emmène ailleurs. Sans vraiment s'en rendre compte, on passe sur un autre niveau d'émotions, plus intérieur, plus personnel. Les va et viens entre ce qui se passe à l'image et ce qui nous ramène à notre propre histoire, permettent une identification très forte aux personages, et c'est très émouvant. Et en plus on voyage à Taïwan, ce qui n'est pas fréquent! Paul Hamy au delà de son physique minéral est puissant, et Déborah François en carpe diem est vraiment touchante.
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    34 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Très agréablement surpris par ce film, une histoire d'amour avec ses bonheurs et - surtout - ses malheurs. Le scénario tient en haleine malgré quelques baisses de régime de temps à autre. Une belle découverte !
    Christoblog
    Christoblog

    829 abonnés 1 676 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Quel beau film que ce premier long-métrage de Romain Cogitore (à ne pas confondre avec son frère, Clément, l'auteur de Ni le ciel, ni la terre) !

    L'histoire que raconte L'autre continent est très classique, si on se contente de l'envisager sous l'angle de son pitch : un amour fou qui se heurte au drame de la maladie.

    Toute l'originalité du film tient à son traitement plutôt inhabituel : la moitié du récit se déroule à Taipei, l'autre à Strasbourg. Les deux protagonistes parlent plusieurs langues, dont le mandarin. Ils aiment tous les deux les voyages et l'exotisme, et ne s'embarrassent pas de contraintes matérielles. Ce dépaysement léger et profond à la fois nimbe le film d'une aura qui lui donne beaucoup de charme.

    L'autre atout de Cogitore est de s'appuyer sur l'interprétation absolument renversante de Deborah François (découverte dans Populaire), irrésistible en femme forte et libre, et dans une moindre mesure celle de Paul Hamy, en géant timide. Leur histoire d'amour est non seulement crédible, mais bouleversante.

    La mise en scène est sèche et précise, le montage rigoureux et entraînant, les trouvailles visuelles très réussies et poétiques.

    A découvrir si vous ne détester pas écraser une petite larme dans l'obscurité d'une salle de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2019
    Il y a des films qui coupent le souffle au point où les mots peinent à exprimer les émotions qu’on ressent. L autre continent est de ceux la. Quand on apprend que c’est une histoire vraie on en est encore plus bouleversé. C’est pas une histoire triste. C’est une belle histoire, une histoire vraie à laquelle chacun peut s identifier. J ai aussi trouvé l amour au croisement entre plusieurs langues et cultures, et je le recommande particulièrement à ceux qui aiment les voyages et les langues.
    fausta08
    fausta08

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2019
    Film magnifique et bouleversant de Romain Cogitore. Une histoire d’amour extraordinaire entre Taïwan et Strasbourg entre deux êtres polyglottes que la maladie met à l’épreuve. Triste mais très beau. Servi par 2 acteurs très justes, des images puissantes, une musique originale délicate et un rythme qui embarque jusqu’au bout. Ce film m’a touchée autant que Alabama Monroe et La Guerre est déclarée.
    axelle J.
    axelle J.

    118 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2019
    Encore un film remarquable, qui va passer presque inaperçu car mal distribué et noyé au milieu des gros bluckbusters américains récemment sortis et pourtant il est bien meilleur et il les surpasse en bien des points.
    Voilà un film intelligent et sensible qu'il serait dommage de rater.
    J'ai trouvé l'actrice principale excellente dans ce rôle pas facile à interpréter.
    Yves G.
    Yves G.

    1 466 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2019
    "L'Autre Continent" est l'un des films les plus tristes que j'aie jamais vus. Il se découpe en trois parties qu'il faut résumer au risque d'en éventer l'intrigue.
    spoiler: La première est une comédie romantique et exotique aux accents rohmériens. Maria (Déborah François) et Olivier (Paul Hamy) se rencontrent à Taïwan où ils exercent le métier de guide touristique. Maria est aussi hardie qu'Olivier est timide. C'est à elle de faire les premiers pas. Mais bientôt le couple devient inséparable. La deuxième est un drame en blouse blanche façon "L'Ordre des médecins" ou "Le Scaphandre et le Papillon". Olivier est victime d'une leucémie foudroyante. Il doit rentrer en France. Les médecins sont pessimistes. Olivier est plongé dans un coma profond. Mais Maria refuse l'inéluctable. Elle est résolue à sauver Olivier en sollicitant son corps inerte et son cerveau endormi. Elle y parviendra. La troisième est le contraire d'un happy end. Olivier a survécu. Mais les séquelles de son coma sont profondes. Son cerveau a été durablement endommagé. Il peine à se repérer dans l'espace et dans le temps. Il souffre d'incontinence. Il est l'objet de violents accès de colère. Il nécessite une attention constante que Maria n'est plus capable de lui prodiguer. Le cœur brisé, elle le quitte.


    J'ai eu beau me creuser la tête, je ne suis pas arrivé à écrire cette critique sans raconter le film du début jusqu'à la fin. "L'Autre Continent" comptant probablement moins de spectateurs potentiels que "Game of Thrones", j'espère qu'on me pardonnera. Je ne pouvais pas me borner à raconter que Maria et Olivier affrontaient un drame terrible qui allait mettre à mal leur couple. Ce n'aurait pas été rendre justice à ce film poignant qui tire son originalité de son dénouement désenchanté.

    "L'Autre Continent" aurait pu être l'histoire d'un deuil : l'histoire du chagrin de Maria après la mort d'Olivier et de sa difficulté - ou de son impossibilité - à s'en consoler. Mais "L'Autre Continent" prend un chemin original. Olivier survit. Cet happy end n'en est pas un. Il cache en fait un dénouement plus déchirant encore. Si l'amour de Maria a pu sauver Olivier de la mort à laquelle la médecine l'avait déjà condamnée, elle ne peut l'accompagner ensuite dans sa survie.

    L'histoire est d'autant plus déchirante que le couple formé par Déborah François et Paul Hamy fonctionne à la perfection. La première, révélée par les frères Dardenne (elle jouait la mère de "L'Enfant", Palme d'or en 2005), est particulièrement piquante : la légèreté dont elle fait preuve à l'égard de ses nombreux amants au début du film ne laisse pas augurer la dévotion dont elle sera capable auprès d'Olivier. Celui-ci est tout son contraire. Paul Hamy interprète un géant lunaire, tout entier concentré sur l'étude, sourd aux avances de Maria.

    À la fois grave et léger, optimiste et pessimiste, dur et doux, aux antipodes des standards d'écriture, "L'Autre Continent" m'a bouleversé.
    Johanna V.
    Johanna V.

    31 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2019
    Un magnifique film à ne pas manquer, dont vous ne sortirez ps indemne ! Extrêmement touchant et poétique.
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2019
    Au début, on croit avoir affaire à une romance presque banale, pas foncièrement différente de toutes celles qui ont déjà été mises en scène et projetées sur les écrans. On est néanmoins captivé, car cela se déroule à Taïwan et l’on est en présence d’une actrice et d’un acteur qui ne laissent pas indifférent. Déborah François joue le rôle de Maria, une jeune femme experte en néerlandais et au caractère déterminé. Paul Hamy joue Olivier, un garçon âgé, comme Maria, d’une trentaine d’années, très doué en langues (il en parle quatorze) mais de caractère plus réservé ou moins entreprenant que la jeune femme. Les différences de tempérament n’empêchent pas l’amour de naître, de grandir et de s’épanouir.
    Mais, au bout d’un an de vie commune, pris de fatigues anormales, Olivier consulte un médecin et la nouvelle tombe comme un couperet : il est d’atteint d’une forme grave de leucémie. Ses chances de guérison sont minimes. Il lui faut rentrer dare-dare en France et se faire hospitaliser à Strasbourg. Accueillie et hébergée par les parents d’Olivier, Maria est fermement décidée à l’accompagner dans son combat. Les médecins, plutôt pessimistes, sont néanmoins déterminés, dans un premier temps, à tout entreprendre pour la guérison du malade. Mais, à Maria, un des médecins affirme que c’est elle, que c’est sa présence, que c’est son amour, plus que tous les traitements médicaux, qui sont une aide pour Olivier.
    Or c’est là, précisément, le vrai sujet de ce film, c’est sa beauté, et c’est grâce à cela qu’il fait vibrer nos émotions. Jusqu’où peut aller l’amour ? Quelle est sa force ? Quelle est sa puissance ? Comme dans les meilleurs films de ce très grand réalisateur que fut Frank Borzage (1894-1962), l’amour semble pouvoir renverser tous les obstacles, il peut aller jusqu’à faire des miracles. Même les prévisions les plus défaitistes des médecins peuvent donc se trouver déjouées.
    Oui, c’est vrai, mais jusqu’à un certain point ou dans une certaine mesure seulement. Ou, plus exactement, il y a ce dont est capable l’amour mais il y a des limites humaines contre lesquelles on continue à se heurter. L’amour de Maria est grand, sans nul doute, mais, pour qu’il puisse faire véritablement son oeuvre, c’est-à-dire une œuvre de salut, il lui faut peut-être, en quelque sorte, se sacrifier. Jusqu’où aller dans le don de soi ? Quand on est « l’autre continent » d’un homme qui, précisément, n’est plus continent, souffre d’incontinence, quand il le faut soutenir tout en se sentant impuissant devant ses défaillances, n’est-il pas nécessaire de prendre de la distance ? Dans certains cas, au nom même de l’amour, il faut se résoudre à une perte. Ce superbe film, qui prenait, au début, des allures de romance quasi ordinaire, nous a conduits, en fin de compte, vers des sommets de singularité. Et, sans être jamais larmoyant, il a fait palpiter toute la gamme de nos émotions.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 juin 2019
    Très beau film, une histoire d’amour mais pas que...
    J’ai aimé autant la façon de filmer que l’histoire et le jeu des acteurs.
    Un film qui sort des sentiers battus .
    PLR
    PLR

    467 abonnés 1 561 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juin 2019
    Un film sur le registre des histoires d’amour ordinaires qui deviennent extraordinaires quand la maladie s’en mêle. En sus, le scénario effleure la magie et l’équilibre du corps face à la maladie, conformément aux fondamentaux et préceptes de la médecine chinoise mais sans toutefois faire œuvre de vulgarisation ni de prosélytisme sur le sujet. Une histoire en plusieurs temps : la rencontre de deux personnages aux caractères assez différents (on se croirait presque dans un film d’Eric Rohmer là), l’amour et la complicité qui s’installent, la maladie qui bouleverse les projets avec l’amour plus fort que cette épreuve et puis une conclusion superficielle, davantage qu’un final, dont bien entendu je ne dévoilerai rien ici. Un style assez classique sur un rythme assez lent qui l’est moins pour ce type de chronique de la vie quotidienne. Un récit en douceur et en finesse.
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