Très bon Hitchcock, qui a notamment inspiré à Woody Allen son Match Point. On y retrouve toute les petites finesses et les grandes idées du maître du suspense, mais pour ce qui est de la trame générale, j’ai trouvé que ça manquait un peu de sobriété par rapport à d’autres de ses meilleurs films. L’ensemble ne m’a pas complètement captivé, peut-être à cause du personnage de Bruno, un peu caricatural dans sa folie, mais ça reste une œuvre importante et très agréable à regarder dans l’ensemble.
Brillante réalisation du maître de ce septième art, Alfred Hitchcock est une exception du cinéma anglo-américain où l’on reste éveillé rien que de connaître la suite de son script. J’apprécie son travail de cinéaste, il est inimitable et le restera, le suspense sera garanti, un cameo comme plaisir de prendre le train du Nord-Express avec bagage chargé à quai, le retard évité et l’heure c’est l’heure de départ. Le scénario est bon, on assiste à une intrigue pour un grand champion dans le monde du tennis, un billet en poche et le trajet ferroviaire croisant cet inconnu qui interpelle, certainement un fan obsédé fou par son idole. Le commencement d’une relation ambiguë, liaison dangereuse et mauvaise fréquentation, Hollywood fut noir et blanc et ses secrets sortis du placard de la vie privée de ces acteurs, des rares apparitions et excellentes prestations. L’étrange marché conclut pour le tordu tueur à gage mais pas pour le sportif tennisman, effrayé et fasciné sans prendre ça au sérieux, par l’idée scandaleuse dans un mariage encombrant assassinée, la maîtresse qui n’a plus qu’à l’attendre, l’autre objectif en contrepartie est l’élimination filiale. La machine infernale est criminelle dans ce tour de manège frénétique, un combat d’homme et des actes héroïques limite sacrifice. Il y a de la frayeur « psychose » dans les bizarreries tableaux œuvres d’art, une superbe mise en scène pour son adaptation littéraire, ce n’était pas n’importe quelle romancière connue.
Parfaitement rythmé, bénéficiant d’une mise en scène oppressante et millimétrée, L’inconnu du Nord-Express raconte l’histoire d’un piège macabre qui va progressivement se refermer sur le principal protagoniste. Terriblement inquiétant dans son rôle de déséquilibré, le génial Robert Walker vaut à lui seul le détour. Un plaisir de chaque instant signé Alfred Hitchcock.
Le maître du suspense apporte une nouvelle pierre à son édifice avec cette histoire à l'atmosphère perverse, servie par une mise en scène précise et des interprètes au diapason. Certes, on n'est pas au niveau de ses plus grands films, la mécanique qui se veut diabolique patine un peu en route sur quelques écueils scénaristiques évités de façon un peu alambiquée. En revanche, le crescendo final vaut le détour, et la qualité de l'ensemble (musique et dialogues à l'appui) en font un suspense de qualité toujours agréable à suivre.
La version passée à la TV cette année est d'une superbe qualité photographique. Au-delà du scénario très bien ficelé, retors et plein de rebondissement, ce qui frappe c'est la qualité des cadrages et de la mise en scène, d'une grande modernité. On a l'impression que beaucoup de metteurs en scène ont appris de Hitchcock: les contre-plongées en montant l'escalier avec le dogue qui grogne, les travellings en gros plan sur les chaussures. Tout cela n'a pris pas une ride. Le casting impressionne moins en comparaison, Farley Granger , que l'on le retrouvera quelques années plus tard dans Senso est beau gosse certes, mais son jeu lui reste daté. La partie de tennis, dont on comprend qu'elle correspond à un vrai montée en tension du suspens, s'éternise un peu trop pour que l'on ne voit pas les limites du tournage. Enfin, il est surprenant que le cynique maître Alfredspoiler: ne se préoccupe pas une seconde du sort des enfants dans le crash final du manège . Une bonne révision après tout. TV2 vo - décembre 2018
un bon Hitchcock avec pas mal de suspend dans le scénario avec un final grandiose et également des retournement de situation meme si les simpson nous avez un peu spoiler la fin du film car dans un épisode d Halloween il parodie le film . L'acteur principal et plutôt moyen dans sa façon de jouer . la réalisation de Alfred Hitchcock est excellente avec des gros plans a des moment clef
En pleine période faste et américaine d'Hitchcock, un modèle de suspense et de machination pour faire disparaître "l'élément gênant". par cette adaptation, le réalisateur peut étudier les travers les plus sombres de l'humain, comme souvent au sein de la petite bourgeoisie. En forme d'exercice de style du crime parfait, ce chantage diabolique, minutieux, au final intense et avec une distribution (dont Hitchcock fille) est dirigé de main de maître.
Alfred Hitchcock livre avec "L'inconnu du Nord Express" un superbe thriller autour d'un échange de meurtre, d'allusion homo sexuel et de fête foraines. Le personnage de Bruno est superbement interprété et donne une dimension de psychopathe à l'histoire. Le réalisateur anglais signe un chef d'œuvre de suspense avec des plans de caméra toujours bien sentis, un sens du montage parfait et un rythme ni trop lent ni trop rapide. Un Must !
L’inconnu du Nord Express est l’un des classiques les plus abordables des films d’Hitchcock. Trépidant, sans guère de temps morts, le film incorpore bien des clichés de l’art cinématographique du cinéaste. Un méchant très réussi qui flirte avec la folie, joué avec brio par le méconnu Robert Walker et dont le style de vie à l’encontre de celui, très classique et fort stage du héros, joué assez fadement par Farley Granger. Les scènes de meurtre sont filmées telles des scènes érotiques (voir la beau plan de l’assassinat à la fête foraine où tout se joue dans les yeux). La notion de culpabilité prend ici tout son sens le plus hitchcockien. Le personnage du tennisman garde sa part d’ambiguité : pas si innocent que cela. Le criminel, du fait de sa folie, peut présenter une culpabilité atténuée… L’humour très noir d’Hitchcock est très présent ici. Les scènes d’affrontement (et de complicité) entre la mère possessive et complice et son criminel de fils sont hilarantes. Excellent de mettre le suspens du briquet du point de vue du méchant. Le dénouement est un vrai moment de mise en scène survoltée. A noter qu’à plusieurs reprises, certains mécanismes filmiques de ce film inspirèrent plusieurs épisodes de la 4ème dimension et portèrent la marque narrative et thématique de la série du cinéaste : Alfred Hitchcock présente. Simple sans être simpliste, L’inconnu du Nord Express se laisse voir et revoir avec autant d’envie à chaque diffusion.
Grosse déception. Malgré un début prometteur le film se révèle ennuyant sans aucun rythme ou tension pouvant retenir l'attention. Vraiment lassant. Une œuvre qui a sans doute mal vieillie.
Le film est encore plus fort dans sa partie centrale. L’homme apparaît comme un signe funeste de son malheur. Il devient une représentation physique de ses pensées morbides, il lui rappelle sans cesse qu’il a rêvé de sa disparition et son cauchemar prend forme humaine. C’est encore plus flagrant lors du goûter pendant le match de tennis. Il est une partie de ses convives..... terrible épreuve. Et puis le suspense s’enchaîne avec le match et l’apogée avec le manège fou. Haletant, inquiétant et brillant.
Hitchcock joue la carte classique avec cette adaptation du bouquin de Patricia Highsmith et peaufine son style pour les chefs d’œuvre qui suivront. Le scénario est simple : dans un train deux hommes échangent leurs meurtres (enfin un des deux subit cet échange) ; partant du postulat, qu’un meurtre sans mobile est un meurtre parfait. Bon petite faiblesse du scénario, c’est que l’absence de mobile peut assurer le meurtre parfait pour le coupable tout désigné, mais l’absence d’alibi est aussi source d’ennui pour la personne soupçonnée. Et là, l’innocent soupçonnée n’a pas d’alibi ce qui créé une situation improbable : il est sous surveillance policière H24 comme un dangereux serial killer ou terroriste !!! Sinon quelques belles trouvailles cinématographiques viennent jalonner ce film : -Le début avec la scène des pieds -Puis la scène des rails parallèle symbole des destins des deux hommes allant dans une même direction mais appelé à se séparer et se rejoindre au même rythme que le font les voies ferrées -Le crime vu par les lunettes de la victime -Le montage parallèle entre le match de tennis interminable et le meurtrier allant déposer des preuves sur le lieu du crime. Une scène sadique bien hitchcockienne dans laquelle le spectateur joue à se faire peur. On en est à regretter à un moment que le meurtrier ne puisse récupérer le briquet tombé dans la bouche d’égout. On finit par prendre fait et cause pour le méchant -Un méchant cynique, limite psychopathe et sadique accompagnée d’une mère possessive et protectrice… çà ressemble à la future famille Bates… Et là déjà, il fait ses armes pour des effets que l’on retrouvera plus tard dans les films suivants mais avec un casting plus à la hauteur que celui-là où seul surnage le méchant Richard Walker. Un bon petit film à suspens qui annonce bien mieux Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr