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    Ága
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    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 décembre 2018
    Dans le Grand Nord sibérien, Nanook et Sedna, la cinquantaine, vivent de la pêche et de la chasse comme leurs ancêtres iakoutes avant eux.
    Mais leur paisible vie quotidienne cache un drame intime : leurs enfants les ont quittés, préférant aller travailler à la ville que rester sous la yourte.

    En prénommant son héros Nanook, le réalisateur bulgare Milko Lazarov se revendique haut et fort d'une écrasante filiation : celle du célèbre documentaire de Robert Flaherty "Nanouk l'Esquimau". Comme lui, il raconte, dans la première partie de son film les heures et les jours dans l'hiver arctique. On y voit Nanook creuser la glace pour pécher, poser des pièges, préparer la yourte à affronter la tempête. Akira Kurosawa dans "Dersou Ouzala" ou Zacharias Kunuk dans "Atanarjuat, la légende de l'homme rapide" s'y étaient déjà essayés.

    Cette (trop) lente description anthropologique occupe la première moitié du film au cours de laquelle quasiment pas une parole n'ait été prononcée. C'est seulement dans sa seconde moitié qu'une histoire se dessine autour de Aga, la fille de Nanook et de Sedna, l'absente qui donne son titre au film et autour de laquelle l'intrigue se noue. Pas de suspense haletant ni de rebondissements en cascade, mais une histoire sans mots qui se termine par deux plans muets d'une sidérante beauté. Ils nous récompensent de notre patience et justifient à eux seuls l'intérêt porté à ce film dépaysant.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2018
    L’édition 2018 de la Berlinale s’est clôt en février dernier sur �ga, un film tourné dans le nord-est sibérien par le cinéaste bulgare Milko Lazarov. Une clôture en beauté(s) puisque ce film brille notamment par ses exceptionnelles qualités esthétiques. �ga vaut pour manifeste tant pour sa forme que pour son fond. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 décembre 2018
    Le bulgare Milko Lazarov, on ne le connaissait (et encore !) qu'au travers de second rôle dans "Glory", le beau film de Kristina Grozeva et Petar Valchanov. En effet, "Otchuzhdenie", son premier long métrage en tant que réalisateur, n'est jamais sorti, ni en France ni ailleurs, n'ayant été projeté que dans des festivals. C'est en Iakoutie que Milko Lazarov est allé tourner "Aga" : la Iakoutie, un sujet de la Fédération de Russie, 1 million d'habitants sur 3 millions de km2, -40 °C en hiver. Tourné en 35 mm, uniquement en plans fixes, ce film s'apparente pendant 90 % du temps à un documentaire sur la vie d'un couple de vieux iakoutes vivant seuls avec leur chien dans une yourte au milieu du grand désert froid et blanc. Un pseudo documentaire loin d'être passionnant, au point que, pour tenir le coup on se pose des questions : par exemple, que donnent-ils à manger au chien alors que, manifestement, ils n'ont pas souvent de la viande à leur disposition et que le vendeur de croquettes le plus proche est loin, très loin. Sinon, il y a une vague histoire fonctionnelle avec un extraordinaire suspens : pourquoi le père en veut-il à Aga, sa fille ? Voulant montrer la coexistence d'un mode de vie ancestral avec le monde moderne, le réalisateur le fait avec de gros sabots, comme ces avions qui passent au dessus de la yourte, très haut dans le ciel. Beaucoup de gens s'extasient sur la beauté des images : franchement, la photographie n'a vraiment rien d'exceptionnel. Finalement, ce qui donne le plus d'émotion dans ce film, c'est l'adagietto de le 5ème symphonie de Malher, qu'on entend à deux reprises.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 février 2021
    Un conte crépusculaire lumineux, visuellement sublime mais un peu trop contemplatif pour en être captivant, même si la dernière scène est bouleversante.
    Agnes L.
    Agnes L.

    166 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2024
    Il faut aimer les documentaires ethnographiques pour apprécier ce film. Aux antipodes d'un blockbuster, il nous montre un couple d'éleveurs de rennes sans rennes avec juste un chien pour tirer le traîneau. Les seules actions sont celles de la vie quotidienne, celles qui assurent la survie dans cet univers hostile. C'est lent, c'est simple, c'est vrai, c'est beau.
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    Vous n'avez pas peur du froid sibérien ni des images glaciales qui peuplent nécessairement un film sur le Grand Nord. Vous ne redoutez pas non plus un cinéma contemplatif où les mots se font rares et où l'action est quasiment inexistante. En ce cas, vous allez trouver votre bonheur en Iakoutie où le film de Milko Lazarov a été tourné. Du froid, rien que du froid et des étendues de neige et de glace à perte de vue : c'est le décor au sein duquel émerge péniblement la yourte d'un couple soumise à tous les vents et aux pires tempêtes. "Aga", c'est d'abord un film qui peut être vu comme un documentaire, sorte d'hommage au plus célèbre d'entre eux, "Nanouk l'Esquimau", tourné au début des années 1920 par Robert Flaherty. Du reste, le couple mis en scène est constitué de Sedna et... Nanook. C'est dire. On le voit évoluer aux prises avec un quotidien des plus difficiles, d'autant que la maladie vient s'immiscer dans cette vie archaïque d'où toute modernité est exclue. Il y a bien les avions qui passent dans le ciel, constituant un bel oxymore vis-à-vis de l'environnement décrit. Mais de médecine point, sinon quelques baumes qui n'ont de vertu que lénifiante. Toutefois au-delà de l'aspect documentaire sur un peuple méconnu, c'est une histoire que nous donne à suivre Milko Lazarov. Aga - qui donne son prénom au titre du film - est en effet la fille de ce couple qui s'est laissée charmer par les facilités, toutes relatives, de la vie moderne et a brisé ainsi l'unité de la cellule familiale si chère à Nanook. Et si le spectateur peut trouver quelque ennui dans la description répétitive de ce quotidien sibérien, il ne pourra qu'être sensible à la force dramatique qui triomphe dans le dernier quart d'heure. D'autant que la musique choisie - le splendide adagietto de la 5ème symphonie de Mahler - lui rappellera bien des choses. Enfin, ce film mérite d'être vu - aussi et surtout - pour l'exceptionnelle qualité de l'image et ce du début à la fin. La dernière image a ainsi de quoi arracher des larmes au spectateur le plus endurci en même temps qu'elle constitue une métaphore poignante de l'état de notre planète.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 novembre 2018
    La Iakoutie, au nord-est de la Sibérie, n’est pas un bon plan de villégiature ! Maigre taïga l’été et immensité gelée l’hiver. Nanouk et Sedna y vivent pourtant depuis toujours. Même si l’élevage de rennes n’est plus de leur âge. Et que le réchauffement climatique fait fondre la glace de plus en plus tôt. Raréfiant le produit de la chasse et de la pêche et obligeant Nanouk et son chien à rentrer parfois bredouille à la yourte. Qu’importe, Sedna qui a toujours les yeux plissés d’amour pour son homme, lui réchauffe de bonnes marmites…
    C’est bien simple, même leur fille Aga a renoncé à cette vie d’un autre temps pour tenter sa chance dans une mine de diamant. Tradition ancestrale contre modernité ? Le réalisateur bulgare Milko Lazarov se garde bien de trancher : il montre. Avec une caméra assez contemplative et une esthétique appuyée sur ces immensités qui n’ont que l’horizon pour limite. Malgré une grande science du cadrage et un éclairage très étudié, à l’intérieur de la yourte et sur les visages, on est à la limite de l’effet de style.
    On a bien compris la métaphore entre l’excavation de la carrière de dimant et le trou creusé dans la glace pour la pêche. Mais on se serait bien passé de la musique de Mahler pour accompagner Nanouk au bout de son voyage. Emphatique et lacrymal, le final de colle pas avec la rusticité qui précède. Ni à cette tranche de vie si simple ou la chaleur d’un bel amour s’accommode d’un univers glacial. Reste que la photo est magistrale. Et rien que pour ça, Aga vaut le voyage. Même s'il fait aglagla !
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2019
    C’est l’histoire d’un couple d’Iakoutes vivant seuls dans leur yourte et dont la fille Aga est partie travailler dans une mine de diamants (près de Tit-Ary). Leur fils, Chena, vient les voir de temps en temps, leur apportant du bois et du pétrole. D’emblée, on pense à « Dersou Ouzala » (1974) d’Akira Kurozawa et même à « Nanouk l’esquimau » (1922) de Robert Flaherty (le iakoute se prénomme Nanook). Le réalisateur a fait le choix de filmer en plans fixes et très souvent en plan général (traineau sur la neige, passage d’un avion dans le ciel, etc.), exprimant la solitude et la petitesse du couple dans la nature. Sans oublier, parfois, les dialogues hors champ. D’où une sensation de lenteur et de longueur (malgré une durée conventionnelle de 96 mn). L’histoire ne démarre réellement au bout d’une heure spoiler: avec la mort de la femme, Sedna dont le mari transporte le corps en traineau. Pris en stop par un chauffeur routier, il se rend à la mine où travaille �ga
    , au son de la 5e symphonie de Mahler (adagietto). C’est émouvant mais quel manque d’imagination, tellement ce morceau est associé à « Mort à Venise » (1971) de Luchino Visconti ! C’est plus un film sur la solitude que sur le changement climatique et l’invasion du modernisme. Il reste décevant car trop scolaire et minimaliste (abus des plans fixes et de scènes trop contemplatives, sans enjeu dramatique. Un documentaire, plus court, aurait été aussi efficace.
    frederic T.
    frederic T.

    16 abonnés 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2018
    Un docu-fiction contemplatif, à la beauté visuelle époustouflante qui captive de bout en bout par sa force picturale et sa douce mélancolie. Milko Lazarov nous fait découvrir le mode de vie des derniers iakoute, ces éleveurs de rênes qui vivent dans le grand nord sibérien.
    A cet univers glacé et hostile, il oppose la chaleur des sentiments d’un couple meurtri par l’abandon de leur fille parti vivre dans le monde moderne. Un drame familial bouleversant sur la fin d’une civilisation....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 février 2019
    Pour son deuxième film, le cinéaste bulgare Milko Lazarov est parti au milieu des lacs gelés et des plaines enneigées de la Iakoutie, à l’extrême nord-est de la Sibérie : dans cet environnement hostile et magnifique, il raconte un moment de la vie d’un couple de cinquantenaires, Sedna et Nanouk, dont le quotidien au plus près des éléments est peu à peu confronté aux problèmes du monde contemporain, et au passage du temps.

    Le nom du personnage principal masculin fait écho au fameux Nanouk l’esquimau de Robert Flaherty : comme ce dernier, Milko Lazarov s’applique à rendre compte de la vie quotidienne de ses personnages, une structure qui semble être d’abord ici systématique (le mari va pêcher ou relever des pièges, puis raconte le soir à sa femme ce qui l’a interpellé dans la journée), mais qui parvient ensuite à donner à l’histoire toute son intensité. Si le mode de vie séculaire du couple est montré avec une précision anthropologique, il est question du thème universel des liens familiaux, le titre du film désignant le nom d’une absente, la fille de Nanouk et Sedna dont ces derniers se sont éloignés. Via une histoire commune et deux lieux principaux – la yourte isolée des parents et la mine de diamants où travaille leur fille -, le film confronte deux générations, qui ont du prendre des chemins différents. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2018/12/07/aga/)
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 novembre 2018
    Assez déçu,
    Après avoir vu un très bon film intense sur les inuits Atanarjuat, la légende de l'homme rapide, quelle atterrissage avec ce film...
    Le scénario est limité, des belles prises de vue, mais le réalisateur abuse un peu des plans fixes.
    Par ailleurs ce vieux couple vivant avec un seul husky semble plus qu'improbable...
    DimDim72
    DimDim72

    6 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Aga est un film d'un genre particulier. Les images sont belles mais pour ce qui est de l'action et des dialogues, on ne peut pas dire qu'il y en ait beaucoup.

    Un film à réserver aux contemplatifs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 novembre 2018
    tres beau film tant du point de vue esthétique que psychologique. le film est naturellement lent mais n'est ce pas la réalité? il nous renvoie a un questionnement phylosophique c'est quoi la vie, vivre et donc mourir!
    la fin nous place dans le contraste entre société et nature mais aussi avec l'image du trou dans la glace et la mine a ciel ouvert, et la retrouvaille entre un père et sa fille.
    superbe
    Uther Zendrest
    Uther Zendrest

    4 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    A mi-chemin entre le film documentaire et le cinéma, cet ode à l'hiver éternel et l'écologie n'en reste pas moins long, trop long.
    Morimar
    Morimar

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2022
    Un beau film, sobre et dépouillé comme la toundra iakoute, méditatif et lent comme la vie de ce couple dont le quotidien âpre se déroule à l'écran. Il ne se passe pas grand chose et pourtant, il se dit tant derrière les visages burinés par le froid, au-delà des dialogues réduits à l'essentiel - au sens noble du terme-, et des gestes simples. Un film d'une grande humanité.
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