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MediaShow
143 abonnés
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3,5
Publiée le 14 août 2021
Réalisé par Ilya Naishuller (à qui l’on doit « Hardcore Henry »), le film d’action « Nobody » se révèle fort divertissant et, malgré un scénario un peu léger, il repose sur une mise en scène explosive et un casting brillamment mené par Bob Odenkirk !
La suite de ma critique : https://mediashowbydk.com/2021/06/09/critique-film-nobody/
Hutch Mansell est un père et un mari frustré. Une nuit, alors que deux cambrioleurs pénètrent chez lui, il fait le choix de ne pas intervenir. Une décision qui le discrédite aux yeux de son fils et de sa femme.
C'est une réalisation du Russe Ilya Naishuller qui avait été remarqué par l'atypique film d'action Hardcore Henry (2016). Le scénario a été écrit par Derek Kolstad (John Wick).
Entre la présence de Bob Odenkirk, l'avocat de Breaking Bad, et le scénariste de John Wick, ce film offrait de belle promesse. Elles ont été tenues avec succès pour un excellent résultat.
Contrairement à beaucoup de films d'action "classique", j'ai apprécié que le personnage soit parfaitement introduit. On se prend dans ce récit d'un homme comme les autres, plongé dans son quotidien ennuyant. Nous avons le temps de cerner sa personnalité. On pourrait même s'identifier à lui. Le récit se construit donc sur de bonne base pour ensuite se développer dans la violence.
C'est donc avec intérêt qu'on découvre au fur et à mesure ce qui se cache derrière le personnage d'Hutch. Des petits indices sont laissés afin de ne pas dévoiler trop vite le pot aux roses même si on s'en doute. C'est donc un protagoniste principal fantastique qui va mener la donne. La différence est faite, il ne reste plus qu'à profiter.
Une fois qu'on est dans le dur du sujet, la baston va commencer. On va s'en prendre plein les yeux. Les scènes d'action sont extrêmement bien faites. Ça cogne bien et c'est filmé de manière très dynamique. Le sang va être de mise dans un contenu étant d'une belle violence. J'ai adoré la bande originale très calme pour contraster avec la nervosité des passages d'affrontement. Par contre, les méchants sont plus classiques avec l'habituelle mafia Russe.
Ne pensez pas que j'allais oublier ce casting fantastique avec en tête Bob Odenkirk. Il gère parfaitement son côté sombre et profond. Petite cerise sur le gâteau, son père est joué par le fantastique Christopher Lloyd.
Le film est bien, on voit bien les inspirations du réalisateur. Il est très divertissant et la mise en scène est vraiment drôle. C'est un film clairement à voir entre potes.
J'ai passé un très bon moment avec ce film. Je ne suis peut-être pas très objective vu que j'adore Bod Odenkirk. Un très bon film d'action alors que ce n'est pas vraiment ma tasse de thé. Action, humour et cet acteur ont fait qu'au final j'ai beaucoup aimé ce film.
Nobody, Un pauvre type inconsistant, à la vie toute aussi insipide avec son emploi du temps routinier servi et resservi dès le début du film, laisse présager une suite aux antipodes. Pari gagné ! La montée en puissance très jouissive ne cesse tout au long du film au fur et à mesure que Mr tout le monde redevient ce qu’il est profondément et qu'il étouffait tout en dépérissant : THE expert. Nobody. Oui, on adore cette fusillade à la Tarantino sur fond de ‘’What a wondeful world’’ d’Amstrong. Oui on adore ces touches d'humour. La jauge de cadavres (je n’ai pas compté) bat des records, voire le détient ? C’est un peut too much. Tout comme l’est le choix de caricaturer à ce point la mafia russe. Le film patauge alors dans le grotesque. Mais il n'empêche que le film est superbement, explosivement, porté par son acteur principal et le réalisateur. Bob Odenkirk est juste PARFAIT. On en redemande !
Il est assez rare d’être en totale contradiction avec les commentaires sur allocine. Mais la… sérieux ? Ce film est une catastrophe. C’est une parodie de l’on ne sait quoi avec des scènes d’action totalement nulles tellement le scénario et la crédibilité sont au rang zéro. A vouloir faire de « l’originalo humoristiquo grotesquo » et bien pour le coup on fait une boullie indigeste mais quelle perte de temps pour tous y compris pour les acteurs.
Hutch Mansell est un père de famille déconsidéré, blasé & frustré. Après avoir été victime d’un cambriolage où il est resté impassible devant les yeux de sa famille, il décide de tomber le masque et de montrer son vrai visage, de ne plus se faire marcher dessus et surtout, de rendre coup pour coup.
Il s’agit du second long-métrage pour le russe Ilya Naishuller, après le percutant (et limite gerbant) Hardcore Henry (2016). Bien évidemment, cela n’aura échappé à personne que le film à des similitudes flagrantes avec la saga interprétée par Keanu Reeves. C’est tellement similaire que l’on jurerait avoir affaire à un spin-off, voir un crossover où on le verrait débarquer inopinément en guest-star. Et pour cause, le film a été produit par David Leitch & scénarisé par Derek Kolstad, à qui l’on doit les 3 premiers opus de la saga John Wick. Alors on prend les mêmes et on recommence ? On serait tenté de répondre favorablement, sauf que ce n’est pas aussi simple. Quoi qu’il en soit, le scénario s’avère tellement feignant et la mise en scène chiantissime (en dehors des scènes de fight, encore heureux), que l’on finit rapidement par trouver le temps long.
Alors certes, si vous êtes venu pour voir des mecs se mettre sur la gueule pendant 90min, avec des chorégraphies vénères, quelques "thug moves", tout en faisant abstraction d’un quelconque scénario, dans ce cas, ce film devrait vous contenter. Pour les autres (c’est mon cas), il ne suffit pas d’enchaîner les scènes de bastons badass pour pleinement satisfaire. On est réellement face à un film qui se veut bêtement brutal et bien trop invraisemblable pour pleinement convaincre, et ce, malgré la bonne prestation de Bob Odenkirk et la participation amusante de Christopher Lloyd.
"Par le scénariste de John Wick" comme le précise son affiche. On aurait pu s'en douter, Nobody tirant son sel d'un script aussi basique que potentiellement jubilatoire. Sauf que l'idée de base, c'est de mettre un homme ordinaire à la place d'un tueur à gages extraordinaire. Pour s'assurer de la crédibilité de son postulat, le réalisateur Ilia Naïchouller (auteur du déjà très primaire Hardcore Henry) s'assure les services de Bob Odenkirk. Très bon choix, le comédien a su se faire un nom avec le personnage culte de l'excentrique Saul Goodman (dans les séries Breaking Bad et Better Call Saul). Une figure complexe et insolite mais pas du tout l'image qu'on associe à un broyeur de mâchoires ou un spécialiste de la soupe à la guibole explosée. Justement, c'est souvent l'interprète à priori inadéquat qui donne le supplément d'âme à un film qui sinon gonflerait les sorties en DTV. Bien misé puisque Odenkirk instille finasserie et ironie tout au long des 90 minutes de projection. D'un autre côté, l'acteur se montre crédible dans les empoignades jamais trop chorégraphiées. Comme pour appuyer ce décalage, la présence d'un trublion comme Christopher Lloyd participe à cette sorte de parenthèse régressive et inoffensive. Notamment dans son épilogue qui tente la fusion entre John Wick et Maman j'ai raté l'avion. Mais en assumant une direction ouvertement Z, Nobody corrompt sa promesse initiale. Je ne défricherai pas l'intrigue, disons qu'il est une version bête et méchante de A History of Violence (David Cronenberg, 2005). Toute la partie familiale ou la satire viriliste passent brusquement à l'arrière-plan pour se consacrer aux nombreuses échauffourées. Bon point : elles sont bien filmées. Mauvais point : le film perd quasiment tout intérêt. D'un œil distrait, on pourra savourer le jeu de Bob Odenkirk et s'amuser de l'utilisation de belles balades au détour des moments les plus violents. Mais objectivement, la production finale évoque un actioner 80's téléporté 40 ans plus tard. On retrouve les mêmes clichés (ces méchants russes) et l'apport pour ainsi dire très limité. C'est frustrant, le concept premier avait un potentiel certain pour donner une allure plus rigolote au genre, ce que semblait annoncer l'introduction. Apparemment, personne n'avait envie d'aller chercher plus loin. Il n'y a donc pas plus quelconque qu'un Nobody.
Je voulais surtout savoir si Bob odenkirk serait crédible dans ce genre de film, connaissant son historique cinématographique. Comme le film est produit par le gars de John wick, je m'attendais à quelque chose, résultat c'est du copié collé mais on change d'acteur, 1 gars contre 50 vous connaissez tout de suite qui survit à la fin.
Absolument rien n'est réaliste dans ce film, juste de l'action violence pour de la violence, zéro scénario, j'aime bien les films d'actions mais quand c'est vraiment trop crétin comme celui là mieux vaut zapper
La hype était forte sur ce film : une bande-annonce accrocheuse, les producteurs de la saga John Wick, et un acteur à contre-emploi, Bob Odenkirk dans le rôle principal de ce film d’action.
Et puis, tout l’édifice s’écroule, quand le spectateur comprends que la bande-annonce n’a rien à voir avec le film lui-même : aucun rythme, aucune ambiance, des séquences qui se succèdent sans aucun lien.
Je sais bien que le scénario n’est pas le point fort des films d’action, mais là, c’est même pas une esquisse de scénario.
Et c’est bien le soin apporté à l’histoire, à la manière de la raconter, à ce que cela signifie pour le public et le cinéphile avertit, qui fait toute la différence entre un bon et un mauvais film.
Si seulement, le réalisateur avait pris conscience de ses erreurs, il aurait pu en faire un film de second degré, avec un bon dialoguiste et rattraper cette série B fauchée, comme l’avait fait en son temps, les auteurs du toujours sympathique Au Revoir, à Jamais (1996).
Ici, tout le monde se prends au sérieux alors que tout est absurde et irréaliste au possible.
Et pourquoi avoir fait intervenir la mafia russe encore une fois? Prenez l’exemple du brutal mais génial Banshee et ses mafieux ukrainiens qui n’avaient rien de grand guignolesque pour le coup.
Une sorte de sous-copie de Die Hard, sortie 30 ans trop tard…
Si ce film d’action demeure sympathique et relativement distrayant, il est clair qu’il sera très vite oublié tant il n’apporte rien de nouveau au genre. Pire, cette histoire de quidam qui va se farcir du méchant sent bien trop le déjà-vu pour totalement nous y faire adhérer. En revanche, c’est réalisé correctement, c’est plutôt rythmé et ça a le mérite d’être court et efficace sur une heure et demie montre en main. Les scènes d’action, que ce soit les combats, les courses-poursuite et les fusillades, sont tout à fait réussies mais on retiendra surtout la première d’entre elles dans le bus car elle est imprévue et un peu plus originale.
Le gros problème de ce « Moins-que-rien » est qu’il arrive trop tard et souffre de la comparaison avec deux nouveaux maitres-étalon du genre action. Si c’était la saga « Jason Bourne » qui avait redéfini le genre il y a quinze ans c’est désormais « John Wick » qui fait figure d’exemple dans le genre testostérone. En effet, la maestria avec laquelle ce film et ses suites ont imprimé leur marque dans le film d’action est incontestable et cette petite série B pâtit clairement de la ressemblance, même si le personnage de Keanu Reeves apparaît plus comme un surhomme et que la mythologie qui va avec apparaît fantasmée. Mais il y a aussi les « Equalizer » avec Denzel Washington duquel il se rapproche encore plus et la comparaison joue encore une fois en la défaveur de « Moins-que-rien ». On pense beaucoup à ces films et, conséquemment, celui-ci apparaît comme une version low-cost.
En outre, il y a pas mal de bonnes petites idées mais elles apparaissent sous exploitées, comme si le potentiel du scénario avait été réduit au strict minimum. Il y a parfois une sensation d’inabouti et d’expédié. Que ce soit les rapports du personnage principal avec sa famille, son passé de « collecteur » ou encore les méchants, rien n’est vraiment creusé. Quant à l’évènement qui fait que le héros parte en vrille, il est tout de même tiré par les cheveux. Pour se différencier, le film aurait pu aller davantage vers le second degré et la pantalonnade. On sent que parfois il s’y dirige mais trop timidement pour convaincre sur ce point. Ceci dit, « Moins-que-rien » fait bien le job et se positionne comme le parfait petit divertissement du samedi soir pour une soirée entre potes. Avec quelques bonnes séquences d’action, ni plus ni moins.
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J'ai été intrigué par le début sur cet homme ordinaire qui cache quelque chose. Malheureusement cela ne raconte pas grand chose et on finit dans un énième "shoot 'em all" à la Taken, John Wick, etc.