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    Le Lac aux oies sauvages
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    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 218 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Un polar haletant, violent et cru, à ranger aux côtés de l'excellent "Les éternels", sorti cette même année 2019. Il s'agit aussi du beau portrait d'une prostituée opportuniste, prête à tout pour échapper à sa condition.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    j'ai été absorbé quasiment sur tout le film, néanmoins un peu longuet vers la fin ou d'ailleurs plusieurs personnes ont décrochés comme moi . Film qui tient la route
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2019
    « Le lac aux oies sauvages » est le dernier film de Diao Yinan dont « Train de nuit » sorti en 2008 m’avait intéressé. C’est un polar riche en hémoglobine mais plein d’une certaine tendresse, qui se déroule dans le milieu du « Jianghu » (de la pègre) où une rivalité entre 2 clans adverses va conduire à un concours de vols de motos où par hasard un policier va être tué … et toute la police de rechercher Zhou Zenong qui va être approché par la mystérieuse Liu Aiai, « baigneuse » (prostituée) de son état au lac des cygnes – une zone de non-droit -. Se sachant traqué de toutes parts Zhou va partager avec elle un marché sans savoir réellement pour qu’il elle travaille. La première rencontre a lieu dans une petite gare de banlieue dans une atmosphère très glauque où la pluie est omniprésente et associée à la misère du petit peuple chinois avec ses tripots clandestins, ses cours du soir pour les apprentis voleurs, ses restaurants aux néons vieillissants et ses micro-ateliers avec ses logements pouilleux … Les 2 personnages sont traqués par une escouade de policiers en civil pour mieux se fondre avec le milieu et par le clan adverse qui essaie de récupérer la rançon de 300 000 Yuans (un peu moins de 39 000 €uros) promise par la police. Dans ce polar où la majorité des scènes se déroulent la nuit, ce jeu de cache-cache va devenir de plus en plus périlleux d’autant que chacun semble trahir l’autre, mais Diao Yinan nous maintient en haleine y compris jusqu’à la scène finale qui est plutôt inattendue mais conforme à certains codes de l’honneur.
    La lumière est finement travaillée avec des jeux d’ombres réussis, une scène dans un zoo où les yeux des animaux brillent sous la lune, une scène dans un vieux parc avec des miroirs déformants, une scène de danse avec des chaussures lumineuses … L’interprétation des 2 personnages principaux est d’une grande finesse.
    Un polar parfaitement bien mené mais pourtant revenu bredouille de Cannes !
    xando
    xando

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2019
    Un film à la mise en scène virtuose et d'une beauté visuelle démente. Du grand cinéma. Diao Yinan nous plonge dans les bas fond de l'Empire du milieu et nous tient en haleine pendant près de deux heures. C'est une nouvelle réussite après son Black Coal déjà virtuose.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2020
    Le Lac aux oies sauvages n'est pas un n-ième polar chinois ; c'est bien plus une sorte d'À bout de souffle ou de Badlands de l'Empire du milieu. Comme ses illustres prédécesseurs, le cinéaste trouve prétexte d'une cavalcade pour conjointement explorer les coulisses de son pays et tenter toutes les expérimentations possibles de son art. La mise en scène est exceptionnelle. Folle d'inventivité et de liberté, comme l'était celle des pionniers de la Nouvelle vague. Une bagarre dans un sous-sol d'hôtel captée en plans serrées, une course poursuite nocturne dans un zoo sous le regard de bêtes sauvages, le délire fiévreux d'un blessé croyant voir s'animer des articles de journaux, une tête de chanteuse tournant sur elle-même dans un cirque : tout est possible dans ce film. Le scénario, tout autant libéré des conventions, se démarque aussi par son ampleur. Le récit commence sous un pont de chemin de fer en une scène ample de rencontre entre un fugitif et une prostituée. Il se poursuit en un flashback, bientôt suivi d'un second pour comprendre la trajectoire de chacun. Les multiples aventures du couple s'accélèrent, s'accélèrent pendant l'heure trente qui suit jusqu'à une scène d'anthologie où tout s'arrête net le temps de manger des pâtes dans un restaurant. Tout est poésie dans ce film où l'on pense autant à Godard, qu'à Welles (les miroirs du cirque), Tarantino (les gros plans sur les pâtes), Wong Kar Wai (la chambre 302), etc. Le regard sur la Chine porté ici est terrible de cynisme : les infrastructures sont en déliquescence, les mafias partout, la prostitution à l’œuvre, les flics sont ridicules, des mourants crèvent seuls dans leur lit, etc. Parmi les rares bémols qu'on peut formuler, citons les acteurs qui ne sont pas toujours au meilleur, et l'occasion ratée d'une superbe mort antonionienne que la scène des pâtes offrait sur un plateau... Mais bon, Jia Zhang Ke n'est vraiment plus seul à porter la voix de la Chine dans le cinéma mondial ; il est d'ailleurs largement en train de se faire dépasser par des cinéastes plus inventifs encore que lui.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    Polar brillant, sanglant et sophistiqué d'un surdoué du cinéma chinois, jouant avec les ruptures de rythme, passant d'une tuerie sanglante à de longues déambulations silencieuses dans les rues d'une ville, exploitant magnifiquement l'étrange (surtout pour un oeil occidental!) décor de cette grande ville crasseuse comme seule une ville chinoise peut l'être pour prendre, au bord de son lac, de faux airs de cité balnéaire.... Wuhan, sur le YangTsé, a des aspects touristiques que le réalisateur a voulu gommer à tout prix pour ne nous montrer que la Chine de la corruption et des marginaux.
    On est dans le monde des voleurs de motos. Un mafieux "centralisateur" répartit les quartiers à prospecter entre les différentes bandes (scène inspirée d'une histoire vraie). Mais un désaccord entre celle de Hua Hua (Qi Dao) et celle d"Oreille de chat" tourne au règlement de compte sanglant..... et en s'enfuyant Zhou Zenong (Hu Ge) tue un flic. Il est désormais un fugitif, avec une bonne prime attachée à sa personne.... mais, je vous le dis tout de suite, n'essayez pas de suivre. Entre les hommes du capitaine Liu (Liao Fan), ceux de la bande à Hua Hua et ceux de la bande adverse, tous chinois (évidemment....) jeunes et en tee-shirts, on ne s'y retrouve pas et à vrai dire on s'en fiche. Ce qui compte, c'est l'ambiance, mystérieuse et crapoteuse....
    Hua hua est aussi proxénète. Sur les bords du lac, il y a des plages, où les familles piquent niquent, on se baigne, on canote -éventuellement on recrache du sperme, excusez moi, dans une séquence qui pour être tout à fait décente n'en est pas moins assez culottée..... Dao Yinan ose tout! Et, il y a donc des "baigneuses", (plus ou moins) jolies filles qui, élégamment mais très convenablement vêtues arpentent les berges. Si elles intéressent un monsieur, ils s'en iront discrètement chacun de son côté. Liu Aiai, une de ces baigneuses, (Gwei Lun Mei) est chargée de retrouver le fugitif pour le mettre en sûreté, mais Zhou Zenong ne pense qu'à sa femme Shujun (Wan Qian) et à son fils, qu'il a tellement négligés, et il voudrait que ce soit elle qui le dénonce, pour toucher la prime.
    Le film commence par cette rencontre avec Aiai -il espère Shujun-, dans une gare de banlieue, la nuit, sous une pluie de misère. Il se continue à coups de flashbacks qui nous font remonter dans l'action, puis se poursuivra dans les rues de la ville, dans ce monde du jianghu, mélange hétéroclite de petits marchés, de garages à motos, de restaurants improvisés et crasseux, d'appartements sordides ouverts sur des cours improbables.... En opposition à cette triste urbanité, il y a quelques vues du Luna Park lacustre, avec son parc zoologique et une végétation tropicale luxuriante, autre monde, si loin, si proche....
    Peu de dialogue et aucune psychologie. Les protagonistes nous restent totalement opaques. Surtout Aiai, que cherche t-elle, cette gagneuse? Les dernières images du film, lumineuses, nous la montreront sous un autre jour...
    A voir évidemment!
    NC N
    NC N

    4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 janvier 2020
    Quel navet. Mon dieu ! Niveau d'acteur et d'action digne d'un mauvais Bruce Lee à la différence que la photo est belle. Fuyez.
    Brigitte C.
    Brigitte C.

    1 abonné 24 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2020
    Film décevant. Trop lent et les acteurs inexpressifs. Sinon il y a de belles prises de vue. Deux scènes violentes voilà je suis sortie du film decuey
    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 février 2020
    Après avoir été attaqué, un gangster tue un policier lors de sa fuite. Zenong Zhou est alors pris dans une chasse à l'homme avec une prostituée qui lui vient en aide. "The Wild Goose Lake" est un film assez style sur le plan visuel, mais dont l'histoire a tendance à trop s'éparpiller. Si le début est prometteur avec notamment quelques scènes d'action bien violentes et marquantes, le reste du film est très inégal. L’étau autour du personnage principal a beau se serrer, le sort de ce chef de gang est de moins en moins intéressant au fur et à mesure que les minutes défilent. Les très rares scènes d'action relancent un certain intérêt par intermittence, mais rien qui ne suffise à faire oublier un scénario décevant et confus et une intrigue superficielle. J'ai trouvé ce nouveau film de Diao Yi'nan mieux que "Black Coal" qui m'avait profondément ennuyeux, mais ce n'est pas encore l'extase... La moyenne pour la beauté de la photographie et ces quelques scènes d'action, mais l'histoire est vraiment trop faible et peu captivante.
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2021
    On reconnaît l'esthétique et le style du cinéaste dans la même lignée que son "Black Coal" avec surtout et une nouvelle fois la sublime photographie. On n'est par contre pas très séduit par un prologue très classique qui mène alors forcément à "attend que je te raconte". Si le flash-back n'est pas rédhibitoire en soi le réalisateur le mets en place de façon un peu abrupt. Mais doucement le scénario se construit malgré tout et on finit par s'attacher, mais surtout aux deux femmes qui sont finalement deux victimes des hommes. Les hommes sont tous des brutes plus ou moins avoués ou assumés. Un film sincère sur le fond mais parasité par de vraies maladresses comme la plus risible avec "le coup du parapluie" qui est d'un grotesque malheureux puisqu'on en rit alors même que ce n'est certainement pas le but recherché. Le film surnage grâce au climax général, aux deux personnages féminins et à une fin savoureuse.
    Site : Selenie
    ferdinand75
    ferdinand75

    548 abonnés 3 868 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Un beau film rempli de poésie , sur une intrigue policière, assez banale , un petit voyou tue un policier sans le faire exprès , s'en suit une fuite, un road movie hallucinant, où il rencontrera une prostituée qui le suivra pour le meilleur et pour le pire. ( il y a un petit côté " A bout de souffle" dans la fraîcheur de la réalisation. Tout cela se passe dans les milieux mafieux de cette capitale d'une province chinoise, policiers corrompus, petits malfrats , bordels aux prostituées aguerries . On se laisse séduire par ce faux- néo réalisme, souvent baroque .
    moket
    moket

    524 abonnés 4 329 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2020
    Une atmosphère à la fois sombre, poisseuse et hypnotique pour ce polar noir superbement filmé. On se perd parfois dans l'histoire mais pas suffisamment pour oublier qu'on a affaire à un grand thriller.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2022
    Un polar sombre et crasseux, servi par une mise en scène virtuose, compensant un scénario nébuleux mais intriguant.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2021
    Dans sa fuite, un malfrat se retrouve associé bien malgré lui à une prostituée. La police le recherche suite au meurtre bien malheureux d’un policier ; lui, dans sa fuite, n’a qu’une seule idée en tête, offrir la sienne, mise à prix pour mettre sa femme à l’abri. La prostituée en quête de sens dans sa vie sera sa plus fidèle alliée.
    Diao Yinan, dans ce film nommé à Cannes, montre toute l’étendue de son talent et de sa culture cinématographique. Son film est d’une grande réussite formelle et ce dès l’entame ; sa première demi-heure est virtuose et son final magnifique. Ces deux parties offrent des courses poursuites haletantes et des moments d’une grande poésie. Au milieu, ne coule pas une rivière, mais un long fleuve d’ennui autour d’une intrigue nébuleuse et dénuée d’intérêt. Le garçon a bien digéré tout l’esthétisme du film noir américain des 50’s (« La dame de Shanghaï », « Le faucon Maltais », « Le grand sommeil », « Le port de l’angoisse »,…) et du cinéma Hong Kongais (comme les Wong Kar Wai) et livre une mise en scène exceptionnelle. Mais par ce gros passage à vide dans la tenue de son histoire mais aussi par une forme de vacuité de ses personnages, ce talent finit par se résumer à un exercice de style talentueux mais trop peu incarné.
    Passé la claque de la première demi-heure, on se lasse, mais restez jusqu’au bout, les vingt dernières minutes méritent aussi d’être vu.
    tout-un-cinema.blogspot.com
    Guillaume
    Guillaume

    112 abonnés 1 579 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Néophytes (ou insensibles) du décorum de la culture asiatique, ne vous lancez pas, au risque de trouver le temps long, voir très long.
    Tout est subtilité, patience et sublimation. Autant dire, que l'on accroche ou l'on bougonne. Ma notation vous oriente assez nettement sur mon ressenti.
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