Est-il aussi subtil qu’absurde ? C’est la question que je me suis posée pondant le générique. Vouloir offrir un film musclé sur la violence et orgueil s’attaquant directement à nous spectateur, n’était absolument pas un coup perdu d’avance. Le synopsis dans les grandes lignes offrait une intrigue surprenante et divertissante. Mais malheureusement, le réalisateur comble les trous avec une succession de coups et de sang. Les scénaristes de John Wick ont eu un coup trop mollos…. Le seul défaut du film est le déroulement des éléments incorporé dans l’histoire… c’est similaire à "A History of Violence " en version basique bête et méchant. J’aime vouloir m’amuser à regarder les scènes d’action un peu cliché mais amusante. Incarné par son acteur Bob Odenkirk. Acteur révélé dans Breaking Bad et qui montra son génie dans Better Caul Saul, Odenkirk instille finasserie et ironie tout au long des 90 minutes de projection. D'un autre côté, l'acteur se montre crédible dans les empoignades jamais trop chorégraphiées. Comme pour appuyer ce décalage, la présence d'un trublion comme Christopher Lloyd participe à cette sorte de parenthèse régressive et inoffensive. Notamment dans son épilogue qui tente la fusion entre John Wick et Maman j'ai raté l'avion. Car oui, il faut s’attendre à une suite si ça n’a pas été annulé ! Pour ainsi dire, "Nobody" a production finale évoquant un actioner 80's téléporté 40 ans plus tard. On retrouve les mêmes clichés (ces méchants russes) et l'apport pour ainsi dire très limité. C'est frustrant, le concept premier avait un potentiel certain pour donner une allure plus rigolote au genre, ce que semblait annoncer l'introduction. Apparemment, personne n'avait envie d'aller chercher plus loin. Il n'y a donc pas plus quelconque qu'un Nobody.
NOBODY (2021): Hutch, un père de famille comme tous les pères de famille. Les années passent, la routine s'installe. Mais attention, on ne rentre pas dans la maison de Hutch comme dans un moulin. Voici donc un drôle de monsieur, un homme qui ne voudra pas décevoir sa petite fille, un homme qui ne pourra laisser cette passagère seule dans ce bus. Un solitaire paisible qu'il ne faudra surtout pas chatouiller. De son allure pépère, il se défoulera, puis passera au niveau supérieur pour donner une bonne raclé à des mafieux qui veulent lui en mettre une. La recette de cette réalisation: quelques pincées de Tarantino (Pull fiction), quatre grosses cuillérées de Stallone (L'expert), ajoutez une dosette de liqueur Charles Bronson ( Un Justicier dans la Ville), 120gr de flegme Clint Eastwood (L'inspecteur Harry), cuisson 1h32, et vous aurez un savoureux Nobody rempli de bonnes saveurs: action et humour. Deux acteurs, un étonnant Bob Odenkirk, dont les combats entretiendront sa forme, l'agréable Christopher Lloyd, bien décidé à aider son fiston. Une histoire commençant à Pas lents, étrangement sombre, limite ennuyeuse, mais par la suite prendra de l'élan pour un rythme dynamique et distrayant. Un bon film d'action.
« Nobody » est un film particulièrement rafraîchissant qui se démarque dans le genre action. Même si d'habitude ce genre de film ne me convainc pas toujours, celui-ci a su me captiver grâce à son humour décalé omniprésent. Ce qui rend ce film si spécial, c'est son héros, un personnage apparemment ordinaire, voire transparent, qui devient incroyablement fascinant par ses actions et son impulsivité (réfrénée). Dès le début, on est intrigué par cet homme dont la routine est répétée de manière cyclique. On cherche à comprendre son secret, d'autant plus après un voyage en bus assez surprenant, qui donne le ton du film. La suite est une montée en puissance, une spirale infernale où notre héro se lâche complétement. Bob Odenkirk, dans le rôle du protagoniste, est remarquable. Le film jongle habilement entre autodérision et comédie, avec des scènes tellement exagérées qu'elles en deviennent amusantes, comme cette fusillade au ralenti sur « What a Wonderful World » de Louis Armstrong. Le réalisateur Ilya Naishuller a brillamment mis en valeur cet aspect déjanté de l'histoire. La dynamique familiale ajoute une touche unique, surtout avec l'ajout de personnages surprenants comme l’ancêtre de la famille qu’on ne présente plus. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
J'adore! Bob Odenkirk est en roue libre et c'est jouissif! Ce passage de père de famille pépère limite coincé en un bourrin (qu'il était avant) et un pur régal! La scène du bus est exceptionnelle!
Pourquoi ce film est-il meilleur que "John Wick", dont il est très proche ? D'abord le héros ("Better call Saul") est un grand acteur. Ensuite il y a une photo et une réalisation virtuose et constamment inventive. Enfin le méchant psychotique est très réussi. Seul bémol, la fin Tarentinienne, peu plausible, on bascule dans un burlesque inutile.
Seule la dernière réplique du film est réussie, mais cela ne suffit pas à sauver ce navet. Non seulement, il n'y a pas de scénario, mais nous avons droit une fois de plus à une apologie de la self justice et de la violence. Nobody, c'est un peu Le justicier de New York revisité. L'Amérique est fière de ses gros bras et de ses tueurs formés par la CIA. Un seul de ces super héros peut tenir tête à une armée de mafieux russes. C'est peut-être du second ou du troisième degré, mais ça ne se voit guère.
Hutch Mansell (Bob Odenkirk) est un nobody, un moins que rien. Marié à Rebecca (Connie Nielsen), père de deux enfants, il mène une existence routinière dans la petite entreprise de son beau-père. Le jour où deux cambrioleurs pénètrent chez lui, son incapacité à protéger sa famille achève de le discréditer aux yeux de son fils aîné. Mais il faut se méfier de l’eau qui dort. Hutch, dans une vie antérieure sous les drapeaux, a acquis des compétences qu’il va bientôt réutiliser. Hélas pour lui, il s’en prend sans le savoir au jeune frère de Yulian Kusnetsov, un baron de la mafia russe, qui lance contre lui ses hommes. Pour défendre sa famille, Hutch n’a plus d’autre choix que de faire tomber les masques.
« Les gens insignifiants sont parfois les plus dangereux ». "Nobody" semble avoir été écrit, filmé, monté et distribué dans le seul but d’illustrer cet adage simpliste et improbable. Un adage qui, il est vrai, flatte chaque spectateur (le masculin étant de rigueur tant il semble évident qu’aucune spectatrice soit assez stupide pour y adhérer) qui, aussi minable soit-il en apparence, rêve de cacher peut-être un héros qui s’ignore. Plusieurs films de super-héros reposaient sur ce ressort : "Superman", "Spiderman"… Mais c’est surtout à John Wick que Hutch Mansell fait penser, le héros du film homonyme sorti en 2014. L’ancien tueur à gages, interprété par Keanu Reeves, a eu un tel succès que le film a généré une franchise qui compte déjà – hélas – quatre titres.
Bob Odenkirk interprète donc le même personnage improbable, capable de décimer à mains nues la horde de mafieux russes lancés à ses trousses. Le scénario ne s’embarrasse pas d’être crédible, préférant verser dans une surenchère de violence gratuite (le film est interdit aux moins de douze ans) gentiment surréaliste (une baston épique dans un bus municipal est montée sur le tube des 60ies "The Impossible Dream" ultérieurement repris par Brel).
On aurait eu la dent plus dure avec ce grand n’importe quoi, chassé des salles après trois semaines d’exploitation à peine, s’il n’était pas sauvé par l’interprétation de Bob Odenkirk, l’avocat véreux de "Breaking Bad" qui inspira le "spin-off" "Better Call Saul". On n’imaginait pas ce monsieur Tout-le-monde dans le rôle d’une machine à tuer et c’est précisément son contre-emploi qui fait mouche.
J'ai cru voir un resucée de John Wick le film n'est pas totalement mauvais mais la musique a tout bout de champ sa ma un peu saouler néanmoins c'est assez efficace
J'ADORE CE FILM ! Des acteurs géniaux, des scènes actions incroyables, un humour très drôle, une mise en scène très bonne, une histoire classique mais efficace , une soundtrack excellente , regardez ce film il est incroyable
Un film qui est efficace, violent, bourré d'action. Bob Odenkirk joue à la perfection l'image de l'homme qui souffre d'un mal être profond et qui ne montre pas, qui est un moins que rien. Mais quand il passe à l'action, il devient tout autre chose. Même si l'histoire est du déjà vu, (Taken, equalizer...) le film fonctionne et on se demande toujours mais qui est cet homme? De plus ça fait plaisir de voir Christopher Lloyd dans le film qui s'amuse comme un petit fou. Un très bon film d'action où ça déménage. Pourquoi pas faire une suite?
Père de famille fatigué, Hutch est miné par un boulot répétitif, une femme qui ne le regarde plus, et un entourage qui le méprise. Jusqu’au jour où une agression fait ressurgir un passé sombre et violent. Le pitch fait furieusement penser à « A History of Violence », mais en réalité c’est évidemment de la franchise John Wick dont « Nobody » s’inspire fortement. Jusqu’à en reprendre des éléments scénaristiques et des scènes, et à faire de la mafia russe les méchants ! Peu étonnant, puisque les deux films sont produits par la même société (87th North Productions). Le producteur de « Nobody » n’est autre que David Leith, co-réalisateur du premier « John Wick » et réalisateur de « Atomic Blonde ». Enfin, derrière la caméra, on retrouve Ilya Naishuller, déjà responsable du délire FPS « Hardcore Henry » ! Malgré ce manque d’originalité scénaristique, « Nobody » n’a rien de la copie sans intérêt. D’abord, contrairement à la franchise John Wick, notre héros est un combattant rouillé, qui n’a pas gardé toute son efficacité. Il fera ainsi preuve (occasionnellement) d’une vulnérabilité bienvenue. Notamment dans des scènes de corps-à-corps très bien chorégraphiées. Ensuite, le film ne se prend pas vraiment au sérieux. Bien conscient de son postulat à moitié crédible, il va volontairement dans l’outrance, le spectacle régressif, et le second degré bien géré. Grâce entre autres à Bob Odenkirk, à l’aise dans le rôle. Et à des idées amusantes de mise en scène, appuyées par une BO pop/rock sympathique. En bonus, on retrouve les bonnes trognes de Michael Ironside et Christopher Lloyd ! Ca compense pour une Connie Nielsen sous-employée…
Un sacré film russe, violent et sanglant. Il me fait penser, dans certains plans et fulgurances, à un film coréen. Cette façon de déchaîner la violence avec des démarrages brusques et un basculement dans l'ultra violence et les exécutions sanglantes. Un vrai bon film d'action à découvrir.
Film action pur et dur, pincées d'humour, improbabilités à tous les étages, cascades à foison. Très efficace pour le genre. Très bonnes prestations par contre, scénario des plus classiques (dommage). 3.5/5 !!!