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    The Nest
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    68 critiques spectateurs

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    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 823 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2021
    Ce film sorti directement sur petit écran aurait très bien pu s'appeler Grandeur et décadence. En effet, le couple harmonieux du début (Carrie Coon et Jude Law) quitte les Etats-Unis pour un projet immense en Angleterre. Jude Law signe ici une superbe performance en jeune loup arrogant et véritable tête à claques à mesure que le film avance. "The Nest" vaut surtout pour son analyse de la réussite sociale par tous les moyens qui, sans en dire trop, laisse planer un suspense constant. Quant à Carrie Coon, elle est également impeccable dans ce drame.
    Jean C
    Jean C

    6 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2021
    Un film à l’atmosphère étouffante et envoûtante. On assiste à la descente aux enfers d’une famille grâce à un suspense savamment distillé. Les 2 acteurs principaux sont magistraux . Une fiction implacable qui impressionne par sa rigueur et hauteur de vue.
    FaRem
    FaRem

    8 631 abonnés 9 521 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2020
    Quand la famille O'Hara quitte les Etats-Unis pour l'Angleterre, c'est surtout pour Rory, le père, un homme très ambitieux. Son ambition est d'ailleurs au centre de l'histoire puisque tous ceux qui l'entourent sont directement impactés par ses décisions. Des décisions qui ne sont pas toujours bonnes. Avec ce film, Sean Durkin parle d'ascension sociale et de l'ambition qui peut pousser certaines personnes à agir de manière irréfléchie. "The Nest" est un film très long à démarrer, et lorsque c'est le cas, il n'y a pas cette bascule qui nous plonge dans une spirale infernale, ce que personnellement j'aurais aimé voir. C'est un film beaucoup trop sobre à mon gout. Pourtant, on s'imagine plein de choses en regardant ce film comme dans la mise en place qui fait penser au début d'un film d'horreur avec l'emménagement dans une nouvelle maison qui coïncide avec le changement de comportement des membres de la famille seulement, le réalisateur ne flirte réellement jamais avec ce genre. Et peut-être qu'il aurait dû... Finalement, "The Nest" raconte simplement l'histoire spoiler: d'un homme qui n'a jamais rien eu dans la vie et qui a vécu une vie de faux semblants et qui s'est vu trop grand et trop beau au point d'entraîner toute sa famille dans sa chute.
    C'est bien incarné, notamment par Carrie Coon et Jude Law, mais à l'image de cette grande maison, le film est bien trop vide...
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 décembre 2020
    Ce n'est jamais très bon signe, à la fin d'une projection, de se demander quel était donc le sujet du film que l'on vient de voir. The Nest, le deuxième long-métrage de Sean Durkin, évoque les illusions des années 80, traite de l'effondrement d'un mariage, aborde la question de l'arrivisme social mais peut aussi être pris pour l'histoire d'un manoir britannique hanté ... par le propre mal être de ses occupants. Tout cela au fil d'un scénario qui plante le décor pendant une bonne quarantaine de minutes, avec un certain goût pour la banalité, dans l'exposition du quotidien d'une famille qui vient de quitter New York pour Londres, avec l'idée (du père) de faire plus d'argent encore. Oui, c'est le manoir aux alouettes, et si le film s'anime enfin au bout d'une heure, il n'en reste pas moins plutôt anodin, la critique du capitalisme se terrant derrière des destinés individuelles, qui ne font ni chaud ni froid. Tout aurait pu (peut-être) se révéler différent si The Nest avait accordé plus de place au personnage le plus intéressant, celui de la mère, au lieu d'essayer d'embrasser tous les points de vue de cette famille. La petite touche de fantastique, qui apparait parfois, n'est en tous cas guère aboutie, cherchant à créer une atmosphère anxiogène qui ne parvient pas à s'installer. Les interprétations de Jude Law et surtout de Carrie Coon parviennent un peu à dépasser la léthargie ambiante mais sans pour autant décongeler un film aussi morose qu'un banquier londonien les jours de fermeture de la bourse.
    elriad
    elriad

    431 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2020
    Ou la déliquescence d'une famille qui implose sous les yeux du spectateur.
    Ou l'obsession de l'argent aveugle tout bon sens et tout discernement.
    Jude Law , en patriarche affabulateur et mythomane, obsédé par son origine modeste qu'il méprise et considère comme une injustice, va traverser l'atlantique pour faire passer sa femme et ses deux enfants des USA à l'Angleterre, convaincu que l'enrichissement lui tend les bras. Pour vivre au dessus de ses moyens et impressionner son tissu social , il multipliera échec sur échec et verra sa "parfaite" petite famille se disloquer, aveuglé par son ambition. Le film, intimiste, s’intéresse surtout aux dommages causées pas le père. Parfois maladroit mais toujours honnête, le film de Seam Durkin, sans être un grand film, dénonce en plaçant l"argent au cœur de son métrage, l'avidité et ses dangers.
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2020
    Au Festival de Deauville, se murmurait un peu sur toutes les lèvres le nom d'un film qui faisait "presque" l'unanimité : The Nest, mais bien plus pour la simple présence de Jude Law en vedette que pour le film en lui-même (on soupçonne énormément ce casting d'être "un peu" responsable de la gratification du Grand Prix, Prix de la Critique et de la Révélation, tandis que d'autres films le surclassent allègrement en qualité). "Le film avec Jude Law", donc, ne vaut pas grand chose hormis son chef-décorateur qui mérite quelques applaudissements pour la maison bien structurée et à l'ambiance réussie, et Carrie Coon qui éclipse totalement son partenaire (qu'on aime bien d'habitude, mais ici, transparent) avec un jeu crédible et évolutif jusqu'à la dernière minute du film. Dès que l'on sort de ces uniques bons points, l'on tombe sur le scénario décousu, qui ressemble dans ses grandes lignes à Shining : le couple avec enfants qui déménage pour le travail du père dans une maison labyrinthique et où d'étrange phénomènes se déroulent, ayant un impact direct sur les comportements des adultes... Oui, on se croit bien dans Shining, sauf que le film n'en a pas l'ombre du talent, et aime disperser ses pistes surnaturelles pour ne pas les suivre, voire nous laisse en plan avec sa fin qui n'en est pas une (elle ne résout rien). On pense notamment à cette maison dont les phénomènes étranges ne sont pas expliqués (on pense qu'il y a spoiler: quelqu'un d'autre dans cette maison, entre les portes ouvertes "toutes seules", les bruits de déplacement, le cheval qui est déterré
    ... Mais pourquoi faire ? Y avait-il vraiment quelqu'un ? Si oui, que voulait-il ? Si non, que l'on nous explique un peu d'où tout cela peut provenir...) ou d'autres scènes bizarres (le cheval spoiler: qui respire alors qu'il est mort
    ) qui nous placent inconfortablement entre le film qui se veut réaliste et fantastique. On ne comprend rien à l'intention de l'auteur, le contenu n'est pas abouti et la fin se dispense de nous révéler quoi que ce soit (c'est bien facile, comme solution, de ne rien vouloir dire, mais si certains films nous laissent imaginer ce qu'il en était, ici cela ressemble plutôt à un grand "débrouillez-vous" pour justifier absolument tout ce que l'on a vu depuis le début). On se rappellera alors des plans avec des métaphores balourdes (les feuillages des arbres qui forment des nids autour des personnages, le dernier plan où spoiler: le père est seul à gauche - sinistra - et la famille unie à droite face à lui
    ... Quelle finesse, vraiment, cela saute aux yeux comme si nous n'étions pas capables de voir ces images par nous-mêmes...). Au final, on en ressort en ayant apprécié les décors et le personnage de la mère, mais le reste nous a semblé au mieux brouillon, au pire vide. The Nest est un ersatz de Shining, qui casse notre enthousiasme dans l’œuf.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 541 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 février 2021
    J'aime beaucoup les études de personnage sombre mais The Nest m'a laissé perplexe. Il y a beaucoup de décors un éclairage sombre et des gros plans mais tout cela me semblait très vague. Il y a des fils de l'histoire qui ne mènent apparemment nulle part comme s'il s'agissait d'un simple mélange d'exemples génériques aléatoires de dysfonctionnement familial. La mère a une réserve secrète d'argent et le fils mouille le lit une fois. La fille achète de la drogue et organise une fête. La mère que tout le monde croit être terre-à-terre pour une raison quelconque se cogne et grince dans une discothèque. Le matin le père apporte du café dans la chambre et une porte s'ouvre toute seule. Et rien ne semble vraiment se passer comme une histoire complète ce ne sont que des bribes qui n'ont pas vraiment de sens. Il n'y a même pas de fin à moins de compter l'autre qui déterre inexplicablement le cheval mort et puis la famille qui prend le thé. Le jeu des acteurs n'était pas décent étant donné qu'il n'y avait pas beaucoup de développement des personnages au-delà des clichés habituels...
    Ciné-13
    Ciné-13

    117 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Une belle progression dans la dérive d'une famille, à cause d'un flambeur.
    Le projet professionnel s'écroule et tout s'écroule.
    La lenteur permet d'avancer pas à pas dans l'escalier de la déliquescence : les dettes, l'ado incontrôlable, le benjamin malheureux, l'épouse catastrophée...
    Et les scènes mémorables se multiplient à la fin dans une accélération angoissante : le taxi le laisse finir à pied, la drogue party bat son plein, l'épouse se saoule au VODKA TONIC.
    Et la scène finale du petit déjeuner où la fille et la mère prennent le contrôle est admirable de justesse!
    Raphael S
    Raphael S

    12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 février 2021
    Attention ! Il s'agit d'un film extrêmement triste et sombre. Les scènes sont très glauques, l'ensemble est difficilement digérable. Les acteurs jouent bien, surtout Carie Coon qui comme dans The Leftovers est excellente et nous incite à penser pour quoi elle est aussi sous estimée au contraire de son collègue masculine, Jude Law jamais dans l'excès mais qui ici ne s'illustre pas non plus particulièrement. Franchement si vous souhaitez passez une bonne soirée et garder le moral, évitez à tout prix ce film. Ce n'est pas une blague. C'est un des films les plus dépressifs qui soient. Pas mauvais, pas excellent mais dépressifs. Franchement Canal + faudrait vraiment revoir vos offres. On en peux plus d'avoir à faire qu'à des films pour dépressifs !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 février 2021
    Vraiment un film lugubre qui n’a pas vraiment d’histoire et qui est très long à la détente. La seule histoire touchante dans se film c’est le cheval et encore il meurt !
    Un film dramatique dans une période où il serait plus intéressant de voir un film heureux sortir des studios de cinémas.
    Jude Law et sa femme dans le film jouent bien mais cela ne relève pas le niveau du film
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 janvier 2022
    Très difficile d'aller jusqu'à la fin de ce film ! Les thèmes abordés sont pourtant très intéressants a priori (les différences de comportement entre britanniques et américains, tant dans les affaires que dans les rapports sociaux ; l'évocation des phénomènes de dérégulation des deux côtés de l'Atlantique, avec Reagan et Thatcher ; la peinture d'un couple dans lequel l'homme est un velléitaire instable qui veut gagner toujours plus et la femme une personne qui a beaucoup plus les pieds sur terre et qui, petit à petit, prend le dessus dans le couple ; les rapports entre une jeune fille de 16 ans et son demi-frère de 10 ans), mais ils ne sont qu'effleurés et la réalisation est d'une telle platitude qu'on a vite tendance à somnoler. Cela m'a beaucoup surpris car, il y a 10 ans, j'avais beaucoup, beaucoup aimé "Martha Marcy May Marlene", le premier film de Sean Durkin, en qui je voyais un grand avenir.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    C'est un peu vain au final... et un couple qui a des problèmes d'argent, c'est plutôt banal non????
    N'importe qui pourrait en conclure que tous les événements étranges qui arrivent à la famille viennent de là !!! CQFD!!!!
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 septembre 2021
    A travers le portrait d’un couple à la dérive, Sean Durkin signe un drame familial prenant à l’atmosphère sombre, magistralement interprété par Jude Law et Carrie Coon.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2021
    Plongée intense et sans filet dans la vie tumultueuse d’une famille anglaise des années 80, c’est cruel, grinçant et bien sombre, la tension monte progressivement notamment porté par un duo J.Law et C.Coon impressionnant et une lumière qui s’assombrit. Si le pitch semble déjà vu, les éléments constitutifs sont brillants.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2021
    Superbe thriller sur la décomposition d’un couple. Plus beau, plus mortifère que Scènes de la vie conjuguale de Bergman, moins intellectuel mais bien plus émouvant. Il y a aussi du Ken Loach à l’envers : ici ce ne sont pas des « derniers de cordée» comme dirait notre Président avec son arrogance habituelle mais des premiers, qui sont aussi détruits par le néolibéralisme, destructeur social si cher à Margaret Thatcher (on est dans les années 80). Les acteurs sont magnifiques, tout particulièrement Carrie Coon, superbe dans sa lutte pour ne pas couler. Les deux enfants sont aussi très convaincants. Sous le splendide glacis des images, on distingue la détresse de tous ces êtres filmés avec une élégance rare, jusqu’à la fin, magnifiquement émouvante.
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