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Charlotte28
123 abonnés
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4,0
Publiée le 8 mai 2021
L'absolue maîtrise de la narration et surtout de la mise en scène permet à ce thriller de conserver son attrait et de maintenir un suspense prenant - bien que certaines séquences ralentissent quelque peu l'intrigue. Impérial en psychopathe, Robert Walker mène un casting plaisant en donnant du sel à ce récit basé sur un postulat d'universel fantasme qui nous implique ainsi plus aisément. Une nouvelle réussite du maître!
L’inconnu du Nord Express est l’un des classiques les plus abordables des films d’Hitchcock. Trépidant, sans guère de temps morts, le film incorpore bien des clichés de l’art cinématographique du cinéaste. Un méchant très réussi qui flirte avec la folie, joué avec brio par le méconnu Robert Walker et dont le style de vie à l’encontre de celui, très classique et fort stage du héros, joué assez fadement par Farley Granger. Les scènes de meurtre sont filmées telles des scènes érotiques (voir la beau plan de l’assassinat à la fête foraine où tout se joue dans les yeux). La notion de culpabilité prend ici tout son sens le plus hitchcockien. Le personnage du tennisman garde sa part d’ambiguité : pas si innocent que cela. Le criminel, du fait de sa folie, peut présenter une culpabilité atténuée… L’humour très noir d’Hitchcock est très présent ici. Les scènes d’affrontement (et de complicité) entre la mère possessive et complice et son criminel de fils sont hilarantes. Excellent de mettre le suspens du briquet du point de vue du méchant. Le dénouement est un vrai moment de mise en scène survoltée. A noter qu’à plusieurs reprises, certains mécanismes filmiques de ce film inspirèrent plusieurs épisodes de la 4ème dimension et portèrent la marque narrative et thématique de la série du cinéaste : Alfred Hitchcock présente. Simple sans être simpliste, L’inconnu du Nord Express se laisse voir et revoir avec autant d’envie à chaque diffusion.
Un grand Hitchcock ! Tout est réussi dans ce film du maitre : la construction de l’histoire, la montée du suspense, les scènes dans le parc d’attraction, l’accompagnement sonore, les « aventures » du briquet, un souci du détail vraiment exceptionnel. Bien sûr, c’est du noir et blanc 4/3, mais ne boudons pas notre plaisir, ça c’est du super cinoche !
Très bon Hitchcock, "L'inconnu du Nord Express" nous embarque dans une histoire palpitante empreint d'un très fort suspense. Certaines scènes me seront mémorables notamment la première scène dans le train ou encore la scène du match de tennis. La tension ne faiblit presque jamais et on est scotché à notre fauteuil en ayant envie de découvrir la suite. Du très bon cinéma du mâitre anglais du thriller psychologique. "L'inconnu du nord express" n'est pas au niveau de ses meilleurs films tels que "Vertigo" ou "Psychose" mais il reste de très bonne facture.
La version passée à la TV cette année est d'une superbe qualité photographique. Au-delà du scénario très bien ficelé, retors et plein de rebondissement, ce qui frappe c'est la qualité des cadrages et de la mise en scène, d'une grande modernité. On a l'impression que beaucoup de metteurs en scène ont appris de Hitchcock: les contre-plongées en montant l'escalier avec le dogue qui grogne, les travellings en gros plan sur les chaussures. Tout cela n'a pris pas une ride. Le casting impressionne moins en comparaison, Farley Granger , que l'on le retrouvera quelques années plus tard dans Senso est beau gosse certes, mais son jeu lui reste daté. La partie de tennis, dont on comprend qu'elle correspond à un vrai montée en tension du suspens, s'éternise un peu trop pour que l'on ne voit pas les limites du tournage. Enfin, il est surprenant que le cynique maître Alfredspoiler: ne se préoccupe pas une seconde du sort des enfants dans le crash final du manège . Une bonne révision après tout. TV2 vo - décembre 2018
Le joueur de tennis Guy Haines rencontre l'étrange Bruno Anthony dans un train. Celui-ci lui propose un plan pour un meurtre parfait, il suffit pour eux de s'échanger leurs victimes afin d'avoir un alibi en béton. Guy écoute Bruno sans le prendre au sérieux mais quand il se rend compte que sa femme dont il voulait divorcer a été assassinée, il réalise que Bruno est passé à l'acte et qu'il attend qu'on lui rende la pareille. Basé sur un roman de Patricia Highsmith, "L'inconnu du Nord-Express" est un grand Hitchcock dans lequel on retrouve certains thèmes chers au cinéaste (la culpabilité) le tout agrémenté d'un savoureux suspense. Brillamment écrit et habilement mis en scène (la scène de meurtre et celle de l'affrontement sur le manège sont d'anthologie), le film est un plaisir délectable, bourré de tension et d’ambiguïté. Si Farley Granger est très bon dans le rôle de Guy, c'est bel et bien Robert Walker qui lui vole la vedette, parfait en homme troublant et dérangé.
En matière de polar, la réflexion autour du crime parfait, sans mobile apparent, par l’interversion potentielle des meurtres de deux meurtriers (l’un se chargeant du meurtre de l’autre), est originale et titillante. C’est l’argument du roman de Patricia Highsmith dont Alfred Hitchcock a acquis les droits. L’écriture du scénario a ensuite été confiée à Raymond Chandler. Mais la collaboration entre l’écrivain et le réalisateur n’a pas été très heureuse, Chandler critiquant l’ingérence de Hitchcock et Hitchcock manifestant sa défiance à l’égard du travail de Chandler. Collaboration si tendue que l’écrivain a finalement été chassé par la production et remplacé par Czenzi Ormonde, laquelle, avec Hitchcock, n’a pas gardé grand-chose de la mouture de Chandler. À son grand dam. Les noms de Chandler et d’Ormonde figurent toutefois tous les deux sur l’affiche. Quoi qu’il en soit de ces aléas d’écriture, le résultat à l’écran offre, sur le plan narratif, une bonne mécanique dramatique avec une belle variété de tonalités. Il y a d’abord le trouble généré par Bruno Antony, l’un des deux personnages centraux, dont les désirs homosexuels sont suggérés (la proposition d’échange faite à son compagnon de voyage pourrait être analysée en ce sens), mais qui incarne surtout les charmes du mal qu’a si souvent sondé le cinéaste britannique. Face à lui, Guy Haines, l’autre personnage central, incarne à la fois symboliquement Hitchcock et les spectateurs, saisis entre fascination et répulsion. Guy Haines est par ailleurs un personnage typiquement hitchcockien, pris au piège d’une ambiguïté entre innocence et culpabilité. Outre cette tonalité troublante, le film jouit d’une dimension inquiétante, chaque nouvelle apparition de Bruno Antony renforçant la menace qu’il représente. Dimension inquiétante qui alterne savoureusement avec un humour cher à Hitchcock, notamment à travers les personnages campés par Patricia Hitchcock et Norma Varden, deux femmes férues d’affaires policières, à leurs risques et périls. À travers aussi des rebondissements pleins de malice (le briquet tombé dans la bouche d’égout…). Ces rebondissements concourent enfin évidemment au crescendo de suspense, comme il se doit dans un bon thriller. Si l’on apprécie les tours et détours du récit, on se délecte encore plus de la réalisation de Hitchcock. Lui qui disait moins s’intéresser à l’histoire proprement dite qu’à la façon de la raconter. Illustration parfaite dans ce film qui regorge d’idées de mise en scène : la première séquence qui suit les pas des deux personnages principaux dans une gare jusqu’à leur rencontre dans un train ; la scène du meurtre montrée dans le reflet d’un verre de lunettes ; la captation de la petite silhouette noire de Bruno Antony sur le fond blanc et imposant du Washington Memorial ; le repérage du même Bruno Antony dans le public d’un stade de tennis (la seule personne qui ne tourne pas la tête au gré des échanges) ; la scène de strangulation « par procuration » ; et bien sûr la séquence finale, stressante et violente, du manège devenu fou (on note le goût du cinéaste pour les décors de fêtes foraines, également présents dans Joies matrimoniales, Le Grand Alibi…). Bref, cet Inconnu du Nord-Express témoigne d’une grande inventivité et d’une grande habilité de réalisation, soutenues par un très bon montage. Le haut du panier dans la filmographie de Hitchcock.
Efficace malgré quelques longueurs, et super casting pour ce film de 1951. Oeuvre mineure dans la filmographie de Hitchcock mais bon film tout de même !
Un bon film hitchkockien comme on les aime avec un montage aux petits oignons. Le spectateur s'identifie au personnage du jeune tennisman, pris dans un étau et qui ne sait plus comment sortir de ce cauchemar
La période des films en noir et blanc de Hitchcock est plus une recherche du style définitif du cinéaste du suspens. Perdu dans le glamour et le classicisme omniprésent à Hollywood, il enchaîne film sur film pour trouver la pépite qui donnera un coup de boost à sa carrière en plein envol. Dans ce film le schéma narratif du héros complice malgré lui d'un crime qui a été commis par un autre personnage sera exploité avec La Loi du Silence. L'idée est très originale : quand une plaisanterie morbide devient une véritable affaire criminelle. Le scénario très bien ficelé offre une série de rebondissements que le cinéaste a su mettre en valeur grâce à sa réalisation somptueuse : les yeux étant un élément symbolique principal dans le film, le reflet des lunettes devient donc un élément de mise en scène, en plus de l'excellente photographie qui renforce ce côté ténébreux de l'histoire. Passons les plans sur fond projeté ainsi que ceux, discrets mais ridicules, du héros jouant au tennis devant une photo projetée d'un public dans un stade. Cette accumulation de tension entre les personnages atteindra son point fort avec le duel dans le manège. Hitchcock a vraiment ici trouvé une partie de son style qui le rendra célèbre.
Hitchcock joue la carte classique avec cette adaptation du bouquin de Patricia Highsmith et peaufine son style pour les chefs d’œuvre qui suivront. Le scénario est simple : dans un train deux hommes échangent leurs meurtres (enfin un des deux subit cet échange) ; partant du postulat, qu’un meurtre sans mobile est un meurtre parfait. Bon petite faiblesse du scénario, c’est que l’absence de mobile peut assurer le meurtre parfait pour le coupable tout désigné, mais l’absence d’alibi est aussi source d’ennui pour la personne soupçonnée. Et là, l’innocent soupçonnée n’a pas d’alibi ce qui créé une situation improbable : il est sous surveillance policière H24 comme un dangereux serial killer ou terroriste !!! Sinon quelques belles trouvailles cinématographiques viennent jalonner ce film : -Le début avec la scène des pieds -Puis la scène des rails parallèle symbole des destins des deux hommes allant dans une même direction mais appelé à se séparer et se rejoindre au même rythme que le font les voies ferrées -Le crime vu par les lunettes de la victime -Le montage parallèle entre le match de tennis interminable et le meurtrier allant déposer des preuves sur le lieu du crime. Une scène sadique bien hitchcockienne dans laquelle le spectateur joue à se faire peur. On en est à regretter à un moment que le meurtrier ne puisse récupérer le briquet tombé dans la bouche d’égout. On finit par prendre fait et cause pour le méchant -Un méchant cynique, limite psychopathe et sadique accompagnée d’une mère possessive et protectrice… çà ressemble à la future famille Bates… Et là déjà, il fait ses armes pour des effets que l’on retrouvera plus tard dans les films suivants mais avec un casting plus à la hauteur que celui-là où seul surnage le méchant Richard Walker. Un bon petit film à suspens qui annonce bien mieux Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Adapté d'un roman de Patricia Highsmith, le film d'Hitchcock développe le postulat cynique de cet inconnu du Nord-Express dénommé Bruno, qui propose au tennisman Guy Haines de tuer la femme de celui-ci. En échange d'un service. L'idée initiale du film est prometteuse mais, disons-le, le développement de l'intrigue se révèle par la suite moins ingénieuse, moins rigoureuse qu'on l'attendait. Il lui manque cette implacable logique qui caractérise les drames criminels les plus haletants. Prisonnier des manigances de Bruno, Haines ne le semble pourtant pas tout à fait. De sorte que son comportement parait servir et prolonger un peu artificiellement la poursuite de l'intrigue. D'autant que face au psychotique Bruno, que compose avec plus ou moins d'habileté et de subtilité Robert Walker, Farley Granger compose un héros plutôt fade. Somme toute, le scénario est assez simpliste, et ce cas de figure criminel se signale surtout par les singulières, parfois fugitives, idées de mise en scène d'Hitchcock, spoiler: comme ce meurtre vu au travers des lunettes de la victime ou ce dénouement sur un manège de chevaux de bois lancé à toute allure.
C'est son talent original de metteur en scène qui permet ici au cinéaste de surmonter la relative faiblesse du sujet.
un bon Hitchcock avec pas mal de suspend dans le scénario avec un final grandiose et également des retournement de situation meme si les simpson nous avez un peu spoiler la fin du film car dans un épisode d Halloween il parodie le film . L'acteur principal et plutôt moyen dans sa façon de jouer . la réalisation de Alfred Hitchcock est excellente avec des gros plans a des moment clef