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Roub E.
958 abonnés
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4,0
Publiée le 24 juin 2020
Et bien la première apparition de Don Camillo personnage devenu culte de la comédie des années 50 a plutôt bien vieilli. On suit au sortir de la guerre l’affrontement vache entre le curé d’un village et son maire communiste. Et ceci dans une multitude de situations et d’occasions de se faire des coups pendables. Peut être trop d’ailleurs car on a l’impression de voir une succession de scènettes plutôt qu’une histoire unitaire construite. Les personnages secondaires comme madame Cristina rendent le village vivant et intéressant. Et puis il y a surtout le duel Fernandel Gino Cervi qui arrive à jouer la caricature tout en rendant leurs personnages attachants notamment grâce à des dialogues qui font toujours mouche. Toujours aussi amusant ce premier film n’a pas volé son succès et son statut.
Il sera toujours possible aux grincheux et atrabilaires de tous poils de trouver à redire sur le Truculent « Don Camillo . Politiquement consternant (alliance communisme-église), trahison de classe, jeu outré des deux acteurs et situations exagérées. Oui, mais voilà, c’est du cinéma. Drôle, sans être vulgaire (évidemment c’est pas le cinéma actuel !!!), ironique mais sans cynisme, agressif, mais sans méchanceté. Bref rien de qui est à la mode de nos jours. Et c’est magique avec la reconstitution d’une ruralité italienne fabriquée mais plus vraie que nature, avec un Fernandel grandiose et un Gino Cervi qui le lui rend bien, avec des Romeo et Juliette locaux mignons et spontanés (rassurez vous, sans le drame), avec cette vieille institutrice, avec Jésus qui discute avec Don Camillo (drôle et très sensé), etc, etc. Ce film est plus qu’un bon moment et, offre un vrai miracle, car le misanthrope Duvivier nous réconcilierait presque avec l’humanité toute entière, à partir d’un petit village perdu dans les brumes obscures de la plaine du Pô.
Chacun veut bien faire. A sa façon. Sans pédagogie. Sans patience. C'est un peu ce que cette excellente comédie dénonce par le rire, sans condamner les bonnes volontés. Seuls les comportements irresponsables, en particulier ceux des propriétaires, y sont sévèrement pointés du doigt.
Une comédie humaine plaisante, bien réalisée et avec de bons acteurs. C'est simple et efficace. Un humour truculent et sympathique, qui est finement mis en scène.
Je n’avais jamais vu de Don Camillo, pour tout dire je le connaissais mieux en Don Patillo dans sa pub pour pâtes, c’est dire. De toutes façons je n’ai vu que peu de films de Fernandel, et vu comment Don Camillo est culte il fallait que je découvre ça. Ben c’est pas si mal et pas si démodé. Certes ça se passe juste après la Seconde Guerre mondiale, donc c’est loin, on sent l’époque via quelques références mais c’est pas lourd (ni pathos). J’ai même été agréablement surpris du bon accueil du long métrage, car le fait qu’un curé puisse converser avec Dieu sans soulever de polémiques est étonnant. Cet effet étant récité par un sociétaire de l’Académie française (Jean Debucourt) et servi par de bons textes travaillés, en même temps Barjavel c’est loin d’être le plus mauvais, ça envoie plutôt du lourd. On ajoute ça des punchlines et des vannes à la pelle, forcément ça donne pas mal d’humour. Après faut adhérer à l’époque car les « rouges » ne sont plus d’actualité, et le côté « Roméo et Juliette » de l’épisode peut plomber. Le reste n’est pas plus remarquable que ça, le noir et blanc est bien géré, l’image est assez claire, l’histoire est bonne mais sans plus, la trame se déroule facilement d’autant plus qu’elle est très classique, aucun manichéisme, une farce réussie, le décorum italien est sympa, la musique passe mais s’oublie, enfin les acteurs sont très bons (surtout le duo), Peppone a le physique de l’emploi du paysan devenu maire d’une petite commune et Fernandel trouve là LE rôle : celui qui l’a fait connaître, passer à la postérité et qui lui colle à la peau, en même temps il a la gouaille, l’impertinence, le jeu, les grimaces, le visage et le sourire qui fait tout passer, le bon Dieu sans confession… Honnêtement j’ai été surpris par les dialogues, je ne m’attendais pas à trouver ça si bien et si drôle. L’opposition des 2 figures du village reste bon esprit et symbolise bien le schisme qu’il pouvait y avoir à cette époque, en ressortir une comédie est d’autant plus fort que ce fut marrant.
C'est un film sympas, le film part d'une belle idée, en 1950 la vie dans un village italien ou au sud de la France, une division entre le clergé et le mouvement communiste. L'histoire est marrante, seul Fernandel peut interpréter le prêtre bagarreur Don Camillo, enfin à lui tout seul il sauve le film. C'est marrant de le voir une fois, après les cinq autres épisodes se ressemblent tous. Quant on l'a vue une fois la prochaine rediffusion qui se déroule chaque année sur France trois on s'en passe largement.
Pour redécouvrir les films patrimoine, il faut une version restaurée et les voir ou revoir au cinéma ou, à défaut, en vidéo-projection sur un écran de bonne taille."Le petit monde de Don Camillo"est une comédie physique mais où le respect de l'autre n(est jamais loin, un film bon enfant comme sont les habitants de ce bourg du nord de l'Italie, alors, on ne s'en lasse pas...et Fernandel et Gino Cervi étaient de " grosses têtes" à cette époque dans leur pays respectif.Le film a pris quelques rides mais ce genre de rivalité existe toujours et ce sont de belles rides car elles nous apportent l'atmosphère d'un gros village juste après la guerre.
un Excellent film avec un acteur de légende peut être même le plus grand acteur français de tous les temps . Don Camillo un prête qui nous fait rire et hurler de rire et qui attachant tous comme sont rival et quand même un peu ami ils sont tous 2 indispensable au film et les gens peuvent se retrouver en don Camillo avec ses colère
Dispute entre un prêtre et un maire communiste dans un village. Quelques scènes mémorables, beaucoup d'humour à la française et une présence de Fernandel qui crève l'écran ! Pas étonnant que le film ait eu des suites, avec "Dieu" comme narrateur ! Les dialogues sont géniaux et le personnage "Don Camillo" interprété par Fernandel est sans égal, de la carrure à l'accent, carrément génial !
Ce film que tous nos parents et grands parents connaissaient est impossible à noter aujourd’hui tant il s’intègre dans les années 50 et tant les présences de Fernandel et de Gino Cervi comptent. Il y a autant ce séquences vraiment drôles (les cloches qui couvrent la voix de Peppone) que d’autres grotesque (la partie de football). L’essentiel du roman est préservé puisque tout se termine bien et que, en vérité, les habitants de Brescello (en Emilie) ne peuvent se passer les uns des autres. Pour ma part, j’ai du mal avec ces mélanges de genres et de toutes ces multiples scénettes sans rapport entre elles. Le dialogue, souvent sans intérêt et parfois profond suit la même absence de logique. On se demande quand même comment Duvivier a pu se laisser embarquer dans cette galère car son absence d’humour personnel se voit, la mise en scène est sans malice, la commande devant être honorée. Remarquons au passage que aucun lycéen d’aujourd’hui ne peut avoir la moindre idée de ce que représentait le catholicisme et le communisme en 1950, tant en France qu'en Italie. Sans avoir vécu cette époque le film est impossible à ressentir correctement.
Un bon classique sympathique à voir. L'histoire est simple mais efficace. Les deux personnages principaux sont très bien écrits, c'est à mes yeux le points fort du film : ils se détestent mutuellement (l'un étant un religieux, l'autre un communiste) mais il n'y en a pas un qui soit fondamentalement méchant ni fondamentalement gentil. Fernandel est très bon et forme un excellent duo comique avec Gino Cervi ; les autres acteurs sont corrects. L'humour a un peu vieilli mais le film demeure tout de même très agréable à regarder.
Aujourd'hui, un film en noir et blanc de 1952 semble démodé et attire peu. Mais j'ai testé, et je me suis étonné de la bonne ambiance dans ce film, les blagues très sympas, les quelques répliques cultes et un Fernandel au top que je connaissais mal. C'est donc un grand classique des comédies françaises, et le 17ème film au plus gros box-office en France de tous les temps !
Sous ses airs un peu naïfs voire un peu grotesques, cette comédie a des accents au final assez sombres. Au-delà des querelles personnelles, c'est le portrait d'une civilisation qui est dépeint. L'auteur italien voulait combattre le poids du communisme. Mais au final c'est pour construire un monde meilleur qu'il oeuvrent. Fernandel et Cervi y sont excellents dans un ensemble qui a un peu vieilli.
Je ne vais pas épiloguer pendant 107 ans sur ce grand classique du cinéma français que tout le monde, ou presque, connaît. Pour faire court, voir ou revoir les tribulations de Peppone et de Don Camillo, c’est bon comme du bon pain. Le premier est le maire communiste, certes un peu roublard sur les bords, de la petite commune de Brescello. Le deuxième est le curé de la même commune, mais attention : pas n’importe quel curé ! Un curé de choc qui veille sur ses ouailles et qui ferait pâlir d’envie les ecclésiastiques les plus pieux, puisqu’il converse le plus naturellement du monde avec… Jésus en personne. Si le film de Julien Duvivier peut paraître un tantinet désuet aujourd’hui, rien n’empêche de le regarder avec un œil de l’époque pour tous les aspects techniques. Malgré tout, ce long métrage de Julien Duvivier est parvenu à traverser plus d’un demi-siècle sans encombre car le côté humain des principaux personnages a su être bien exploré, tout en prenant un sujet qui restera éternellement d’actualité : les oppositions politiques. Inutile de dire que c’est fait avec beaucoup d’humour, tout en finesse, par le biais de répliques cultes, sur des situations parfois très cocasses. Mais ce n’est pas tout : Gino Cervi et Fernandel ne se contentent pas de nous servir une interprétation orale sans faille, non. Ils s’expriment aussi à travers de nombreuses mimiques, des mimiques qui valent leur pesant de cacahuètes et qui se substituent aisément à toute réplique complémentaire. Alors même si on regarde "Le petit monde de Don Camillo" avec un œil plus moderne, on passe un moment qui nous fait tout oublier, car c’est drôle, frais, léger et bon enfant, ce qui est surprenant si on tient compte du début qui est fait à la manière d’un livre qu’on ouvre avec cette narration en voix off visant à présenter le village, les personnages, en somme le contexte. Un film culte pour une saga culte, peut-être la meilleure saga du cinéma français de tous les temps.
Un film qui risque de surprendre les moins de 20 ans : il a en effet été tourné au lendemain de la seconde guerre mondiale à une époque où presque personne n' avait le téléphone, bien peu peu la TSF (radio) et pas du tout la télévision : le bon peuple avait envie d'oublier horreurs et privations, de s'amuser et de rire, et Julien Duvivier, le réalisateur de ce film culte, a gagné le jackpot en lui proposant sur un plateau ce qu'il attendait ! Une époque au cours de laquelle on se méfiait du bolchévisme, de la Russie et de ses "rouges" et la caricature n'est pas le fait du hasard. Fernandel et Gino Cervi excellent l'un dans le rôle de l'archiprêtre, l'autre dans celui du camarade maire (tous les communistes étaient camarades) mais néanmoins croyant en Dieu. Un régal ! Près de treize millions d'entrées en salles : un miracle ? Quand une équipe gagne, pourquoi changer ? Cet épisode a donc eu une descendance avec des fortunes diverses, mais Gino Cervi n''acceptera jamais de jouer cette saga sans le regretté Fernandel ! Hommage à sa clairvoyance ! Enfin, pour rendre à César ce qui est à César, mentionnons particulièrement dans ce film Jean Debucourt (1894-1958) qui fut sociétaire de la Comédie Française, qui a une carrière aussi longue qu'un annuaire, mais un rôle tout ce qu'il y a de plus effacé dans ce film puisqu'il y interprête la voix de Jésus ! willycopresto