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Kaplan
2 critiques
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3,0
Publiée le 22 mai 2022
Film d'animation avec des décors remarquables mais avec un scénario très convenu et sans grand intérêt . On pense aux tous premiers films d'animation de David Lynch, la douce et noire folie en moins, ici juste un ajout de choses parfois glauques, le tout mélangé à du San Ku Kai. De l'anti Miyazaki. Bilal, Mézières, Caro et Jeunet, je dirais, comme autres références. Mais sans arriver à ce niveau. L'ensemble est vite indigeste et claustrophobe, le scénario est étiré en longueur, on finit par s'ennuyer dans ces longs couloirs. j'imagine mal la trilogie annoncée, que je n'irai certainement pas voir. On a sa dose. Le langage inventé, fait de reniflements de types très enrhumés et la musique des séries d'animation japonaise des années 80 est vite pénible. Les décors et le travail restent impressionnants mais l'ensemble donne un aspect trop court-métrage amateur, ce qu'il était et qu'il aurait peut-être dû rester.
Un film d'animation affreusement mal rythmé et au scénario décousu qui se termine de manière abrupt. Reste l'animation en elle-même réalisée par des passionnés avec peu de moyens.
“Junk Head” est un ovni cinématographique. Ne croyez pas que parce qu’il s’agit d’un film d’animation, il soit grand public. Violent et dérangeant, le film japonais met en scène un droïde envoyé dans les profondeurs de la Terre en 3385 pour trouver un code génétique et sauver les humains d’un virus qui menace leur survie. Tourné en stop motion, les robots et étranges bêtes s’animent dans un décor minimaliste, le tout dans une bande son perturbante. Le résultat final de cette science-fiction inclassable est bizarre et pas franchement attractive. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Tout le travail accompli est d'ores et déjà assez inouï mérite le respect le plus total et le résultat est impressionnant d'autant plus lorsqu'on pense aux sept années de fou vécues par cet artiste accompli. Dès les premières minutes on se retrouve avec une multitude de références. Puis on constate vite deux choses qui agressent un peu les oreilles : les voix des personnages et la musique. Dommage car le reste est tout le contraire, sous influences digérées et inspirées, aux effets spéciaux certes artisanaux mais impressionnants. Le scénario est malin, parsemé de petites touches d'humour non négligeables aussi bien via les dialogues que par des détails physiques. Le cinéaste offre un panel exhaustif de la mise en scène avec tout le cahier des charges avec force ralentis, caméra subjective, flou, flitre de couleurs, travellings,... etc... Le cinéaste, complet, autodidacte et créatif signe un premier film remarquable, ne serait-ce que par sa générosité de fond, sa gourmandise à tous les instants, fun et inventif, il a su faire un travail de pro sans se prendre au sérieux. A voir et à conseiller ! Site : Selenie
C’est le premier long-métrage de par Takahide Hori. En 2013, il avait posté sur YouTube Junk Head 1, un court-métrage de 30 minutes.
L'animation japonaise oscille généralement entre le style des Studio Ghibli plus traditionnel, et la vague plus moderne portée par Makoto Shinkai. Junk Head va se démarquer de ce lot, que ce soit par sa forme ou son fond. Cette fois, on est transporté dans un futur où l'humanité a trouvé le moyen pour obtenir la vie éternelle, mais les conséquences sont fâcheuses.
Une dystopie qui est une pure réussite. Les critiques sociétales vont être nombreuses. Ce film d'animation doit se lire entre les lignes pour ne rien rater. Les critiques sont fortes comme la volonté des hommes de toujours défier la nature ou encore l’influence importante des croyances dans le comportement des gens. Les angles d'attaque vont toujours être pertinents sans imposer une opinion. Takahide Hori partage avec nous sa vision, mais chacun est maître de trouver que ses conclusions sont négatives ou pas.
Parfois, les propos sont tout de même trop chargés. En effet, le scénario par en peu en vrille afin que le réalisateur puisse développer ses différents sujets. Le dérouler n'est donc pas vraiment fluide. C'est cependant compenser par un ton insolent génial. La satire va être forte et il n'est pas rare de rire de bon cœur malgré la situation. Un paradoxe bien exploité afin de marquer le spectateur. Les propos vont très souvent régaler.
Cette prise de risque se ressent au niveau du design. Ils ne vont pas se contenter de simples dessins. La technique du stop-motion permet un rendu atypique. Afin de donner un aspect “live action”, Takahide Hori a décidé de le faire en 24 images par seconde au lieu des 12 habituels. Cela donne un total de 140 000 prises de vues. Le visuel est véritablement tourné vers les adultes. Il y aura même des passages où la violence sera marquée.
junk head est un film d animation d apres le court métrage Junk Head 1 de 2013 Le film comprend quelque 140 000 plans en stop-motion et dure 101 minutes Le réalisateur Guillermo del Toro a salué une version courte du film comme une « œuvre d’une brillance dérangée Le film a remporté le prix du meilleur long métrage d’animation au Festival du film Fantasia 2017 Le film a remporté la Cigogne d’Or dans la compétition internationale de films d’animation du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2021
Que c'est dommage Cette absence de mystère D'ambiance Et cette musique Parfois insupportable Et à côté de la plaque Comme cet humour Peu pertinent J'ai pensé à Eraserhead J'ai pensé que c'était vraiment bien Eraserhead Ici c'est maladroit Souvent hésitant Peu convaincu par son propre univers Le générique de fin en making of une catastrophe Comment foutre en l'air la dernière lueur d'intrigue déjà peu présente Mais c'est pas désagréable La question de l'identité est intéressamment Traitée Les décors et l'animation Sublimes La lumière Moins C'est trop clair Il y a un côté court-métrage Un univers fort Mais peu maîtrisé A tenter quand-même Dans ma tête ça reste joli avec un vrai univers Joli C'est peut-être ça le problème En fait ça devrait être un peu glauque Malsain Mais c'est maladroitement joli Bébête
Voici un OVNI de science-fiction, pur, dur, radicale comme on n'en voit que très peu finalement dans le genre. Un univers singulier original parfois déroutant, un vrai film de SF aux références multiples et pourtant totalement unique. Un film autoproduit par un seul homme, à tous les postes qui mettra presque tout seul plus de 7 années à réaliser son film. Le résultat est un film sans concession échappant aux dictats des studios et des commanditaires qui croient toujours mieux savoir ce que le public attend. Un film d'animation SF où l'imagination est reine dans un univers totalement onirique rappelant les dessins animés toujours trop ignorés de René Laloux. Evidement à tout faire soi-même, on ne peut pas être bon en tout... et l'animation très scolaire de Takahide Hori ne va pas révolutionner le genre. On peut même dire qu'elle fait franchement datée face aux gros studios d'animations mondiaux. Mais osé faire un film dans une langue totalement inventée pour celui-ci !... Ca, on avait pas vu ça depuis "La guerre du feu" de Jean-Jacques Annaud !
Je vous présente ici une petite pépite d 'animation, le travail a dû être colossal pour ce film, et ça se ressent. Laissez vous embarquez par Junk Head dans un monde qui surprend avec des personnages tout aussi attachant. Le film passe vraiment bien, l'histoire, la musique, ainsi que l'humour qui un peu présent dans le film sont exceptionnels. Le seul problème, c'est que j'aurai aimé en voir plus, je voulais à la fin du film continuer cette histoire qui m'a emporter tout au long du film et découvrir d'autres facettes de ce monde surprenant. Je pense et j'espère qu'il y aura une suite de ce merveilleux long-métrage.
En sortant de la salle, j'ai eu beaucoup de mal à me faire un avis. Car le film a des qualités indéniables, son animation en stop-motion est très bonne, l'histoire est plutôt intéressante et les personnages sont assez attachants. Mais à côté de ça, le film tire un peu en longueur et même si se rendre compte de l'immensité des souterrains est plaisant, on ne sait pas vraiment où on va. Bien qu'il s'agisse normalement d'une trilogie, la fin de cet épisode laisse fortement perplexe car il s'arrête au beau milieu de l'aventure. Si on sent l'inspiration du côté de The Thing avec les créatures quasiment identiques, le film se démarque par son environnement et son univers décalé et sombre. Le film réussit intelligemment à jongler entre humour et drame. Une réussite donc pour un film qui a mis 7 ans pour naître.