Avis : Enola Holmes - Page 7

Une comédie très agréable, sous couvert d'enquête policière, qui doit beaucoup à l’excellente prestation de Milie Bobby Brown. Cette jeune fille possède un charme fou , et un naturel détonant. dès qu’elle apparaît à l'écran elle irradie de sa présence. Ces interpellations aux spectateurs sont un régal de spontanéité. Le scénario est bien ficelé , avec ce complot de révolutionnaires mené en parallèle à une loi de réforme sociale (on se croirait parfois dans un roman de Thomas Pynchon, en mode simplifié) . Beaux décors , beau budget, pour ce film qui est vraiment une réussite des productions Netflix ( une de rares) . A noter la présence de très bonne actrice anglaise qui incarnait la princesse Margaret dans la saison 2 de 'The Queen"

Un film amusant et malicieux avec la pétulante Millie Brown. L'Angleterre victorienne est joliment reconstituée et l'on suit cette enquête rafraîchissante avec plaisir même si le côté "connivence avec le spectateur" est un peu fatigant.

C'est bien sympa cette petite trouvaille, ça fourmille d'idées de mise en scène et en premier lieu, la toujours charmante Millie Bobby Brown semble très investie pour son rôle. L'époque est bien retranscrite, l'image est belle, c'est assez rythmé et les multiples intrigues tiennent en haleine. Et puis cet aspect spin-off de Sherlock Holmes est vraiment sympa. C'est peut-être simplement un tantinet trop long. Une bonne surprise.

Avec son casting attrayant, Enola Holmes est un sympathique petit film où se mêle enquête et aventure. Même si on est loin de la série avec Benedict Cumberbatch ou des films de Guy Ritchie en terme de mise en scène et d'écriture, ce Enola Holme apporte quand même son lot de divertissement avec une Millie Bobby Brown très à l'aise dans le rôle titre. Sympathique et divertissant donc.

Très habillé, très lisse, très courtois, très prévisible, du réchauffé, du déjà vu des tas de fois. Millie Bobby Brown a beau être une jolie jeune femme, elle n'est pas l'actrice la plus charismatique de notre époque.. Heureusement la mise en scène est fraîche et rend l'ensemble tout de même divertissant.

Une réalisation très habillée..... une superbe photographie... sympathique... 3 étoiles.

Je ne connais pas assez bien l’œuvre de Conan Doyle pour savoir si Sherlock Holmes avait une petite sœur, pour tout dire cela m’étonnerait beaucoup. Mais ce n’est pas cela qui va arrêter le cinéma et les scénaristes Jack Thorne et Nancy Springer. Féminiser les héros d’hier est très tendance, alors puisqu’on ne peut décemment pas inventer un Sherlock Holmes femme, affublons-le plutôt d’une petite sœur, de préférence capable de rivaliser avec lui et avec les mêmes armes que lui. Le réalisateur de ce film Netlix, Harry Bradbeer, a vu les choses en grand : reconstitution soignée de l’époque victorienne et particulièrement des bas fond de Londres, scènes d’action en pagaille (arts martiaux, explosions, cascades …), petits artifices ludiques à foison, les moyens sont là pour faire de « Enola Holmes » le film grand public qui convient a tous. Il n’arrive malgré tout pas vraiment à rivaliser avec Guy Ritchie, qui en la matière a mis la barre assez haute. Il y a une chose dont Harry Bradbeer use (et abuse un tout petit peu), c’est de faire du spectateur l’interlocuteur de l’héroïne qui nous parle, nous fais des mimiques, des clins d’œil, et du coup ca donne un effet « voix off » omniprésent. Je n’ai rien contre ce genre d’effet qui peut très bien fonctionner, créant une complicité entre le spectateur et le héros, mais là il en abuse un tout petit peu, je trouve, ça finit presque par parasiter certaines scènes ! Sinon, on a droit aux scènes de combat qui durent un tout petit peu trop longtemps, aux effets de mise en scène un peu éculés, aux longueurs aussi, surtout sur la fin. Son film fait 2h10, c’est un peu trop long, il aurait surement pu élaguer une scène ou deux pour donner un peu plus de rythme. Dans le rôle d’Enola, la jeune Millie Bobby Brown fait le job, même si elle parait un tout petit peu tendre pour le rôle d’une femme de la fratrie Holmes, quand même. Elle est mignonne, elle ne ménage pas sa peine mais son jeu est un petit peu plat par moment, particulièrement dans les scènes d ‘émotion. C’est une jeune actrice qui a encore besoin d’expérience pour élargir sa palette. Helena Boham Carter n’en manque pas, elle, d’expérience. Dans le rôle de la maman Holmes elle fait ce qu’elle sait très bien faire, donner corps à une femme forte, un peu fantasque et en marge, elle a incarné ce genre de rôle chez Tim Burton une de paire de fois. Mycroft Holmes est incarné de façon très psychorigide (et fort peu nuancée) par Sam Claflin et c’est au très sexy Henry Cavill qu’est accordé le privilège de rentrer a son tour dans le costume de Sherlock Holmes. Henry Cavill, je l’ai à l’ œil depuis la série « Les Tudors », et je remarque que plus Sherlock Holmes est incarné à l’écran, plus il est sexy ! Je croyais avoir atteint un pic avec Robert Downey Junior, et bien voila encore plus sexy ! N’en jetez plus ! Malheureusement pour nous, Henry Cavill n’a pas un rôle assez étoffé pour que son Sherlock soit inoubliable : 4 ou 5 scènes tout au plus, c’est trop peu pour qu’on puisse juger de la qualité de son Sherlock à lui. Le scénario est sans doute le point faible de « Enola Holmes ». La quête de la mère disparue de doublant d’une autre intrigue. Dans le train qui l’emmène à Londres loin de Mycroft et de ses projets funestes, Enola rencontre un aristocrate en fuite lui aussi, spoiler: pourchassé par un tueur pour des raisons que lui-même ne comprend pas
. Le souci est que cette seconde intrigue prend carrément le pas sur la première (surement pour mettre en avant la petite histoire d’amour qui va bien) et cela donne un film un peu confus par moment. En réalité, le fond des deux intrigues est le même, spoiler: et le peu que je peux en dire sans rien dévoiler est qu’il est très dans « l’air du temps ». Ca a un petit parfum de politiquement correct, pour tout dire. Ce petit parfum n’est pas un problème en soi, à mes yeux en tous cas, mais il ne faut pas qu’il soit trop fort, trop voyant, trop peu subtil sinon ca le rend un tout petit peu contre productif.
« Enola Holmes », je l’ai dit, dure trop longtemps, et on est parfois à deux doigts de décrocher (et comme on n’est pas en salle mais devant sa TV, décrocher est facile) devant un scénario un tout petit peu trop mièvre. Multiplier les rebondissements ne suffit pas toujours à maintenir un film sur les rails, il faut du fond, et « Enola Holmes » pèche un peu de ce côté-là. Du coup, une fois le film terminé, on se demande si ça valait vraiment le coup de tordre l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle pour y caser une adolescente de 16 ans. Poser la question, c’est déjà un peu y répondre…

Film d'aventure moderne dont l'action se déroule au XIXe siècle, Enola Holmes n'est autre que la sœur cadette de Sherlock, le célébrissime personnage imaginé par Sir Conan Doyle. Adolescente à la tête brûlée, l’héroïne va se retrouver embarquée dans des péripéties haletantes, un bon prétexte pour nous immerger dans l'Angleterre de l'époque. Visuellement impeccable, le voyage vaut le détour, d'autant que le casting autour de Millie Bobby Brown est particulièrement solide (Henry Cavill, Helena Bonham Carter, etc...), au point que l'on peut regretter que certains d'entre eux soit presque sous-utilisés. Abordons maintenant les aspects moins flatteurs : une narration trop rapide qui ne laisse jamais le temps d'apprécier ni les décors (souvent superbes) ni les énigmes (expédiés en deux secondes), et qui s'adresse parfois même au spectateur, procédé pas forcément bien emmené ici. Des clichés, des facilités, et des incohérences lamentables pour une oeuvre de ce niveau, comme par exemple (parmi d'autres) les deux héros qui s'enlacent à un moment dangereux, le genre de scènes qui ne peut que susciter un soupir désapprobateur. En conclusion, j'ai passé un bon moment, mais sachez qu'il va probablement vous falloir une dose d'indulgence pour supporter les défauts assez évidents du film, qui aurait facilement pu être meilleur.

Reconnaissons l'implication réussie de Millie Bobby Brown qui porte le film sur ses épaules efficaces ainsi que la jolie reconstitution de l'atmosphère anglaise et un rythme assez trépidant. Cependant les enjeux scénaristiques se révèlent vite inintéressants tandis que les hommes de la famille manquent de charisme et que cette propension à ne créer un film que pour y glisser un message des plus lourds s'exprime ici à plein. Pourquoi tant insister sur le sexe de l'héroïne et le besoin de liberté de sa mère?! Que les cinéastes présentent des personnages féminins denses sans surligner ce qui ne devrait rien avoir d'une prouesse! De même pour les quotas respectés plus que la vraisemblance historique ne le permet! Quand moralité appuyée et revendications contre-productives l'emportent sur le synopsis et/ou certains choix de casting, l'entrain s'émousse. Reste un divertissement satisfaisant dans sa forme et sa dynamique.

Le film de la consécration ? Bien sur que non, cela est bien trop tôt pour le dire tant l'actrice Milly Billy Brown est encore jeune, mais assurément l'avenir lui appartient. Son talent et son minois ne sont d'ailleurs pas sans rappeler une certaine Natalie Portman. Aura t'elle la même carrière ? C'est tout ce qu'on peut lui souhaiter et après sa révélation dans la série Stranger Things, la jeune actrice montre l'étendue de son talent. Enola Holmes imagine l'histoire d'une sœur au célèbre détective dans une enquête qui fait la part belle au féminisme. Peut importe que le reste du casting soit bien fade, notamment le monolithique Henri Cavill, le personnage d'Enola est suffisamment puissant pour s'intéresser à elle et à son interprète qui reprendre surement ce rôle à l'avenir.

La sœur du célèbre enquêteur, est aussi vivace d'esprit que son frère. Sur fond de lutte des femmes pour leurs droits, Enola (interprétée par la talentueuse Millie Bobby Brown qui devrait faire une belle carrière), décode les messages qu'elle trouve dans les journaux, détecte les indices, pratique le jiu-jitsu en robe longue et corset. Elle s'adresse aussi au spectateur, amusant procédé qui nous implique dans son aventure. Un film qui doit ravir les ados, tout en étant agréable pour les adultes.

Un film vraiment sympa, qui accroche vite l’intérêt et réserve des moments d’émotion efficaces. Millie Brown est épatante, réellement. Un divertissement réussi.

C'est frais, joyeux, mais c'est pas la folie non plus. Le tout est bien filmé mais l'histoire manque d'intérêt.

C'est très clairement un "Sherlock Holmes" au féminin, avec une héroïne fine déductrice, élevé comme ses frères Sherlock et Mycroft, bagarreuse et indépendante. Ca joue à fond la carte du féminisme en choisissant en toile de fond le droit de vote des femmes. Millie Bobby Brown se démène comme jamais pour faire vivre son personnage, Henry Cavill et Sam Claflin font la paire dans leurs rôles respectifs. Pour autant, j'ai certaines réserves : sur le fait d'avoir choisi une fille de 16 ans pour interpréter une jeune femme dans la vingtaine spoiler: , notamment pour la scène où elle se fait passer pour veuve, sur le fait qu'elle tombe amoureuse du premier homme qu'elle croise, qui s'avère être un futur Lord
. Pour un film féministe, il ne va pas au bout de son propos mais je dirais qu'il ravira sûrement les adolescents souhaitant découvrir les aventures de Sherlock dans un format différent.

Film plutôt bon, bien réalisé, mais l'incessante propagande féministe inutile, donc parasite et déplacée, est proprement insupportable. Ca se laisserait d'autant plus presque regarder sans trop d'ennui que les images sont réussies.