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tupper
135 abonnés
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3,0
Publiée le 7 juin 2022
Ovni sorti de la tête et des mains d’un seul homme déterminé, imaginatif, provocateur et doué bien sûr. La réalisation et le synopsis sont assez incroyables, les thèmes abordés captivant, seul le développement est un peu maladroit de par ses répétitions et ses longueurs.
Véritable prouesse technique, Junk Head impressionne par sa direction artistique. Lorsqu'il s'est lancé dans ce projet fou, Takahide Hori avait à coeur de développer un univers sans s'encombrer d'un scénario défini... et c'est bien le problème. On reste émerveillé face aux décors et à la multitude de personnages très riches qui nous sont présentés. Mais l'histoire est très confuse dans son ensemble et se répète inlassablement. 30 à 45 minutes auraient facilement pu être retirées au film, ce qui aurait permis de gagner en efficacité et de ne pas perdre les spectateurs.
Je n’aurais pas grand chose à en dire, le projet est fou, l’envie de faire et de créer déborde de partout à l’écran. L’envie de donner forme à un monde crée de toute pièce (et très référencé dans le même temps) est le pourquoi il faut voir ce film. Mais malheureusement la narration le plombe totalement. Car oui malgré des images qui m’ont interpellé je me suis franchement ennuyé. Junk Head est un geste fou de cinéma mais un geste trop désordonné.
Junk Head est le projet d'un homme : Takahide Hori. Et on peut dire qu'il a mis du cœur à l'ouvrage, il a créé un univers très riche et soigné, un background complexe mais assez particulier. Il faut avouer qu'on a eu un peu de mal à rentrer dedans avec ce "langage yaourt" aux sonorités parfois bien pénibles. Mais en s'accrochant, ce film en stop-motion offre de bons moments. Cette technique d'animation fait toujours son petit effet, un charme indéniable. Le souci rencontré pour nous, c'est qu'une fois dedans, quand on commence à s'imaginer plus, à voir venir les alternatives intéressantes pour la fin, tout s'arrête brutalement, sans finalement exploiter vraiment l'univers. On remet au final tout en question, pourquoi avoir fait créer tout ça pour ne rien en faire. C'est sur ce non-sens que finit le film, forcément c'est une déception alors qu'on commençait à supporter leurs grognements ! Si le but était de faire une suite, il aurait fallu quand même offrir une fin plus correcte. Bref, une déception pleine de potentiel, un univers atypique en demi-teinte, voilà à quoi vous attendre avec Junk Head !
junk head est un film d animation d apres le court métrage Junk Head 1 de 2013 Le film comprend quelque 140 000 plans en stop-motion et dure 101 minutes Le réalisateur Guillermo del Toro a salué une version courte du film comme une « œuvre d’une brillance dérangée Le film a remporté le prix du meilleur long métrage d’animation au Festival du film Fantasia 2017 Le film a remporté la Cigogne d’Or dans la compétition internationale de films d’animation du Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg 2021
« Junk head » est un film d’animation réalisé en stop motion en intégralité qui est également original pour son script se déroulant dans un futur lointain et narrant les mésaventures d'un humanoïde high-tech chargé d'aller chercher le secret de la reproduction dans les entrailles de la Terre peuplée de créatures horribles. Si ce métrage fait preuve d’originalité quant à son bestiaire, que certaines situations sont farfelues à souhait et que les émotions des personnages sont assez bien retranscrites, le côté répétitif de l’ensemble (le robot passe son temps à se promener dans des tunnels souterrains où il rencontre plein de créatures étranges) prend vraiment le pas sur tout le reste et laisse place à un certain ennui. Tout comme on sera déçu par une fin un peu terne. On aurait peut-être alors souhaité avoir un court-métrage au lieu d’un long pour savourer cette œuvre tout de même bien singulière !
Un film OVNI déroutant, impressionnant quand on connait son contexte de création. Un univers étrange inspiré de Giger, Alien, I Robot, AArdman... Le seul reproche au film : il est à suivre et vu ce premier d'une trilogie a mis 7 ans à se faire...
Alors que Pixar embauche au moins 500 personnes pour ses films d'animation Takahide Hori a décidé d'en faire un tout seul, ou presque. Et tant qu'il y était il en a profité pour inventer une langue et écrire la musique. Il faut saluer ce travail de fou-rmi. D'autant plus que le Stop Motion est plutôt réussi et que l'atmosphère est particulièrement barrée. Mais la contrepartie de ce travail solitaire est la monotonie des décors et un scénario qui tourne un peu en rond. Un moyen métrage aurait été sans doute été plus efficace.
En sortant de la salle, j'ai eu beaucoup de mal à me faire un avis. Car le film a des qualités indéniables, son animation en stop-motion est très bonne, l'histoire est plutôt intéressante et les personnages sont assez attachants. Mais à côté de ça, le film tire un peu en longueur et même si se rendre compte de l'immensité des souterrains est plaisant, on ne sait pas vraiment où on va. Bien qu'il s'agisse normalement d'une trilogie, la fin de cet épisode laisse fortement perplexe car il s'arrête au beau milieu de l'aventure. Si on sent l'inspiration du côté de The Thing avec les créatures quasiment identiques, le film se démarque par son environnement et son univers décalé et sombre. Le film réussit intelligemment à jongler entre humour et drame. Une réussite donc pour un film qui a mis 7 ans pour naître.
Petite déception que ce Junk Head ! J’ai beaucoup accroché au début mais au final, je le suis vite lassé de cet univers très répétitif visuellement et bourré de péripéties qui s’enchaînent sans nous laisser respirer et sans apporter de réflexion malgré un pitch de base qui pourrait ressembler à de l’excellente science fiction. Dommage car la mise en scène est excellente et il y a un certain humour absurde que j’aime beaucoup. Je ne dirais pas que c’est mauvais, mais ça ne m’a pas emballé non plus.
Sublime film d’animation réalisé entièrement en stopmotion. Ça change de ces robes de synthèse mise partout. Un premier volet d’une trilogie qui s’annonce prometteuse. Même si la voix des personnages peut être un peu gênante parfois ce film est un bijou d’animation.
Je vous présente ici une petite pépite d 'animation, le travail a dû être colossal pour ce film, et ça se ressent. Laissez vous embarquez par Junk Head dans un monde qui surprend avec des personnages tout aussi attachant. Le film passe vraiment bien, l'histoire, la musique, ainsi que l'humour qui un peu présent dans le film sont exceptionnels. Le seul problème, c'est que j'aurai aimé en voir plus, je voulais à la fin du film continuer cette histoire qui m'a emporter tout au long du film et découvrir d'autres facettes de ce monde surprenant. Je pense et j'espère qu'il y aura une suite de ce merveilleux long-métrage.
Ne connaissant pas le monde du stop motion, ce film est une expérience cinématographique vraiment à part, je ne pense pas avoir vu quelques choses s'y rapprochant.
L'univers est glauque à souhait, avec une profondeur que l'on souhaiterait explorer/découvrir encore plus. Cependant, le scénario sans réel profondeur, et étant un peu long au début nuit à la qualité du film. Il faut attendre la fin du premier tiers du film pour vraiment entrer de ce dernier.
La technique est le point important du film. Le Stop motion possède son rythme, et son imagerie particulière au regard de la production à effet spéciaux actuel. Je trouve les décors, les personnages, et l'imagerie, la réalisation et la mise en scène du film vraiment intéressant et éloigné des carcans actuels. Cependant, étant une production japonaise, ce que j'apprécie pas forcément habituellement, il est possible que cette imagerie soit typique de ce type de production.
Pour finir, la production de ce film réalisé par 2/3 personnes durant 7 ans inspire le respect
Pour son univers, et pour sa technique, c'est une expérience à découvrir tout en sachant qu'il est important d'être dans le bon état d'esprit pour le regarder. Ce film va me marqué durant un bon bout de temps, et j'espère qu'un deuxième film verra le jour.
Une claque ! Un film très spécial (en stop potion et surtout, pas de paroles mais seulement des bruitages) mais quel travail de Takahide Hori ! Il a tout fait : la réalisation, le scénario, le son, le montage, la photo, .... Un film qui fait réfléchir, qui amuse, qui émeut... Franchement, si l'occasion se présente, foncez le voir ! Un très beau film, vraiment !
Junk Head est un véritable bijou de Stop-motion. Après avoir vu les Wallace & Gromit, je suis heureux de voir que la science-fiction s'insère dans cette discipline exigeante.
Junk Head est une histoire sombre et dystopique, suivant un cyborg qui enquête sur la génétique des créatures d'un monde souterrain. C'est triste, gore, malsain, dérangeant, des registres assez inattendus pour un film d'animation (mais il n'est pas le seul et Lee Hardcastle fait aussi des court-métrages glauques).
Les langues fictives, parfois proches du japonais, sont pénibles à entendre pendant 1h40, basées sur des susurrements et des raclements de gorge. Le film a donc le parti pris de montrer des sous-titres obligatoires, mais je suis étonné de voir une vulgaire police de caractères compromettre l'esthétique de 7 années de travail par une équipe extrêmement réduite (globalement il était seul pour tout, avec quelques amis pour les voix).
Malgré tout l'histoire est touchante et se focalise sur l'identité du héros cyborg qui n'arrête pas de changer de corps et d'être rafistolé au fil de sa dégringolade dans ce souterrain infini. Il trouve quelques amis en cours de route, mais ça reste un monde dangereux, cruel, d'une grande pauvreté, où ceux qui ne se font pas manger se font exploiter pendant des siècles (car la longévité a augmenté).
Les références cinématographiques sont nombreuses, en particulier Cronenberg qui a du beaucoup l'inspirer. Les dizaines de ponts qui relient deux grandes falaises rappelle aussi la BD les démons d'Alexia. L'esthétique est surprenante de richesse pour un film créé dans un si petit atelier. L'architecture brutaliste et gigantesque fait écho à ce monde impitoyable.
C'est brillant d'originalité et d'effort, mais ce n'est pas pour tout le monde, ne serait-ce que pour les voix à supporter, mais aussi l'atmosphère dérangeante.