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    L'Incroyable histoire du Facteur Cheval
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    351 critiques spectateurs

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    Stef N.
    Stef N.

    16 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 janvier 2019
    Film splendide, très touchant. Jacques Gamblin est d'une justesse absolue pour ce rôle ou le personnage ne parle pas beaucoup, tout est dans l'expression pour faire passer les sentiments. Histoire très belle et forte. A voir
    Matteo P.
    Matteo P.

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2019
    Un très beau film pour une histoire (eh oui ce n'est pas que pour la beauté du titre) vraiment incroyable et captivante. L'histoire est fidèlement racontée et de manière intéressante tout au long du film, et les personnages, très justes, nous plongent toujours un peu plus dans cette "aventure". La première partie du long-métrage est un peu lente mais pose bien les bases, tandis que la seconde partie est pleine d'émotion et nous amène sur un final de toute beauté. Un beau film pour une histoire trop peu connue ! 4*
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2019
    Il est des hommes qui ne sont pas fait pour le monde dans lequel ils vivent. Joseph Ferdinand Cheval est de ceux-là. Très réservé, limite asocial, car homme de très peu de mot, ce facteur parcourt seul 30km par jours afin de livrer le courrier dans l’arrière-pays de la Drôme. C’est dans cette nature abondante et magnifique, loin de toute présence humaine, qu’il aime à rêvasser librement, inspiré, selon ses dires, par les feuilles et les oiseaux. Un jour, il chute en buttant sur une pierre, il décide de déterrer cette pierre, mais au lieu de la jeter rageusement au loin, il la conserve et commence à bâtir un palais dédié à sa fille Alice.
    Lui qui n’a jamais été maçon, lui qui a déjà des journées exténuantes, lui qui est moqué ; il se fait fi de tout et, pierre par pierre, va élever un édifice à nul autre pareil. Son style unique est si particulier qu’un terme devra être créé pour pouvoir le qualifier : architecture naïve.
    Durant 33 années, lui qui parait incapable de participer à toute discussion, trouve ainsi un moyen hors norme pour s’exprimer sans retenues et avec une totale liberté.
    « L'incroyable histoire du facteur cheval » peut sembler un titre de film pompeux, mais l’histoire l’est vraiment et c’est un plaisir que de se la laisser conter par Nils Tavernier.
    La base d’un bon biopic est la ressemblance physique des personnages, Jacques Gamblin avec sa moustache et ses joues émaciées, est tout simplement bluffant de ressemblance avec notre facteur ! Son jeu d’acteur, tout en mutisme, ainsi que son regard incroyable, sont absolument parfaits. Dire qu’il porte le film dans sa sacoche de postier est un doux euphémisme !
    Ayant vécu 88 ans (en 1924 cela est rare), il fallait une attention particulière à la réalisation du vieillissement physique du personnage à l’écran. Cela est fait avec soucis du détail, jusqu’aux mains qui changent dans le temps car elles ont été mises fortement à contribution pour édifier ce « palais idéal ».
    Il y a du rêve dans ce monument, un mélange d’influences de divers continents et d’architectures, dont certaines sont fantasmées. On peut y voir une œuvre exutoire d’un homme que la vie n’a jamais épargné : il a enterré tous ses proches, enfants inclus…
    Laetitia Casta incarne sobrement sa seconde épouse qui a été un pilier fondateur pour Joseph, car c’était une femme compréhensive dont l’amour, aussi fort et résistant que le meilleur ciment, a nullement été éprouvé par les duretés subies et le caractère hors norme de son mari.
    Filmé simplement, avec un amour de la campagne, de façon non ostentatoire, en accord avec l’âpreté de la vie de l’époque. Les trucages sont excellents et l’on croit réellement voir la construction du palais dans une nature sauvage profondément altérée depuis. Enfin, les tons ocres, les lumières et le noir profond utilisés font penser à des teintes picturales soignées, ce tableau est rehaussé par une musique absolument superbe et majestueuse.
    Cet homme n’était pas en adéquation avec le monde, pourtant, au fond de lui, il a trouvé les bienfaits d’une passion qui, d’abord perçue comme étant une pure folie, est devenue une bâtisse qui perdure au point que le monde entier vient l’admirer.
    Eva B.
    Eva B.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 janvier 2019
    Vu au cinéma Morny,Deauville, cet extraordinaire film, sur un être…. extraordinaire, le facteur cheval qui a consacré sa vie, à construire un … extraordinaire palais, pour sa fille ….
    Tout est parfait, la mise en scène, l'interprétation magistrale d'un Jacques Gamblin, époustouflant, il je joue pas … Il EST ..
    Ce personnage, le facteur cheval, pourrait être considéré, comme autiste, tant sa communication, avec l'autre est limitée …. et pourtant ….peut-être n' est il que simplement... inspiré …. "le vent , les arbres, les oiseaux, m'encouragent" dit il il...
    Il faut voir son palais, complètement surréaliste, et, ne correspondant, à rien de connu …. on a l'impression, que cet homme humble a beaucoup voyagé, a connu le monde entier, alors qu'il a passé sa vie à délivrer.. des lettres …. la magie (l'âme agit) de l'imagination …
    Devant la masse de films politiques, sociologiques, violents et, souvent chiants … ce film est bijou de poésie , de romantisme et de spiritualité... A voir absolument ….
    Jean-pierre E
    Jean-pierre E

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    Superbe film.Merveilleuse interprétation de Laeticia Casta pleine de sensibilité et Jacques Gamblin immense comédien.
    Réalisation parfaite tout en demi-teinte . A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Donc j' ai vu "l incroyable histoire du facteur Cheval". (Avant première Gaumont)
    Depuis tout petit, cet homme m'intrigue. Peut être un peu autiste, sûrement très libre.
    Quand un film sort sur un personnage historique, j' ai toujours peur : docu ou biopics ?
    Là, aucun des 2, c est un film, de cinéma, un vrai...
    Pas de mots en trop, c est la caméra qui suggère, votre cerveau qui comprend.
    Lui, elle, le fils, la fille, les voisins... Putain, on plonge dans la vraie vie...

    Pas mal de larmes en regardant, celles dont on est fiers, qui viennent du fond du bide.

    Merci Fanny Desmares.
    Chris M
    Chris M

    21 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    Une véritable claque en ce début d'année. Jacques Gamblin est enormissime, pour moi en route pour un César. Les paysages sont sublimes, la photographie très belle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Très belle histoire avec une réalisation soignée. Je recommande fortement aux personnes qui veulent ressortir du cinéma avec un grande joie intérieur.
    Yves 4.
    Yves 4.

    102 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 avril 2021
    magnifique film historique , l'histoire d'un simple facteur de la Drôme qui construit son Palais idéal pendant toute sa vie , en ramassant les cailloux et bâtir son rêve.
    patosud26
    patosud26

    105 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    L'incroyable histoire du facteur Cheval est incroyable comme son nom l'indique. Contrairement à de nombreuses personnes habitant la Drôme, je n'ai jamais visité ce monument et n'étant pas native du département, il ne fait pas partie de mon histoire. Mais je pense que le film marquera les gens d'ici, ceux qui ont visité le Palais idéal lorsqu'ils étaient petits. C'est un film étonnant, dans lequel on apprend énormément de choses sur ce personnage incroyable, sur sa vie, sur son parcours. Les paysages de la Drôme sont magnifiquement filmés en toutes saisons. Le film est émouvant, car le facteur Cheval affronte des drames, mais aussi parce qu'il mène un combat solitaire, subissant les moqueries des autres durant cette période de plus de 30 ans où il construit son Palais idéal. C'était un homme avec une énergie incroyable et pour moi, c'est cette énergie qui manque au film. Elle est dite, mais elle n'est pas montrée. C'est l'atout manquant. C'est aussi un film historique qui nous montre comment les gens vivaient au XIXe siècle et tout le film est patiné du rythme poussièreux de l'époque. Gamblin est convaincant tout comme Laetitia Casta. Pour moi le film est avant tout réussi parce qu'il donne envie d'en savoir plus et d'aller visiter le Palais Idéal.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 janvier 2019
    Ce film est à voir absolument, j'habite près de Hauterives et connais donc le palais du facteur Cheval, Jacques Gamblin et Laetitia Casta sont touchants et émouvants et M. Cheval un grand homme !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 décembre 2018
    J'ai eu le bonheur de voir le film en avant première. Paysages somptueux. Les acteurs au summum, je me suis sentie complètement absorbée par les personnages. Bravo au réalisateur, idée géniale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 décembre 2018
    Lille, jeudi 20 décembre 2018.

    Avant-première de l’incroyable histoire du facteur Cheval en présence du réalisateur Nils Tavernier et de Jacques Gamblin.

    A ne pas connaître l’histoire du facteur Cheval, l’incroyable histoire de Nils Tavernier a de quoi séduire un large public de béotiens. Le film se constitue d’être une belle oeuvre sur le plan de la technique et de la romance. Tout est lissé du mystère porté par Jacques Gamblin dans le rôle du facteur de la communication sans parole. L’ombre portée de la mort, si importante dans la vie réelle du préposé aux futures P&T, y est masquée des mimiques d’un jeu d’acteur millimétré. Une démarche saccadée et empruntée qui parle sans mots de la dimension psychorigide.

    Jacques facteur de Gamblin = acteur magistral.

    La pellicule se déploie ici, en vitesse de lenteur où l’on ne s’ennuie pas d’une seule image, tant la caméra et la photo s’infiltrent en douceur dans le quotidien d’un homme qui parcourt plus de trente kilomètres à pied tous les jours et, se chargeant de pierres, travaille jusque au bout de la nuit sans alcool dans le seul droit fil que vouloir c’est pouvoir.

    Les tics de façade de Jacques, en écho à ceux du palais idéal, c’est le premier trait de l’obsession du facteur. Et à ceci s’ajoute, l’improbable bonheur pour l’époque, d’un mariage de seconde noces. Lætitia Casta est impériale dans son rôle de traductrice de la vergogne poétique de celui qui fut assigné, dans les premiers temps de la construction de son art aussi brut que naïf, au statut de fou du village. Instant majeur du film, où en réponse à son fils, le facteur Cheval demande s’il reste des oignons. Lætitia Philomène est là ( à l’opposée de l’image stalinienne qui la représente sur l’affiche du film !) et translate le message : “il est content�.

    Ainsi se déroule ce biopic, à la fois tout en mensonges, et criant de la vérité de la rencontre d’amour entre un homme et une femme. Ici, c’est la femme qui dirige, comprend et saisit l’homme de son choix par statut de veuve interposée. Elle va soutenir le poète architecte dans toute la distance nécessaire qu’il faut imposer lorsque l’on vit avec un fêlé de la vie. Ceux qui laissent filtrer la lumière par leurs yeux, dans la confrontation qu’ils ont avec eux-mêmes et à travers les éléments de la nature omniprésente de la Drôme des collines. Cette Drôme, qui par alluvions marins et allusions taquines se pose en question : comme une recherche de reconstitution du ventre de la mère ?

    La vérité historique du facteur Cheval est d’être un petit Poucet de l’architecture, qui au lieu de semer petits cailloux, les rassemblent et les ramassent. Chemin de croix d’une dette à payer : un cœur de Pierre forgé de la souffrance existentielle ? - une émotion bloquée - Image christique du combat contre la mort du facteur : établir en son palais sa propre tombe et celle des siens afin que toute la famille soit réunie. En écho à des parents trop vite disparus ? Du palais idéal - en tant que vaccin d’accès à l’éternité - au tombeau dans le cimetière de Hauterives, il y a un fil logique de toute une vie de lutte envers les injustes aléas nécessaires de la vie qui va.

    Petit Poucet éperdu et balisé du chemin de son travail. Il trébuche et se rappelle au rêve. Mais Cheval est aussi un grand poète, puisque après quelques années de dur labeur, l’écriture, à la suite de ce qui s’érige en château,grottes et mille recoins du pulsionnel animal et sacré multiculturel, devient soutien du personnage. C’est un aspect gommé dans le film. Il n’y est fait que référence à l’écriture d’une biographie. Mais cette écriture est singulière, car elle contient en son sein une prose où Cheval tend à expliciter son œuvre:

    L’hiver comme l’été
    Nuit et jour j’ai marché
    J’ai parcouru la plaine les coteaux
    De même que le ruisseau
    Pour rapporter la pierre dure
    Ciselée par la nature
    C’est mon dos qui a payé l’écot
    J’ai tout bravé, même la mort.

    Cheval répond ainsi à Émile Roux qui avait poétisé ainsi son œuvre:

    Ton idéal, ton palais
    C'est de l'art, c'est du rêve et c'est de l'énergie.
    L'extase d'un beau songe et le prix de l'effort,
    Dans la réalité tu gravas la magie…

    Son œuvre ainsi nommée, Cheval accède lui-même à une part de langage qui manifestement lui était interdite. Et reprendra les mots du poète pour désigner son œuvre.

    Ce qu’il faut savoir - et que le film ne dit pas - c’est que dans ses jeunes années, Ferdinand n’a été que très peu à l’école. Il écrit phonétiquement et ne se dépatouille que très mal du langage maternel. Sans doute aujourd’hui, bénéficierait-il de quelques séances chez un orthophoniste et l’artiste en lui en viendrait peut-être à disparaître…!

    Dès lors, que l’on me permette donc de douter, contrairement à ce qui a pu être dit lors du débat, que le facteur Cheval soit étiqueté d’un autisme Asperger. C’est un effet de moderie trop facile. Il n’y a à voir chez lui, que l’histoire simple d’un homme confronté aux affres de la vie. Un homme qui se balance certes entre névrose obsessionnelle et psychose lacanienne, mais qui accomplit aussi son individuation dans ce qu’il a de plus singulier.

    Il y a en tout état de cause, à pardonner au réalisateur, les quelques imprécisions de son histoire incroyable. C’est surtout le titre qui indispose car c’est la loi du genre Biopic de s’exposer au risque de la création d’un mythe infondé. Ce n’est pas un bon service que de falsifier - même au prix de la cause du cinéma - l’histoire d’un destin. Mais mon discours ne vaut qu’à l’adresse des générations futures trop enclines à croire aux facilités de l’existence. Pour le reste il y a œuvre de fiction réussie. Et lorsque Nils Tavernier, à la sempiternelle question rasoir et barbante de la difficulté d’être “fisse d’eux“, répond dans la demie teinte d’une bonne et mauvaise grâce, il montre l’humanité qui le gouverne. Ainsi se rejoignent, le christique du facteur et celui du réalisateur. Cheval, à ne pas vouloir sauver le monde, indique le chemin au cinéaste. Et il en ressort que d’avoir nié la poésie de Ferdinand, Nils a mis en exergue la sienne de par l’objet regard qu’il pose délicatement sur ce biopic. C’est une belle façon de tuer le père !

    Quand à moi, je retourne à mon antre de cahier, et dédie cette petite brouettée de plume à tous ceux qui iront voir le film:

    Préposé pété t’es ! Tu es noble conquête,
    Ton architecturé est un bonheur de faite.
    Tu es Cheval facteur par ta si longue quête,
    au palais de tes peurs, la mort en est défaite !

    Heureux comme un Ulysse qui comblait son naufrage,
    dans l’éternel tu glisses, dans l’ode là des âges,
    Ainsi par quelques vers, je viens te rendre hommage,
    dans l’au-delà des cieux, tu es le roi des mages.

    Poète ou bien facteur, peu importe le pied,
    L’essentiel dans la vie, c’est le fait d’avancer…

    Tian
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 janvier 2019
    Avoir vu ce monument et ce musée en vrai, m'a apporté quelque chose d'incroyable dans ce film. D'ailleurs, je pense qu'il fera majoritairement des entrées en Auvergne-Rhône-Alpes.

    L'émotion est présente dans ce film grâce à une performance incroyable de Jacques Gamblin qui incarne ce grand facteur Cheval. Ce fut un sacré personnage, frappé par la vie et par la perte de beaucoup de personnes qui lui était chers. Un personnage qui pensait ne pas être fait pour cette planète, qui n'était pas très sociable et qui,en communion, avec la nature a réalisé un monument d'une beauté folle.
    Ce travail est le résultat d'une volonté de fer et d'un courage qui entraîne le respect. 32km de marche par jour, 10h de travail pour son travail de postier et 10h de travail à la suite pour ce palais idéal dédié à sa fille Alice.

    La mise en scène, les paysages, la BO sont magnifiques, Laetitia Casta est très convaincante dans son rôle également.

    C'est une très belle histoire, très triste mais qui entraîne un respect éternel pour cet homme. Je peux vous le dire, lorsque j'ai appris l'adaptation cinématographique, j'étais aux anges.
    Je suis très content du résultat malgré quelques longueurs, j'ai adoré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 janvier 2019
    Ce film nous raconte la vie du Facteur Cheval, le fondateur du Palais idéal. Jacques Gamblin joue parfaitement le facteur tranquille et un peu têtu. Des spectateurs peuvent sentir ses douleurs. Alors que Laetitia Casta joue le rôle d’une épouse qui aime et soutient notre héros. D’ailleurs, des images de la Drôme sont magnifiques.
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