Si vous avez aimé The booth at the end, la série dont Genovese s'est inspi....a pompé jusqu'à la moindre virgule les dialogues, vous allez être extrêmement déçu.e par cet adapta...plagiat aussi décevant qu'inutile. Il y a 2 personnages/situations qui sont inventés par Genovese, le reste est du copier-coller, en ayant ôté toute nuance des histoires/psychologies. Du coup, pourquoi 2 remplacements de persos tout aussi intéressants que ceux qui sont gardés, et ceux gardés sont EXACTEMENT pareils que dans la série. Je n'ai pas pas compris les choix du réalisateur. Je n'ai pas compris non plus les critiques presse/spectateurs élogieuses, comme si personne n'avait vu la série initiale. Et si le personnage principal (l'homme qui donne les missions selon les voeux des gens) dans la série était subtil et factuel, ce qui conférait tout l'attrait de la série (je te demande quelque chose, tu me donnes une mission. Il n'y a pas de jugement ni d'affect, je fais avec ce que tu me donnes et me demandes, si je n'accepte pas, c'est plié, si j'accepte, c'est tout aussi plié, pas de justifications ni de tergiversations, c'est moi qui suis responsable. C'est là que toute la réflexion et l'introspection se joue) celui de la série est beaucoup plus politiquement correct, sans être plus attachant, il y a du jugement de sa part, ce qui discrédite tout....donc la réflexion est limitée puisque les demandeurs se transforment victimes. Alors que dans la série, non. Le demandeur est responsable et l'assume, et c'est là tout l'intérêt. Et le personnage féminin (Doris dans la série, Jenesaismêmeplusqui dans le film) perd tout son mystère également. Bref, une adaptation dénuée de sens, tant au niveau de la motivation du réalisateur que de son rendu à l'écran. Dégoûtée.