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    Jeanne
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    Fabrice C
    Fabrice C

    3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 septembre 2019
    film consternant avec des acteurs qui recite plus qu il ne joue a oublier en dehors de luchini bien sur
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 septembre 2019
    jamais vu un film si mal joué.... c est se moquer des gens .... mais j en la ri tellement c était affreux 😂😂😂
    dagrey1
    dagrey1

    100 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Année 1429. La Guerre de Cent Ans fait rage entre la France et l'Angleterre. Jeanne, investie d’une mission guerrière et spirituelle, délivre la ville d’Orléans et remet le Dauphin sur le trône de France. Elle part ensuite livrer bataille à Paris où elle subit sa première défaite. Emprisonnée à Compiègne par les Bourguignons, elle est livrée aux Anglais. S’ouvre alors son procès à Rouen devant une assemblée décidée à la faire abjurer.

    Beaucoup de films ont été réalisés sur Jeanne d'arc, icône mystérieuse de l'Histoire de France. On se souviendra du Jeanne d'Arc de Besson, de la passion de Jeanne d'Arc de Dreyer ou de Jeanne d'Arc de Victor Fleming.

    Après Jeannette qui raconte l'enfance de Jeanne, Bruno Dumont livre son deuxième volet des aventures de la pucelle d'Orléans, d'après les écrits de Charles Peguy.

    Film singulier
    Comme souvent avec Bruno Dumont, Jeanne est un film original et décalé.

    Le film débute avec les premières difficultés militaires de Jeanne et de ses armées contre les Anglais soutenus par les Bourguignons. Puis vient rapidement une plage musicale de 5 minutes durant laquelle on entend une chanson de Christophe, à qui a été confiée la bande originale du film. Filmant son héroine en plan fixe et soulignant déjà le coté statique du métrage, cet interlude constitue l'une des premières originalités du film de Bruno Dumont.
    Emprisonnée, Jeanne sera interrogée par un jury de notables religieux, férus de droit selon les dires de l'un d'entre eux, surtout soucieux de la faire abjurer et de la conduire au bûcher.

    A la fois contemplatif et minimaliste, s'apparentant souvent à du théâtre filmé, Jeanne fait surtout la part belle à de multiples "joutes oratoires" entre l'ensemble des protagonistes, des acteurs non professionnels (Mention spéciale aux acteurs qui interprètent Nicolas Loyseleur et Gilles de Rais), dont la diction hésitante, marquée par les racines du Calaisis, quelques maladresses grammaticales et un expressionnisme appuyé n'ont d'égal que leur bonne volonté. Le film est traversé d'instants de grâce cinématographiques comme celui où la jeune actrice principale fixe longuement la caméra alors que l'un de ses contradicteurs veut lui faire avouer qu'elle est une sorcière.

    Bruno Dumont a choisi de limiter son tournage à 2 lieux bien précis. Il s'agit des dunes du Calaisis (comme dans Ma Loute) et de l'intérieur de la cathédrale d'Amiens. Le cadre du Calaisis cultive un coté forcément anachronique avec ses restes de Blockhaus de la Deuxième guerre mondiale qui apparaissent plusieurs fois dans le cadre de l'image, une façon de nous rappeler que Bruno Dumont n'est pas un cinéaste comme les autres. C'est justement devant l'un de ces blockhaus que se déroule une "conversation surnaturelle" sur les difficultés du métier de la torture entre un "maître de la Question" et une de ses connaissances. Autre séquence surprenante lorsque le chanteur Christophe, à visage découvert, se lance dans une séquence de chant mystique qui incarne le sacré du film ainsi que son originalité. A noter également une courte apparition de Fabrice Lucchini dans le rôle de Charles VII (Il me semblait pourtant que l'acteur s'était beaucoup plaint des conditions de tournage lors de la réalisation de Ma Loute ).

    Au final, Jeanne est un film audacieux et insolent de par sa réalisation qui interroge sur la spiritualité ménageant certaines scènes d'une grande originalité, un film dont l'ADN mixte peinera probablement à faire consensus.
    Josette Marie-Madeleine P
    Josette Marie-Madeleine P

    12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2019
    Avec une tessiture sonore, linguistique, lumineuse qui n'est pas sans rappeler "P'tit Quinquin", et il serait bon qu'en Nord, on sache se déprendre de ce cliché qui n'apporte rien au "Sujet", "Jeanne " vue par Bruno Dumont met en relief une société exsangue fondée sur le lignage royal et la loi salique exacerbés, impropre à fonder une légitimité temporelle capable d'affronter les grands bouleversements économiques et technologiques de l'époque, société qui, par défaut, s'en remet alors à une enfant, sans doute de lignée royale occulte, dont B. Dumont a choisi de sur-jouer la puérilité par le choix d'une actrice de dix ans. L'insistance des plans prolongés sur le petit visage figé prend ainsi tout son sens. Cette option n'est pas sans rappeler certaine jeune égérie parcourant actuellement notre planète en périls annoncés...
    Le film restera sans doute car il excelle, surtout en seconde partie, à mettre en relief toutes les arguties d'auto-proclamation et d'auto-vénération des seigneurs de l'Eglise qui en font, non le corps christique incarné selon ses dogmes mais un corps déchu de toute capacité à saisir le moindre moteur spirituel tout en se donnant paradoxalement pour seul pendant spirituel de ce même pouvoir temporel en perte d'incarnation valide.
    Françoise P.
    Françoise P.

    4 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Film sortant des sentiers battus se rapprochant d'une oeuvre théâtrale. Paris audacieux. Oeuvre surprenante. Loin de se qu'on a l'habitude de voir et loin des film précédant tournés sur le sujet. Dépouillement des décors et des costumes, Sobriété des acteurs. Sans fards et artifices
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 septembre 2019
    De grâce n'allez pas voir ce film !
    Son visionnage a été plus que douloureux, et les sois disant "partis pris" du réalisateur semblent refléter un grand manque de talent..
    Que ce soit le jeu des "acteurs" , la musique, l'apparition commerciale de Luchini, le scénario, bref l'entièreté du film est NUL, rien ne va, rien à garder..
    Je vous présente mes excuses pour la violence de mes propos, mais c'est tout simplement le pire film que j'ai vu.
    Bruno B
    Bruno B

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 septembre 2019
    Un moment de pure grâce. La langue est magnifique, les images aussi et les acteurs le sont tout autant.
    Ce film est tout ce que Hollywood n'est pas. Ici, pas d'action, pas d'effet spéciaux, pas de mauvais goût.
    Mais nous sommes emportés vers les hauteurs, dépaysés, émus, profondément touchés.
    Toute ma gratitude à ceux qui ont rendu ce film possible.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 septembre 2019
    Honteux. Le niveau de la maternelle. On s'attendait à voir un bon film, à ce prix, mais les scènes sont longues et ennuyeuses, les acteurs jouent mal, il ne se passe rien. Tout se déroule sur une butte dans les dunes, dialogues pesantes, chant horrible pendant qu'on regarde la même image pendant, qoui, 10 minutes ?!
    Quel dommage pour nos sous.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 septembre 2019
    nous avons tenu péniblement 10 min, bande annonce comprise. Je ne crois pas avoir vu plus mauvais comme film, même le plus niais des navets est quand même un peu au dessus. Pauvre Jeanne qui ne tient pas 10 s a genoux sans tremblée, qui n'arrive pas à dire une phrase un peu sentit (voir consentie), qui n'arrive pas à tenir debout avec l'étendards sans nous filler la gerbe tant elle tangue dans la dune a travers un plan fixe interminable. Pauvre voix qui s'échappent d'un nuage (heureusement il n'y avait pas d'avion ce jour là!) sous la voix de Christophe (qui n'en a plus d'ailleurs) qui s'égosille à chaque strophe...
    Même le texte récité comme une récitation de CM2 n'a aucun consistance. Là je ne comprends vraiment pas l'intérêt (...).
    Désolé mais là je mets un points final: je n'irai plus voir les film de cet auteur. Être a ce points pris pour un idiot ...
    Viny
    Viny

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2021
    La quasi unanimité des avis négatifs m'incite à écrire cette critique. Ce film n'a pas toujours été compris. J'avais une passion presque addictive pour Jeannette, qui réussit dans le mélange des genres (ce qui est très rare), avec une bande originale peut-être plus audacieuse que celle de Christophe. Dans Jeanne les ballets de chevaux de dressage ont remplacé les chorégraphies. Mais on retrouve la même maîtrise, la même fidélité à Peguy, son attention aux personnages simples, de l'artisan au bourreau, joués par des non professionnels. La confrontation de la bergère avec les trognes ecclésiastiques (dont l'une d'ailleurs rappelle celle du cardinal Barbarin...) est un grand moment de cinéma. Plus de silence et plus de lenteur dans Jeanne - ce qui a fait partir quelques spectateurs.... La farce est toujours noire chez Dumont. Mais au milieu de cela quelques répliques bouleversantes de Jeanne, sa conviction si bien incarnée par Lise Leplat Prudhomme, devant Gilles de Rais ou devant les Juges. Une spiritualité dont seuls les cinéastes athées sont capables.
    Yves G.
    Yves G.

    1 501 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 septembre 2019
    Il y a deux façons de recevoir le dernier film de Bruno Dumont. La première est de crier au génie. La seconde à l’imposture.

    J’ai vu le film il y a trois jours et, dérogeant aux règles que je m’impose, ne suis pas arrivé à en faire la critique immédiatement. J’hésitais, j’oscillais, j’atermoyais… Je lui a mis successivement cinq étoiles (je criais au génie). Puis zéro (je criais à l’imposture). J’ai même failli renoncer à en parler – ce qui en aurait fait un cas unique depuis le 6 janvier 2016, ayant systématiquement depuis cette date historique chroniqué sur mon blog tous les films, hollywoodiens ou moldo-slovaques que je vois.

    Bruno Dumont est un réalisateur intrigant. Je l’ai découvert avec "La Vie de Jésus" et "L’Humanité", ses premiers films, à la fin des années quatre-vingt-dix, tournés dans ce Nord dont il est originaire, filmant une réalité sociale au scalpel. Puis lentement, Dumont m’a perdu. Son cinéma a pris avec "Hors Satan" et "Camille Claudel 1915" un tour de plus en plus élégiaque. Le mysticisme dans lequel baignaient ses œuvres m’impressionnait autant qu’il me rebutait. « Pas mon kiff » comme le disent les jeunes d’aujourd’hui. Le divorce était consommé avec "Ma Loute" dont les bouffonneries outrées ont achevé de m’en détourner.

    Vaguement masochiste, je suis allé voir "Jeanne". J’étais curieux de découvrir ce que Dumont ferait de cette figure iconique qui a tant inspiré le cinéma de Georges Méliès à Luc Besson, tour à tour vierge sacrificielle, résistante nationale ou ado punk. J’avais raté "Jeannette", sorti deux ans plus tôt, mal distribué et quasi invisible.

    Dès les premières minutes, le décor est planté.
    C’est bien simple : il n’y en a pas ! Le siège de Paris est filmé… sur une dune du nord de la France. C’est dans le même décor, dans un bunker allemand (sic), qu’on retrouvera deux heures plus tard la Pucelle emprisonnée avant son exécution. Entre les deux, son procès sera filmé, à rebours de toute crédibilité historique, dans la majestueuse cathédrale d’Amiens.

    S’agit-il, comme on l’a déjà vu avec Roméo et Juliette ou Richard III d’une transposition à l’époque moderne d’un sujet dont on souligne de la sorte l’actualité ? Pas du tout. Dumont ne se revendique d’aucune modernité. Au contraire. On a l’impression que le décor a été choisi faute de mieux, parce que la production n’avait pas les moyens de reconstituer la place du marché de Rouen.

    Dans ce décor incongru, les acteurs jouent. Mais s’agit-il vraiment d’acteurs ? Jouent-ils ? Bruno Dumont utilise des amateurs – et on se demande bien ce que Fabrice Lucchini (né en 1951) vient faire dans le rôle du roi de France Charles VII censé avoir vingt-six ans lors de sa dernière rencontre avec Jeanne d’Arc après son sacre à Reims.
    Dans le rôle de la Pucelle, Bruno Dumont a choisi une gamine de dix ans. La jeune Lise Leplat Prudhomme est filmée en longs plans fixes, souvent en contre-plongée – pour la rapetisser ou pour suggérer qu’elle dialogue avec les cieux ? Elle n’affiche qu’une seule expression : le refus irréductible de plier devant ses interrogateurs. À force de répéter « cela ne vous regarde pas », elle nous fait passer l’envie de la regarder.
    L’acteur qui interprète Gilles de Rais – entré dans la légende pour les crimes raffinés dont il s’est rendu coupable – n’est guère plus âgé.

    La direction d’acteurs laisse perplexe. Elle vise en général à améliorer le jeu des comédiens, à le rendre plus naturel. Celle de Bruno Dumont semble-t-il vise le contraire : les rendre le plus ampoulé, le plus artificiel possible. Dans quel but ?

    Et il y a Christophe. Oui. Christophe. Le chanteur septuagénaire dont le dernier tube remonte à 1967. Il interprète le rôle d’un moine encapuchonné dont les chansons illustrent pachydermiquement l’action qui se déroule. Mon amie Caroline Vié dans "20 minutes" évoque un « soupir de surprise charmée » au moment de son apparition. Moins bienveillant qu’elle, j’ai surtout entendu dans la salle des ricanements sardoniques.

    Je lis dans "Les Cahiers du cinéma" que Bruno Dumont manie une « langue étrangère inouïe à l’intérieur du cinéma français ». Inouïe ou inaudible ?
    Yves S
    Yves S

    18 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    C'est tout de même très très ennuyeux sauf peut-être pour ceux qui s'interessent à la théologie
    le film dure 1 h 30 de trop et est à peine sauvé par la musique
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 septembre 2019
    J’ai créé un compte spécialement pour pouvoir laisser un avis sur ce film tant j’ai été déçue. Je suis aller le voir le soir de l’avant-première avec l'équipe. Pour résumer ce film, c’est une CATASTROPHE. La salle était remplie au départ et à la fin nous n’étions plus grand monde. Je n’avais qu’une envie, partir. Étant venue avec une amie je suis quand même resté jusqu’à la fin mais quelle souffrance. spoiler: La bataille illustrée par une chorégraphie avec des chevaux est ridicule
    , le jeu « d’acteur » est nul, les décors ne changent pas, j’avais l’impression de regarder une pièce de théâtre mal jouée et les costumes sont grotesques. Sans parler des plans sur Jeanne qui fixent durant 5 longues minutes avec la musique tout aussi nulle qui en deviennent gênants. À la fin du film (OUF), le réalisateur est venu répondre aux questions. Il a dit ne pas avoir eu d’argent pour réaliser ce film, et bien cela s’est vu!
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 septembre 2019
    Je partais plutôt confiante, d'autant plus que "Ma loute" m'avait conquise à l'époque.
    Première chose à souligner : la jeune actrice est très belle et professionnelle.
    Mais c'est malheureusement le seul point positif de ce film.
    Tout le reste est très mauvais.
    C'est impossible d'éprouver le moindre plaisir ou la moindre émotion agréable tant c'est lourd, suffocant, d'une grande lassitude.
    Je déconseille fortement sauf si vous préférez souffrir.
    Un véritable cauchemar, c'est mon ressenti.
    Et par dessus le marché, on nous inflige une musique qui rend encore plus indigeste la séance.
    Je suis bien navrée, d'autant que j'avais adoré "Ma loute".
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 septembre 2019
    Le délire de ce réalisateur m’échappe...Je croyais naïvement qu’on ne finançait plus des réalisateurs qui font des films pour leur propre plaisir intellectuel et non pour le public.,,
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