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lionelb30
435 abonnés
2 590 critiques
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3,0
Publiée le 9 juillet 2019
Toujours interressant de voir des images de la grande guerre mais dommage que l'on apprenne rien de nouveau dans ce documentaire et que le cote narratif de plein d'ancien combattants donne une impression de bavardage ou l'on ne peut s'attacher a aucun d'entre eux.
Ayant bien compris qu'il était absurde de vouloir intellectualiser une expérience aussi particulière que celle de la guerre, Jackson s'est attaché à la sensualiser le plus possible. Il ne vise en aucun cas à l'objectivité. D'où le parti pris de ne ni dater, ni localiser les séquences, de rétablir le son et les couleurs pour s'approcher au plus près du ressenti des soldats.Film très émouvant. N'y allez pas si vous voulez voir un énième documentaire étayé par des historiens patentés. Ce genre de film manquait après ces 4 années de commémoration.
Même s'il est vrai qu'il est difficile de lire les sous-titres qui sont permanents tout en regardant les images dont on ne voudrait en perdre aucune, c'est un film très fort qui montre la guerre à la vraie hauteur d'homme et seulement celle là. On y parle de travail, de volonté de partir entre copains, de solde, de retour désœuvré et aussi de mort et de difficultés. C'est assez rare pour inciter chacun à aller le voir.
Une compilation de visages édentés hilares qui savent qu'ils sont filmés, certains qu'on nous ressert plus tard mais zoomés différemment. Un montage, sans cohérence apparente, où se mélangent documents d'époque, plans fixes, photos, dessins. Des voix off qui se succèdent de façon cyclique, sans discontinuer pendant toute la durée du film et qui racontent leur guerre sans émotion sur le ton plutôt monocorde d'une conversation british à l'heure du thé. Ce n'est pas la guerre qui est insupportable, c'est ce documentaire! Mais peut-être faut-il être british pour l'apprécier...
C’est un film qui montre la guerre dans la plus grande crudité, mais bizarrement on ne ressent rien. C’est étrange. La vie des tranchées, les scènes de combat, la rencontre avec l’autre : l’allemand. Quelques questionnements basiques sur les raisons de faire la guerre, et puis c’est tout. Pour un peu de sens à toute cette boucherie, autant revoir les sentiers de la gloire de Stanley Kubrick
Des images d'archives dépoussiérées et magnifiées, voilà ce que ce film émouvant propose. La première guerre comme on ne l'a jamais vu ! Bluffant, bravo à Peter Jackson et ses équipes !
le cinéma hollywoodien est de moins en qualitatif mais c'est pareil pour les documentaires vraiment rien d'exceptionnel. la colorisation c'est déjà vu depuis des années avec apocalypse, quant à la qualité du docu c'est très chauvin sur l'armée anglaise donc on apprend pas grand chose vu que cette guerre est MONDIALE. bref apocalypse mieux documenté et même plus émouvant ( la lecture du poème "in flanders field" )
Formidable film, au coeur de l'armée anglaise, comme si l'on y était, l'horreur de la guerre, le pire, et le meilleur, l'amitié, la solidarité, le courage, le rire pour affronter, bien pour les classes de 3ème.
On ne regrette qu'une chose, l'abondance des témoignages empêche le spectateur (surtout lorsqu'il ne comprends pas l'anglais) de profiter des magnifiques images d'époque, restaurées, qui font le sel de ce documentaire. Toutes les étapes de la guerre, du point de vue de soldats britanniques, sont passées en revue : les préparatifs, l'embarquement, l'arrivée dans les tranchées, les jours de repos, l'attente, les assauts, la "victoire", le retour... Des images d'archives formidables.
Des images et témoignages inédits et impressionnants sur la Grande Guerre mais la colorisation d'archives entraîne une certaine laideur visuelle plus qu'une touche réaliste. Le film manque en outre de distance critique, loin de la force de "Johnny Got His Gun" ou "Les Sentiers de la gloire". Le cinéphile et l'historien resteront donc sur leur faim.
Le centenaire de la Première guerre mondiale est derrière nous. Il a été l'occasion en France et dans le monde d'une impressionnante série de commémorations de toute nature. C'est avec un décalage de quelques mois qu'arrive sur nos écrans le documentaire réalisé à grands frais par Peter Jackson. Au-delà de son sujet qui lui attirera tous les amoureux d'histoire contemporaine, il présente deux arguments de vente. Le premier est l'identité de son réalisateur qui a porté à l'écran avec le succès que l'on sait la saga de J.R.R. Tolkien. Le second est la colorisation et la sonorisation des images d'archives censées leur donner plus de vie.
Les deux arguments ne sont guère opérants. Que Peter Jackson, pour des raisons familiales (le grand-oncle de son épouse a combattu sur la Somme), nourrisse une fascination pour la Première guerre mondiale est une chose. Que cela le qualifie pour en parler en est une autre. Nulle part ne trouve-t-on la patte d'un grand réalisateur dans ce documentaire qui se borne à enchaîner les images d'archives lestées en voix off du témoignage d'anciens combattants. Quant à la colorisation, elle ne nous surprend plus guère depuis qu'Apocalypse avait inauguré le procédé.
Pour les soldats tombés se concentre sur la vie du contingent britannique expédié en France. Rien ne nous est dit sur le contexte historique et militaire de leur participation à la Première guerre mondiale. Le parti pris revendiqué est de reconstituer leur quotidien et de comprendre leur état d'esprit, un étonnant mélange de chauvinisme, de bravoure, d'inconscience et de fatalisme.
On passe beaucoup de temps sur le sol britannique pendant leur recrutement - où les plus jeunes mentent sur leur âge pour accompagner leurs aînés sans imaginer un instant le déchaînement de violence qui s'abattra sur eux. On nous montre ce qu'ils mangent, ce qu'ils portent (un seul et unique uniforme pendant quatre ans et ses fameuses bandes molletières dont personne ne leur avait expliqué l'usage). Puis on les suit dans les tranchées, tuer l'ennui, chasser les poux, patauger dans leurs fèces avant d'être lancés à l'assaut des lignes ennemies.
Passée la première demie-heure et satisfaite la curiosité que le projet et son auteur avaient fait naître, on s'ennuie ferme sans rien apprendre.