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Votre avis sur L'Inconnu du Nord-Express ?
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Kurosawa
C'est peu dire que cette histoire de meurtres échangés était faite pour le maître du suspense. L'intrigue est assez passionnante et le film se suit avec un certain plaisir, mêlé à une tension qui ne baisse que rarement. Pourtant, si Hitchcock met en oeuvre un bon nombre de mécanismes de suspense, on a de la peine à croire que le héros soit véritablement en danger. L'erreur du film est surtout de dévoiler un "méchant" finalement pas si sûr de lui, déstabilisé à l'idée de se voir projeter le visage de sa victime sur celui d'une femme faisant partie de l'entourage du héros. Pour le coup, ce thème d'une identité qui devient trouble, cher au cinéaste britannique, rend le film à la fois pus incertain et plus palpitant; malheureusement, cette idée n'est pas réellement approfondie mais demeure seulement un rouage scénaristique destiné à éclaircir la situation. "L'Inconnu du Nord-Express" est un Hitchcock solide mais loin d'être exceptionnel, à l'image d'un final efficace mais à la limite de la surenchère, au montage ambitieux mais parfois approximatif.
La théorie sur "l'échange de meurtres" est diaboliquement bien trouvée, et le film baigne de A à Z dans le plus pur suspense hitchcockien. Quelques facilités scénaristiques cependant
spoiler:
(Guy peut dénoncer le détraqué à la police sans être inculpé, il n'a rien à se reprocher)
, et quelques scènes involontairement comiques, la mise en scène a mal vieilli spoiler: (le match de tennis, la jeune fille à lunettes, la scène du manège...)
viennent ternir le métrage. Cette histoire mérite un bon remake
, et quelques scènes involontairement comiques, la mise en scène a mal vieilli spoiler: (le match de tennis, la jeune fille à lunettes, la scène du manège...)
viennent ternir le métrage. Cette histoire mérite un bon remake
Un des plus grands Hitchcock, à tous points de vue. Le scénario est remarquable, développant un suspense à rebondissements, la mise en scène est admirable, riche de trouvailles visuelles (la scène du meurtre reflétée dans les verres de lunettes de la victime) et l'interprétation est éblouissante (Robert Walker est parfait, sans charger sa composition).
Bref, de l'art véritable, que j'avais découvert il y a une trentaine d'années et qui, à mon sens, n'a pas pris une ride.
Bref, de l'art véritable, que j'avais découvert il y a une trentaine d'années et qui, à mon sens, n'a pas pris une ride.
Un très bon Hitchcock, l'un des meilleurs à mon goût. L'intrigue est très bien menée tout au long du film dans lequel le suspens est très présent, on ne décroche pas du film une seule seconde. Si vous êtes amateur d'Hitchcock n'hésitez pas.
Xavi_de_Paris
Un excellent Hitchcock, avec un scénario solide et malin. Laissant place à un suspense prenant, "L'inconnu du Nord express" ne manque pas de rythme. La réalisation reste néanmoins assez classique, mais elle est fluide et plaisante.
Le joueur de tennis Guy Haines rencontre l'étrange Bruno Anthony dans un train. Celui-ci lui propose un plan pour un meurtre parfait, il suffit pour eux de s'échanger leurs victimes afin d'avoir un alibi en béton. Guy écoute Bruno sans le prendre au sérieux mais quand il se rend compte que sa femme dont il voulait divorcer a été assassinée, il réalise que Bruno est passé à l'acte et qu'il attend qu'on lui rende la pareille. Basé sur un roman de Patricia Highsmith, "L'inconnu du Nord-Express" est un grand Hitchcock dans lequel on retrouve certains thèmes chers au cinéaste (la culpabilité) le tout agrémenté d'un savoureux suspense. Brillamment écrit et habilement mis en scène (la scène de meurtre et celle de l'affrontement sur le manège sont d'anthologie), le film est un plaisir délectable, bourré de tension et d’ambiguïté. Si Farley Granger est très bon dans le rôle de Guy, c'est bel et bien Robert Walker qui lui vole la vedette, parfait en homme troublant et dérangé.
Avec Strangers on a Train, Hitchcock n'est pas encore au sommet de son art, mais après tout, même un film pas mal du maître du suspense, c'est l'assurance de passer un bon moment.
Le film reprend en effet des éléments chers à Hitchcock et utilisés dans ses précédents longs-métrages, comme le thème du double, déjà exploré dans Shadow of a Doubt. Le cinéaste se fend bien entendu de son habituel caméo, et se montre aussi créatif derrière la caméra. Mais Strangers on a Train n'a pas l'exquise alchimie des chefs-d'oeuvre qui le suivront, tels que Vertigo (1958) et Psycho (1960).
Au niveau des performances, Farley Granger, déjà dirigé par Hitch dans un rôle similaire (Rope, 1948), ne convainc pas toujours dans son rôle d'innocent terrifié par l'histoire de meurtre dans laquelle il se trouve impliqué contre son gré. A l'inverse, Robert Walker, peu habitué aux rôles de méchants, ne s'en sort pas mal du tout en incarnant Bruno, un riche oisif déséquilibré ; son imprévisible et joyeuse perversité tient le spectateur en haleine. Le jeu de Ruth Rotman est limité par le fait que son rôle se cantonne à lancer des regards inquiets à son fiancé Guy (Granger).
Autre petit bémol, le Guy de Hitchcock n'a pas la complexité de celui du roman de Patricia Highsmith. spoiler: Trop timoré, on sent bien qu'il n'a pas le courage de tuer le père de Guy, ce qui gâche un peu le suspense de la scène où il s'introduit dans la chambre de celui-ci revolver au poing pour immanquablement en repartir sans pouvoir passer à l'acte. Au contraire, dans le roman, Guy abat le père.
Les scènes du spoiler: match de tennis puis de la course contre-la-montre de Guy
, bien qu'assez irréalistes, amènent au climax avec brio ; dans la scène finale, légèrement improbable elle aussi, Hitchcock fait preuve d'un peu de lourdeur mélodramatique. Mais spoiler: ce dénouement sur un carrousel devenu machine infernale
fait partie de ces moments de cinéma qu'on n'oublie pas.
Pas le meilleur Hitchcock donc, mais un bon film.
Le film reprend en effet des éléments chers à Hitchcock et utilisés dans ses précédents longs-métrages, comme le thème du double, déjà exploré dans Shadow of a Doubt. Le cinéaste se fend bien entendu de son habituel caméo, et se montre aussi créatif derrière la caméra. Mais Strangers on a Train n'a pas l'exquise alchimie des chefs-d'oeuvre qui le suivront, tels que Vertigo (1958) et Psycho (1960).
Au niveau des performances, Farley Granger, déjà dirigé par Hitch dans un rôle similaire (Rope, 1948), ne convainc pas toujours dans son rôle d'innocent terrifié par l'histoire de meurtre dans laquelle il se trouve impliqué contre son gré. A l'inverse, Robert Walker, peu habitué aux rôles de méchants, ne s'en sort pas mal du tout en incarnant Bruno, un riche oisif déséquilibré ; son imprévisible et joyeuse perversité tient le spectateur en haleine. Le jeu de Ruth Rotman est limité par le fait que son rôle se cantonne à lancer des regards inquiets à son fiancé Guy (Granger).
Autre petit bémol, le Guy de Hitchcock n'a pas la complexité de celui du roman de Patricia Highsmith. spoiler: Trop timoré, on sent bien qu'il n'a pas le courage de tuer le père de Guy, ce qui gâche un peu le suspense de la scène où il s'introduit dans la chambre de celui-ci revolver au poing pour immanquablement en repartir sans pouvoir passer à l'acte. Au contraire, dans le roman, Guy abat le père.
Les scènes du spoiler: match de tennis puis de la course contre-la-montre de Guy
, bien qu'assez irréalistes, amènent au climax avec brio ; dans la scène finale, légèrement improbable elle aussi, Hitchcock fait preuve d'un peu de lourdeur mélodramatique. Mais spoiler: ce dénouement sur un carrousel devenu machine infernale
fait partie de ces moments de cinéma qu'on n'oublie pas.
Pas le meilleur Hitchcock donc, mais un bon film.
Julien D
Malgré qu’il n’ait pas acquis la notoriété de Psychose, Vertigo ou La mort aux trousses, L’inconnu du Nord-Express mérite de figurer parmi les œuvres majeures d’Alfred Hitchcock. Toutes les thématiques chères au cœur du maitre du suspense sont en effet réunies et utilisées avec une folle maitrise dans cette adaptation du premier roman de Patricia Highsmith. La spirale infernale dans laquelle se retrouve enfermé le champion de tennis incarné par Farley Granger, auquel le spectateur peut facilement s’identifier, peut au demeurant être une intrigue tirée par les cheveux mais elle suit en fait la trame d’une machination rondement menée par l’inquiétant tueur interprété par le très charismatique Robert Walker et permet au réalisateur d’installer une ambiance oppressante qui tient le public en haleine du début à la fin. Mais c’est surtout le traitement de la question morale du choix entre la tentation de passer à l’acte et le sentiment de culpabilité de commettre un crime pourtant facile et peu risqué qui donne au long-métrage une dimension humainement dérangeante. Certaines scènes, dont le final pyrotechnique, le meurtre vu via le reflet des lunettes ou la rencontre entre les deux personnages (coupée par la censure américaine qui, à juste titre, y voyait une certaine attirance homosexuelle sous-jacente), tout comme la qualité du noir et blanc, sont autant de pures réussites de la part d’Hitchcock qui justifient l’importance de ce film noir dans son illustre filmographie.
Même si je n'ai vu que quelques Hitchock, et certainement les plus connus, j'ai beaucoup aimé tout ceux que j'ai vu, avec une petite préférence pour Psycho je dirais. Mais là, rien ne pouvais me préparer à ça.
On a là un film franchement assez dément et ce pour plusieurs raisons. D'abord, c'est que les acteurs sont franchement charismatiques, la palme revenant au "méchant " du film, juste génial. Diabolique à souhait, malin (dans tous les sens du terme), malicieux, flippant, un méchant comme on aimerait en voir plus. Le joker peut aller se rhabiller.
Mais c'est surtout la maîtrise du suspens assez incroyable qui rend le film si plaisant. La dernière demi-heure du film est tendue comme une réunion du G7 (ou pas ?), ou une corde à linge sur le point de craquer (si vous préférez). Purée, ce match de tennis mis en parallèle avec les tribulations du méchant, c'est écrasant, de même que la toute fin qui accroche à son fauteuil . On qualifie Hitchcock de maître du suspens, ce n'est pas franchement vol é quand on voit ce film-là.
Et j'aime aussi beaucoup l'idée d'une rencontre avec un inconnu dans un train, d'un pacte scellé avec lui, et qui s'avère être une malédiction, une vente au diable.
Et bien sûr, tout cela ne serait rien sans la mise en scène d'Hitchcock, qui est vraiment excellente du début à la fin, chaque plan à l'air d'être très exactement calculé pour que tout fonctionne parfaitement. Il a vraiment de très beaux plans, je me souviens surtout de celui où l'on voit le reflet d'un briquet allumé dans les lunettes du personnage de Barbara.
Rien de plus à dire, si ce n'est que c'est maîtrisé parfaitement du début à la fin.
On a là un film franchement assez dément et ce pour plusieurs raisons. D'abord, c'est que les acteurs sont franchement charismatiques, la palme revenant au "méchant " du film, juste génial. Diabolique à souhait, malin (dans tous les sens du terme), malicieux, flippant, un méchant comme on aimerait en voir plus. Le joker peut aller se rhabiller.
Mais c'est surtout la maîtrise du suspens assez incroyable qui rend le film si plaisant. La dernière demi-heure du film est tendue comme une réunion du G7 (ou pas ?), ou une corde à linge sur le point de craquer (si vous préférez). Purée, ce match de tennis mis en parallèle avec les tribulations du méchant, c'est écrasant, de même que la toute fin qui accroche à son fauteuil . On qualifie Hitchcock de maître du suspens, ce n'est pas franchement vol é quand on voit ce film-là.
Et j'aime aussi beaucoup l'idée d'une rencontre avec un inconnu dans un train, d'un pacte scellé avec lui, et qui s'avère être une malédiction, une vente au diable.
Et bien sûr, tout cela ne serait rien sans la mise en scène d'Hitchcock, qui est vraiment excellente du début à la fin, chaque plan à l'air d'être très exactement calculé pour que tout fonctionne parfaitement. Il a vraiment de très beaux plans, je me souviens surtout de celui où l'on voit le reflet d'un briquet allumé dans les lunettes du personnage de Barbara.
Rien de plus à dire, si ce n'est que c'est maîtrisé parfaitement du début à la fin.
Très bon film.
Histoire poignante, suspens et une belle fin.
De grands acteurs et un grand réalisateur.
Histoire poignante, suspens et une belle fin.
De grands acteurs et un grand réalisateur.
Un bijou de Thriller de plus pour le maitre du suspense, juste un ton en dessous des chefs d’œuvre tel que "Les oiseaux", "Psychose" ou encore "Fenêtres sur cours" !
La période des films en noir et blanc de Hitchcock est plus une recherche du style définitif du cinéaste du suspens. Perdu dans le glamour et le classicisme omniprésent à Hollywood, il enchaîne film sur film pour trouver la pépite qui donnera un coup de boost à sa carrière en plein envol. Dans ce film le schéma narratif du héros complice malgré lui d'un crime qui a été commis par un autre personnage sera exploité avec La Loi du Silence. L'idée est très originale : quand une plaisanterie morbide devient une véritable affaire criminelle. Le scénario très bien ficelé offre une série de rebondissements que le cinéaste a su mettre en valeur grâce à sa réalisation somptueuse : les yeux étant un élément symbolique principal dans le film, le reflet des lunettes devient donc un élément de mise en scène, en plus de l'excellente photographie qui renforce ce côté ténébreux de l'histoire. Passons les plans sur fond projeté ainsi que ceux, discrets mais ridicules, du héros jouant au tennis devant une photo projetée d'un public dans un stade. Cette accumulation de tension entre les personnages atteindra son point fort avec le duel dans le manège. Hitchcock a vraiment ici trouvé une partie de son style qui le rendra célèbre.
Un modèle de réalisation signé tonton Hitch, entre plans somptueux (la tache noire de Bruno sur le fond blanc du Capitole, sa présence immobile au milieu du va et vient des spectateurs de tennis,...) et morceaux de bravoure incroyables pour l'époque (l'accident du manège notamment).
Une intrigue qui démarre fort (adaptation libre d'un roman de Patricia Highsmith) avant de tourner un peu à vide, en donnant l'impression de ne pas exploiter toutes ses potentialités.
Hitchcock tente avant tout d'installer une tension constante, une atmosphère oppressante un peu altérée hélas par le manque de charisme frappant de Farley Granger, qui ne facilite pas l'empathie du spectateur.
"Stranger on train" affiche en outre un ton complètement suranné, qui nous rappelle quels étaient le mode de vie et les codes sociaux dans l'élite américaine des early fifties.
Un classique néanmoins de cette époque, surtout grâce à sa mise en scène, qui -elle- a peu vieilli, mais aussi grâce au personnage de Robert Walker, ambigu à souhait.
Une intrigue qui démarre fort (adaptation libre d'un roman de Patricia Highsmith) avant de tourner un peu à vide, en donnant l'impression de ne pas exploiter toutes ses potentialités.
Hitchcock tente avant tout d'installer une tension constante, une atmosphère oppressante un peu altérée hélas par le manque de charisme frappant de Farley Granger, qui ne facilite pas l'empathie du spectateur.
"Stranger on train" affiche en outre un ton complètement suranné, qui nous rappelle quels étaient le mode de vie et les codes sociaux dans l'élite américaine des early fifties.
Un classique néanmoins de cette époque, surtout grâce à sa mise en scène, qui -elle- a peu vieilli, mais aussi grâce au personnage de Robert Walker, ambigu à souhait.
Un de mes films préférés d’Hitchcock, bien qu’il ne soit pas le plus connu. Il faut dire que je suis amateur d’intrigues policières tordues, à la Agatha Christie, par conséquent le scénario de l’Inconnu du Nord-express ne pouvait que me séduire. Cette idée d’échanger les meurtres est géniale, et le film est très astucieusement construit autour. Un innocent qui ne peut prévenir la police parce qu’il se ferait dénoncer comme complice par l’assassin, voilà qui sort de l’ordinaire. Le film contient un certain nombre de scènes cultes, notamment celle du match de tennis ou le meurtre de la femme du héros. Qu’Hitchcock n’est jamais gagné d’oscar du meilleur réalisateur est invraisemblable, c’est une véritable leçon de mise en scène qu’il donne dans ce film. Le suspense ne faiblit jamais, et on se demande jusqu’au bout comment le héros va bien pouvoir se sortir de ce guêpier. L’ensemble est extrêmement fin, subtil, chaque détail a de l’importance, notamment le fameux briquet, au cœur de l’intrigue. Le seul point faible est peut-être des acteurs assez fades, notamment les deux héros. Robert Walker est en revanche parfait en assassin cynique et effrayant, tout comme Patricia Hitchcock dans un registre plus humoristique. Pour conclure, le film n’accuse en rien ses 60 ans d’âge, preuve de sa qualité.
Benjamin A
Alors que Guy, un champion de tennis, vit un mariage tourmenté, il va rencontrer un inconnu dans un train qui va lui proposer un marché assez spécial où chacun tuera une personne gênante dans l'entourage de l'autre... Pensant avoir affaire à un fou, Guy quitte le train puis finit par oublier... Jusqu'à ce que...
Pendant longtemps Strangers on a Train a été une de mes œuvres favorites du maître du suspense et cette nouvelle vision n'y change pas grand-chose. En ce début des années 1950, Hitchcock commence alors la période la plus prolifique de sa carrière, qui le verra enchaîner les succès critiques et commerciaux jusqu'au milieu des années 1960. Ici il adapte le roman de Patricia Highsmith et nous met dès les premières secondes dans le feu de l'action pour ne plus jamais lâcher ce joueur de tennis qui va se retrouver dans de bien mauvaises postures...
Hitchcock maîtrise ici son art à la perfection, le maître du suspense justifie son surnom et met en place une intrigue aussi bien ficelée qu'écrite (tout comme les dialogues) et passionnante. Il nous donne l'impression d'être au côté de Guy et de se retrouver dans les mêmes péripéties, nous faisant ressentir la peur et l'urgence qui prédominent dans sa situation. Il met en place une atmosphère adéquate, angoissante et ambiguë où il mettra en avant une tension constante qui sera à son apogée à de nombreuses reprises, telle la dernière partie et le brillant montage alterné entre le match de tennis et la fête foraine.
Le maître du suspense met en place un vrai jeu de fascination autour des enjeux et surtout des deux protagonistes, sans pour autant négliger les seconds rôles (tous très bien interprétés d'ailleurs, mention spéciale à Farley Granger et à un Robert Walker faisant froid dans le dos). Tout semble toucher à la perfection dans Strangers on a Train, la construction du récit est remarquable, tout comme l'utilisation des lieux, notamment le train, et des plans comme Hitchcock semble en avoir le secret à l'image de celui des lunettes, aussi mémorable que le verre de lait dans Suspicion.
Un petit bijou de la part du maître du suspense, l'une de ses œuvres les plus mémorables où tout semble approcher la perfection, tant dans l'intrigue que la construction du récit ou la mise en scène d'Hitchcock, angoissante et ambiguë à souhait. Une pépite.
Pendant longtemps Strangers on a Train a été une de mes œuvres favorites du maître du suspense et cette nouvelle vision n'y change pas grand-chose. En ce début des années 1950, Hitchcock commence alors la période la plus prolifique de sa carrière, qui le verra enchaîner les succès critiques et commerciaux jusqu'au milieu des années 1960. Ici il adapte le roman de Patricia Highsmith et nous met dès les premières secondes dans le feu de l'action pour ne plus jamais lâcher ce joueur de tennis qui va se retrouver dans de bien mauvaises postures...
Hitchcock maîtrise ici son art à la perfection, le maître du suspense justifie son surnom et met en place une intrigue aussi bien ficelée qu'écrite (tout comme les dialogues) et passionnante. Il nous donne l'impression d'être au côté de Guy et de se retrouver dans les mêmes péripéties, nous faisant ressentir la peur et l'urgence qui prédominent dans sa situation. Il met en place une atmosphère adéquate, angoissante et ambiguë où il mettra en avant une tension constante qui sera à son apogée à de nombreuses reprises, telle la dernière partie et le brillant montage alterné entre le match de tennis et la fête foraine.
Le maître du suspense met en place un vrai jeu de fascination autour des enjeux et surtout des deux protagonistes, sans pour autant négliger les seconds rôles (tous très bien interprétés d'ailleurs, mention spéciale à Farley Granger et à un Robert Walker faisant froid dans le dos). Tout semble toucher à la perfection dans Strangers on a Train, la construction du récit est remarquable, tout comme l'utilisation des lieux, notamment le train, et des plans comme Hitchcock semble en avoir le secret à l'image de celui des lunettes, aussi mémorable que le verre de lait dans Suspicion.
Un petit bijou de la part du maître du suspense, l'une de ses œuvres les plus mémorables où tout semble approcher la perfection, tant dans l'intrigue que la construction du récit ou la mise en scène d'Hitchcock, angoissante et ambiguë à souhait. Une pépite.
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