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Pascal I
752 abonnés
4 120 critiques
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4,5
Publiée le 10 juin 2019
Une belle claque ! Une poésie tout le long, un voyage initiatique et révélé de pays jamais foulés et pourtant, quelle obstination, volonté et retenue. Magique ! Interprétation de haut vol de Jacques Gamblin, un retour des époques où l'on prenait son temps, photographie somptueuse, belle musique et beaucoup d'émotions. L'envie au clap de fin de découvrir ce palais. Proche du chef d'oeuvre ! 4.5/5 !!!
Merci Monsieur Nils Tavernier . . . Ce film est une poésie, d'une sensibilité merveilleuse. Je l'ai vu 2 fois et je regrette de ne pas avoir eu le temps de retourner le voir. Rarement un film m'a fait sentir autant d'émotions. J'en ai pleuré de tristesse, j'ai pleuré de joie. Je me suis identifié à cet homme, tellement timide et refermé sur lui qu'il en était incapable de dire ses sentiments malgré tout ce qui bouillonnait en lui. Je connaissais déjà en partie son histoire, j'ai visité le Palais Idéal il y a quelques années et je me suis senti petit face à tant d'Amour d'un homme, Amour pour sa fille à qui il n'a pas réussi à le dire avec des mots mais avec son oeuvre, Amour à sa femme, éternel soutien qui comprenait son homme comme personne. Jacques Gamblin est magnifique en taiseux bougon qui ne sait pas s'exprimer et faire ressortir tout ce qu'il a de merveilleux en lui. Laetitia Casta rayonne malgré les difficultés et sa présence est le soutien magnifique et discret à son humble d'homme. Bernard Le Coq est le traducteur de ce taiseux et le conseiller discret, sans juger. La petite est un petit joyeux sautillant, qui malgré ce père maladroit, l'aime plus que tout malgré les quolibets des autres enfants car elle est une princesse avec son propre Palais. Les autres acteurs sont au diapason, celui qui joue le fils a un rôle difficile car doit faire ressentir à la fois l'amour et le respect du père et la déception de ne pas avoir eu en sa faveur ce même retour qu'à sa demi-soeur quand il s'en ai trouvé séparé (la scène est déchirante au début du film, le Facteur Cheval est désemparé face à la décision familiale de lui enlever son fils alors qu'on sent l'amour qu'il a pour lui) Le film est beau, triste et cruel, lent et calme, merveilleux car débordant d'Amour. Une poésie emplie de Vie malgré la Mort qui rode constamment. Merci merci merci
Il est vrai que son histoire est incroyable. Entre 1879 et 1912, Ferdinand Cheval a conçu un Palais de pierre avec ses mains, son imaginaire et son courage. En 1969, la construction a été classée Monument Historique et il est encore possible de le visiter dans la Drôme. En 2019, Nils Tavernier raconte cette aventure dans « L’incroyable histoire du facteur Cheval ». Jacques Gamblin tient le rôle-titre mais emploie un jeu figé et peu charismatique. Qui a dit que le créateur était si morose ? Il est vrai que l’histoire ne parvient pas à décoller dans l’optimisme tellement les enterrements s’enchaînent, mais avec une histoire aussi généreuse que celle du Palais Idéal, on regrette vraiment cette fiévreuse direction. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
La consécration de toute une vie contée de la manière la plus ordinaire possible. Est-ce une volonté délibérée de la part de Nils Tavernier, fils du fameux réalisateur Bertrand ? Ne pas magnifier l'accomplissement d'un homme simple, facteur solitaire et taiseux, soudain porté par la grâce autant que par le lubie de construire un palais avec les éléments de la nature récupérés durant ses tournées. Avant même le début de cette œuvre spontanée, le long-métrage achoppe quant au rythme utilisé, démontre son incapacité à donner du souffle aux prémisses menant à ce fantastique témoignage d'art « naïf ». Si l'idée est d'appuyer sur le caractère non affable de Mr Cheval (un Jacques Gamblin des plus neutres) pour mieux expliquer son besoin d'extérioriser ses sentiments par la créativité, il y avait des façons plus subtiles de la suggérer. On s'en étonne d'autant plus que tout s'enchaîne rapidement sitôt la rencontre amoureuse avec Alice (lumineuse Laetitia Casta) consommée, on saute les années à vitesse grand V sans nous laisser le temps de s'attacher aux multiples personnages secondaires traversant la vie du bâtisseur, comme si le focus n'avait pas été placé au bon endroit. Les dernières minutes émouvantes sauvent toutefois le propos : le combat d'un homme ayant vu partir un à un ses proches sans perdre de vue sa mission : bâtir la plus vaste preuve d'amour au monde, dont la destinée sera d'être déclaré monument historique. Ne serait-ce pour faire connaître cette histoire à une plus vaste échelle, ce film a le mérite d'exister.
la plus belle déclaration d amour que j'ai entendu au cinéma. Quand ce "taiseux" exprime à sa femme à l aube de sa mort tout ce quelle lui a apporté, c'est juste étouffant d'émotion. Quel couple magnifique. Que Laetitia est incroyable On oublie le mannequin pour ne voir que la femme du facteur cheval. Merci pour ce moment
Un biopic nonchalant dans lequel on traverse la vie originale du facteur Cheval dans la Drôme. Un personnage lunaire interprété magistralement par Gamblin qui donne de l'épaisseur à un personnage de nature peu bavarde qui va accomplir son oeuvre étrange tout au long de sa vie. On remarquera aussi l'interpération de Laetitia Casta toute en retenue et en justesse.
J'ai aimé ce film. Renouer avec un cinéma Français qui ne nous assène pas la bienpensance multiculturelle LGBTQ, cela redonne espoir. Je profite de cette tribune pour dire au critique Jean Baptiste Morin des Inrockuptibles, qui s'est fendu d'un commentaire débile dont on peine à comprendre le sens et de la note qui va avec, que nous, commun des mortels simples spectateurs provinciaux, ne lisons plus depuis longtemps son torchon gauchisant, et le conchions profondément. Son avis ne vaut pas un clou et est digne de l'art dégénéré qu'il encense. Merci à Jacques Gamblin pour ce cadeau.
Pour ne rien vous cacher, je ne connaissais du facteur Cheval que son œuvre et de loin ! Je n'ai entendu dire que du bien du film de Nils Tavernier. Je l'ai donc regardé avec passion. Ce chef d' œuvre est servi par des acteurs formidables (Jacques Gamblin et Laétitia Casta sont extraordinaires). J'ai trouvé cette histoire humaine prenante et passionnante. Je vous conseille donc de voir ce très grand film. Une fois regardé; penchez-vous sur la biographie du Facteur Cheval et vous comprendrez mieux à travers sa vie ( Sa solitude due à une éducation tardive qui engendrera sa peur de l'autre ) et aux drames et aux épreuves puissance 10 par rapport au film que ce génie à dû traverser tout au long de sa vie. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas gâcher ce fabuleux film qui m'a donner l'envie d'aller voir de près la Palais du Facteur Cheval. Un homme autodidacte qui a bâti sa création avec des référence d'images et de sentiments très forts. Merci Monsieur Tavernier pour votre film si HUMAIN et si BEAU !
"Très bien"... Mais un peu décevant après l'avoir tant attendu. Un peu téléfilm mélo... et Lamblin en fait des caisses avec ses yeux plissés genre "chui un paysan matois"...! Casta par contre 😀 est magnifique... et ELLE n'en fait pas des caisses... j'aime beaucoup Lecoq aussi... on ne le voit pas assez au ciné ! ce gars a une humanité pas croyable... grand second rôle... dommage...
Un film magnifique plein d émotion et de pudeur ... et jeu d’acteur parfait que dire de plus ... juste parfait merci pour ce poignant hommage à un grand monsieur simple ... qui pourrait être monsieur tout le monde ...
Bon film, belles images et reconstitution de l'époque soignée. J. Gambelin habité par son personnage. Il y avait un précurseur à l'art naïf, l'abbé Paul Lecoutre curé de Wirwignes (62), pionnier de l'Art Naïf, l'église est entièrement décorée, l'oeuvre de sa vie (il est décédé en 1906 voir le site lecoutres.fr (réalisé par Bruno Lecoutre). Voir sur Geneanet.com la généalogie de l'abbé (lecoutrea). Alain Lecoutre.
N’est pas Milos Forman qui veut! Le film est un bon documentaire, mais il lui manque l’extraordinaire richesse d’Amadeus qui permettait de passer du genie conceptuel de Mozart a ses attitudes limites debiles et vice versa. Dans cette histoire du facteur Cheval, on nous montre a n’en plus finir son cote autiste, mais jamais, pas une seule fois son genie. J’ai passe le film a me demander « mais comment fait-il, pauvre facteur cheminant a pied a travers la Drome, pour avoir une telle inspiration »? Et rien, pas de reponse. Dommage.
Ce film est une très belle réussite, autant sur la part des émotions et ressentis que sur le jeu des acteurs. Tout sonne juste. La reconstitution de la campagne française de la fin du XIX ème siècle, rude et pauvre, est précise et rigoureuse. Les décors, les couleurs sont sublimes. On se laisse rapidement prendre dans cette histoire où les tragédies se succèdent, mais le taiseux facteur cheval, tout chancelant, tient bon et va au bout de sa mission sur terre : construire un palace intemporel pour sa fille. Ames sensibles, préparez vos mouchoirs.
Merci à Laurent Bertoni, Fanny Desmarès et à Nils Tavernier pour cet hommage à Monsieur Ferdinand Cheval, artiste hors norme et incroyablement talentueux qui laisse en patrimoine historique deux magnifiques Chefs-d'oeuvre uniques au Monde. Excellent film en bien des points !!!
Monsieur Gamblin est excellent dans son interprétation ! Il vous touche au plus profond ! Très bon acteur qui a su comprendre et transmettre ce qu'a du ressentir le vrai facteur Cheval J'ai pas arrêté de pleurer... mais de l'humain ça fait du bien !